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Je ne suis pas encore morte
Héloïse Esquié (traduit par)
Date de parution : 21/04/2022
Éditeurs :
10/18

Je ne suis pas encore morte

Héloïse Esquié (traduit par)
Date de parution : 21/04/2022
Un cri de douleur. De révolte et de rage. Un uppercut.
Telle une somnambule, une jeune femme sort d’un immeuble. Elle monte dans sa voiture, prend la direction du commissariat.
Kidnappée, violée, menacée de mort, Lacy vient d’échapper à son bourreau. Qui...
Telle une somnambule, une jeune femme sort d’un immeuble. Elle monte dans sa voiture, prend la direction du commissariat.
Kidnappée, violée, menacée de mort, Lacy vient d’échapper à son bourreau. Qui n’est autre que son ex-compagnon, un homme violent, et manipulateur dont l’emprise, comme un étau, s’est peu à peu refermée...
Telle une somnambule, une jeune femme sort d’un immeuble. Elle monte dans sa voiture, prend la direction du commissariat.
Kidnappée, violée, menacée de mort, Lacy vient d’échapper à son bourreau. Qui n’est autre que son ex-compagnon, un homme violent, et manipulateur dont l’emprise, comme un étau, s’est peu à peu refermée sur sa vie.
À travers un kaléidoscope de souvenirs, d’impressions et de réflexions, Lacy M. Johnson nous raconte son histoire. Refusant la position de victime, elle pulvérise tous les stéréotypes dans ces pages d’une humanité vibrante. Témoignage porté par une poésie brute et une énergie hors du commun, récit d’une reconstruction impossible : ce livre est nécessaire et d’une actualité brûlante.

« Une réflexion sur la mémoire, l’amour et sur la manière dont les griffes du traumatisme marquent la chair et l’âme. » Elle.
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EAN : 9782264079459
Code sériel : 5755
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 192
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782264079459
Code sériel : 5755
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 192
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Malau31 22/07/2023
    Histoire très poignante puisqu’elle nous rappelle que tout traumatisme vécue laisse des traces. Je trouve ça très beau que l’auteure nous livre une part d’elle-même pour nous montrer qu’une partie d’elle est «morte» mais qu’une autre survie. C’est du moins comme ça que je l’ai ressentie. On peut parfois se perdre dans le récit mais il est tellement violent, criand de vérité, qu’on s’y retrouve de nouveau. Et croyez moi on aimerait ne pas s’y retrouver et n’espérer que ce ne soit que fiction. C’est un témoignage qui marque.
  • Lou_Knox 26/06/2022
    La phrase vendeuse en couverture tirée au magazine Elle a fait pencher ma balance quant à cette lecture plus qu’éprouvante. Je peux lire des choses dures. J’ai même été client de lectures trash pendant longtemps, mais il s’agissait toujours d’oeuvres fictives. Côté non-fiction, dans l’Empreinte d’Alexandria Marzano-Lesnevich, cette dernière menait une enquête à la fois criminelle et personnelle pour comprendre la remise en question de ses principes concernant la peine de mort après avoir choisi de défendre un pédocriminel condamné. #8232;#8232;Ici, pas d’enquête, un récit pur - détails à la clé, poésie à la plume, comme thérapie. Le rapprochement entre l’expérience du chat de Schrödinger est hyper bien trouvée et permet de comparer deux réalités issues d’une même situation ; Lacy M. Johnson est à la fois morte et à la fois vivante depuis le drame vécu. #8232; La désorganisation du texte, à la chronologie décousue suffit en elle-même à nous filer des vertiges ; les passages sur sa vie avec son violeur et sur sa vie remplie de séquelles a eu raison de ma sensibilité. Je crois qu’il faut lire ce texte avec beaucoup de courage et d’intelligence, afin de le lire pour de bonnes raisons ; ne pas satisfaire une curiosité malsaine, nourrir des fantasmes et se faire peur comme quand on raconte une histoire qui agirait comme une chimère sur nos futurs comportements, parce qu’on peut vite flancher selon moi. Je ne pourrais pas recommander ce livre avidement, ça n’a pas été une lecture plaisante (et heureusement), il laisse malgré tout une sensation forte, celle d’une survivante qui tente par tous les moyens de ne pas se laisser abattre. Pfiou.La phrase vendeuse en couverture tirée au magazine Elle a fait pencher ma balance quant à cette lecture plus qu’éprouvante. Je peux lire des choses dures. J’ai même été client de lectures trash pendant longtemps, mais il s’agissait toujours d’oeuvres fictives. Côté non-fiction, dans l’Empreinte d’Alexandria Marzano-Lesnevich, cette dernière menait une enquête à la fois criminelle et personnelle pour comprendre la remise en question de ses principes concernant la peine de mort après avoir choisi de défendre un pédocriminel condamné. #8232;#8232;Ici, pas d’enquête, un récit pur - détails à la clé, poésie à la plume, comme thérapie. Le rapprochement entre l’expérience du chat de Schrödinger est hyper bien trouvée et permet de comparer deux réalités issues d’une même situation ; Lacy M. Johnson est à la fois morte et à la fois vivante depuis le drame vécu. #8232; La désorganisation du texte, à la chronologie décousue suffit en elle-même à nous filer des vertiges ; les passages sur sa vie avec son violeur et sur sa vie remplie de séquelles a eu raison de ma sensibilité. Je crois qu’il faut lire ce texte avec beaucoup de courage et d’intelligence, afin de le lire pour de bonnes raisons ; ne pas satisfaire une curiosité...
