Lisez! icon: Search engine
J'avais 5 ans
Janine Bourlois (traduit par)
Date de parution : 03/02/2010
Éditeurs :
Archipoche

J'avais 5 ans

Janine Bourlois (traduit par)
Date de parution : 03/02/2010
En septembre 1979, Hussein, le père de Ouarda, alors âgée de 5 ans, tue à l'arme blanche sa mère enceinte avant de brûler son corps sur le toit de la... En septembre 1979, Hussein, le père de Ouarda, alors âgée de 5 ans, tue à l'arme blanche sa mère enceinte avant de brûler son corps sur le toit de la maison familiale. Pour la fillette, cinquième d'une famille marocaine de sept enfants âgés de 2 à 13 ans, les conséquences... En septembre 1979, Hussein, le père de Ouarda, alors âgée de 5 ans, tue à l'arme blanche sa mère enceinte avant de brûler son corps sur le toit de la maison familiale. Pour la fillette, cinquième d'une famille marocaine de sept enfants âgés de 2 à 13 ans, les conséquences de ce drame sont brutales : à la perte de sa mère s'ajoutent l'emprisonnement de son père et le déménagement chez sa tante et son oncle, personnages cupides et violents, eux-mêmes parents de neuf enfants. La petite fille et ses frères et soeurs, maltraités et exploités, survivent sans eau ni électricité, au bord de la famine.Mais, pour Ouarda, le cauchemar ne fait que commencer... Élevée dans une famille où on lui rappelle constamment qu'elle est une étrangère, elle apprend très jeune ce qu'est être une femme marquée du sceau de la honte.Si elle décrit les moeurs et coutumes de son pays, des Djinns aux guérisseurs, l'auteure pose surtout la question de la condition et du statut de la femme au Maroc. Elle y montre le poids de la religion dans la vie de tous les jours, et les ambiguïtés de l'interprétation du Coran.
Lire la suite
En lire moins
EAN : 9782352871507
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 375
Format : 113 x 180 mm
EAN : 9782352871507
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 375
Format : 113 x 180 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • KotolineBastacosi 28/02/2023
    Il y a quelques années j’ai lu ce témoignage à sa sortie. J’en garde encore des souvenirs aujourd’hui tellement il m’a marquée car il fut une époque ou ce genre de témoignages était peu courant. C'est le récit autobiographique d'une marocaine, marquée du sceau de la souffrance et de l'humiliation. Le père de la petite fille, qui se drogue et s'imagine être l'ombre du Prophète, assassine sur le toit de leur maison la maman, enceinte de 7 mois, après lui avoir fait subir durant des années des sévices corporels et toutes sortes de menaces et d'interdits. Pour Ourda, la vie, déjà difficile, sombre dans l'horreur. Le père emprisonné, Ouarda et ses six frère et soeur sont confiés à l'oncle paternel, Hassan, homme violent et cupide, et à sa tante Zaina, perverse et cruelle, en comparaison desquels Les Thénardier de Victor Hugo passeraient pour des saints. Famine, coups violents, blessures, humiliation sont le lot quotidien de la petite fille et de sa fratrie, contraints de mendier pour survivre. Des cousines jalouses et méchantes, un cousin qui propose un arrangement sexuel immonde ou qui lui casse le coccyx. L'avenir semble compromis à tout jamais. La ténacité et la force de Ouarda auront-elles raison de ces années d'enfance et d'adolescence, qui sont aussi un témoignage sur la société marocaine des années 70-90 où il ne fait pas bon d'être pauvre et où le destin des petites filles est chaque jour menacé et d'autant plus précaire qu'elles ne bénéficient d'aucune protection ? Le plus souvent, les témoins, les voisins, les familles sont muets et n'apportent aucune aide pour empêcher le désastre. Dans un véritable réquisitoire sur les hommes et sur une certaine frange de la société, Ouarda écrit, cà et là : « Au Maroc, personne ne tente d'intervenir en faveur des épouses maltraitées". Au Maroc, quand on est une fille, il faut