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La Chute des Princes
Marie de Prémonville (traduit par)
Date de parution : 07/01/2016
Éditeurs :
10/18

La Chute des Princes

Marie de Prémonville (traduit par)
Date de parution : 07/01/2016
Grandeur et décadence d'un golden boy
New York, années 1980. Bienvenue au bal des vanités, où de jeunes traders vont vendre leur âme au dollar et se consumer dans une ronde effrénée, sublime et macabre. Ils... New York, années 1980. Bienvenue au bal des vanités, où de jeunes traders vont vendre leur âme au dollar et se consumer dans une ronde effrénée, sublime et macabre. Ils ont signé pour le frisson et ils vont jouer toute la partie : les fêtes, les drogues, l'alcool, les corps... New York, années 1980. Bienvenue au bal des vanités, où de jeunes traders vont vendre leur âme au dollar et se consumer dans une ronde effrénée, sublime et macabre. Ils ont signé pour le frisson et ils vont jouer toute la partie : les fêtes, les drogues, l'alcool, les corps parfaits, les Cadillac, le sexe, et des morts que l'on laisse en chemin. Vite, toujours plus vite, c'est la seule règle de ce jeu. Aller suffisamment vite pour ne pas se laisser rattraper. Parce que les princes sont poursuivis par de terrifiants monstres : le sida, les overdoses, le regard chargé de honte de leurs parents, un amour s'excusant de n'avoir sauvé personne. L'un des plus grands romans sur l'Amérique et l'argent depuis Gatsby le Magnifique.
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EAN : 9782264068293
Code sériel : 5023
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 240
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782264068293
Code sériel : 5023
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 240
Format : 108 x 177 mm

Ils en parlent

Goolrick dissèque dans ce roman flamboyant et fulgurant le destin d’un jeune Icare au pays de la finance. Des personnages torturés, tragiques, pris au piège des démons et des excès d’un milieu dont ils ne se relèveront pas. À nous deux New York ! Pour le meilleur et le pire.
Christelle Nori / Librairie L. Durance

