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La bêtise s'améliore
Collection : Agora
Date de parution : 25/02/2016
Éditeurs :
Pocket

La bêtise s'améliore

Collection : Agora
Date de parution : 25/02/2016
Il ne s’agit pas dans cet essai d’incriminer une nouvelle fois la sottise dans sa large existence, mais l’attitude de ces gens éclairés qui, ayant les moyens de s’informer et... Il ne s’agit pas dans cet essai d’incriminer une nouvelle fois la sottise dans sa large existence, mais l’attitude de ces gens éclairés qui, ayant les moyens de s’informer et de se cultiver, sont pourtant victimes du préjugé, du lieu commun et de toutes sortes de travers intellectuels qu’ils contribuent... Il ne s’agit pas dans cet essai d’incriminer une nouvelle fois la sottise dans sa large existence, mais l’attitude de ces gens éclairés qui, ayant les moyens de s’informer et de se cultiver, sont pourtant victimes du préjugé, du lieu commun et de toutes sortes de travers intellectuels qu’ils contribuent à distiller dans l’opinion contemporaine.
En 36 brefs chapitres, La bêtise s’améliore aborde l’amour, la politique, l’économie, l’art, la morale, l’école, la langue, le désir, le bonheur, en mettant en scène un dialogue entre trois personnages : Gulliver, l’homme en colère, moteur de cette réflexion, son ami le narrateur, indulgent et curieux, et Clara, la fiancée du narrateur, qui tire plutôt la réflexion vers la philosophie morale.
Il n’y a pas de remède définitif au conformisme : on doit juste se montrer toujours vigilant et cet ouvrage veut y contribuer en étant un appel à la responsabilité intellectuelle. D’abord éloge de la liberté d’esprit, il aimerait nous mettre en garde contre la pétrification de la pensée qui nous menace à tout moment.

Postface inédite de l’auteur
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EAN : 9782266261722
Code sériel : 387
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 208
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266261722
Code sériel : 387
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 208
Format : 108 x 177 mm

Ils en parlent

« Irrésistible. » Christian Authier, Le Figaro Littéraire
« Un ouvrage décapant et salutaire. » ELLE
« Belinda Cannone démonte joyeusement conformises et raccourcis. » Didier Pourquery, Libération
« Un essai original et une réflexion qui lance le débat autour de la crétinerie contemporaine. » Anne-Laure Gannac, Psychologies.com
« Un succulent essai. » Jean-Luc Chalumeau, L'Humanité.fr