toujours être sur ses gardes pour ne pas devenir une proie". Après bien des péripéties, Ouarda échappera-t-elle à son destin de « bonne », dans une famille aisée ? Cette expérience lui permet d'attirer l'attention du lecteur sur ces malheureuses qui sont le plus souvent exploitées, violées, mises enceintes puis renvoyées. La prostitution y est également traitée. Subsistent encore le poids des coutumes, des superstitions, l'analphabétisme, la hiérarchie des classes et le pouvoir des forts sur les faibles. Au milieu de ces horreurs, de temps à autre, des anecdotes tout empreintes d'espièglerie et de bonne humeur, des descriptions de paysages sublimes, l'évocation des rites et coutumes ancestraux, le rappel des jours heureux avec la figure de la grand-mère maternelle, comme pour apaiser le lecteur, le faire voyager, et lui redonner confiance. Á la fin du livre, Ourda Saillo nous apprend qu'elle a créé un site en faveur des plus déshéritées d'entre elles. Le style est enlevé, riche et dense, coulant comme coule le sang vif à l'intérieur des veines de la fillette qui se bat et réfléchit toujours avant d'agir. "La petite" a du cran. Et on l'aime et on l'admire. Chose remarquable, il n'y a jamais l'ombre de la haine ou de la revanche dans ses propos. Elle ne cherche qu'à comprendre sa famille et ne la juge jamais. Son tempérament unique l'apparente ainsi aux héroïnes des plus grandes histoires de la littérature, même si son livre relate simplement sa vie et celle de sa propre famille. Á lire, car ce témoignage nous emporte au-delà des stéréotypes et nous fait réfléchir sur la condition humaine, dans ce qu'elle a de plus grand et de plus vil.Il y a quelques années j’ai lu ce témoignage à sa sortie. J’en garde encore des souvenirs aujourd’hui tellement il m’a marquée car il fut une époque ou ce genre de témoignages était peu courant. C'est le récit autobiographique d'une marocaine, marquée du sceau de la souffrance et de l'humiliation. Le père de la petite fille, qui se drogue et s'imagine être l'ombre du Prophète, assassine sur le toit de leur maison la maman, enceinte de 7 mois, après lui avoir fait subir durant des années des sévices corporels et toutes sortes de menaces et d'interdits. Pour Ourda, la vie, déjà difficile, sombre dans l'horreur. Le père emprisonné, Ouarda et ses six frère et soeur sont confiés à l'oncle paternel, Hassan, homme violent et cupide, et à sa tante Zaina, perverse et cruelle, en comparaison desquels Les Thénardier de Victor Hugo passeraient pour des saints. Famine, coups violents, blessures, humiliation sont le lot quotidien de la petite fille et de sa fratrie, contraints de mendier pour survivre. Des cousines jalouses et méchantes, un cousin qui propose un arrangement sexuel immonde ou qui lui casse le coccyx. L'avenir semble compromis à tout jamais. La ténacité et la force de Ouarda auront-elles raison de...
    Lire la suite
    En lire moins
  • SLammer 19/04/2020
    [masquer] Son père a tué sa mère lorsqu'elle avait 5 ans. Pour la fillette, cinquième d'une famille de sept enfants, à ce deuil qui suscite en elle un terrible sentiment de culpabilité succèdent l'emprisonnement de son père et l'obligation d'aller vivre chez son oncle et sa tante, personnages cupides et violents. La faim, la brutalité, l'humiliation d'appartenir à une famille montrée du doigt...: le tout jeune âge de Ouarda est marqué du sceau de la honte. Racontant de façon poignante son enfance et son adolescence marocaine, Ouarda s'adresse aux hommes de tous les pays. Pour que cesse la brutalité infligée aux femmes, pour qu'enfin, par-delà les questions de religions et de coutumes, elles puissent vivre libres et accomplir leur destin. Super, j'ai adoré ![/masquer]
  • anne-clairefrancois 24/07/2017
    Prenant et poignant. D'une écriture facile, on a presque l'impression d'entendre la voie de la petite fille que l'auteur à été...
