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Histoire de l'esclavage aux Etats-Unis
Collection : Tempus
Date de parution : 07/06/2007
Éditeurs :
Perrin

Histoire de l'esclavage aux Etats-Unis

Collection : Tempus
Date de parution : 07/06/2007

Comment la manière dont les Noirs des Etats-Unis ont été libérés de l'esclavage a conditionné leur sort ultérieur et continue à le faire. Une somme sur un sujet brûlant.

Première démocratie occidentale dès 1787, les Etats-Unis ont un des derniers pays à avoir aboli l'esclavage (1865), près de trente ans après l'Angleterre. Et cette abolition s'est réalisée au prix...

Première démocratie occidentale dès 1787, les Etats-Unis ont un des derniers pays à avoir aboli l'esclavage (1865), près de trente ans après l'Angleterre. Et cette abolition s'est réalisée au prix d'une guerre civile atroce, la guerre de Sécession, qui a fait près d'un million de morts, ruiné le Sud et...

Première démocratie occidentale dès 1787, les Etats-Unis ont un des derniers pays à avoir aboli l'esclavage (1865), près de trente ans après l'Angleterre. Et cette abolition s'est réalisée au prix d'une guerre civile atroce, la guerre de Sécession, qui a fait près d'un million de morts, ruiné le Sud et marqué jusqu'à nos jours la mentalité des Américains. Comment une démocratie a-t-elle pu tolérer l'esclavage aussi longtemps, quel rôle économique et social tenaient les esclaves, pourquoi les Etats-Unis ont-ils échoué à faire des anciens esclaves des citoyens à part entière, alors qu'ils accueillaient et assimilaient en même temps des millions d'immigrants venus des horizons les plus divers?

Claude Fohlen, professeur émérite à la Sorbonne et spécialiste des Etats-Unis, raconte et explique cette histoire paradoxale. 

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EAN : 9782262026776
Code sériel : 183
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 352
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782262026776
Code sériel : 183
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 352
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Arakasi 04/03/2013
    Pour de nombreux historiens, américains comme européens, la prospérité de l’esclavage au sein des Etats-Unis a toujours été une énigme : comment un pays aussi ouvertement libéral, considéré comme la démocratie idéale par les philosophes des Lumières, a-t-il pu tolérer pendant si longtemps l’épanouissement d’un système aussi inique à l’intérieur de ses frontières ? Où diable a bien pu se nicher le si vertueux « tous les hommes sont créés égaux » de la Déclaration d’Indépendance, elle-même écrite par de très vertueux gentlemen dont certains possédaient plusieurs centaines d’esclaves ? Une énigme d’autant plus obscure qu’il a fallu beaucoup de temps – plus d’un siècle après la Guerre de Sécession et l’abolition de l’esclavage – pour que les historiens américains se penchent enfin sérieusement sur la question, comme s’ils répugnaient à gratter la croûte d’une blessure mal refermée. On ne s’étonnera pas de constater que ses premières études rigoureuses concordent avec la fin de la ségrégation dans les années 60, preuve qu’abolition n’a jamais rimé avec égalité raciale… Au nom du droit sacré de l’historien de fourrer son nez dans les sales affaires des nations étrangères, le français Claude Fohlen a tenté de répondre à cette question à travers son « Histoire de l'esclavage aux Etats-Unis ». Bien que davantage synthétique qu’analytique (une analyse en profondeur du sujet aurait probablement dépassé de loin les 300 pages), son ouvrage n’en possède pas moins un grand intérêt. Son côté très académique – avec un style très sec et une prolifération de données chiffrées, cartes, tableaux, etc. – ne le rend pas facile d’accès, mais il a le mérite de dresser un tableau complet du sujet. J’ai particulièrement apprécié le soin apporté à l’étude de l’historiographie développée autour de l’esclavage ou comment le point de vue des historiens sur cette thématique a-t-il évolué décennie après décennie. Un livre qui s’avère donc une bonne introduction sur le sujet, très claire et bien organisée : à conseiller aux amateurs d’Histoire Américaine et aux névrotiques dans mon genre que l’étude des grands maux historiques fait tripper. Pour de nombreux historiens, américains comme européens, la prospérité de l’esclavage au sein des Etats-Unis a toujours été une énigme : comment un pays aussi ouvertement libéral, considéré comme la démocratie idéale par les philosophes des Lumières, a-t-il pu tolérer pendant si longtemps l’épanouissement d’un système aussi inique à l’intérieur de ses frontières ? Où diable a bien pu se nicher le si vertueux « tous les hommes sont créés égaux » de la Déclaration d’Indépendance, elle-même écrite par de très vertueux gentlemen dont certains possédaient plusieurs centaines d’esclaves ? Une énigme d’autant plus obscure qu’il a fallu beaucoup de temps – plus d’un siècle après la Guerre de Sécession et l’abolition de l’esclavage – pour que les historiens américains se penchent enfin sérieusement sur la question, comme s’ils répugnaient à gratter la croûte d’une blessure mal refermée. On ne s’étonnera pas de constater que ses premières études rigoureuses concordent avec la fin de la ségrégation dans les années 60, preuve qu’abolition n’a jamais rimé avec égalité raciale… Au nom du droit sacré de l’historien de fourrer son nez dans les sales affaires des nations étrangères, le français Claude Fohlen a tenté de répondre à cette question à travers son «...
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