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Dred ou le grand marais maudit
Date de parution : 26/08/2021
Éditeurs :
Archipoche

Dred ou le grand marais maudit

Date de parution : 26/08/2021
Contrepoint du mythique La Case de l’Oncle TomDred aborde la question de l’esclavage du point de vue des esclaves, en décrivant le quotidien d’une plantation du Sud des États-Unis, gagnée par la révolte. Un roman en forme de pamphlet antiesclavagiste, indisponible en français depuis… cent soixante ans.
L’autre chef-d’œuvre de l’autrice de La Case de l’Oncle Tom
 
La mort du colonel Gordon a placé Nina, sa fille, à la tête de la plantation de Canema, en Caroline du Nord....
L’autre chef-d’œuvre de l’autrice de La Case de l’Oncle Tom
 
La mort du colonel Gordon a placé Nina, sa fille, à la tête de la plantation de Canema, en Caroline du Nord. Une gestion hasardeuse conduirait l’exploitation à la faillite si Harry, un mulâtre dont elle ignore qu’il est son demi-frère, ne...
L’autre chef-d’œuvre de l’autrice de La Case de l’Oncle Tom
 
La mort du colonel Gordon a placé Nina, sa fille, à la tête de la plantation de Canema, en Caroline du Nord. Une gestion hasardeuse conduirait l’exploitation à la faillite si Harry, un mulâtre dont elle ignore qu’il est son demi-frère, ne la tenait à bout de bras.

L’amour d’Edward Clayton, avocat et planteur, partisan d’une abolition progressive de l’esclavage, lui ouvre peu à peu les yeux. Trop lentement pour Harry, qu’un sentiment de révolte pousse à prendre la fuite. Il rejoint dans le « grand marais maudit » un esclave insoumis qui s’y est réfugié pour organiser un réseau d’évasion et fomenter des rébellions : Dred.

La Case de l’oncle Tom (1852) avait subi le feu croisé de l’oligarchie sudiste, attaquée dans ses privilèges, et des abolitionnistes les plus radicaux, jugeant ce roman trop indulgent pour les propriétaires blancs. Avec Dred (1856), Harriet Beecher Stowe renonce aux bons sentiments pour camper d’authentiques héros noirs. Ils sont à ses yeux les vrais héritiers de la Révolution américaine, dressés contre l’infamie d’un système qui n’a plus que quelques années à vivre.

