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Eugénie Grandet
Date de parution : 09/10/2009
Éditeurs :
Pocket

Eugénie Grandet

Date de parution : 09/10/2009

Édition présentée et commentée par Pierre-Louis Rey, professeur de littérature française à l’université de la Sorbonne Nouvelle (Paris III)

 

Balzac pense qu’Eugénie Grandet est « une bonne petite nouvelle facile à...

Édition présentée et commentée par Pierre-Louis Rey, professeur de littérature française à l’université de la Sorbonne Nouvelle (Paris III)

 

Balzac pense qu’Eugénie Grandet est « une bonne petite nouvelle facile à vendre ». Pour ce chef-d’œuvre, la postérité en décidera autrement et Balzac finira pas égaler Molière.

Le père Grandet, comme toute...

Édition présentée et commentée par Pierre-Louis Rey, professeur de littérature française à l’université de la Sorbonne Nouvelle (Paris III)

 

Balzac pense qu’Eugénie Grandet est « une bonne petite nouvelle facile à vendre ». Pour ce chef-d’œuvre, la postérité en décidera autrement et Balzac finira pas égaler Molière.

Le père Grandet, comme toute son époque, adore l’argent. Avare ? Pas seulement. Viticulteur, usurier, marchand de bois, promoteur immobilier, il est avant tout un spéculateur, et un milliardaire dirait-on aujourd’hui. L’or stimule son intelligence et son imagination, et le rend étranger à Eugénie, sa fille qu’il adore sans la voir. Dans le dénuement volontaire de la maison Grandet, seule à sa fenêtre devant un paysage immobile, la jeune femme, comme un fantôme, attend un fiancé, un amour, une vie qui ne viendront peut-être jamais…


Lire avec le texte intégral et la préface
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avec Les clés de l’œuvre
17 pages pour aller à l’essentiel
31 pages pour approfondir

