Emma

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

• Carlainesrose 12/09/2023
  - EMMA- UN GRAND COUP DE CŒUR ! Au début j'étais assez sceptique mais je me suis pris une grande claque ! Emma à l'age de 21 ans a tout pour elle : elle est ravissante, elle a de l'argent, elle a un statut assez haut dans son village... Ce qu'elle aime faire, c'est d'arranger des mariage... Elle a déjà fait pour sa nourrice et compte le refaire pour une orpheline...mais cela sera plus compliquée. J'ai beaucoup aimée Emma, je sais qu'elle peut être agaçante à certain moment. Mais je ne la trouve pas agaçante comme certaine héroïne de fantasy parce qu'elle se remet en question quand on le lui dit. Ou encore qu'elle ne fait pas deux fois les mêmes erreurs. Aussi c'était agréable au fil de l'histoire de voir son évolution. Les personnages secondaires sont aussi bien et je les ai beaucoup apprécier, il n'était pas creux et avait chacun une personnalité propre. Surtout mention à Monsieur Knightlet , j'avoue je suis tomber amoureuse ! Dans ce livre, on ne s’ennuie pas, l'intrigue est assez dense que je n'arrêtai pas de tourner les pages. Le livre explique vraiment bien comment était la société anglaise au XIX siècle comme les... - EMMA- UN GRAND COUP DE CŒUR ! Au début j'étais assez sceptique mais je me suis pris une grande claque ! Emma à l'age de 21 ans a tout pour elle : elle est ravissante, elle a de l'argent, elle a un statut assez haut dans son village... Ce qu'elle aime faire, c'est d'arranger des mariage... Elle a déjà fait pour sa nourrice et compte le refaire pour une orpheline...mais cela sera plus compliquée. J'ai beaucoup aimée Emma, je sais qu'elle peut être agaçante à certain moment. Mais je ne la trouve pas agaçante comme certaine héroïne de fantasy parce qu'elle se remet en question quand on le lui dit. Ou encore qu'elle ne fait pas deux fois les mêmes erreurs. Aussi c'était agréable au fil de l'histoire de voir son évolution. Les personnages secondaires sont aussi bien et je les ai beaucoup apprécier, il n'était pas creux et avait chacun une personnalité propre. Surtout mention à Monsieur Knightlet , j'avoue je suis tomber amoureuse ! Dans ce livre, on ne s’ennuie pas, l'intrigue est assez dense que je n'arrêtai pas de tourner les pages. Le livre explique vraiment bien comment était la société anglaise au XIX siècle comme les autres œuvre de l'autrice : Orgueil et Préjugé, Persuasion... Un livre qui m'a transportée dans une Angleterre aristocrate ! Je le conseille vivement ! Carlaines

