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D'une île à l'autre
Date de parution : 02/02/2023
Éditeurs :
Pocket

D'une île à l'autre

Date de parution : 02/02/2023
Cherbourg, 1946. Plus qu’un paquebot géant, c’est une véritable cité des plaisirs qui bientôt lève l’ancre direction l’Amérique, et New York. Sur les ponts supérieurs, champagne et caviar coulent à flots. Les soirs de... Cherbourg, 1946. Plus qu’un paquebot géant, c’est une véritable cité des plaisirs qui bientôt lève l’ancre direction l’Amérique, et New York. Sur les ponts supérieurs, champagne et caviar coulent à flots. Les soirs de boxe, Marcel Cerdan assure le show ; les soirs de jazz, c’est Charlie Parker qui s’envole au saxo. Or dans les tréfonds... Cherbourg, 1946. Plus qu’un paquebot géant, c’est une véritable cité des plaisirs qui bientôt lève l’ancre direction l’Amérique, et New York. Sur les ponts supérieurs, champagne et caviar coulent à flots. Les soirs de boxe, Marcel Cerdan assure le show ; les soirs de jazz, c’est Charlie Parker qui s’envole au saxo. Or dans les tréfonds du transatlantique, une passagère clandestine est parvenue à se faufiler.
Une ou plutôt deux, car dès le premier soir, Milena accouche de Sarah – cette enfant qu’elle arrache aux horreurs de la guerre. Bientôt, la jeune Lettonne et sa fille deviennent les mascottes de l’équipage. Elles ont sept jours de traversée pour tourner la page. Sept jours pour s’écrire un nouveau destin…
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EAN : 9782266323147
Code sériel : 18560
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 304
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266323147
Code sériel : 18560
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 304
Format : 108 x 177 mm

Ils en parlent

« Un roman épatant sur une aventure vraie où il est question de traversée sur un paquebot, de poursuite contre les juifs, de Charlie Parker et de Marcel Cerdan. Le tout en une semaine. »
Service littéraire

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • fuji 23/02/2023
    Écrire c’est ouvrir une porte dans l’espace et le remplir Au hasard d’une balade sur les quais des bouquinistes l’auteur feuillette un livre sur les paquebots et lit quelques lignes sur une passagère clandestine, embarquée sur l’Île de France, en 1946 à Cherbourg. À partir de ces quelques lignes son imaginaire va faire le reste, étayé par des documents. Mettre en mot une histoire complexe comme le sont celles des clandestins, et cela a bien évidemment un écho de nos jours. L’auteur joue sur l’angoisse de cette jeune femme qui met au monde sa petite fille dès le premier soir sur le paquebot, la détresse de n’avoir pas retrouvé son compagnon qui lui n’a pas pu monté à bord et la vie insouciante, joyeuse des autres passagers prompts à plonger dans les plaisirs d’après-guerre. Deux mondes. Cette jeune femme a perdu tous les siens, elle met au monde une petite fille dans l’incertitude de ce qui l’attend et elle prend de plein fouet une vie qui continue dans le faste. « Il n'y 'a plus de wagons sur le quai, de fours crématoires, mais les fantômes de mes parents. Je les vois chaque jour, leurs cendres partir avec le vent, vers l' est, après la Sola, par-dessus la colline de bouleaux. La nuit, les étoiles brillaient dans le ciel. Parfois c'est comme si.. Y a-t-il des mots pour dire toutes les choses ? » J’ai trouvé que Patrick Renou avait accompli une prouesse en reconstituant cette vie, la lecture du roman est agréable, cependant j’attendais autre chose de plus approfondie, de moins guimauve. « La douleur est un mot qui ne se divise pas. C'est le mot le plus dense. On ne veut plus savoir si la vie vaut la peine ou si elle ne la vaut pas. » Je remercie Babelio et les éditions Pocket pour cette lecture. ©Chantal Lafon https://jai2motsavousdire.wordpress.com/2023/02/23/dune-ile-a-lautre/ Écrire c’est ouvrir une porte dans l’espace et le remplir Au hasard d’une balade sur les quais des bouquinistes l’auteur feuillette un livre sur les paquebots et lit quelques lignes sur une passagère clandestine, embarquée sur l’Île de France, en 1946 à Cherbourg. À partir de ces quelques lignes son imaginaire va faire le reste, étayé par des documents. Mettre en mot une histoire complexe comme le sont celles des clandestins, et cela a bien évidemment un écho de nos jours. L’auteur joue sur l’angoisse de cette jeune femme qui met au monde sa petite fille dès le premier soir sur le paquebot, la détresse de n’avoir pas retrouvé son compagnon qui lui n’a pas pu monté à bord et la vie insouciante, joyeuse des autres passagers prompts à plonger dans les plaisirs d’après-guerre. Deux mondes. Cette jeune femme a perdu tous les siens, elle met au monde une petite fille dans l’incertitude de ce qui l’attend et elle prend de plein fouet une vie qui continue dans le faste. « Il n'y 'a plus de wagons sur le quai, de fours crématoires, mais les fantômes de mes parents. Je les vois chaque jour, leurs cendres partir avec le vent, vers l' est, après la Sola,...