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EAN : 9782266199278
Code sériel : 6005
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 320
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266199278
Code sériel : 6005
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 320
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • DeuxFleurs 17/03/2024
    C'est modeste mignon qui m'a ouvert à ce bouillant début 19ème siècle. Pourtant à l'époque le style d'écriture m'avait quelque peu déstabilisé. Louis Lambert avait renforcé ce sentiment d'hermétisme vis-à-vis de cet écrivain. Je suis bien content d'avoir surmonté ces apprioris pour retenter l'aventure balzacienne et quelle aventure! La version scolaire que j'ai eu, comporte des illustrations et photographies du saumurois, qui m'ont grandement aidé à apprécier la description du cadre de vie de l'intrigue pour l'époque. Ce tableau d'un morceau de l'Anjou m'a plus donné le sentiment d'être témoin plus que simple spectateur de l'histoire. Me voilà tour à tour, ce voisin médisant sur un nouveau venu, ce marchand jaloux d'un adversaire, ce prétendant plus intéressé qu'intéressant. On se prête facilement au jeu des querelles de mariage, et on en vient presque à féliciter M.Grandet d'éliminer habilement des personnes gênantes pour lui, sans se mouiller. Puis on retombe dans la froideur pure et malsaine de ce vieux logis ou la passion du maître emporte toutes les autres, sans état d'âme. Trois femmes puisent l'une sur l'autre ce soutien moral nécessaire, leur combat sera souterrain, résignées mais résilientes. J'ai vraiment apprécié cet esprit critique de la société en puisant tantôt dans les mœurs campagnardes tantôt dans ce nouveau monde qui doit aller plus vite. Je terminerai par ce passage qu'il à écrit en puisant de Jean de la Fontaine qui interroge directement le lecteur : avez vous beaucoup changé ? " Il est dans le caractère français de s'enthousiasmer, de se colèrer , de se passionner pour le météore du moment, pour les bâtons flottants de l'actualité. Les êtres collectifs, les peuples seraient-ils donc sans mémoire ? "C'est modeste mignon qui m'a ouvert à ce bouillant début 19ème siècle. Pourtant à l'époque le style d'écriture m'avait quelque peu déstabilisé. Louis Lambert avait renforcé ce sentiment d'hermétisme vis-à-vis de cet écrivain. Je suis bien content d'avoir surmonté ces apprioris pour retenter l'aventure balzacienne et quelle aventure! La version scolaire que j'ai eu, comporte des illustrations et photographies du saumurois, qui m'ont grandement aidé à apprécier la description du cadre de vie de l'intrigue pour l'époque. Ce tableau d'un morceau de l'Anjou m'a plus donné le sentiment d'être témoin plus que simple spectateur de l'histoire. Me voilà tour à tour, ce voisin médisant sur un nouveau venu, ce marchand jaloux d'un adversaire, ce prétendant plus intéressé qu'intéressant. On se prête facilement au jeu des querelles de mariage, et on en vient presque à féliciter M.Grandet d'éliminer habilement des personnes gênantes pour lui, sans se mouiller. Puis on retombe dans la froideur pure et malsaine de ce vieux logis ou la passion du maître emporte toutes les autres, sans état d'âme. Trois femmes puisent l'une sur l'autre ce soutien moral nécessaire, leur combat sera souterrain, résignées mais résilientes. J'ai vraiment apprécié cet esprit critique de la société en puisant tantôt dans les mœurs...
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  • Tiguidou 17/03/2024
    Vraiment, Balzac n'a pas son pareil pour dépeindre l'âme humaine. Ce que j'aime de cet auteur c'est que ses personnages restent fidèles à leur nature jusqu'à la fin; pas de changement de personnalité improbable ou de retournement insensé. Ainsi le père Grandet meurt comme il a vécu, Eugénie reste fidèle à son coeur et finit sa vie comme elle a été élevée et Charles qui a été gâté dans sa jeunesse se comporte de fa façon logique avec ce que son éducation a fait de lui.Une chose cependant m'a particulièrement frappé: c'est la façon dont le père Grandet feint la pauvreté alors qu'il est riche à millions. J'ai déjà observé ce comportement dans la vraie vie de la part de personnes avaricieuses et ça m'a toujours fasciné. Je me suis demandé pourquoi ce comportement alors que chacun sait que cette pauvreté est feinte. Peut-être est-ce pour écarter les quémandeurs ou est-ce la peur de perdre le moindre sous. Balzac demeure mon auteur favori dans la littérature classique et je ne suis pas à veille d'avoir tout lu ce qu'il a publié. Des heures de bonheur de lecture devant moi.
  • Letreetratures 01/03/2024
    Dans le cadre de deux des challenges auxquels je participe, il fallait lire un classique. J’en ai quelques-uns dans ma pal et j’ai eu quelques difficultés à choisir. Mon choix s’est arrêté sur Eugénie Grandet. Pourquoi ? Probablement parce que le personnage principal est un personnage féminin. Une fois n’est pas coutume ! Et puis Balzac et moi, ça faisait très très très longtemps. Alors que vous dire de ce grand classique que vous ne savez déjà ? Le personnage d’Eugénie Grandet m’est apparu fascinant : sa sensibilité, sa naïveté touchante ; elle n’a que peu d’attente, se contente de ce qu’elle a et surtout n’imagine pas qu’il puisse en être autrement. La rudesse de son père, ainsi que son avarice ne semble l’ennuyer que par le mal que cela fait aux proches qu’elle aime tant. Elle est au centre de toutes les attentions telle une marchandise et non partie prenante. Et elle tolère tout cela avec candeur. Je n’arrive pas vraiment à faire passer ce que j’ai ressenti pour ce personnage mais je m’y suis attachée et c’est ce qui m’a emporté dans cette fresque d’une autre époque (1830) au milieu des paysans et d’une certaine bourgeoisie avide et aux moeurs discutables. À l’instar du personnage principal, l’écriture de Balzac m’a, pour un court instant, rappelé ce que je n’aime pas - ces longues phrases à n’en plus finir - pour ensuite m’emporter dans un voyage à travers le temps, la campagne saumuroise, la société et ses us et coutumes de l’époque. J’en suis moi-même surprise. C’était un vrai défi de lire du Balzac. Et j’ai aimé ça ! Et vous ? Amateur de roman classique ? Dans le cadre de deux des challenges auxquels je participe, il fallait lire un classique. J’en ai quelques-uns dans ma pal et j’ai eu quelques difficultés à choisir. Mon choix s’est arrêté sur Eugénie Grandet. Pourquoi ? Probablement parce que le personnage principal est un personnage féminin. Une fois n’est pas coutume ! Et puis Balzac et moi, ça faisait très très très longtemps. Alors que vous dire de ce grand classique que vous ne savez déjà ? Le personnage d’Eugénie Grandet m’est apparu fascinant : sa sensibilité, sa naïveté touchante ; elle n’a que peu d’attente, se contente de ce qu’elle a et surtout n’imagine pas qu’il puisse en être autrement. La rudesse de son père, ainsi que son avarice ne semble l’ennuyer que par le mal que cela fait aux proches qu’elle aime tant. Elle est au centre de toutes les attentions telle une marchandise et non partie prenante. Et elle tolère tout cela avec candeur. Je n’arrive pas vraiment à faire passer ce que j’ai ressenti pour ce personnage mais je m’y suis attachée et c’est ce qui m’a emporté dans cette fresque d’une autre époque (1830) au milieu des paysans et d’une certaine bourgeoisie avide et aux moeurs discutables. À...
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  • Noxylem 20/02/2024
    Sincèrement décontenancée et désolée, je me révèle incapable d'apprécier Eugénie Grandet à sa juste valeur de classique littéraire... Aucun des personnages de cette oeuvre n'a atteint mon coeur, ni aucune des considérations financières qui représentent le fondement de l'histoire n'a franchi la barrière de mon manque d'intérêt frappant... Si vous avez aimé ce roman, je serais vraiment intéressée pour en discuter, afin de savoir ce qui a retenu votre attention (outre l'excellence du style balzacien, cela va de soi...)
  • louiswag7 08/01/2024
    Il y a eu des versions très illustratives et des versions très libres. La fidélité n'est pas forcément une exigence de l'adaptation, car le plus intéressant est précisément l'écart entre le texte et le film, qui offre matière à comparaison et à discussion. La jeune fille est littéralement détruite par la nouvelle de la trahison de son cousin après tant d'années d'attente, mettant ainsi en évidence le thème balzacien de la pensée qui tue (Mme Grandet elle aussi est tuée par la cruauté de son mari). Dans le roman, le désespoir de la jeune fille la réduit à la claustration et la retraite qu'elle s'impose malgré son mariage blanc, véritable suicide moral, en fait une sorte de sainte laïque qui passe son temps à secourir les pauvres en vivant dans une scrupuleuse parcimonie. Cette fin est magnifique.
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