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Grosse faim - Nouvelles 1932-1959
Brice Matthieussent (traduit par)
Date de parution : 07/11/2002
Éditeurs :
10/18

Grosse faim - Nouvelles 1932-1959

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Brice Matthieussent (traduit par)
Date de parution : 07/11/2002
« Ouvrir ce recueil de dix-sept nouvelles, c'est écouter la voix d'un des plus humains et touchants écrivains que l'Amérique ait comptés : celle de John Fante. Grosse Faim, composé... « Ouvrir ce recueil de dix-sept nouvelles, c'est écouter la voix d'un des plus humains et touchants écrivains que l'Amérique ait comptés : celle de John Fante. Grosse Faim, composé de textes retrouvés bien après sa mort en 1983, aurait pu n'être qu'une compilation de feuillets surestimés à l'attention des... « Ouvrir ce recueil de dix-sept nouvelles, c'est écouter la voix d'un des plus humains et touchants écrivains que l'Amérique ait comptés : celle de John Fante. Grosse Faim, composé de textes retrouvés bien après sa mort en 1983, aurait pu n'être qu'une compilation de feuillets surestimés à l'attention des seuls nostalgiques. Ce n'est pas le cas. Tout ce qui rend l'auteur si unique tient dans ces pages écrites entre 1932 et 1959. Les souvenirs d'enfance doux amers du fils d'immigrés italiens issu d'un foyer modeste, la tradition religieuse, l'adultère des plus grands... et les premiers élans amoureux, forcément maladroits. [...] La préface intégrale de Demande à la poussière, ce bijou de bouquin, est l'un des meilleurs moments de cette Grosse Faim sensible et passionnée, qui donne envie de dévorer tout entière l'œuvre de Fante. »
Max Edison, Newlook

