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La bataille de la Marne
Date de parution : 26/08/2004
Éditeurs :
Perrin

La bataille de la Marne

Date de parution : 26/08/2004

Par le grand historien de la Première Guerre mondiale, l'ouvrage essentiel pour la célébration du 90e anniversaire de la bataille de la Marne.

La Marne est à la France ce que la bataille d'Angleterre sera pour les Anglais en 1940 : une bataille d'arrêt où s'engagent toutes les forces d'une nation contre l'invasion....

La Marne est à la France ce que la bataille d'Angleterre sera pour les Anglais en 1940 : une bataille d'arrêt où s'engagent toutes les forces d'une nation contre l'invasion. C'est pourquoi on parle du miracle de la Marne. Fin août 1914, la France est envahie, les soldats de Joffre...

La Marne est à la France ce que la bataille d'Angleterre sera pour les Anglais en 1940 : une bataille d'arrêt où s'engagent toutes les forces d'une nation contre l'invasion. C'est pourquoi on parle du miracle de la Marne. Fin août 1914, la France est envahie, les soldats de Joffre font retraite depuis quinze jours, le gouvernement est parti à Bordeaux, trois armées allemandes marchent sur Paris. La guerre est perdue. Et c'est le miracle. Sur 245 kilomètres, de Meaux à Verdun, la résistance s'organise. Les civils aident les soldats, les soignent, les enterrent, renseignent, nourrissent, cachent. Cinq journées atroces, durant lesquelles les pantalons rouges prennent leur revanche, et gagnent. Le miracle, c'est leur courage et celui des populations. Les poilus de la Marne ont sauvé le pays. Ils ne savent pas qu'ils en ont encore pour quatre ans.

Pierre Miquel, auteur de nombreux et célèbres ouvrages, est considéré comme le meilleur spécialiste de la Première Guerre mondiale.

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EAN : 9782262022280
Code sériel : 72
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 416
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782262022280
Code sériel : 72
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 416
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • CDemassieux 13/12/2021
    Miracle de La Marne, d’accord. Mais miracle sanglant au cours d’une bataille bien moins connue que Verdun et combien elle aussi meurtrière. Pour autant, ce fut un moment décisif qui décida du sort de Paris et, par voie de conséquence, de la France. L’épisode, plus symbolique que décisif sur le plan stratégique, des taxis de la Marne participe aussi de ce miracle. Ce n’était pas gagné car, depuis la bataille des frontières en août 1914, l’armée française et son allié anglais – bien mal disposé, faute de coordination avec l’armée française – reculaient devant l’irrésistible machine de guerre allemande, forte d’une artillerie nettement supérieure et de nombreuses et implacables mitrailleuses. Aussi, ces journées de septembre qui mettent un coup d’arrêt à l’avancée allemande ont quelque chose d’effectivement miraculeux, né de l’énergie du désespoir qui habite les poilus, particulièrement ceux qui viennent des zones occupées par l’ennemi et que fuient les civils. Parce que, ainsi que l’écrit Pierre Miquel : « Il était si peu vraisemblable les Français trouvent la force de s’accrocher au terrain, après des jours de défaites et de reculs, que la “victoire” de la Marne semble incompréhensible du point de vue de l’état-major allemand. Un miracle qui n’aurait pas dû se produire. » Miracle coûteux puisque la France y a perdu environ 400 000 hommes. Car les « les ordres sont toujours d’attaquer jusqu’au bout de ses forces ». Ordres qui perdureront, hélas… Et pourtant, « les défaillances sont rares ». L’esprit patriotique est encore là et le spectre de la défaite de 1870 rode toujours. Au-delà du miracle, il y a des élément que l’auteur met en avant, comme l’éloignement du grand état-major allemand, à Luxembourg, laissant les généraux souvent livrés à eux-mêmes et décidant d’une stratégie sans véritable concertation. Inversement, le généralissime Joffre s’est tenu informé à chaque instant et a pu maintenir une ligne de défense efficace. Miquel, avec son grand talent narratif, relate les événements de telle sorte qu’il nous y plonge. Il n’exagère rien, sans toutefois rien omettre, notamment les exactions des Allemands sur les populations civiles française. Il nous fait croiser de part et d’autre des témoins de la batailles, dont Marguerite Faivre, infirmière à Dormans qui soigne indistinctement Français et Allemands. Cependant, malgré cette victoire, « la poursuite des Anglais et des Français avait manqué de vigueur : les Allemands étaient repoussés, ils n’étaient pas vaincus et pouvaient continuer la guerre un peu plus loin, sur des positions arrêtées. » Ce qu’ils firent jusqu’en novembre 1918 et quelques millions de morts plus tard… C’était désormais la guerre de positions : l’Artois, Verdun, le Chemin des Dames, etc., autant de noms tragiques. Un mort ressort de cette première bataille de la Marne et dont Miquel raconte les derniers instants, c’est celui du lieutenant Charles Péguy, tombé à Villeroy, le 5 septembre 1914 : « Une balle en plein front. Tué net. Non pas dans “les blés moissonnés” qu’il a chantés dans ses poèmes, mais dans les betteraves poussiéreuses et piétinées. » Aujourd’hui, un monument rappelle cette effroyable perte pour la littérature française et, un peu plus loin, une nécropole nationale renferme son corps, en compagnie de ses camarades d’infortune… Miracle de La Marne, d’accord. Mais miracle sanglant au cours d’une bataille bien moins connue que Verdun et combien elle aussi meurtrière. Pour autant, ce fut un moment décisif qui décida du sort de Paris et, par voie de conséquence, de la France. L’épisode, plus symbolique que décisif sur le plan stratégique, des taxis de la Marne participe aussi de ce miracle. Ce n’était pas gagné car, depuis la bataille des frontières en août 1914, l’armée française et son allié anglais – bien mal disposé, faute de coordination avec l’armée française – reculaient devant l’irrésistible machine de guerre allemande, forte d’une artillerie nettement supérieure et de nombreuses et implacables mitrailleuses. Aussi, ces journées de septembre qui mettent un coup d’arrêt à l’avancée allemande ont quelque chose d’effectivement miraculeux, né de l’énergie du désespoir qui habite les poilus, particulièrement ceux qui viennent des zones occupées par l’ennemi et que fuient les civils. Parce que, ainsi que l’écrit Pierre Miquel : « Il était si peu vraisemblable les Français trouvent la force de s’accrocher au terrain, après des jours de défaites et de reculs, que la “victoire” de la Marne semble incompréhensible du point de vue de l’état-major allemand. Un miracle qui n’aurait pas...
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