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• oceaneclaer 20/07/2023
  C’est bizarre, j’ai l’impression que c’est le livre le plus célèbre de Jane Austen, et pourtant il m’a déçue (surtout par rapport à Sense and Sensibility et Pride and Prejudice.) J’ai commencé par regarder les deux premiers épisodes d’une série, et finis par jeter l’éponge et m’attaquer directement au livre, en espérant beaucoup. Las. La première grande partie du roman a failli me laisser sur le carreau. Cette propension qu’a Emma à vouloir marier tout le monde m’insupporta au plus haut point. D’autant plus qu’elle fait des dégâts. La relation qu’elle construit avec cette « pauvre Harriett » (effectivement pauvre) est très ambigüe. Sous ses dehors généreux, elle crée du désordre, je dirais qu’elle génère une entropie négative. C’est pas rien. On a l’impression, que quoiqu’elle touche, ou dise, ou propose, ça va tourner mal. Bien sûr, on est au début du XIX°S, les problèmes de richesse, de nom, de vieilles familles bourgeoises ou aristocrates (on est en Angleterre quand même) sont prégnants. Mais c’est trop. De quoi se mêle-t-elle ? Dans la deuxième moitié elle lâche un peu du lest, mais là, on a ce fameux jeune homme (Frank Churchill) qui, comme Godot, se fait attendre. Beau, mais inconséquent (devrais-je enlever le... C’est bizarre, j’ai l’impression que c’est le livre le plus célèbre de Jane Austen, et pourtant il m’a déçue (surtout par rapport à Sense and Sensibility et Pride and Prejudice.) J’ai commencé par regarder les deux premiers épisodes d’une série, et finis par jeter l’éponge et m’attaquer directement au livre, en espérant beaucoup. Las. La première grande partie du roman a failli me laisser sur le carreau. Cette propension qu’a Emma à vouloir marier tout le monde m’insupporta au plus haut point. D’autant plus qu’elle fait des dégâts. La relation qu’elle construit avec cette « pauvre Harriett » (effectivement pauvre) est très ambigüe. Sous ses dehors généreux, elle crée du désordre, je dirais qu’elle génère une entropie négative. C’est pas rien. On a l’impression, que quoiqu’elle touche, ou dise, ou propose, ça va tourner mal. Bien sûr, on est au début du XIX°S, les problèmes de richesse, de nom, de vieilles familles bourgeoises ou aristocrates (on est en Angleterre quand même) sont prégnants. Mais c’est trop. De quoi se mêle-t-elle ? Dans la deuxième moitié elle lâche un peu du lest, mais là, on a ce fameux jeune homme (Frank Churchill) qui, comme Godot, se fait attendre. Beau, mais inconséquent (devrais-je enlever le mais ?) il est de moins en moins lisible. Les rebondissements des tous derniers chapitres étaient téléguidés depuis bien longtemps. Alors Emma, quelle héroïne (le mot est très souvent placé dans le livre) est-elle ? Féministe, on peut le dire, dans la mesure où, elle crie haut et fort, qu’elle refuse le mariage. Ce n’est pas banal au XIX°S. Elle prend comme prétexte, qu’elle doit s’occuper de son père, qu’elle est bien dans son château, et qu’elle n’a nulle envie d’avoir un homme qui lui dicte ses volontés. ça c’est un bon point. Elle est capable de reconnaître ses torts, sans pour cela éviter de refaire les mêmes bêtises. Jane Austen a le pouvoir de nous faire rentrer dans sa tête, et finalement, c’est ce qui rend le livre intéressant. C’est un vrai fouillis dans sa tête, mais au moins elle n’est pas vide (comme la tête de l’abhorrée Mrs Elton !) Les autres personnages sont un peu cachés derrière l’écran d’Emma, mais les plus sympathiques sont peut-être les plus simples, les plus bruts, miss Bates et son flux de paroles, Robert Martin, le fiancé éconduit d’Harriett, homme solide et franc, Knightley, celui qui n’a pas peur des mots, Jane Fairfax qui me faisait penser à Jane Eyre et qui a gardé tout son mystère. Et chez Jane Austen, on a aussi toute la description de cette upper class, délicieuse et insupportable. C’est un vrai régal de se promener dans cette campagne, où là (contrairement aux deux autres romans que j’ai lus) il ne pleut (presque) pas. Les maisons (dirais-je plutôt les castles) sont agréablement décrites, on aimerait deviser au coin de la cheminée, toujours allumée, à la lueur des bougies, jouer au whist ou danser les quadrilles. L’humour de Jane est bien présent (quoique peut-être moins flagrant que dans ses autre romans). Il apparait dans la logorrhée de miss Bates (et sa ponctuation), dans le ridicule assumé de Monsieur Woodhouse ou dans les prétentions stupides de Mrs Elton. Passant par-dessus mes aprioris du début, j’ai finalement été embarquée dans le roman jusqu’à en dévorer goulument les derniers chapitres.