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  • Fanfanhouari 21/02/2023
    Rencontrer Milena c 'est rencontrer le courage, la force, l' amour, la volonté mais aussi le malheur, la cruauté, l'absurdité de la vie. C 'est se plonger dans les abîmes mais réussir à s' accrocher aux rayons de soleil, aux parfums des fleurs, à la mélodie de la voix de sa maman, aux battements de cœur de son frère, à la douceur de ses grands parents... Rencontrer Milena c 'est ressentir le mal de mer, prier avec elle un Dieu qui se cache derrière un espoir fou, c' est ressentir Sarah vivante, Boyan cherchant à prendre la main de Milena dans la sienne. Rencontrer Milena c 'est parfois la perdre dans certaines pages et continuer à tout prix de lire pour la retrouver. Rencontrer Milena, c' est la voir dans le regard de ceux qui ont le courage de partir de chez eux pour avoir une vie meilleure, pour survivre, pour reconstruire, pour recommencer. Rencontrer Milena c 'est ne jamais l' oublier. Merci à masse critique de me l'avoir confiée, elle vit à présent aussi dans un coin de mon cœur.
  • LambertValerie 20/02/2023
    "Les mots ne s'oublient pas, une vie sans pensée, sans mémoire, ne vaut pas la peine d'être vécue. La vie passe mais les mots luttent dans l'invisible, ils ne se décapitent pas sur le billot du temps." Ces quelques phrases extraites :D'une île à l'autre " nous démontrent tout le talent de l'écriture de Patrick Renou qui touche l'essence de l'humain. Pouvoir parler, trouver les mots, dire l'indicible, l'horreur et la joie d'une vie. Nous sommes en 1946, quelques mois à peine après la fin de la seconde guerre mondiale, qui a décimé l'Europe, anéantit et rasé des dizaines de villes, exterminé des millions de vies humaines. Oui, mais la vie reprend toujours ses droits manifestement. Des gens très fortunés, passagers première classe du Transatlantique : L'île de France , pour qui les flonflons, le champagne coule à flots. L'océan est une fête et les plaisirs dominent aux accents de jazz de Charlie Parker. Quand soudain, tout bascule, une femme montée clandestinement à bord, accouche le soir même d'une petite Sarah va raconter son histoire. À elle seule, elle devient la voix de l'humanité qu'on a étranglée, défigurée. Milena est une juive lettone qui a connu l'horreur des camps d'extermination et qui en réchappe in extremist soignée par un médecin militaire ruse/lettone qui va devenir le père de son enfant. Tous les siens sont morts, seule cette jeune femme a survécu. Patrick Renou nous conte de manière très romancée la vie de Milena pendant cette traversée jusqu'à son arrivée à New York. Je dois dire que le luxe, la musique et tous les flonflons ont disparu pour moi devant la tragédie de l'histoire de cette femme. Dans la postface du livre, Arlette Farge, historienne de son état trouve les mots exacts qu'il faut pour parler de Patrick Renou. " Par son style à la fois tendre et persuasif, il donne vie à ce qu'on n'aurait jamais su sans lui. Il n'y a jamais de hasard : l'auteur a su crever l'épaisseur de l'oubli avec ses mots.." Merci à la masse critique de janvier de m'avoir permis de découvrir ce roman. "Les mots ne s'oublient pas, une vie sans pensée, sans mémoire, ne vaut pas la peine d'être vécue. La vie passe mais les mots luttent dans l'invisible, ils ne se décapitent pas sur le billot du temps." Ces quelques phrases extraites :D'une île à l'autre " nous démontrent tout le talent de l'écriture de Patrick Renou qui touche l'essence de l'humain. Pouvoir parler, trouver les mots, dire l'indicible, l'horreur et la joie d'une vie. Nous sommes en 1946, quelques mois à peine après la fin de la seconde guerre mondiale, qui a décimé l'Europe, anéantit et rasé des dizaines de villes, exterminé des millions de vies humaines. Oui, mais la vie reprend toujours ses droits manifestement. Des gens très fortunés, passagers première classe du Transatlantique : L'île de France , pour qui les flonflons, le champagne coule à flots. L'océan est une fête et les plaisirs dominent aux accents de jazz de Charlie Parker. Quand soudain, tout bascule, une femme montée clandestinement à bord, accouche le soir même d'une petite Sarah va raconter son histoire. À elle seule, elle devient la voix de l'humanité qu'on a étranglée, défigurée. Milena est une juive lettone qui a connu l'horreur des camps d'extermination et qui...
