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Grandir
Date de parution : 21/01/2021
Éditeurs :
Pocket

Grandir

Date de parution : 21/01/2021
Et puis un jour, il faut grandir.
Que faire lorsque, l’âge et la dépendance venant, entre une fille et sa mère les rôles s’inversent ? Lorsque, si vulnérable et pourtant si...
Et puis un jour, il faut grandir.
Que faire lorsque, l’âge et la dépendance venant, entre une fille et sa mère les rôles s’inversent ? Lorsque, si vulnérable et pourtant si belle, la vieillesse devient une chute irrépressible ? La question, pour la narratrice, ne se pose pas longtemps. Elle a...
Et puis un jour, il faut grandir.
Que faire lorsque, l’âge et la dépendance venant, entre une fille et sa mère les rôles s’inversent ? Lorsque, si vulnérable et pourtant si belle, la vieillesse devient une chute irrépressible ? La question, pour la narratrice, ne se pose pas longtemps. Elle a tant reçu, tant d’amour, de cette femme à la peau d’abricot. Il est temps de donner. De se vouer. D’« écrire » sa mère pour refuser sa mort, et la rendre éternelle. Et ce faisant, grandir. Accepter ces cadeaux qu’elle nous tend, les derniers : la tendresse et l’acceptation, sereine, du temps qui passe.

« Un livre plein de grâce et de pudeur. » Olivia de Lamberterie – ELLE
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EAN : 9782266292870
Code sériel : 17586
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 144
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266292870
Code sériel : 17586
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 144
Format : 108 x 177 mm