Traduit de l'anglais (États-Unis) par Brice Matthieussent
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EAN : 9782264034151
Code sériel : 3473
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 336
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782264034151
Code sériel : 3473
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 336
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • JeanMichel11430 05/09/2023
    John Fante a écrit ces 17 nouvelles entre 1932 et 1959. On y retrouve Arturo Bandini le double romanesque de Fante. Il y décrit la vie des Italiens fraichement arrivés en Amérique. On est en la tragédie et la comédie. En quelques lignes, John Fante plante le décor et le drame qui se joue. On y suit la jeunesse de ce jeune fils d’immigré italiens à travers des textes splendides. Des situations qui font rire et d’autres pleurer, John Fante ne peut laisser insensible quand son ouvrage touche parfois la poésie. Le bonheur, c’est aussi se laisser entraîner par les mots de John Fante même lorsqu’ils mènent à comparer son enfance à des situations très actuelles.
  • JIEMDE 05/12/2022
    J’ai déjà dit et écrit ma passion pour John Fante et la porte d’entrée inoubliable qu’il fut pour moi vers la littérature américaine. Mais je n’avais jamais lu ce Grosse faim, traduit par L’immense Brice Matthieussent, superbe recueil de nouvelles découvertes après sa mort comme le raconte Stephen Cooper en préface. Des textes qui mêlent – parfois – des anonymes, et – souvent – l’auteur et son illustre double ritalo-américain : « John Fante et Arturo Bandini, deux hommes en un seul, l’ami des hommes et des bêtes tout pareil ». Cette quinzaine de nouvelles est un délice, mélangeant les souvenirs d’enfance et des jours difficiles, l’école, les humiliations ou les épiques déjeuners familiaux, avant de dériver vers des portraits d’époques, de guerre ou d’après-guerre, dans l’Amérique des studios ou le Paris des années 50. Fante continue à forcer le trait de son Bandini : trublion vaniteux, looser de la drague, écrivain maudit, génie incompris, misogyne par timidité. Mais toujours persuadé de son succès à venir : « Je devrais être à la maison à l’heure qu’il est, au lieu d’être assis sur cette chaise à écouter cette chanson. Il faut que j’écrive, que j’écrive, que j’écrive ». « Je suis un type à l’intelligence monstrueuse (…) Arturo Bandini, une seule nouvelle vendue, le grand écrivain bâtissant ses châteaux en Espagne ». Une étonnante lucidité pour ce mythomane isolé dans sa forme de pensée : « C’est la vérité pure. Que je sois pendu si je mens. Mais c’est pas vraiment la vérité vraie. » Mais le grand bonheur de ce livre, est le Prologue à Demande à la poussière, condensé magnifique mais non publié du chef d’œuvre de Fante. Lu et immédiatement relu avec une émotion intense, tant l’impression d’être replongé dans une de mes plus beaux souvenirs de lecture était forte. Et là, on touche au splendide… Alors si ce que j’écris vous parle, précipitez-vous !J’ai déjà dit et écrit ma passion pour John Fante et la porte d’entrée inoubliable qu’il fut pour moi vers la littérature américaine. Mais je n’avais jamais lu ce Grosse faim, traduit par L’immense Brice Matthieussent, superbe recueil de nouvelles découvertes après sa mort comme le raconte Stephen Cooper en préface. Des textes qui mêlent – parfois – des anonymes, et – souvent – l’auteur et son illustre double ritalo-américain : « John Fante et Arturo Bandini, deux hommes en un seul, l’ami des hommes et des bêtes tout pareil ». Cette quinzaine de nouvelles est un délice, mélangeant les souvenirs d’enfance et des jours difficiles, l’école, les humiliations ou les épiques déjeuners familiaux, avant de dériver vers des portraits d’époques, de guerre ou d’après-guerre, dans l’Amérique des studios ou le Paris des années 50. Fante continue à forcer le trait de son Bandini : trublion vaniteux, looser de la drague, écrivain maudit, génie incompris, misogyne par timidité. Mais toujours persuadé de son succès à venir : « Je devrais être à la maison à l’heure qu’il est, au lieu d’être assis sur cette chaise à écouter cette chanson. Il faut que j’écrive, que j’écrive, que j’écrive ». « Je suis un type à...
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  • Laveze 25/09/2022
    GROSSE FAIM de JOHN FANTE 17 nouvelles plus le prologue de Demande à la Poussière. On doit à la femme de Fante et à John Cooper ( qui écrira une biographie de Fante) d’avoir exhumés ces petits bijoux dans lesquels on retrouve des éléments repris dans Bandini ( l’ardoise notamment)ou dans d’autres romans. La famille est bien sûr omniprésente mais également le racisme avec Mary Osaka je t’aime dans lequel un employé philippin tombe amoureux d’une japonaise dont la famille considère la relation comme une mésalliance et met en lumière une haine impressionnante entre ces deux communautés. D’autres nouvelles sont centrées sur sa jeunesse, les vexations subies du fait de ses origines italiennes, le difficile équilibre à trouver entre son père et sa mère, bref du Fante comme je l’aime, direct et incroyablement évocateur. Bukowski disait que c’était le seul auteur qui l’avait impressionné…dont acte.
  • CatF 15/08/2022
    Un roman dépaysant. Qui raconte, grâce à différentes nouvelles, la jeunesse d’une famille immigrante italienne aux États-Unis. Des récits très captivants et très touchants. Ils m’ont pour la plupart fait sourire, avec un petit trait de nostalgie. Ce fut une pause et un moment de délectation. J’ai eu la chance de trouver cet ouvrage dans une boite à livre. J’y partage de temps en temps certaines de mes lectures. J’aime l’idée de faire découvrir un chef-d’œuvre à une âme errante dans ce lieu (une ancienne cabine téléphonique). J’hésite parfois à prendre des romans, ce sont souvent des restes invendables et en piteux état. Celui-ci était un peu cabossé, mais les écrits étaient lisibles et si « bon » à mon esprit. Merci au randonneur de passage d’avoir abandonné un livre d’une très belle qualité. Un auteur que je vais m’empresser de découvrir ! Bonne lecture !
  • voui 09/05/2022
    Je mets la note de cinq à ce recueil de dix-sept nouvelles écrites entre 1932 et 1959. Non pas qu'elles le méritent toutes, mais pour la bonne moitié d'entre elles qui le valent et cela me suffit amplement. C'est du grand Fante, encore une fois. du style, de la grâce, de la poésie, de la hauteur, de la bassesse, de la méchanceté gratuite et beaucoup d'amour dans la description de nos petits drames quotidiens. John Fante, c'est mon prix Nobel à moi !
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  • News
    10/18

    Derrière "Mon chien Stupide", le film : John Fante, l'idole

    Alors que sort le 30 octobre sur grand écran l'adaptation par Yvan Attal du roman-culte de John Fante Mon chien Stupide, retour sur la situation particulière de ce bijou d'humour désabusé dans la carrière chahutée de l'un des précurseurs supposés de la Beat Generation – idole de Charles Bukowski.

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