« Un grand roman, un génie rare par son intensité et l’étendue de son pouvoir », selon George Eliot.
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EAN : 9791039200158
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 768
Format : 10,8 x 17,7 mm
EAN : 9791039200158
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 768
Format : 10,8 x 17,7 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • AnitaMillot 09/07/2022
    Nina Gordon, tout juste dix-huit ans, fille du Colonel John Gordon, se retrouve brutalement à la tête de la plantation familiale, à la mort de ce dernier. Son frère ainé, Tom Gordon,(garçon peu sérieux, dépensier et violent) a toujours fait le désespoir de son père … Pour l’aider, Nina peut compter sans réserve sur les compétences d’un métis (Harry) qui n’est autre que le fils illégitime de son propre père (ce qu’elle ignore …) La soeur et la mère de Harry (fille et concubine de John Gordon) ont d’ailleurs été éloignées du domaine, par crainte du scandale … Tom qui – lui aussi – ignore que Harry est son demi-frère, le hait de toute son âme … Une des raisons qui finira par rapprocher le jeune et fier esclave (Harry est le seul à connaitre la vérité …) d’un homme noir (et libre) prénommé Dred, vivant chichement – mais sans contrainte – près du marais. Nina Gordon, jolie jeune fille pétillante (et au caractère bien trempé !) fait battre le coeur de ses prétendants (et de certains opportunistes …) Trois d’entre eux sortent du lot : mais a-t-elle vraiment envie d’en épouser un, même si le sympathique Clayton semble avoir sa préférence ?… Non loin de là, la famille Cripps ( de « pauvres blancs ») est dans une grande souffrance : Sue vient de mettre son troisième enfant au monde, en y laissant la vie … Tiff, son vieil esclave (qui fut par le passé entièrement dévoué à la famille Peyton) est en adoration devant la jeune femme, (au point de l’avoir suivie dans la misère, après une mésalliance qui l’a conduite au ban de la bonne société …) Il vénère les enfants de cette dernière et ne veut pas les laisser aux mains de leur incapable de père (John Cripps, un homme alcoolique, égoïste, stupide et paresseux …) qu’il méprise profondément ! Tiff va alors demander de l’aide à la douce et généreuse Nina, réputée pour aimer les esclaves et les malheureux … Ainsi, comment rester de marbre, en écoutant Milly, esclave de maison, raconter à Nina la souffrance que fut pour elle – tout au long de sa vie – la perte de ses quatorze enfants et de Paul, son mari ?… (Tous vendus, les uns après les autres, par une cupide et insensible tante de Nina, qui fut pardonnée sur son lit de mort par l’admirable Milly …) Morte à l’âge de quatre-vingt-cinq ans (1811-1896) Harriet Beecher Stowe, fille et épouse de pasteur, est une femme de lettres américaine, philanthrope, militante abolitionniste, également féministe. Deux de ses oeuvres : « La case de l’oncle Tom », puis « DRED », ont été autant d’électrochocs dans la conscience naissante des américains … Un roman à la fois tragique et empli d’espoir, résolument lucide, magnifiquement empathique et surtout compassionnel ! Des personnages inoubliables, aux considérations justes et pertinentes ! Un véritable pamphlet contre l’esclavage ! ÉNORME coup de coeur pour ce sublime chef-d’oeuvre ! Un pavé de 723 pages (hors appendices) dont on ne se lasse pas un seul instant et que je relirai fort probablement ! Nina Gordon, tout juste dix-huit ans, fille du Colonel John Gordon, se retrouve brutalement à la tête de la plantation familiale, à la mort de ce dernier. Son frère ainé, Tom Gordon,(garçon peu sérieux, dépensier et violent) a toujours fait le désespoir de son père … Pour l’aider, Nina peut compter sans réserve sur les compétences d’un métis (Harry) qui n’est autre que le fils illégitime de son propre père (ce qu’elle ignore …) La soeur et la mère de Harry (fille et concubine de John Gordon) ont d’ailleurs été éloignées du domaine, par crainte du scandale … Tom qui – lui aussi – ignore que Harry est son demi-frère, le hait de toute son âme … Une des raisons qui finira par rapprocher le jeune et fier esclave (Harry est le seul à connaitre la vérité …) d’un homme noir (et libre) prénommé Dred, vivant chichement – mais sans contrainte – près du marais. Nina Gordon, jolie jeune fille pétillante (et au caractère bien trempé !) fait battre le coeur de ses prétendants (et de certains opportunistes …) Trois d’entre eux sortent du lot : mais a-t-elle vraiment envie d’en épouser un, même si le sympathique Clayton semble avoir sa...
