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Hamlet
Laurent Binet (préface de), François-Victor Hugo (traduit par)
Date de parution : 15/09/2022
Éditeurs :
10/18

Hamlet

Laurent Binet (préface de), François-Victor Hugo (traduit par)
Date de parution : 15/09/2022
« Être ou ne pas être, c'est la question. »
Hamlet est le plus ancien représentant de l’âme moderne, du romantisme, de nos névroses contemporaines, autant de choses auxquelles Shakespeare ne songeait pas et qui n’avaient pas encore de nom.... Hamlet est le plus ancien représentant de l’âme moderne, du romantisme, de nos névroses contemporaines, autant de choses auxquelles Shakespeare ne songeait pas et qui n’avaient pas encore de nom. Mais qui est vraiment ce jeune homme faible et emporté, mélancolique et violent, rêveur et brutal, raisonnable et fou, poète... Hamlet est le plus ancien représentant de l’âme moderne, du romantisme, de nos névroses contemporaines, autant de choses auxquelles Shakespeare ne songeait pas et qui n’avaient pas encore de nom. Mais qui est vraiment ce jeune homme faible et emporté, mélancolique et violent, rêveur et brutal, raisonnable et fou, poète exquis, féroce et tendre ? Un enfant heureux de vivre qui croyait à l’amitié et à la bonté des hommes, et qu’une terrible révélation va anéantir… Hamlet pleure la mort de son père. Il ressent une vive aversion pour son oncle Claudio qui monté sur le trône et qui a épousé sa mère. Le fantôme de son père fait surface pour lui dire qu'il a été tué par Claudio et demande vengeance.

