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Galeux
Mathilde Montier (traduit par)
Date de parution : 07/04/2022
Éditeurs :
Pocket

Galeux

Mathilde Montier (traduit par)
Date de parution : 07/04/2022

Itinéraire d'une enfant de la marge : Loup y es-tu ?

« Mon grand-père était un loup-garou. »
Les loups-garous existent-ils ? En tout cas, son grand-père en connaît, des anecdotes et des histoires fantastiques sur eux. Mais lui, l’enfant de dix...
« Mon grand-père était un loup-garou. »
Les loups-garous existent-ils ? En tout cas, son grand-père en connaît, des anecdotes et des histoires fantastiques sur eux. Mais lui, l’enfant de dix ans, ne parvient pas encore à savoir s’il s’agit de légendes familiales issues des divagations de son Grandpa ou la...
« Mon grand-père était un loup-garou. »
Les loups-garous existent-ils ? En tout cas, son grand-père en connaît, des anecdotes et des histoires fantastiques sur eux. Mais lui, l’enfant de dix ans, ne parvient pas encore à savoir s’il s’agit de légendes familiales issues des divagations de son Grandpa ou la réalité. Pourtant, la nature sauvage de son oncle Darren, la protection animale de sa tante Libby et les événements étranges qui les ont jetés sur la route semblent hurler le contraire.
À mesure que les années passent, le jeune narrateur anonyme sent que derrière les contes se cache la vérité de sa condition. Alors, pourquoi lui ne se transforme-t-il pas ? Et comment trouver sa place dans cette société américaine qui rejette à la marge les pauvres, les anormaux… les galeux ?
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EAN : 9782266324106
Code sériel : 07324
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 400
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266324106
Code sériel : 07324
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 400
Format : 108 x 177 mm

Ils en parlent

« Les loups-garous décrits par l’auteur sont alors humanisés, à travers les liens entre le narrateur et sa famille qui les rendent profondément attachants. Leurs métamorphoses et leur intégration dans la société humaine sont également rationalisés, à travers un ensemble de récits visant à éduquer le loup en devenir qu’est le personnage principal, souvent tragicomiques et chargés de drames bouleversants, à l’image de l’enfance et de l’adolescence de ce narrateur anonyme. »
Les Chroniques du chroniqueur
« Journal d’une enfance et d’une adolescence, roman de loups-garous et de légendes à moitié oubliées, relecture d’un peuple qui se cherche et qui se bat, Galeux de Stephen Graham Jones va vous arracher le cœur et les tripes avant de vous faire pleurer comme l’humain que vous êtes. C’est beau, follement intelligent et carrément émouvant. »
Just a word
« Outre une description réaliste de la société, avec Galeux, Stephen Graham Jones nous présente des personnages mémorables et attachants malgré leurs faiblesses, ou plutôt grâce à elles. »
Outrelivre