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  • Valmyvoyou_lit 09/10/2021
    Dred ou Le grand marais maudit est paru, aux Etats-Unis, en 1856, quatre ans après La Case de l’oncle Tom. En France, il a été édité, une première fois, en 1857, puis il a été réédité plusieurs fois, notamment en 1859 et 1867, avant d’être indisponible, pendant plus de cent soixante ans. Dans la préface, Roger Martin explique que La case de l’oncle Tom a été « la cible d’attaques virulentes venues de deux camps diamétralement opposés » (p. 10). L’oligarchie sudiste lui a reproché ses prises de position contre l’esclavage et a clamé le « bienfait » du système. Les abolitionnistes, par les voix d’auteurs afro-américains ont rejeté la fin du roman et l’ont accusé d’indulgence envers les propriétaires blancs. L’auteure a, alors, entamé une tournée de conférences. Alors que des séries d’incidents entre « adversaires et partisans de l’esclavage » (p. 12) ont éclaté sur le continent américain et que des prémices de guerre civile l’ont alarmée, Harriet Beecher Stowe a écrit Dred, le roman contrepoint de son précédent. Elle s’est attaquée ouvertement à l’esclavagisme et son œuvre a contribué à la fin de l’esclavage. Lorsque Abraham Lincoln l’a rencontrée en 1862, il l’a interpellée : « Ainsi, c’est vous, la petite dame qui a causé cette grande guerre ? » La case de l’oncle Tom fait partie des livres qui ont marqué mon enfance et que j’ai envie de redécouvrir avec un regard adulte. Je me rappelle, seulement, avoir versé des torrents de larmes. Aussi, j’étais très curieuse de découvrir Dred ou Le grand marais maudit. Nina Gordon dirige la plantation Canema, depuis le décès de son père. C’est une jeune fille insouciante, qui virevolte d’un sujet à l’autre, d’un ruban à l’autre, d’un prétendant à l’autre, et même en même temps, puisqu’elle a accepté d’être courtisée par trois hommes. Sans Harry, un de ses esclaves, l’exploitation familiale serait ruinée. Nina est reconnaissante à ce dernier de veiller sur elle. Elle ne sait pas qu’il est, en réalité, son demi-frère. L’homme rêve d’acheter son affranchissement, mais il cache à sa maîtresse et sœur les sacrifices qu’il fait en son nom. Il ne veut pas l’abandonner, il est conscient que ce serait catastrophique pour elle. Cependant, sous les attitudes frivoles de la demoiselle se cache un grand cœur, comme le montre le soutien qu’elle apporte au Vieux Tiff et aux enfants à qui ce dernier a décidé de consacrer sa vie. Elle montre beaucoup d’empathie et, grâce à Edward Clayton, fervent partisan de l’abolition de l’esclavage, elle réalise qu’elle peut agir. Hélas, des événements dramatiques forcent Harry à partir. Il rejoint Dred, un esclave évadé, qui a établi un camp dans le marais. Cet homme a décidé de combattre la violence des propriétaires blancs et offre un refuge à ceux qui les fuient. Ce roman est un plaidoyer contre l’esclavage. J’ai été très touchée par Nina : son éducation ne lui a pas enseigné que c’était un fléau, mais elle accepte d’ouvrir les yeux, elle s’investit auprès des personnes qui travaillent pour elle, ce qu’elle paie très chèrement. J’ai loué Edward Clayton. C’est un homme d’action. Il risque de perdre tout ce qu’il possède (carrière, richesse, il joue même sa vie) pour lutter contre l’injustice, abolir les privilèges et arrêter l’inhumanité de l’esclavage. Harry m’a touchée par son déchirement qu’il ressent entre ses désirs et son envie de protéger Nina. J’ai été bouleversée par ce qu’il subit de la part de Tom, le fils légitime du Colonel Gordon. Le Vieux Tiff m’a profondément émue. Il est dévoué aux enfants sur qui il a promis de veiller, à la mort de la mère. Il est mon personnage préféré, tant sa douceur, sa générosité, son sens du sacrifice, sa tendresse, etc. sont saisissants d’humanité et d’abnégation. Autour de ces personnages attachants, fourmillent des êtres détestables[…] La suite sur mon blog… Dred ou Le grand marais maudit est paru, aux Etats-Unis, en 1856, quatre ans après La Case de l’oncle Tom. En France, il a été édité, une première fois, en 1857, puis il a été réédité plusieurs fois, notamment en 1859 et 1867, avant d’être indisponible, pendant plus de cent soixante ans. Dans la