  • nikita2017 05/04/2017
    J’avais 5 ans En septembre 1979, Hussein, le père de Ouarda, alors âgée de 5 ans, tue à l’arme blanche sa mère enceinte avant de brûler son corps sur le toit de la maison familiale. Pour la fillette, cinquième d’une famille marocaine de sept enfants âgés de 2 à 13 ans, les conséquences de ce drame sont brutales : à la perte de sa mère s’ajoutent l’emprisonnement de son père et le déménagement chez sa tante et son oncle, personnages cupides et violents, eux-mêmes parents de neuf enfants. La petite fille et ses frères et soeurs, maltraités et exploités, survivent sans eau ni électricité, au bord de la famine. Mais, pour Ouarda, le cauchemar ne fait que commencer… Élevée dans une famille où on lui rappelle constamment qu’elle est une étrangère, elle apprend très jeune ce qu’est être une femme marquée du sceau de la honte. Si elle décrit les mœurs et coutumes de son pays, des Djinns aux guérisseurs, l’auteure pose surtout la question de la condition et du statut de la femme au Maroc. Elle y montre le poids de la religion dans la vie de tous les jours, et les ambiguïtés de l’interprétation du Coran.
  • dixdoudou 17/01/2016
    Ouarda Saillo n'a pas eu une vie merveilleuse contrairement à la mienne. En lisant ce livre j'ai compris que j'avais de la chance de vivre dans un monde si on peut appeler ça : occidentale. En effet, je suis née dans une famille aimante, je suis allée dans les écoles privées et maintenant je peux remercier mes parents de m'avoir aimer. Ce roman est un électro-choque, en effet, Ouarda n'a pas eu une vie facile et même avant que son père tue sa mère et pourtant, elle ne se plain pas. Nous pouvons voir la place de la femme dans la société marocaine et en tant que féministe, je ne peux pas concevoir que certaines femmes se laissent autant frapper, humilier de la sorte par un homme. Ce livre nous ouvre les yeux sur les maltraitance en vers les enfants, qu'il faudrait ouvrir les yeux et les protéger. Il nous révolte sur certain sujet et surtout il nous fait bien comprendre que nous devons nous battre quotidiennement pour notre liberté, pour notre égalité avec les hommes et aussi pour arrêter ces horribles choses qui arrivent chaque année aux enfants dans le monde entier. Je conseille ce livre à tous ! Que vous soyez une femme ou un homme peu importe. Par contre, je trouve que nous devions mettre un âge minimum pour le live car il comporte certaines scènes très violentes Ouarda Saillo n'a pas eu une vie merveilleuse contrairement à la mienne. En lisant ce livre j'ai compris que j'avais de la chance de vivre dans un monde si on peut appeler ça : occidentale. En effet, je suis née dans une famille aimante, je suis allée dans les écoles privées et maintenant je peux remercier mes parents de m'avoir aimer. Ce roman est un électro-choque, en effet, Ouarda n'a pas eu une vie facile et même avant que son père tue sa mère et pourtant, elle ne se plain pas. Nous pouvons voir la place de la femme dans la société marocaine et en tant que féministe, je ne peux pas concevoir que certaines femmes se laissent autant frapper, humilier de la sorte par un homme. Ce livre nous ouvre les yeux sur les maltraitance en vers les enfants, qu'il faudrait ouvrir les yeux et les protéger. Il nous révolte sur certain sujet et surtout il nous fait bien comprendre que nous devons nous battre quotidiennement pour notre liberté, pour notre égalité avec les hommes et aussi pour arrêter ces horribles choses qui arrivent chaque année aux enfants dans le monde entier. Je conseille ce livre à tous !...
    Lire la suite
    En lire moins
Inscrivez-vous à la Newsletter Lisez!, la Newsletter qui vous inspire !
Découvrez toutes les actualités de nos maisons d'édition et de vos auteurs préférés