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Hitch 22 - Mémoires
Fabrice Pointeau (traduit par)
Date de parution : 20/04/2023
Éditeurs :
Pocket

Hitch 22 - Mémoires

Fabrice Pointeau (traduit par)
Date de parution : 20/04/2023
La biographie de Christopher Hitchens écrite d’une plume jubilatoire.
« Feu Christopher Hitchens »… En apprenant, au détour d’une photographie, sa propre mort, le légendaire journaliste anglo-américain ne pensait sans doute pas qu’elle arriverait si vite. Il nous laisse ici des... « Feu Christopher Hitchens »… En apprenant, au détour d’une photographie, sa propre mort, le légendaire journaliste anglo-américain ne pensait sans doute pas qu’elle arriverait si vite. Il nous laisse ici des mémoires à son image : décapante et paradoxale. L’alcool, les femmes, l’humour : celui qui fut, dans ses années trotskistes, la « deuxième... « Feu Christopher Hitchens »… En apprenant, au détour d’une photographie, sa propre mort, le légendaire journaliste anglo-américain ne pensait sans doute pas qu’elle arriverait si vite. Il nous laisse ici des mémoires à son image : décapante et paradoxale. L’alcool, les femmes, l’humour : celui qui fut, dans ses années trotskistes, la « deuxième personne la plus célèbre d’Oxford » révise ici une existence sans Dieu. Une bombe à Belfast. Une après-midi chez Borges. Des amitiés précieuses, Martin Amis, Salman Rushdie… L’homme a tout connu, tout pensé, de son époque. Une chose est sûre : il fut plus drôle qu’elle.
 
« Un festival de rire et d’intelligence. » Salman Rushdie
 
 
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EAN : 9782266334587
Code sériel : 19034
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 656
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266334587
Code sériel : 19034
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 656
Format : 108 x 177 mm

Ils en parlent

« C’était à se plier. »
Le nouvel obs.com
« [Un] remède à la barbarie ambiante. » 
Sud ouest.fr
« Une plume bien plus mortelle que bien des épées. » 
The Observer

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • motspourmots 10/06/2023
    Christopher Hitchens était un brillant journaliste anglais dont j'avais entendu parler sans avoir pour autant jamais lu un de ses articles ; très actif dans le milieu littéraire il était aussi très engagé et chroniqueur de la vie politique sur la scène internationale. Ses Mémoires datent de 2010 - un an avant son décès - et n'ont été traduites que récemment en France, belle initiative car elles constituent une matière extrêmement riche, impossible à résumer, elles offrent un regard d'une vive intelligence sur la plupart des événements qui ont marqué notre histoire récente et dont les répercussions se font encore sentir. Christopher Hitchens a côtoyé les plus beaux esprits de son époque et s'est surtout appliqué à penser par lui-même. C'est cette construction intellectuelle qu'il se fait fort de raconter dans ce livre, de ceux que l'on aura de nombreuses occasion de consulter au cours d'une vie. L'homme qui a choisi de quitter l'Angleterre thatcherienne pour s'installer aux États-Unis dans les années 80 n'a jamais perdu son sens très anglais de l'humour et de l'ironie. En faisant apparaître le nom de Julian Barnes dès la deuxième page, il était clair que Hitchens m'avait mise dans sa poche. On apprend par la suite la très longue amitié qui rassemble ces deux-là ainsi que Martin Amis et Ian McEwan, essentiel des membres de fameux déjeuners du vendredi que l'on devine arrosés et forts en mots. Avant ça, Christopher Hitchens raconte une enfance liée aux affectations de son père commandant dans la Navy, beaucoup de ports donc, incluant Malte, puis la fameuse instruction anglaise à laquelle tenait sa mère et dont il explique comment elle formate une certaine classe sociale livrant ainsi une réflexion qui éclaire nombre de romans dont elle est le théâtre. Il parvient à faire ressentir sans s'appesantir l'influence de chacun de ses parents - le destin tragique de sa mère, le secret emporté dans sa tombe de sa judéité notamment, et invite le lecteur à le suivre dans son exploration de la littérature - la critique littéraire sera son premier métier - et des idées, qui le mènera vers un engagement politique ancré à gauche. Pourtant, au gré de ses confrontations avec les réalités des terrains de jeux mondiaux et de ceux qui les mènent, il remettra sans cesse en question ses certitudes et s'attachera à garder un esprit critique y compris envers lui-même. C'est ce qui impressionne dans ce livre, la hauteur de vue, l'analyse sans concession, l'obsession du débat. On croise dans ces pages du bien beau monde, des hommages à ses amis, notamment Martin Amis qui vient de mourir ironiquement du même cancer que Christopher Hitchens mais aussi Salman Rushdie ou Susan Sontag qu'il admirait. On voyage pas mal, sur tous les terrains de conflits entre les années 60 et les années 2010 où s'est rendu le journaliste mais c'est pour mieux confronter les différents points de vue et toujours tenter d'élargir au maximum le spectre d'appréhension nécessaire pour se forger une opinion. De Cuba à Sarajevo en passant par l'Afghanistan, Prague, ou Israël. C'est passionnant et chaque chapitre peut presque vivre sa vie et apporter son propre éclairage sur une question précise si besoin avec une obsession pour les menaces de fascisme. Les anecdotes abondent, parfois pas très flatteuses pour l'auteur comme cette fessée infligée par Thatcher qui laisse pantois. L'ensemble, d'une richesse et d'une intelligence rares montre à quel point il est important de réfléchir, d'analyser, de débattre, de contredire, bref, tout ce qui permet d'être acteur de ses opinions. A l'heure des réseaux sociaux, des commentaires lapidaires, des jugements en 150 signes, des fake news, des manipulations par l'image et que sais-je encore, cette lecture m'a fait l'effet d'un médicament contre la bêtise, humour inclus. Laissons-lui le dernier mot : "Le devoir habituel de l'intellectuel est de plaider en faveur de la complexité et d'insister pour que les phénomènes du monde des idées ne soient pas transformés en slogans ou réduits à des formules trop facilement répétées. Mais il a une autre responsabilité, celle de dire que certaines choses sont simples et ne devraient pas êtres rendues obscures..." Ça me semble clair.Christopher Hitchens était un brillant journaliste anglais dont j'avais entendu parler sans avoir pour autant jamais lu un de ses articles ; très actif dans le milieu littéraire il était aussi très engagé et chroniqueur de la vie politique sur la scène internationale. Ses Mémoires datent de 2010 - un an avant son décès - et n'ont été traduites que récemment en France, belle initiative car elles constituent une matière extrêmement riche, impossible à résumer, elles offrent un regard d'une vive intelligence sur la plupart des événements qui ont marqué notre histoire récente et dont les répercussions se font encore sentir. Christopher Hitchens a côtoyé les plus beaux esprits de son époque et s'est surtout appliqué à penser par lui-même. C'est cette construction intellectuelle qu'il se fait fort de raconter dans ce livre, de ceux que l'on aura de nombreuses occasion de consulter au cours d'une vie. L'homme qui a choisi de quitter l'Angleterre thatcherienne pour s'installer aux États-Unis dans les années 80 n'a jamais perdu son sens très anglais de l'humour et de l'ironie. En faisant apparaître le nom de Julian Barnes dès la deuxième page, il était clair que Hitchens m'avait mise dans sa poche. On apprend par la...
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