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • fastiea 21/01/2024
    un road trip de loup garou dans l’Amérique profonde, contrairement aux autres histoires de loups-garous, on a ici un série de « nouvelles » sans en être qui nous décrivent la vie des loups-garous au quotidien….un récit sur leurs problèmes sous forme de nouvelles, pas de sanglant, pas de transformations impressionnantes, juste un récit de la vie quotidienne avec quand même un fil conducteur. Donc ça change du genre et c’est très innovateur.
  • gwladyslangelus 12/11/2023
    Une lecture qui fait réfléchir, qui change des récits sur les loups-garous que l’on peut lire habituellement. On traite ici d'une histoire de famille qui vit en marge de la société américaine, de leurs difficulté à s'intégrer, des problèmes qu'ils rencontrent. C’est un récit émouvant, parfois dur, mais qui laisse une part importante à la famille.
  • Melt527 05/09/2023
    C’est un roman écrit du point de vue d’un jeune garçon qui fait partie d’une famille de loup-garous. Pas de paillettes, pas de jeune homme huilé qui se balade sans tee-shirt, leur vie est faite de système D, de mort, de fuites, de douleurs et de perte, mais aussi de liens. J’ai beaucoup aimé, ça ne romance pas du tout la vie de loup-garou comme le font beaucoup de romans d’urban fantasy, mais tout est très logique, organique et naturel. Je crois que s’il y avait des garous dans la vraie vie, ils seraient davantage comme ici que comme le Jacob de Twilight. Je préfère ne pas trop en dire, car tout l’intérêt est dans la découverte, mais je recommande absolument.
  • Kirzy 13/08/2023
    C’est mon coup de cœur récent pour le dernier roman de Stephen Graham Jones, Un bon indien est un indien mort, qui m’a amenée à remonter jusqu’à Galeux, son premier roman traduit en France. Toujours dans une veine fantastique mais moins horrifique, le récit est mené essentiellement à la première personne, celle d'un garçon élevé dans une famille itinérante de loups-garous dans l’Amérique d’aujourd’hui, forcés par leur condition à se déplacer dans tout le Sud des Etats-Unis. On les suit des huit au dix-sept ans du garçon. Avec l’adolescence, il voit son corps changer, ses émotions s’exacerber mais ce qu’il attend, c’est de savoir si lui aussi a le gène loup-garou, si lui aussi va se transformer. Son oncle et sa tante sont persuadés que oui, mais la transformation lycanthropique tarde … Les thèmes de l’appartenance et de l’identité sont omniprésents dans ce roman initiatique. Le garçon est poussé par un désir désespéré de devenir un loup-garou, hanté par la mort de sa mère à sa naissance, mystifié par l’absence d’un père dont on lui cache l’identité, porté par la mémoire d’un grand-père loup-garou plein de formidables histoires à raconter. En attendant sa possible transformation, il écoute les contes et légendes, observe de près sa famille, note tout afin de reprendre le pouvoir sur son histoire. Et petit à petit, il propose au lecteur un véritable guide de survie ou manuel du parfait loup-garou. L’auteur déconstruit ainsi les clichés à la pleine lune et réinvente complètement le mythe du loup-garou en l’intégrant dans une réalité sociale douloureuse profondément humanisée. C’est ce mélange étonnant de réalisme et de fantastique qui propulse le lecteur dans le récit, même lorsque celui-ci se fait un peu confus et redondant. On découvre ainsi pourquoi les loups-garous ne peuvent pas manger de frites, pourquoi ils ne portent que des jeans, sortent méticuleusement les poubelles le soir, adorent les jeux culturels télévisés et vident consciencieusement leur vessie avant une nuit d’errance. Les scènes d’action pure et dure sont très cinématographiques, imprimant dans les rétines les formidables scènes de transformation physique à la lisière du body horror. Pour le reste, Stephen Graham Jones cultive un ton tragicomique. Les choses tournent vite mal avec la police lorsque le « sang » prend le contrôle du loup-garou et libère ses pulsions féroces, tant il est difficile de préserver leurs secrets à l’égard des locaux 100% humains, tant il est impossible d’entretenir des relations amicales ou amoureuses avec des personnes que vous pouvez déchiqueter à la moindre explosion émotionnelle. La forme est divertissante mais le fond chargé. Le recours au fantastique est sali par la crasse de la vraie vie pour dire la douleur d’être « Autre » dans un pays peu accueillant et de plus en plus violent. « Un loup-garou ne se résume pas à ses crocs et à ses griffes. C’est à l’intérieur. C’est le regard que tu portes sur le monde. C’est le regard que te renvoie le monde. » On peut remplacer le mot « loup-garou » par « Indien ». La métaphore est limpide. Le loup-garou, c’est l’Amérindien obligé de vivre ou survivre dans un monde moderne construit par les Blancs, devant faire