 
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EAN : 9782264081100
Code sériel : 05802
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 240
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782264081100
Code sériel : 05802
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 240
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Hedendidi 08/04/2024
    🆁🅴🆂🆄🅼🅴 Le père de Hamlet est mort deux mois plus tôt. Sa mère est déjà remariée avec son beau-frère, roi du Danemark. Le fantôme du père de Hamlet apparaît à son fils. Il lui dit qu'il a été empoisonné par son propre frère qui a pris sa place sur le trône. Il demande à Hamlet de le venger. Ce dernier va s'y engager et simuler la folie pour arriver à ses fins. Mais cette vengeance va engendrer plus de morts que son seul oncle et beau-père. 🅰🆅🅸🆂 Je découvre le grand William Shakespeare à l'occasion de la lecture d'"Ulysse" de James Joyce. Je n'ai jamais beaucoup aimé le théâtre lorsque j'étais plus jeune mais là j'ai apprécié cette pièce. C'est une tragédie très bien écrite évidemment. J'ai aimé l'humour, certaines tirades formulées de manière unique. Le fond de l'histoire est aussi plaisant. Ce remariage aussi rapide de sa mère avec son oncle est insupportable pour Hamlet. Il y a aussi les personnages versatiles, sournois et bien entendu l'amour qui conduit au désespoir. Une belle découverte pour moi. Je vais pouvoir retrouver Joyce maintenant.
  • Philip07 05/03/2024
    J’ai particulièrement apprécié la lecture d’Hamlet dont la lecture possède des envolées classiques, philosophiques et est en même temps très moderne avec de l’humour et presque des jeux de mots parfois dignes de San Antonio. La lecture d’une telle œuvre peut rebuter ou faire peur selon nos à priori mais elle est en fait très fluide, dynamique et avec des complots royaux dignes de Game of Thrones. Une lecture que je recommande et qui donne envie de lire d’autres œuvres de Shakespeare.
  • ZennYX 26/01/2024
    Mon tout premier Shakespeare ! Je connais enfin Hamlet, le crâne, le Roi Lion, être ou ne pas être, tout ça tout ça. C'est une pièce de théâtre très intéressante et immensément riche, mais je suis passé à côté malheureusement. C'est un classique, donc il faut le lire au moins 1 fois dans sa vie.
  • Mermed 06/01/2024
    e théâtre de l'époque élisabéthaine ressemble à un théâtre d'écrivains. Même en ignorant Shakespeare, c’est une époque monde qui nous a donné Christopher Marlowe, Thomas Kyd, Ben Jonson et Thomas Middleton – sans parler de John Fletcher et Francis Beaumont, John Lyly, Robert Greene, Thomas Dekker, John Webster et autres. Mais la nature des preuves survivantes a contribué à fausser cette image. Pour les contemporains, c'était en fait un théâtre d'acteurs. Et si les tragédiens les plus connus, Richard Burbage et Edward Alleyn, nous sont encore familiers en raison de leurs associations avec les grands rôles, la meilleure illustration de ce fait est la carrière du clown Richard Tarlton, le plus célèbre de tous – de nombreux pubs portaient son nom, le dernier jusqu’en 1788, soit deux cent ans après sa mort...Est-il un seul acteur aujourd’hui qui puisse espérer pareille longévité? Richard Tarlton (il était le fou de la reine Elisabeth) pourrait être l’inspirateur ( ou le destinataire? ) des recommandations de Hamlet aux acteurs: «And let those that play your clowns speak no more than is set down for them: for there be of them that will themselves laugh, to set on some quantity of barren spectators to laugh too, though in the meantime some necessary question of the play be then to be considered: that’s villanous and shows a most pitiful ambition in the fool that uses it.” (Et que ceux qui jouent les clowns ne disent rien d’autre que leur rôle ! car il en est qui se mettent à rire d’eux-mêmes pour faire rire un certain nombre de spectateurs ineptes, au moment même d’une situation essentielle de la pièce. Cela est indigne, et montre une pitoyable prétention chez le clown qui le fait.) Hamlet III,2 e théâtre de l'époque élisabéthaine ressemble à un théâtre d'écrivains. Même en ignorant Shakespeare, c’est une époque monde qui nous a donné Christopher Marlowe, Thomas Kyd, Ben Jonson et Thomas Middleton – sans parler de John Fletcher et Francis Beaumont, John Lyly, Robert Greene, Thomas Dekker, John Webster et autres. Mais la nature des preuves survivantes a contribué à fausser cette image. Pour les contemporains, c'était en fait un théâtre d'acteurs. Et si les tragédiens les plus connus, Richard Burbage et Edward Alleyn, nous sont encore familiers en raison de leurs associations avec les grands rôles, la meilleure illustration de ce fait est la carrière du clown Richard Tarlton, le plus célèbre de tous – de nombreux pubs portaient son nom, le dernier jusqu’en 1788, soit deux cent ans après sa mort...Est-il un seul acteur aujourd’hui qui puisse espérer pareille longévité? Richard Tarlton (il était le fou de la reine Elisabeth) pourrait être l’inspirateur ( ou le destinataire? ) des recommandations de Hamlet aux acteurs: «And let those that play your clowns speak no more than is set down for them: for there be of them that will themselves laugh,...
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  • Lixka 02/01/2024
    Contre toute attente (surtout les miennes) j'ai beaucoup ri à la lecture de cette pièce ! Qu'il s'agisse de l'épisode des flageolets ou de l'explication que donne Hamlet suite à la disparition de Polonius, j'ai adoré les propos délibérément incohérents d'Hamlet qui endosse pour sous nos yeux le déguisement de la démence. D'une manière authentique cette fois, Hamlet oscille entre manie et mélancolie, à la manière d'un hébéphrénique. Ce qui personnellement m'a plût dans ce personnage est sa force pulsionnelle Napoléonienne qui ne va pas sans perspicacité et sentimentalisme. A vrai dire, je connaissais déjà l'histoire et l'ai donc surtout lu pour l'exaltation qu'offre la plume du dramaturge (et thaumaturge aussi, selon moi), bien qu'ayant immanquablement été privée de certains délices de par sa traduction française. Je comprends le personnage d'Hamlet et son cheminement réflexif au cours de la pièce comme l'incarnation du stoïcisme. J'entends par là, l'action d'agir où nous pouvons réellement avoir un impact tout en essayant d'être un peu moins bouleversé par ce contre quoi nous ne pouvons rien. Son individu de prédilection semble d'ailleurs être Horacio chez qui il adulte précisément le caractère "équanime". Ainsi, bien que tragiquement écorché par le décès de son père, Hamlet parvient à trouver les ressources au fond de lui pour dépasser sa langueur mortifère et passer à l'action. Et rien -même pas les deux morts qu'il pourrait avoir sur la conscience avant son duel avec Laerte- ne semble ébranler sa détermination. J'apprécie particulièrement comme sa soif de vengeance n'a pas ôté de son coeur toute commisération à la manière d'oeillères qui n'auraient sauvegardé que la colère. Nous pourrions voir ici aussi se dessiner l'incarnation de l'Amor Fati (bien qu'anachronique) notamment au travers de la célèbre citation : "The readiness is all" - résonnant avec l'idée (explicitée dans la préface) que quoiqu'il nous arrive, nous devons être prêt à l'accepter avec indifférence et ironie. J'aime aussi particulièrement le dernier acte très caustique, cynique selon moi qui vous fera certainement sourire si vous êtes amateur d'humour anglais. c: Contre toute attente (surtout les miennes) j'ai beaucoup ri à la lecture de cette pièce ! Qu'il s'agisse de l'épisode des flageolets ou de l'explication que donne Hamlet suite à la disparition de Polonius, j'ai adoré les propos délibérément incohérents d'Hamlet qui endosse pour sous nos yeux le déguisement de la démence. D'une manière authentique cette fois, Hamlet oscille entre manie et mélancolie, à la manière d'un hébéphrénique. Ce qui personnellement m'a plût dans ce personnage est sa force pulsionnelle Napoléonienne qui ne va pas sans perspicacité et sentimentalisme. A vrai dire, je connaissais déjà l'histoire et l'ai donc surtout lu pour l'exaltation qu'offre la plume du dramaturge (et thaumaturge aussi, selon moi), bien qu'ayant immanquablement été privée de certains délices de par sa traduction française. Je comprends le personnage d'Hamlet et son cheminement réflexif au cours de la pièce comme l'incarnation du stoïcisme. J'entends par là, l'action d'agir où nous pouvons réellement avoir un impact tout en essayant d'être un peu moins bouleversé par ce contre quoi nous ne pouvons rien. Son individu de prédilection semble d'ailleurs être Horacio chez qui il adulte précisément le caractère "équanime". Ainsi, bien que tragiquement écorché par le décès de son père, Hamlet parvient à...
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