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• Kozmic_Blues 08/07/2023
  Bon, bon, bon... Peut-on dire un peu de mal de Jane Austen sans s'attirer les foudres des dieux de la littérature britannique ? Je ne le sais pas encore, mais j'aurai peut-être la réponse bientôt. J'avais lu et entendu que beaucoup trouvaient qu'Emma était bien meilleur qu'Orgueil et Préjugés et bien je ne me retrouve pas là-dedans. Alors certes, on retrouve l'humour par petite touches subtiles de l'autrice, ses sous-entendus critiques des différences entre les classe sociales et la plume de Jane Austen est toujours aussi délicieuse mais, mais, mais... Que l'héroïne est agaçante ! Elle a vraiment rendu ma lecture pénible par moment... Tant de suffisance, de vanité et de présomption... Impossible de s'attacher à elle. À cela s'ajoute des passages ennuyeux sur combien de personnes peuvent tenir dans une salle pour un bal ou encore l'ouverture des fenêtres qui risquerait de rendre tout le monde malades... Préoccupations futiles de personnes aisées qui ne m'ont guère intéressée. Le fait que les chapitres soient courts et que l'ensemble reste malgré tout assez dynamique est ce qui m'a tenue en haleine jusqu'au bout malgré cela. En bref, même si je suis contente de l'avoir lu, que certains passages ainsi que les dénouements des intrigues... Bon, bon, bon... Peut-on dire un peu de mal de Jane Austen sans s'attirer les foudres des dieux de la littérature britannique ? Je ne le sais pas encore, mais j'aurai peut-être la réponse bientôt. J'avais lu et entendu que beaucoup trouvaient qu'Emma était bien meilleur qu'Orgueil et Préjugés et bien je ne me retrouve pas là-dedans. Alors certes, on retrouve l'humour par petite touches subtiles de l'autrice, ses sous-entendus critiques des différences entre les classe sociales et la plume de Jane Austen est toujours aussi délicieuse mais, mais, mais... Que l'héroïne est agaçante ! Elle a vraiment rendu ma lecture pénible par moment... Tant de suffisance, de vanité et de présomption... Impossible de s'attacher à elle. À cela s'ajoute des passages ennuyeux sur combien de personnes peuvent tenir dans une salle pour un bal ou encore l'ouverture des fenêtres qui risquerait de rendre tout le monde malades... Préoccupations futiles de personnes aisées qui ne m'ont guère intéressée. Le fait que les chapitres soient courts et que l'ensemble reste malgré tout assez dynamique est ce qui m'a tenue en haleine jusqu'au bout malgré cela. En bref, même si je suis contente de l'avoir lu, que certains passages ainsi que les dénouements des intrigues de différents personnages m'aient bien plu, c'est un rendez-vous un peu manqué avec Jane Austen, mais j'ai hâte de lire Mansfield Park et Northanger Abbey qui attendent dans ma PAL...

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• mxart_litt 31/05/2023
  Emma Woodhouse, 21 ans, est issue d’une famille de la haute société anglaise et réside à Hartfield auprès de son père. Bien qu’elle ne souhaite pas se marier, elle prend en revanche un malin plaisir à arranger des mariages. Age, naissance, réputation, héritage… il s’agit de trouver l’alliance la plus profitable. Après un succès auprès de son ancienne gouvernante, Emma prend l’avenir de Harriet Smith entre ses mains, mais elle finira par se rendre compte que ses capacités d’entremetteuse ne sont qu’illusions… Ce roman est probablement le meilleur Austen que j’aie pu lire jusqu’à maintenant. Tout est réussi, de l’intrigue aux personnages. L’intrigue est bien structurée, avec de nombreux rebondissements et une description à but réaliste de la vie de l’époque au sein de la campagne anglaise. Les personnages sont attachants, tous avec une psychologie bien pensée. De mon point de vue, le personnage d'Emma est particulièrement réussi, car on constate son évolution au fur et à mesure du roman. Je l’ai vraiment adorée ! Bien qu’elle constitue une part importante de l’intrigue, le livre est bien plus complexe que cela. C’est une lecture très abordable, mais qui comporte différents niveaux de compréhension. J’y ai vraiment passé un très bon... Emma Woodhouse, 21 ans, est issue d’une famille de la haute société anglaise et réside à Hartfield auprès de son père. Bien qu’elle ne souhaite pas se marier, elle prend en revanche un malin plaisir à arranger des mariages. Age, naissance, réputation, héritage… il s’agit de trouver l’alliance la plus profitable. Après un succès auprès de son ancienne gouvernante, Emma prend l’avenir de Harriet Smith entre ses mains, mais elle finira par se rendre compte que ses capacités d’entremetteuse ne sont qu’illusions… Ce roman est probablement le meilleur Austen que j’aie pu lire jusqu’à maintenant. Tout est réussi, de l’intrigue aux personnages. L’intrigue est bien structurée, avec de nombreux rebondissements et une description à but réaliste de la vie de l’époque au sein de la campagne anglaise. Les personnages sont attachants, tous avec une psychologie bien pensée. De mon point de vue, le personnage d'Emma est particulièrement réussi, car on constate son évolution au fur et à mesure du roman. Je l’ai vraiment adorée ! Bien qu’elle constitue une part importante de l’intrigue, le livre est bien plus complexe que cela. C’est une lecture très abordable, mais qui comporte différents niveaux de compréhension. J’y ai vraiment passé un très bon moment, je vous recommande fortement !

