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Journal d'un homme sans importance
Gérard Joulie (traduit par)
Date de parution : 18/02/2021
Éditeurs :
10/18

Journal d'un homme sans importance

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Gérard Joulie (traduit par)
Date de parution : 18/02/2021
"Le livre le plus drôle du monde." Evelyn Waugh
 
« Le livre le plus drôle du monde. »
Evelyn Waugh


Charles Pooter, respectable employé de banque à la City, décide d’entamer la rédaction d’un journal. Il va y consigner aussi scrupuleusement...
« Le livre le plus drôle du monde. »
Evelyn Waugh


Charles Pooter, respectable employé de banque à la City, décide d’entamer la rédaction d’un journal. Il va y consigner aussi scrupuleusement que naïvement ses aventures et mésaventures quotidiennes, avec sa très chère épouse Carrie, son indigne fils Lupin, qui se compromet...
« Le livre le plus drôle du monde. »
Evelyn Waugh


Charles Pooter, respectable employé de banque à la City, décide d’entamer la rédaction d’un journal. Il va y consigner aussi scrupuleusement que naïvement ses aventures et mésaventures quotidiennes, avec sa très chère épouse Carrie, son indigne fils Lupin, qui se compromet avec une fiancée peu respectable, ses voisins encombrants et ses fournisseurs peu respectueux. Et quand Mr Pooter sort de sa confortable maison de banlieue, il regarde le Londres d'il y a cent ans, ses comédies, ses spectacles, ses inventions, comme une sorte de jungle un peu effrayante peuplée de grands animaux auxquels il faut surtout éviter de montrer qu'on a peur.

Paru en feuilleton dans la revue satirique Punch entre 1888 et 1889, cette chronique de la vie de banlieue londonienne à la fin de l’ère victorienne est un chef-d’œuvre d’humour anglais, qui a depuis longtemps acquis outre-Manche le statut de livre culte.