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Ana_Kronik 21/02/2021
    Comment définir la bêtise? Avant de lire ce livre, je ne savais pas. Il faut dire qu'on ne sait pas bien définir l'intelligence non plus, mais bon, je ne me cherche pas d'excuses. La bêtise ce n'est pas l'ignorance, ni la sottise. Il y a aussi la bêtise des gens intelligents, cultivés, informés. Ceux que l'on pourrait croire libres de penser, mais qui sont prisonniers du conformisme dominant. On peut être intelligent, et ne pas se servir intelligemment de son cerveau. Cette bêtise-là se renouvelle, ce qui la rend moins visible et donc plus dangereuse. Allez, je ne résiste pas au plaisir de vous livrer un petit florilège: Il y a par exemple, ceux qui ne font que confirmer les valeurs consacrées de l'art, du cinéma, de la littérature. L'art est sensé être subversif, mais il ne l'est plus depuis les impressionnistes. Les artistes à la mode sont choisis par l'establishment, leurs œuvres se ressemblent: il se bornent à imiter Duchamp. ils ne dérangent plus personne, d'ailleurs on les subventionne! Si tout le monde aime le dérangement, ce n'est plus dérangeant. Autre exemple de conformité: la recherche du bonheur. Il faut impérativement être heureux. Jouissance obligatoire, choyer son corps, rester zen, se faire aimer de ses amis... Examinons aussi le rôle de ces expressions telles que "au niveau de", "en exergue", "quelque part" ... Façon d'être imprécis, tout en se donnant l'air profond: "il a tort quelque part". Ou commencer ses phrases par "aujourd'hui", manière de montrer qu'on sait décrypter, qu'on est au courant. Alors que les gens intelligents, eux, analysent le passé et les causes des évolutions. On parle avec des mots à la mode, et de la même manière, on pense avec des idées à la mode. "Politiquement correct": une autre expression qui permet de faire l'économie d'une réflexion morale et politique. La bêtise intelligente peut consister à réduire à une explication simple des phénomènes complexes. Ça donne des bouquins du style "pourquoi l'amour dure trois ans". Ou alors, à s'élever contre des coupures de films dans les avions, en criant tout de suite à la censure, sans tenir compte de la spécificité de cette situation (ne pas stresser les passagers). Ou encore, répéter comme un mantra des phrases-type "l'art c'est la vie et la vie c'est l'art". Dans notre société libre, les gens sont librement amenés à dire ce qu'ils pensent de tel ou tel phénomène, d'un événement, et à dire s'ils sont pour ou contre. Alors que la liberté consisterait à parler d'autre chose, ou tout au moins à ne pas penser en termes de pour ou contre. Par exemple, à chaque rentrée littéraire il faut avoir un avis sur les bouquins. Ceux qui sont mis en avant. Mais pas les autres. Les critiques littéraires font preuve de suivisme: si un tel en parle, il faut en parler aussi... Je me souviens que Bourdieu avait finement analysé ce phénomène en son temps. Pour éviter la bêtise, il faut garder sa liberté d'esprit. Être capable de résister à l'idéologie dominante. Ne pas penser par omission. Éviter la paresse, les bons sentiments, le réactionnaire, le relativisme, le réflexe, la réduction... Vous l'aurez compris: je recommande ce livre, facile à lire et intelligemment construit. J'ai juste un petit souci: je ne sais pas comment terminer cette critique. La faute à Belinda Canonne qui m'a appris cette phrase de Flaubert : la bêtise consiste à conclure...Comment définir la bêtise? Avant de lire ce livre, je ne savais pas. Il faut dire qu'on ne sait pas bien définir l'intelligence non plus, mais bon, je ne me cherche pas d'excuses. La bêtise ce n'est pas l'ignorance, ni la sottise. Il y a aussi la bêtise des gens intelligents, cultivés, informés. Ceux que l'on pourrait croire libres de penser, mais qui sont prisonniers du conformisme dominant. On peut être intelligent, et ne pas se servir intelligemment de son cerveau. Cette bêtise-là se renouvelle, ce qui la rend moins visible et donc plus dangereuse. Allez, je ne résiste pas au plaisir de vous livrer un petit florilège: Il y a par exemple, ceux qui ne font que confirmer les valeurs consacrées de l'art, du cinéma, de la littérature. L'art est sensé être subversif, mais il ne l'est plus depuis les impressionnistes. Les artistes à la mode sont choisis par l'establishment, leurs œuvres se ressemblent: il se bornent à imiter Duchamp. ils ne dérangent plus personne, d'ailleurs on les subventionne! Si tout le monde aime le dérangement, ce n'est plus dérangeant. Autre exemple de conformité: la recherche du bonheur. Il faut impérativement être heureux. Jouissance obligatoire, choyer son corps, rester zen,...
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  • NathalieBC 29/05/2019
    Quand un de mes amis m'a offert ce livre, en mars dernier, je me suis dit : "houlà ! Encore un bouquin où l'auteur va nous apprendre à penser en se bouchant le nez pour éviter les effluves nauséabonds de la beaufitude ambiante." Je n'avais pas trop envie de le lire. Mais comme je vois assez souvent l'ami en question, j'ai eu peur qu'il m'en demande des nouvelles. Et bien, en réalité, je suis très agréablement surprise de ce petit essai qui fustige, de manière sympathique, tout ce que je combats: l'aveuglement idéologique qui amène à produire des jugements-réflexes, les bons sentiments qui stérilisent la réflexion, le pédagogisme et sa novlangue néfaste ou les injonctions au bonheur. Une vraie pépite.
  • Joolye 31/01/2014
    Une réflexion claire et accessible sur le conformisme contemporain, un délice pour l'esprit !
  • flavie982 20/12/2011
    C'est à la fois drôle et très sérieux. Il y a croisement des genres : roman, essai, philosophie, critique littéraire, artistique, étude historique. L'écriture est de ce fait assez recherchée : vocabulaire, tournure de phrase, citations très nombreuses. Et cela se lit pourtant assez facilement. Tout y passe : les modes dans le langage, l'art, la soumission sous la seconde guerre mondiale, les modèles qui inspire nos discuteurs ( Molière, Flaubert, un peu Baudelaire, Barthes et beaucoup d'autres) et aussi bien entendu l'amour.
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