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• Lililaluize 31/03/2023
  Il est un fait intangible, Jane Austen a cette particularité bien anglaise, cet esthétisme du courant romantique et si la qualité littéraire est au rendez vous c'est un cadeau de pouvoir, de surcroît, s'immerger dans "Emma" avec cette merveilleuse édition Hauteville illustrée par Hugh Thomson, célèbre illustrateur victorien. Pour autant, l'embarquement n'a pas été immédiat, il m'a fallu un laps de temps avant de vraiment apprécier ma lecture. Confrontation intergénérationnelle et interactions féminines surannées , logorrhée de la bourgeoisie anglaise du siècle dernier entre vanité, pédanterie et simulations minaudantes m'ont été, il faut l'avouer, assez agaçantes. Mais , n'étant ni une profane de l'univers Austen ni aveugle sur sa faculté à décrier habilement les travers de ses contemporains, j'ai supporté Emma, jeune femme aussi intelligente que présomptueuse gérer à la baguette tout son petit monde, puis Harriet la docile, aussi passive qu'un oisillon qui attend sa becquée, et encore Mrs Bates l'assommante, Mrs Elton l'ampoulée et il faut bien l'avouer, des caricatures aussi universelles découle, insidieusement, cette délicieuse volupté que j'attendais et ce, jusqu'à me rendre Emma sympathique , c'est là tout le talent de Jane Austen qui remet l'église au milieu du village en transperçant l'opacité d'une élite... Il est un fait intangible, Jane Austen a cette particularité bien anglaise, cet esthétisme du courant romantique et si la qualité littéraire est au rendez vous c'est un cadeau de pouvoir, de surcroît, s'immerger dans "Emma" avec cette merveilleuse édition Hauteville illustrée par Hugh Thomson, célèbre illustrateur victorien. Pour autant, l'embarquement n'a pas été immédiat, il m'a fallu un laps de temps avant de vraiment apprécier ma lecture. Confrontation intergénérationnelle et interactions féminines surannées , logorrhée de la bourgeoisie anglaise du siècle dernier entre vanité, pédanterie et simulations minaudantes m'ont été, il faut l'avouer, assez agaçantes. Mais , n'étant ni une profane de l'univers Austen ni aveugle sur sa faculté à décrier habilement les travers de ses contemporains, j'ai supporté Emma, jeune femme aussi intelligente que présomptueuse gérer à la baguette tout son petit monde, puis Harriet la docile, aussi passive qu'un oisillon qui attend sa becquée, et encore Mrs Bates l'assommante, Mrs Elton l'ampoulée et il faut bien l'avouer, des caricatures aussi universelles découle, insidieusement, cette délicieuse volupté que j'attendais et ce, jusqu'à me rendre Emma sympathique , c'est là tout le talent de Jane Austen qui remet l'église au milieu du village en transperçant l'opacité d'une élite se voulant éclairée tout en étant empêtrée dans l'obscurité des convenances d'un titre. Jane Austen affiche la superficialité des uns et des autres afin de mieux dépeindre sous toile de fond les désenchantements dus à la désolation des rapports humains tronqués, de l'arrogance des bienheureux dont l'élégance ne fait que calfeutrer la grossièreté de leur ignorance des êtres ainsi que leur clairvoyance du cœur. C'est ainsi qu'Emma Woodhouse, sûre de son exemplarité et de son pouvoir d'entremetteuse se retrouve à reconsidérer sa position et ses terribles aveuglements dans la plus profonde des mortifications. Les hommes (issus d'un patriarcat bien prononcé), quant à eux, bien qu'omniprésents, sont nettement moins égratignés, ces fidèles chevaliers servants se pensant maîtres de leurs choix ne servent qu'à alimenter et donner une dimension supplémentaire à la cause féminine, voire même à un féministe décapant avant gardiste qu'on reconnaît à l'auteure au travers de ses oeuvres. Austen jongle donc avec cette ironie sans dénaturer son sujet, pertinente et judicieuse elle dresse un tableau réjouissant qui tient ses promesses en nous offrant un roman piquant et éloquant. S'agissant de l'écriture, est-il nécessaire de vanter encore toute sa distinction !

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