Traduit de l'anglais et préfacé par Gérard Joulié.
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EAN : 9782264077233
Code sériel : 5646
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 240
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782264077233
Code sériel : 5646
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 240
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Negreanu 05/02/2024
    A well respected man L'anglais moyen est une source d'inspiration intarissable pour les artistes britanniques. Des musiciens comme Ray Davies aux comiques (Rowan Atkinson), en passant par les écrivains (Somerset Maugham), tous eurent l'occasion de s'amuser de cet homme respectable qui ne conçoit pas son dimanche sans rosbif et pour qui la ponctualité est une question de vie et de mort. On peut mettre à leur crédit d'avoir exploité cette matière première avec légèreté, dérision et parfois même une grande tendresse. La critique du petit bourgeois en France se montrant bien plus fielleuse et bien moins complice. Mais qui est cette plume prétendument sans importance qui nous intéresse tant ? Le bourgeois gentilhomme Comme l'expliquait John Cleese, l'objectif numéro 1 pour le britannique moyen est de ne jamais se ridiculiser en public du jour de sa naissance à son enterrement. Et ce combat journalier - perdu d'avance - contre la petite humiliation publique est parfaitement disséqué dans ce faux journal écrit en 1888 par les frères Grossmith. Par quel miracle ce récit attribué à un banlieusard londonien du nom de Charles Pooter parvient à dégager une telle impression de modernité ? Considéré généreusement comme le livre le plus drôle du monde par Evelyn Waugh, la lecture du Journal d'un homme sans importance, est sans aucun doute une expérience mémorable d'écriture comique (pour toute personne de goût.) Mr Pooter raconte son quotidien pour le moins anecdotique, avec minutie et un manque de recul presque touchant. Le pauvre consigne les humiliations diverses et variées et s'efforce de masquer son embarras du mieux qu'il peut. Un type avec un bon fond mais obnubilé par la respectabilité et convaincu de son importance au point de vouloir partager ses emportements (sur le manque de sérieux du boucher par exemple) ou ses plaisanteries dont il se gargarise sans modération (il lui arrive parfois de se relever la nuit pour en rire !). Les contrariétés et camouflets sont accueillis, comme de graves offenses qui se doivent d'être sanctionnées dans son journal par une formule pleine d'aigreur qui en appelle au bon sens du lecteur, du genre : "Et je ne me suis pas gêné pour lui dire ma façon de penser...". Les formules sentencieuses qui parsèment les pages de ce journal produisent un effet comique très efficace au regard de leur incidence. Ces saillies qui se veulent piquantes se révèlent bien inoffensives. Loin de remettre les pendules à l'heure, elles sont accompagnées d'une indifférence plus ou moins polie. Insane Lupin Pooter à ses habitudes : Peindre des objets en rouge, planter des radis, dire ses 4 vérités à un jeune commis d'épicerie effronté, jouer à des jeux de société plus ou moins fins en compagnie de ses amis omniprésents (les pique-assiettes Gowing Cumming), tresser des lauriers à son patron adoré, houspiller son personnel de maison pour des broutilles ou encore pester contre Mrs James et son bien innocente influence sur la garde robe de Carrie Pooter (tiens ça sonne comme Harry Potter...), une femme bien patiente soit dit en passant. Dans les passe-temps involontaires figure également le fait de se faire rabrouer sans ménagement par son fils, le si peu sérieux Lupin, qui préfère la fréquentation assidue des troupes de théâtre aux sages soirées au coin du feu, un verre de Porto à la main. Le style simple et direct est au service exclusif d'une science millimétrée du gag en plusieurs temps (un peu comme dans un autre faux journal bien plus récent). Le bourgeois montre qu'il contrôle la situation, même quand elle lui échappe complètement... Le ridicule ne manque jamais de s'abattre sur lui. Car la réalité apparaît toujours en creux dans le récit que Pooter nous livre. Le point fort principal des frères Grossmith est ce sens de l'observation très affûté. Ces piliers du music-hall ont restitué avec beaucoup d'intelligence un univers guindé, farci de convenances où les petites habitudes sont sacrées et définissent les individus et leur statut social. [masquer]La rencontre avec le charismatique Hardfur Huttle est particulièrement savoureuse. Cet américain imposant à la répartie fulgurante, anéantit ce mode de vie qu'il marque du sceau de la petitesse, tout en faisant le procès de l'étriqué concept de "juste milieu". Malgré cette vision de l'existence diamétralement opposée, Mr Pooter demeure fasciné par son hôte et bien ennuyé au moment de lui objecter quoi que ce soit. Pire, il lui rappelle son propre fils...