préface, Roger Martin explique que La case de l’oncle Tom a été « la cible d’attaques virulentes venues de deux camps diamétralement opposés » (p. 10). L’oligarchie sudiste lui a reproché ses prises de position contre l’esclavage et a clamé le « bienfait » du système. Les abolitionnistes, par les voix d’auteurs afro-américains ont rejeté la fin du roman et l’ont accusé d’indulgence envers les propriétaires blancs. L’auteure a, alors, entamé une tournée de conférences. Alors que des séries d’incidents entre « adversaires et partisans de l’esclavage » (p. 12) ont éclaté sur le continent américain et que des prémices de guerre civile l’ont alarmée, Harriet Beecher Stowe a écrit Dred, le roman contrepoint de son précédent. Elle s’est attaquée ouvertement à l’esclavagisme et son œuvre a contribué à la fin de l’esclavage. Lorsque Abraham Lincoln l’a rencontrée en 1862, il l’a interpellée : « Ainsi, c’est...
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  • ckdkrk169 28/09/2021
    Ce roman a été publié après « La Case de l’oncle Tom » et dénonce le sort des esclaves. C’est un récit de type « roman feuilleton » qui prend à partie le lecteur pour le faire réagir. Après des débuts classiques où l’on fait la connaissance d’une jeune orpheline blanche écervelée et dépensière, le roman s’étoffe après sa rencontre avec l’avocat abolitionniste, elle prend alors conscience de la réalité de la condition des esclaves. La préface est intéressante pour comprendre le contexte de l’écriture de ce livre et les combats de l’auteure pour défendre la cause des esclaves. En annexe, les notes avec les sources historiques qui ont servi à donner corps à Dred cet esclave rebelle. Une belle réédition à conseiller à tous les amateurs de classiques.
  • Bazart 06/09/2021
    La mort du colonel Gordon a placé Nina, sa fille, à la tête de la plantation de Canema, en Caroline du Nord. Une gestion hasardeuse conduirait l'exploitation à la faillite si Harry, un mulâtre dont elle ignore qu'il est son demi-frère, ne la tenait à bout de bras. L'amour d'Edward Clayton, avocat et planteur, partisan d'une abolition progressive de l'esclavage, lui ouvre peu à peu les yeux. Trop lentement pour Harry, qu'un sentiment de révolte pousse à prendre la fuite. Il rejoint dans le « grand marais maudit » un esclave insoumis qui s'y est réfugié pour organiser un réseau d'évasion et fomenter des rébellions : Dred. La Case de l'oncle Tom (1852) avait subi le feu croisé de l'oligarchie sudiste, attaquée dans ses privilèges, et des abolitionnistes, jugeant ce roman trop indulgent pour les propriétaires blancs. Avec Dred (1856), Harriet Beecher Stowe renonce aux bons sentiments pour camper d'authentiques héros noirs. Ils sont à ses yeux les vrais héritiers de la Révolution américaine, dressés contre l'infamie d'un système qui n'a plus que quelques années à vivre. Un évenement que la parution en poche d'un texte qui n'était plus disponible depuis quasi sa parution en 1856 : Dred ou le grand marais maudit, de Harriet Beecher Stowe, l'autrice du célèbre La case de l'oncle Tom (1852). La mort du colonel Gordon a placé Nina, sa fille, à la tête de la plantation de Canema, en Caroline du Nord. Une gestion hasardeuse conduirait l'exploitation à la faillite si Harry, un mulâtre dont elle ignore qu'il est son demi-frère, ne la tenait à bout de bras. L'amour d'Edward Clayton, avocat et planteur, partisan d'une abolition progressive de l'esclavage, lui ouvre peu à peu les yeux. Trop lentement pour Harry, qu'un sentiment de révolte pousse à prendre la fuite. Il rejoint dans le « grand marais maudit » un esclave insoumis qui s'y est réfugié pour organiser un réseau d'évasion et fomenter des rébellions : Dred. La Case de l'oncle Tom (1852) avait subi le feu croisé de l'oligarchie sudiste, attaquée dans ses privilèges, et des abolitionnistes, jugeant ce roman trop indulgent pour les propriétaires blancs. Avec Dred (1856), Harriet Beecher Stowe renonce aux bons sentiments pour camper d'authentiques héros noirs. Ils sont à ses yeux les vrais héritiers de la Révolution américaine, dressés contre l'infamie d'un système qui n'a plus que quelques années à vivre. Un évenement que la parution en poche d'un texte qui n'était plus disponible depuis quasi sa parution en 1856 : Dred ou le grand marais maudit, de Harriet Beecher...
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