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • monocle 18/06/2023
    Les USA découvrent avec horreur au début des années 1980 une maladie qu'on assimile à la peste... le SIDA. Voici donc l'histoire d'un jeune trader pris dans une vie tourbillonnante. Le matin une limousine vient le chercher. Il est rasé de prêt, vêtu avec élégance et une journée à l'allure d'un long sprint commence. A dix heures du matin, la chemise sort du pantalon, la cravate est dénouée, les téléphones sonnent de partout. Et ce rythme dure jusqu'au soir. Puis la nuit commence dans une orgie d'alcool, de sexe, et de cocaïne. A quatre heures du mat, on rentre chez soi pour dormir une heure... et tout recommence. L'argent coule à flots, tout est facile, tout lui réussit et il semble que tout pourrait continuer indéfiniment. Mais cette vie à cent à l'heure peut elle durer ? Tout est dans le titre et Robert Goolrick (le magicien qui écrivit QUAND ARRIVE LE VAGABOND) réussit à cerner la situation avec brio. Voici notre héro devenu banni. Il lui reste ses souvenirs et son amour inconditionnel pour celle qui était son épouse. Un livre exceptionnel. Une perle ! A lire absolument
  • ValentinMo 02/03/2023
    « Quand on craque une allumette, la première nanoseconde, elle s'enflamme avec une puissance qu'elle ne retrouvera jamais. L'incandescence originelle. Un éclat instantané, fulgurant. En 1980, j'ai été l'allumette. Cette année-là, je me suis embrasé pour n'être plus qu'une flamme aveuglante ». Ainsi débute « La Chute des princes » de Robert Goolrick, un livre dans lequel cet ex golden-boy nous plonge dans l’univers des jeunes loups de Wall Street qui, dans les années 80, vendaient leur âme au dollar. Un monde de démesure dans lequel beaucoup se sont brûlés les ailes. Rooney se souvient des flamboyantes années 80, époque à laquelle il était golden boy à New York. C'était il y a vingt-cinq ans. Issu d'un milieu modeste, il avait alors obtenu un poste mirobolant en jouant au poker contre le président d'une firme de Wall Street. L'argent est la clé qui ouvre toutes les portes et il est propulsé dans des sphères auxquelles il n’aurait jamais espéré appartenir. Son objectif de l’époque ? Prendre sa retraite à quarante ans avec quarante millions de dollars de portefeuille. Il évolue alors dans un monde où les traders se prennent pour les rois du monde, ivres de pouvoir et d'argent. Ils sont obsédés par les apparences, la flambe, les fringues, les femmes, les bagnoles, les appartements à Soho, le culte de la réussite est aussi celui de l'indécence. La journée, c'est l'effervescence des salles des marchés et les bonus faramineux. La nuit tous les excès, alcool, drogue et sexe. Riche, ambitieux, odieux, Rooney sombre dans l'alcoolisme et la toxicomanie. Il est pris dans un tourbillon autodestructeur vertigineux… jusqu'aux enfers. Du jour au lendemain, Rooney fait face à l’échec, ce qui fait de lui désormais un pestiféré. Quitté le jour de son licenciement par sa femme qui refuse de déchoir avec lui, rejeté de tous, sa ruine marque la perte des illusions. Dans un style efficace, sans fioritures, le narrateur nous raconte comment il est devenu trader, subitement très riche et comment il a, tout aussi subitement, tout perdu. C’est forcément passionnant ! L’auteur retranscrit avec brio la fébrilité d'une époque, son extraordinaire arrogance. Il dresse le portrait de ces golden boys emportés par la fièvre de l'argent dans une hystérie collective au paroxysme avant le krach boursier de 1987. D'excès en fulgurances, le récit fait des aller-retours entre présent et passé dont il ne reste au narrateur que des souvenirs hallucinés : fiestas, coke, alcool, sexe et frénésie dépensière. C'est la spirale dans laquelle s'engouffre ces jeunes traders du New York des années 1980. Jusqu'à ce que les rattrape le sida, l'overdose ou la dépression. Cette descente aux enfers n’est pas sans rappeler l’iconique « Bûcher des vanités » de Tom Wolfe, ou encore l’œuvre de Bret Easton Ellis qui stigmatise la décadence d'une certaine Amérique. Mais la pureté du style de Robert Goolrick et cette chronique d'une génération flouée et perdue en font plutôt l'héritier d'un Scott Fitzgerald. Il est d’ailleurs à noter que « La Chute des princes » a été lauréat du Prix Fitzgerald 2015. On ne connaîtra d’ailleurs jamais la véritable identité de cet anti-héros. Son vrai prénom n'est jamais prononcé et nous ne le connaissons qu'à travers les différents surnoms que lui donne son entourage, son cercle d'amis et de conquêtes, mais c'est bien assez pour cerner ce personnage rêveur et ambitieux, entraîné dans le tourbillon d’une vie guidée par l’argent, le sexe et la drogue. On ressent d’ailleurs le vécu personnel de l’auteur qui a connu ces années de travail acharné et de fêtes furieuses, d’excès de drogue et d’alcool. On y voit parfois une accumulation de clichés sauf que la réalité à ici dépassé la fiction. Robert Goolrick a pris soin de raconter l’histoire de manière très factuelle, sans jugement, ni considération morale. C’est ce qui le rend si terrifiant : un peu comme dans une spirale infernale, il n’y a guère moyen d’échapper à cette existence. En devenant trader, il faut se plier aux règles non écrites de ce monde de la finance : se tuer au travail pour gagner de plus en plus d’argent et ensuite se tuer dans les compensations pour dépenser de plus en plus d’argent. Le capitalisme dans tous ses excès ! Un roman référence sur l’argent et la décadence. On prend un réel plaisir à suivre ces jeunes hommes poussés à l’extrême dans une vie idéalisée… On y découvre d’abord la fulgurance de leur ascension et de leurs excès dans ces années 80 où tout paraît possible, puis cette chute brutale pour s’abîmer dans les regrets et les remords. Maîtrisé de bout en bout, le récit transpire le vécu et la mélancolie du rêve américain brisé. En refermant ce livre, on se dit qu’il tient avant tout du cauchemar.