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  • KarineMLVL 18/02/2023
    Avec son roman D’une île à l’autre, Patrick Renou s’empare de ce qui aurait pu rester un petit fait divers mentionné en quelques lignes dans le cahier de bord du paquebot l’Île-de-France, à savoir l’accouchement d’une jeune clandestine lors de la traversée Cherbourg-New York en novembre 1946, pour le transformer en une histoire bouleversante. Par sa plume très poétique, il cherche à ériger la jeune Lettone Milena en une héroïne attachante, luttant pour sa survie et celle de sa fille mais aussi pour devenir la mémoire vivante de tous ses disparus de la Shoah. En effet, l’auteur alterne les épisodes douloureux du passé de la jeune femme avec ceux du moment présent de la traversée, offrant d’ailleurs des descriptions particulièrement précises du paquebot, peut-être d’ailleurs parfois un petit peu trop détaillées au risque de noyer le lecteur sous des détails, mais, finalement, n’est-ce pas un moyen métaphorique de nous embarquer nous aussi dans cette traversée mouvementée ? Si le lecteur se laisse sans doute facilement emporter par la destinée de cette jeune femme, il ne peut néanmoins que s’interroger parfois quant au réalisme, lorsque celle-ci croise notamment Marcel Cerdan ou Charlie Parker… ou encore lorsque près d’un million de dollars sont collectés à bord pour lui venir en aide… ou bien lorsque le si compréhensif et humain Commandant Declermont cherche à entrer en contact avec le Président des États-Unis pour intercéder en la faveur de Milena. Par ailleurs, l’épilogue, en prenant le contre-pied absolu du chapitre précédent, peut dérouter. Finalement, une lecture somme toute assez plaisante, nous donnant notamment un aperçu de ce que pouvait être la vie des passagers et des matelots de l’après-guerre lors de ces traversées transatlantiques mais qui donne peut-être, une fois le roman refermé, l’impression de manquer quelque peu de profondeur. Avec son roman D’une île à l’autre, Patrick Renou s’empare de ce qui aurait pu rester un petit fait divers mentionné en quelques lignes dans le cahier de bord du paquebot l’Île-de-France, à savoir l’accouchement d’une jeune clandestine lors de la traversée Cherbourg-New York en novembre 1946, pour le transformer en une histoire bouleversante. Par sa plume très poétique, il cherche à ériger la jeune Lettone Milena en une héroïne attachante, luttant pour sa survie et celle de sa fille mais aussi pour devenir la mémoire vivante de tous ses disparus de la Shoah. En effet, l’auteur alterne les épisodes douloureux du passé de la jeune femme avec ceux du moment présent de la traversée, offrant d’ailleurs des descriptions particulièrement précises du paquebot, peut-être d’ailleurs parfois un petit peu trop détaillées au risque de noyer le lecteur sous des détails, mais, finalement, n’est-ce pas un moyen métaphorique de nous embarquer nous aussi dans cette traversée mouvementée ? Si le lecteur se laisse sans doute facilement emporter par la destinée de cette jeune femme, il ne peut néanmoins que s’interroger parfois quant au réalisme, lorsque celle-ci croise notamment Marcel Cerdan ou Charlie Parker… ou encore lorsque près d’un million de...