Ils en parlent

« Un livre plein de grâce et de pudeur. »
Olivia de Lamberterie / ELLE

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Luucy 20/08/2023
    La mère de Sophie est âgée, presque invalide. Sophie s'en occupe, d'abord chez elle, ensuite en Institution. Le livre alterne des chapitres dans lesquels Sophie raconte des interactions avec sa mère, des anecdotes de la vie d'une personne qui vieillit et qui perd petit à petit autonomie, indépendance, santé. Et des chapitres dans lesquels elle approfondit, analyse ce qui se passe pour elle, les souvenirs de l'enfance qui lui reviennent, elle s'interroge sur sa propre vieillesse. C'est profond, ça soulève beaucoup d'interrogations. J'ai beaucoup aimé.
  • Mouche307 31/10/2022
    Dans ces courts fragments, l'auteur revient avec tendresse sur les moments partagés avec sa mère alors que celle-ci, âgée de quatre-vingt-six ans, décline inexorablement. Grandir, ce n'est plus tant s'émanciper que devenir un adulte sans parents ; appréhender les moments où celle qui nous a donné le jour ne sera plus là. Dans ces petits instants relatés, c'est à la fois la dépendance de la mère, mais aussi le difficile positionnement de la fille qui sont donnés à voir. Comment continuer à vivre normalement en évitant à la fois l'impression de se sacrifier et de négliger sa mère vieillissante ? Comment profiter de ces moments où les rôles s'inversent ; comment accepter que sa mère ne soit plus celle qui guide et protège mais devienne celle qu'il faut aider pour tout ? Ces brefs souvenirs ne sont pas chronologiques et sont racontés au fil de la pensée et de la mémoire, ce qui évite peut-être de leur donner trop de pathos et de les rendre trop tristes, et c'est appréciable.
  • Isa0409 08/06/2021
    #x1f38a; « A huit heures du matin, (...) je me levai, je filai chez ma mère, je m’assis sur une chaise près du lit : « Maman, je lui disais pour la première fois depuis l’enfance, je t’aime. Tu es ma vie. Et comment, si je t’aime, toi qui es ma vie, je pourrais te laisser là dans ce lit, à l’abandon ? Je ne le pourrais pas. Écoute, je veux que tu me donnes l’autorisation d’appeler de le docteur, qui appellera l’ambulance, et tu seras dans un hôpital mais tu seras soignée, et je t’aime. Et je te donnerai du courage, je le pourrai. Tu veux bien ? » La seconde inoubliable où je fus suspendue à sa réponse. « Oui a tout », elle avait annoncé. » (P.20) #x1f38a; D’après le dictionnaire, « grandir » signifie « devenir plus grand ». Être grand c’est, toujours d’après le dictionnaire, avoir une taille qui dépasse la moyenne ou atteindre sa taille. La question que je me pose est la suivante : cesse-t-on jamais de grandir ? #x1f38a; Sophie Fontanel raconte sa mère : une mère, c’est avant tout une image, une force, un roc invincible dont on espère qu’il ne chavirera jamais, une force de la nature indétrônable. Mais un jour, pourtant, fatigué, il arrive que ce symbole s’étiole : ainsi commence le déclin, une petite chute, un oubli, une absence. Entre la mère et la fille, on échange les rôles, subrepticement, sans jamais le dire : on accepte de panser les blessures de celle qui autrefois soignait nos peines, on répond au désarroi avec un sourire franc, de ceux qu’on aimait tant et qui avaient le pouvoir d’illuminer un visage, une journée, une vie. On devient artisan, on peint des fleurs, on coud des tissus, on parfume les chambres, on rassure avec des gestes intangibles, un regard, une œillade, une main tendue. On aime plus qu’on n’aurait jamais pensé pouvoir. #x1f38a; Ce roman est une déclaration d’amour, un cri du cœur qui oscille entre le désespoir et l’admiration ; ce roman, c’est le récit d’une fille à sa mère, lorsque les rôles s’inversent, lorsque celle qui a élevé l’autre a besoin d’elle pour continuer à rester debout. Ce récit, c’est savoir donner quand on a si peu à recevoir, c’est trouver la lumière au crépuscule de la vie : elle est certes faible, mais elle scintille encore, a l’horizon. Ce récit, c’est l’espoir.#x1f38a; « A huit heures du matin, (...) je me levai, je filai chez ma mère, je m’assis sur une chaise près du lit : « Maman, je lui disais pour la première fois depuis l’enfance, je t’aime. Tu es ma vie. Et comment, si je t’aime, toi qui es ma vie, je pourrais te laisser là dans ce lit, à l’abandon ? Je ne le pourrais pas. Écoute, je veux que tu me donnes l’autorisation d’appeler de le docteur, qui appellera l’ambulance, et tu seras dans un hôpital mais tu seras soignée, et je t’aime. Et je te donnerai du courage, je le pourrai. Tu veux bien ? » La seconde inoubliable où je fus suspendue à sa réponse. « Oui a tout », elle avait annoncé. » (P.20) #x1f38a; D’après le dictionnaire, « grandir » signifie « devenir plus grand ». Être grand c’est, toujours d’après le dictionnaire, avoir une taille qui dépasse la moyenne ou atteindre sa taille. La question que je me pose est la suivante : cesse-t-on jamais de grandir ? #x1f38a; Sophie Fontanel raconte sa mère : une mère, c’est avant tout une image, une force, un roc invincible dont on espère qu’il ne chavirera jamais, une force de la nature indétrônable. Mais un jour, pourtant, fatigué,...
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  • ASAI 29/11/2019
    J'ai entendu Sophie Fontanel sur une radio publique (France Inter) un matin vers 9 heures. Et l'échange avec le journaliste (que j'écoute volontiers, il a officié sur canal +, yeux bleus, voix grave)) m'a interpellée. J'ai donc commencé par Grandir qui est le premier, logique. Pour moi ce n'est pas un roman. Un témoignage plutôt, mais cela n'enlève rien à sa qualité et à sa valeur, au contraire. Sa construction et son écriture correspondent à la respiration de l'auteur, témoin. Des petites touches, un chapitre correspond à une page recto verso. Des phrases courtes, précises, rapides, nettes. La respiration de quelqu'un qui retient sa respiration en observant la mort s'installer sur sa mère. Mettre des mots sur l'indicible. La mort. La disparition. La suppression. Mais Sophie Fontanel garde le sourire et nous le gardons avec elle, et c'est là sa force ou la force de son écriture. Un beau témoignage.
  • carlottita91 21/03/2019
    C'est toujours très difficile de se dire que nos parents ne sont pas éternels. Ils sont là depuis toujours et pourtant,vient le moment où il faut savoir les laisser partir, les aider à vieillir. Dans "grandir", Sophie Fontanel regroupe des petits textes, des réflexions sur sa maman vieillissante. C'est un témoignage empli de pudeur et de douceur, terriblement émouvant. Sophie Fontanel se livre sur sa façon d'appréhender cette maman qui devient dépendante comme un jeune enfant. Les rôles s'inversent. Elle est forcée de grandir et de prendre la place de celle qui a toujours été là pour elle. J'ai refermé ce livre il y a quelques jours et pourtant il résonne encore en moi. J'ai été extrêmement touchée, retournée, bouleversée... Probablement parce que j'ai une peur féroce de la mort... En écrivant ces lignes, j'ai qu'une envie : celle de crier à ma famille que je les aime.
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