[/masquer] "Journal d'un homme sans importance" est un titre mensonger dans l'esprit de son auteur. Il est dans tous les cas une charge irrésistible contre une attitude qui perdure à travers les décennies. J'en veux pour preuve certains statuts Facebook que je vois passer de temps en temps et qui me rappellent que Mr Pooter est plus vivant que jamais. Hooray Mr Nobody !A well respected man L'anglais moyen est une source d'inspiration intarissable pour les artistes britanniques. Des musiciens comme Ray Davies aux comiques (Rowan Atkinson), en passant par les écrivains (Somerset Maugham), tous eurent l'occasion de s'amuser de cet homme respectable qui ne conçoit pas son dimanche sans rosbif et pour qui la ponctualité est une question de vie et de mort. On peut mettre à leur crédit d'avoir exploité cette matière première avec légèreté, dérision et parfois même une grande tendresse. La critique du petit bourgeois en France se montrant bien plus fielleuse et bien moins complice. Mais qui est cette plume prétendument sans importance qui nous intéresse tant ? Le bourgeois gentilhomme Comme l'expliquait John Cleese, l'objectif numéro 1 pour le britannique moyen est de ne jamais se ridiculiser en public du jour de sa naissance à son enterrement. Et ce combat journalier - perdu d'avance - contre la petite humiliation publique est parfaitement disséqué dans ce faux journal écrit en 1888 par les frères Grossmith. Par quel miracle ce récit attribué à un banlieusard londonien du nom de Charles Pooter parvient à dégager une telle impression de modernité ? Considéré généreusement comme le livre le plus drôle du monde par Evelyn Waugh,...
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  • Bougnadour 26/04/2023
    Ce journal intime d'un modeste employé de banque de l'époque victorienne n'a finalement pas tellement vieilli et reste un classique de l'humour british tout à fait lisible en 2023. Charles Pooter décide de tenir un journal où il raconte son quotidien, fait des minuscules évènements qui jalonnent la vie d'un homme sans histoire. Ce qui ne devrait qu'être ennuyeux accroche le lecteur par l'humour involontaire de Pooter qui est victime des mille et une humiliations que la vie quotidienne réserve à chacun, il leur accorde une place démesurée, se vexe pour un rien, rumine mais finit par ravaler sa fierté, à l'inverse il donne une dimension épique à ses petites victoires et ses rares traits d'esprit. Affublé d'amis plutôt désagréables et pique-assiettes, il a un fils aussi déluré et imprévisible que lui est conformiste et cul-serré. Par chance son mariage avec Carie est solide et le couple affiche une grande solidarité dans les épreuves qu'ils affrontent avec un courage qu'ils jugent remarquable, comme par exemple voir les chaussettes revenir du pressing décolorées, le cocher du fiacre être malpoli et où le gigot du dimanche livré en retard ! C'est évidemment le portrait de la petite bourgeoisie victorienne qui se dégage du journal, une satire de son esprit étroit où le respect des apparences et convenances tient lieu de boussole, rien ne doit déranger le bon ordonnancement des choses, même dans la vie privée. A condition de lire ce journal par petites touches et sans en attendre beaucoup d'émotions on sourit régulièrement aux petits troubles de l'univers si sage et si rangé de Charles Pooter. Ce journal intime d'un modeste employé de banque de l'époque victorienne n'a finalement pas tellement vieilli et reste un classique de l'humour british tout à fait lisible en 2023. Charles Pooter décide de tenir un journal où il raconte son quotidien, fait des minuscules évènements qui jalonnent la vie d'un homme sans histoire. Ce qui ne devrait qu'être ennuyeux accroche le lecteur par l'humour involontaire de Pooter qui est victime des mille et une humiliations que la vie quotidienne réserve à chacun, il leur accorde une place démesurée, se vexe pour un rien, rumine mais finit par ravaler sa fierté, à l'inverse il donne une dimension épique à ses petites victoires et ses rares traits d'esprit. Affublé d'amis plutôt désagréables et pique-assiettes, il a un fils aussi déluré et imprévisible que lui est conformiste et cul-serré. Par chance son mariage avec Carie est solide et le couple affiche une grande solidarité dans les épreuves qu'ils affrontent avec un courage qu'ils jugent remarquable, comme par exemple voir les chaussettes revenir du pressing décolorées, le cocher du fiacre être malpoli et où le gigot du dimanche livré en retard ! C'est évidemment le portrait de la petite bourgeoisie victorienne qui se dégage du journal,...
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  • MissAlfie 27/10/2021
    Voilà un court roman oublié sous forme de feuilleton dans un journal satirique entre 1888 et 1889. Dans de courts chapitres, le lecteur suit la vie quotidienne et les petits déboires de Charles Pooter. Charles Pooter est une caricature ambulante du petit bourgeois sous l'ère victorienne qui s'offusque des fréquentations de son fils et s'enthousiasme d'être invité au théâtre par une de ses connaissances. Jour après jour, le lecteur sourit aux dépens de cet employé bien sous tout rapport et s'amuse de ses déboires familiaux et sociaux. Petit roman sans prétention, cet ouvrage se lit facilement, et divertit son lectorat sans avoir la prétention de rester inoubliable. Une lecture... sans importance en quelque sorte !