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  • aurore022 01/03/2022
    Lacy M. Johnson, la survivante « Je ne suis pas encore morte », traduit aux éditions Sonatine en 2021, est un récit de Lacy M. Johnson, survivante de tentative d’assassinat et de violences conjugales. Résumé de l’éditeur : « Comment décrire l’inconcevable ? Kidnappée, violée et menacée de mort, Lacy M. Johnson nous raconte comment elle a échappé à son bourreau. Qui n’est autre que son ex-compagnon, un homme violent et manipulateur, dont l’emprise, comme un étau, s’est peu à peu refermée sur sa vie. Témoignage porté par une poésie brute et une énergie hors du commun, récit d’une reconstruction impossible : ce livre est un chef d’œuvre nécessaire et brûlant d’actualité ». On ne le répétera jamais assez : une femme battue n’est pas responsable des coups subis et si elle ne part pas, c’est parce que son bourreau l’a mise sous emprise. Lacy M. Johnson, l’autrice de ce récit déchirant a réussi un coup de maître : transformer son histoire traumatique en œuvre littéraire. Il n’est guère étonnant qu’elle soit, aujourd’hui, professeure d’écriture de non-fiction à l’Université de Rice. Trois ans après l’enlèvement, elle cherche absolument à coucher avec un homme. Comme si son corps ne pouvait, qu’à travers le sexe, reprendre naissance. Après avoir été bafoué, ensanglanté, meurtri, brisé, ce corps veut être désiré. Avec une violence contrôlée. Le corps a une mémoire ; elle le sait. Elle veut effacer l’innommable. L’abject. Elle cherche des pistes longtemps pour oublier l’inoubliable, pour panser des blessures impossibles à cicatriser, des réponses à des questions insolubles. « C’est étrange, me dis-je à présent, mais même ce que l’esprit oublie, le corps s’en souvient. Le corps se souvient indépendamment de l’esprit : une façon de se tenir à côté, d’être allongée sous, d’être assise sur, d’émerger de. Le corps se rappelle les prépositions : sa position en relation avec d’autres corps. Les épaules relevées, la voix baissée. Et que chaque muscle, même la langue, peut se raidir. Ou vibrer. Qu’après que l’autre est parti, le corps continue : à côté, sous, sur, de. L’ombre, le fantôme, la trace. Habitus : seconde nature, un souvenir si profond que le corps le gardera toujours ». Ce livre magistral est l’histoire d’une renaissance, d’une résilience exceptionnelle. Car oui : Lacy M. Johnson, est malgré tout, incroyablement vivante. Ce récit est aussi une histoire d’impunité pour les agresseurs, d’une Justice défaillante, de policiers non-formés à la thématique des violences conjugales. Comme le dit l’exceptionnelle Alex Marzanono-Lesnevich : « Lisez ce livre. Il va vous transformer. Il va vous fasciner. Vous ne l ‘oublierez jamais ». Vraiment : lisez ce livre. Il est important. Aurore Van Opstal Lacy M. Johnson, la survivante « Je ne suis pas encore morte », traduit aux éditions Sonatine en 2021, est un récit de Lacy M. Johnson, survivante de tentative d’assassinat et de violences conjugales. Résumé de l’éditeur : « Comment décrire l’inconcevable ? Kidnappée, violée et menacée de mort, Lacy M. Johnson nous raconte comment elle a échappé à son bourreau. Qui n’est autre que son ex-compagnon, un homme violent et manipulateur, dont l’emprise, comme un étau, s’est peu à peu refermée sur sa vie. Témoignage porté par une poésie brute et une énergie hors du commun, récit d’une reconstruction impossible : ce livre est un chef d’œuvre nécessaire et brûlant d’actualité ». On ne le répétera jamais assez : une femme battue n’est pas responsable des coups subis et si elle ne part pas, c’est parce que son bourreau l’a mise sous emprise. Lacy M. Johnson, l’autrice de ce récit déchirant a réussi un coup de maître : transformer son histoire traumatique en œuvre littéraire. Il n’est guère étonnant qu’elle soit, aujourd’hui, professeure d’écriture de non-fiction à l’Université de Rice. Trois ans après l’enlèvement, elle cherche absolument à coucher avec un homme. Comme si son corps ne pouvait, qu’à travers...