avec l’héritage du traumatisme du génocide culturel passé, tiraillé entre l’acceptation des traditions ou leur refus. Pris au piège en tant que « bâtards » ( le titre originel, « Mongrels » ) alors que ce devrait être formidable de pouvoir habiter deux mondes et de les voir à travers des yeux différents. C’est mon coup de cœur récent pour le dernier roman de Stephen Graham Jones, Un bon indien est un indien mort, qui m’a amenée à remonter jusqu’à Galeux, son premier roman traduit en France. Toujours dans une veine fantastique mais moins horrifique, le récit est mené essentiellement à la première personne, celle d'un garçon élevé dans une famille itinérante de loups-garous dans l’Amérique d’aujourd’hui, forcés par leur condition à se déplacer dans tout le Sud des Etats-Unis. On les suit des huit au dix-sept ans du garçon. Avec l’adolescence, il voit son corps changer, ses émotions s’exacerber mais ce qu’il attend, c’est de savoir si lui aussi a le gène loup-garou, si lui aussi va se transformer. Son oncle et sa tante sont persuadés que oui, mais la transformation lycanthropique tarde … Les thèmes de l’appartenance et de l’identité sont omniprésents dans ce roman initiatique. Le garçon est poussé par un désir désespéré de devenir un loup-garou, hanté par la mort de sa mère à sa naissance, mystifié par l’absence d’un père dont on lui cache l’identité, porté par la mémoire d’un grand-père loup-garou plein de formidables histoires à raconter. En attendant sa possible transformation, il écoute les contes et...
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  • Gabylarvaire 01/07/2023
    « Nous sommes des loups-garous. Et c'est ainsi que nous vivons. Si on peut appeler ça une vie. » Les brebis galeuses, ce sont ceux que l'on veut sortir du rang parce qu'ils ne sont pas comme les autres ? Ou ce sont ceux qui sortent du rang d'eux-mêmes parce qu'ils ne veulent ou ne peuvent pas s'intégrer ? Il ne se passe pas grand-chose aux pays des loups-garous et en même temps il s'y passe trop de choses. Des anecdotes plus ou moins discutables, des sensations, des conseils, des légendes corrigées… On passe d'un Etat à un autre, on change de métier, on se transforme, on porte des jeans, on regarde des jeux télévisés, on vit dans des caravanes, on tombe amoureux, on mange des steaks crus, des lapins crus… J'ai déjà abandonné des romans qui en racontaient plus et pourtant je n'ai pas lâché ce roman. Stephen Graham Jones parvient à me transmettre les inquiétudes, les joies, les interrogations. J'ai débordé d'empathies pour ce jeune garçon à neuf ans, à onze ans, à quatorze ans, à seize ans… Il est le criminel, le journaliste, le biologiste, le mécanicien, l'auto-stoppeur mais quand sera-t-il le loup-garou comme son oncle et sa tante ? Il y a dans ce roman, quelque chose que j'ai trouvé très touchant et un amour familial primitif absolument émouvant que j'aie aaaadoré ! L'auteur revisite le loup-garou en lui donnant une âme. J'ai lu parfois que c'était une métaphore pour aborder les Natifs, Stephen Graham Jones étant de la tribu des BlackFeet. Je n'ai pas assez de connaissance sur le sujet. Quoi qu'il en soit, cela peut parler à toutes les personnes qui se sont sentis oppressées pour leurs différences. Je repense à cette expression Brebis Galeuse, qui est un comble pour un loup-garou. D'ailleurs, le roman parlera de « mouton » pour parler des loups-garous endormis. Pour nous un mouton c'est effectivement celui qui rentre dans le rang sans réfléchir à sa condition. Et tout au long du roman, on se posera une question essentielle qui nous maintiendra jusqu'au bout de la dernière ligne. « Nous sommes des loups-garous. Et c'est ainsi que nous vivons. Si on peut appeler ça une vie. » Les brebis galeuses, ce sont ceux que l'on veut sortir du rang parce qu'ils ne sont pas comme les autres ? Ou ce sont ceux qui sortent du rang d'eux-mêmes parce qu'ils ne veulent ou ne peuvent pas s'intégrer ? Il ne se passe pas grand-chose aux pays des loups-garous et en même temps il s'y passe trop de choses. Des anecdotes plus ou moins discutables, des sensations, des conseils, des légendes corrigées… On passe d'un Etat à un autre, on change de métier, on se transforme, on porte des jeans, on regarde des jeux télévisés, on vit dans des caravanes, on tombe amoureux, on mange des steaks crus, des lapins crus… J'ai déjà abandonné des romans qui en racontaient plus et pourtant je n'ai pas lâché ce roman. Stephen Graham Jones parvient à me transmettre les inquiétudes, les joies, les interrogations. J'ai débordé d'empathies pour ce jeune garçon à neuf ans, à onze ans, à quatorze ans, à seize ans… Il est le criminel, le journaliste, le biologiste, le mécanicien, l'auto-stoppeur mais quand sera-t-il le loup-garou comme son oncle et sa tante...
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