  • CocciClelia 28/07/2021
    #Journaldunhommesansimportance #NetGalleyFrance Avant tout merci à NetGalley pour cette lecture rafraichissante d'humour anglais. Ce journal d'un homme sans importance a au contraire l'importance de nous faire voir par le petit bout de la lorgnette la petite bourgeoisie londonienne de la fin du 19 -ème siècle, enracinée dans l'ère Victorienne et absolument pas prête à accepter les bouleversements de la modernité. Monsieur Pooter retrace dans son journal tous ses aléas et ses bonnes fortunes avec une candeur, et une étroitesse d'esprit unique. L'humour que ce petit esprit suscite est au dessus des bons mots qu'il nous relate. Ce journal ressemble à une scène de théâtre, le salon de Monsieur Pooter où chaque soir ou presque deux de ses amis, sorte de parasites, passent sans même prendre la peine de frapper ou de s'annoncer. L'immobilisme de ce petit couple face aux ruades de leur fil qui n'a de cesse que de faire exploser les carcans du passé pour laisser place au modernisme, aux esprits ouverts. Peinture très réaliste de la société londonienne du 19 -ème siècle, peinture intemporelle de toutes les anciennes générations face au modernisme, dommage que ce classique ne nous arrive que si tardivement en français.
  • SylvieHB 01/05/2021
    Ce roman de George et Weedon Grossmith porte bien son nom, puisqu’il nous fait partager le quotidien de Charles Pooter, un homme ordinaire employé à la City de Londres à la fin du dix-neuvième siècle. Lui et sa femme viennent d’emménager dans une nouvelle maison à Holloway et c’est ce qui le décide à tenir un journal dans lequel il narre les menus événements de sa vie quotidienne de petit bourgeois, principalement préoccupé par un respect sans faille des convenances. Les soucis causés par leur fils William Lupin, les amis qui vont et viennent comme s’ils étaient chez eux, le tracas des fournisseurs, les sorties mondaines et j’en passe. J’ai lu un certain nombre de romans sous la forme de journal intime et ce que j’apprécie, c’est qu’ils sont généralement le reflet de leur auteur présumé qui nous fait voir le monde à travers ses yeux. Ce n’est pas l’Histoire avec un grand « H » qui est intéressante ici, mais la petite histoire, celle du quotidien, des détails insignifiants. Un peu comme quand en cours d’histoire, on se désintéressait des dates de règnes ou de batailles pour se pencher sur la vie des vrais gens. Pour découvrir une époque, une classe sociale, des coutumes révolues par le petit bout de la lorgnette. Dans le « Journal d’un homme sans importance », c’est la fin de l’ère victorienne que nous font découvrir George et Weedon Grossmith. À travers de petites mésaventures de tous les jours, Charles Pooter se montre le parfait représentant d’une époque depuis longtemps révolue mais qui continue de me fasciner. Dans une période en plein mouvement, où la technologie et le modernisme viennent bouleverser des habitudes de vie centenaires, Pooter illustre l’ancienne génération qui apprécie son confort, sa vie simple et sans artifice. Une classe sociale qui craint les bouleversements apportés par des personnes aux idées originales mais dangereuses, comme son fils Lupin ou ce journaliste américain rencontré lors d’un dîner mondain. Le « Journal d’un homme sans importance » pourrait être une critique des bouleversements de cette époque, mais ce n’est pas le cas. Il s’agit plus d’une chronique, tendre et pleine d’humour, de la vie d’un homme qui se satisfait de la vie qu’il mène, avec ses petits bonheurs et ses petites tracasseries. Le tout agrémenté de quelques illustrations à l’encre de chine de la main de Weedon Grossmith. Un roman que j’ai pris beaucoup de plaisir à lire et que je recommande vivement !Ce roman de George et Weedon Grossmith porte bien son nom, puisqu’il nous fait partager le quotidien de Charles Pooter, un homme ordinaire employé à la City de Londres à la fin du dix-neuvième siècle. Lui et sa femme viennent d’emménager dans une nouvelle maison à Holloway et c’est ce qui le décide à tenir un journal dans lequel il narre les menus événements de sa vie quotidienne de petit bourgeois, principalement préoccupé par un respect sans faille des convenances. Les soucis causés par leur fils William Lupin, les amis qui vont et viennent comme s’ils étaient chez eux, le tracas des fournisseurs, les sorties mondaines et j’en passe. J’ai lu un certain nombre de romans sous la forme de journal intime et ce que j’apprécie, c’est qu’ils sont généralement le reflet de leur auteur présumé qui nous fait voir le monde à travers ses yeux. Ce n’est pas l’Histoire avec un grand « H » qui est intéressante ici, mais la petite histoire, celle du quotidien, des détails insignifiants. Un peu comme quand en cours d’histoire, on se désintéressait des dates de règnes ou de batailles pour se pencher sur la vie des vrais gens. Pour découvrir une époque, une classe sociale,...
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