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  • Papiercrepon 14/09/2021
    Lacy était une étudiante ni plus paumée, ni plus délurée que les autres. Pourtant, lorsque son récit s’ouvre, elle est en train de se sauver d’une maison où elle a été battue et violée. À la police qui intervient, elle le dit sans détour : son bourreau est tout simplement son ancien compagnon. Les chapitres qui suivent alternent l’avant et l’après ces heures où elle s’est vue mourir. L’auteure dévoile comment elle a plongé dans cette relation toxique et comment elle tente de se reconstruire depuis. Un cheminement long et éprouvant face à la manipulation et à l’emprise. La plume est sèche, factuelle, épurée. Les personnes - réelles - ne sont jamais citées par leurs noms, accentuant l’aspect clinique de cette confession sans affect, directe, abrupte même. Au final, un récit cinégénique et haletant qui se lit d’une traite ou presque, le souffle court, peur et haine mêlées.
  • Armony22 26/07/2021
    Lacy M. Johnson nous raconte sa propre histoire. Comment elle fut kidnappée, séquestrée et violée par son ex-compagnon. Elle a réussi à s'enfuir mais sa vie restera à jamais marquée par ce terrible traumatisme. Elle nous parle de l'avant, de l'après, de sa relation toxique et de sa difficile reconstruction. Elle se livre sans fard, sans concession. Un récit impactant et poignant . Poignant il l'est, c'est incontestable, pourtant je ressors quelque peu mitigée de cette lecture. Il m'a manqué de l'émotion, de l'affect. Je m'attendais à être bouleversée par ce livre et j'ai été touchée par certains passages, mais dans l'ensemble je suis restée une spectatrice en retrait. La narration est particulière sans aucune chronologie, l'auteure nous livre des bribes de souvenirs passant d'une période de sa vie à une autre. C'est décousu, un peu brouillon. Le ton est détaché, glacial, c'est ce qui m'a le plus gênée. Aucun nom n'est cité, c'est Ma grande amie, L'homme avec qui je vis, Mon bel ami. Cela fait très impersonnel. J'ai apprécié la sincérité, la fragilité, c'est parfois cru mais jamais racoleur ni glauque. L'auteure est souvent dure avec elle-même, elle ne se pose pas en victime, n'est jamais moralisatrice. J'ai trouvé sa capacité d'analyse très intelligente, elle y va franchement, elle pose les mots sur ses souffrances et ne s'épargne rien. Elle est courageuse. Ca force le respect. Ce livre est un exutoire pour elle et j'espère sincèrement qu'il l'aidera à se reconstruire et à franchir la porte. Ce témoignage est troublant et se lit d'une traite. Si le ton et la construction ne m'ont pas plu, il n'en reste pas moins une histoire douloureuse et tragique de celles qui font hélas trop souvent la une de l'actualité. Lacy M. Johnson nous raconte sa propre histoire. Comment elle fut kidnappée, séquestrée et violée par son ex-compagnon. Elle a réussi à s'enfuir mais sa vie restera à jamais marquée par ce terrible traumatisme. Elle nous parle de l'avant, de l'après, de sa relation toxique et de sa difficile reconstruction. Elle se livre sans fard, sans concession. Un récit impactant et poignant . Poignant il l'est, c'est incontestable, pourtant je ressors quelque peu mitigée de cette lecture. Il m'a manqué de l'émotion, de l'affect. Je m'attendais à être bouleversée par ce livre et j'ai été touchée par certains passages, mais dans l'ensemble je suis restée une spectatrice en retrait. La narration est particulière sans aucune chronologie, l'auteure nous livre des bribes de souvenirs passant d'une période de sa vie à une autre. C'est décousu, un peu brouillon. Le ton est détaché, glacial, c'est ce qui m'a le plus gênée. Aucun nom n'est cité, c'est Ma grande amie, L'homme avec qui je vis, Mon bel ami. Cela fait très impersonnel. J'ai apprécié la sincérité, la fragilité, c'est parfois cru mais jamais racoleur ni glauque. L'auteure est souvent dure avec elle-même, elle ne se pose pas en victime, n'est jamais moralisatrice. J'ai trouvé...
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Voyagez hors des sentiers battus, loin d'une littérature conventionnelle et attendue…