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  • JMLire17 17/02/2023
    Quel merveilleux roman ! Beau par de magnifiques descriptions sur l'époque des grands paquebots transatlantiques. Emouvant par la beauté des personnages. Positif par leurs comportements. Poignant par le témoignage de l'héroïne sur le sort des juifs de Lettonie pendant la seconde guerre. Tous les adjectifs sont d'autant plus justifiés qu'ils s'appliquent à des faits réels dont l'auteur historien a eu connaissance et nous fait partager à travers ce roman. En novembre 1946 , Milena, une jeune femme, juive lettone, est sur le port de Cherbourg au pied du paquebot « L'île de France » en partance pour New York. Les pages qui décrivent l'émulation qui régnait au moment de l'embarquement des passagers sont sublimes. Milena dans la cohue régnante réussit à monter clandestinement à bord. Elle est enceinte et lors de la première nuit après l'escale de Southampton, elle donne naissance à Sarah, une petite fille. Boyan, son amour est médecin russo-letton, il n'a pas réussi à partir avec elle. Apprenant le nouvelle de cette naissance à son bord, le commandant Declermont, avec l'appui de son équipage, notamment du docteur Moineau, le médecin du bord, décide de faire de Milena et Sarah les mascottes du navire. Il leurs réserve une cabine inoccupée Lors de cette traversée, voyage sur L'île de France, le célèbre boxeur Marcel Cerdan. Il organise un combat de bienfaisance pour venir en aide à la mère et à l'enfant. Après avoir trouvé un traducteur, Ozolinš, dans son équipage le commandant interroge Milena sur son parcours. Elle témoigne alors du massacre de sa famille par les nazis, de sa déportation dans plusieurs camps de concentrations jusqu'à Auschwitz-Birkenau, des atrocités subit par les juifs. C'est lors de la libération du camp par l'armée rouge qu'elle rencontre Boyan dont elle tombe amoureuse. Ensemble ils font le projet de rejoindre en premier la France, puis si possible d'émigrer en Amérique. Le commandant, à son tour va faire un témoignage captivant sur la transformation de son navire en transport de troupe pendant la guerre échappant aux torpilles. Milena nous fait partager sa passion pour Paris d'abord, puis pour l'Amérique ensuite, dont sans parler la langue, elle connait tout du pays de ses rêves, les paysages, les coutumes, le cinéma, la musique, notamment celle de Charlie Parker qui se trouve être également à bord. Pendant toute la traversée, elle écrit secrètement à Boyan pour crier son amour, elle égrène les souvenirs de sa famille, de son enfance dans son pays d'origine. Après sept jours de mer, rythmés par les vagues, la pluie, le soleil, l'arrivée à New York est également magnifiquement décrite. Milena et Sarah s'installent à New-york, grâce à l'aide du commandant elle obtient rapidement sa « green card ». Est-ce qu'elle retrouvera Boyan, je laisse les lecteurs le découvrir ? Les époques ne se comparent pas, mais traiter l'émigration clandestine de manière aussi positive fait beaucoup de bien. Merci aux éditions Pocket et à Masse critique de Babelio pour cette belle lecture.Quel merveilleux roman ! Beau par de magnifiques descriptions sur l'époque des grands paquebots transatlantiques. Emouvant par la beauté des personnages. Positif par leurs comportements. Poignant par le témoignage de l'héroïne sur le sort des juifs de Lettonie pendant la seconde guerre. Tous les adjectifs sont d'autant plus justifiés qu'ils s'appliquent à des faits réels dont l'auteur historien a eu connaissance et nous fait partager à travers ce roman. En novembre 1946 , Milena, une jeune femme, juive lettone, est sur le port de Cherbourg au pied du paquebot « L'île de France » en partance pour New York. Les pages qui décrivent l'émulation qui régnait au moment de l'embarquement des passagers sont sublimes. Milena dans la cohue régnante réussit à monter clandestinement à bord. Elle est enceinte et lors de la première nuit après l'escale de Southampton, elle donne naissance à Sarah, une petite fille. Boyan, son amour est médecin russo-letton, il n'a pas réussi à partir avec elle. Apprenant le nouvelle de cette naissance à son bord, le commandant Declermont, avec l'appui de son équipage, notamment du docteur Moineau, le médecin du bord, décide de faire de Milena et Sarah les mascottes du navire. Il leurs réserve une cabine inoccupée Lors...
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