« Quand on craque une allumette, la première nanoseconde, elle s'enflamme avec une puissance qu'elle ne retrouvera jamais. L'incandescence originelle. Un éclat instantané, fulgurant. En 1980, j'ai été l'allumette. Cette année-là, je me suis embrasé pour n'être plus qu'une flamme aveuglante ». Ainsi débute « La Chute des princes » de Robert Goolrick, un livre dans lequel cet ex golden-boy nous plonge dans l’univers des jeunes loups de Wall Street qui, dans les années 80, vendaient leur âme au dollar. Un monde de démesure dans lequel beaucoup se sont brûlés les ailes. Rooney se souvient des flamboyantes années 80, époque à laquelle il était golden boy à New York. C'était il y a vingt-cinq ans. Issu d'un milieu modeste, il avait alors obtenu un poste mirobolant en jouant au poker contre le président d'une firme de Wall Street. L'argent est la clé qui ouvre toutes les portes et il est propulsé dans des sphères auxquelles il n’aurait jamais espéré appartenir. Son objectif de l’époque ? Prendre sa retraite à quarante ans avec quarante millions de dollars de portefeuille. Il évolue alors dans un monde où les traders se prennent pour les rois du monde, ivres de pouvoir et d'argent. Ils sont obsédés...
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  • Laveze 18/09/2022
    LA CHUTE DES PRINCES de ROBERT GOOLRICK Écrivain américain contemporain, Goolrick évoque ces golden boys de Wall street. Dollars, voitures, alcool,sexe rien de trop ils veulent tout. La chute est brillamment racontée sans pathos tout en finesse, un auteur à découvrir.
  • musaraneus 10/11/2021
    Ils sont jeunes, beaux comme des dieux, terriblement riches et leurs dents rayent le parquet. Bienvenue à New York, années 80, le terrain de jeu de Rooney et ses copains, golden boys surdoués gonflés d’ambition. Dans les salles de marché il faut trimer dur, suer, hurler et savoir écraser les autres pour décrocher la timbale. Mais la nuit, pour décompresser dans les soirées chic et choc de Manhattan, le fric, la coke, les filles et le champagne coulent à flot. Ils sont irrésistibles et méprisants, complètement imbus d’eux-même, requins sans scrupules mais au charme fou. Ils vivent à cent à l’heure, défient la mort qui rôde dans les back rooms des années sida et dépensent sans compter. Seulement à trop jouer avec le feu, ces anges là se brûleront les ailes… C’est ce qui finit par arriver à Rooney, double littéraire de Robert Goolrick, après une frasque de trop. Et le plus dur, c’est connu, ce n’est pas la chute, c’est l’atterrissage… Une auto fiction courte et percutante avec des passages très mélancoliques et d’autres complètement déjantés, qui m’ont beaucoup rappelé le film Le loup de Wall Street de Scorsese (d’après le roman de Jordan Belfort) à ceci près qu’à défaut d’overdose, c’est une lente et amère descente qui attend Rooney. Et si les caprices de ces gamins gâtés écoeurent plus qu’ils ne font sourire, une chose est sûre cependant, c’est que Goolrick sait faire ressortir ce qu’il y a de plus brillant mais aussi de plus sordide dans ses personnages, et rendre le ressenti, qu’il soit de dégoût ou d’admiration, d’une rare intensité chez son lecteur. Une plume vive et élégante au service d’une histoire finalement très triste : L’ascension fulgurante puis la déchéance d’un enfant du xxème siècle.Ils sont jeunes, beaux comme des dieux, terriblement riches et leurs dents rayent le parquet. Bienvenue à New York, années 80, le terrain de jeu de Rooney et ses copains, golden boys surdoués gonflés d’ambition. Dans les salles de marché il faut trimer dur, suer, hurler et savoir écraser les autres pour décrocher la timbale. Mais la nuit, pour décompresser dans les soirées chic et choc de Manhattan, le fric, la coke, les filles et le champagne coulent à flot. Ils sont irrésistibles et méprisants, complètement imbus d’eux-même, requins sans scrupules mais au charme fou. Ils vivent à cent à l’heure, défient la mort qui rôde dans les back rooms des années sida et dépensent sans compter. Seulement à trop jouer avec le feu, ces anges là se brûleront les ailes… C’est ce qui finit par arriver à Rooney, double littéraire de Robert Goolrick, après une frasque de trop. Et le plus dur, c’est connu, ce n’est pas la chute, c’est l’atterrissage… Une auto fiction courte et percutante avec des passages très mélancoliques et d’autres complètement déjantés, qui m’ont beaucoup rappelé le film Le loup de Wall Street de Scorsese (d’après le roman de Jordan Belfort) à ceci près qu’à défaut d’overdose, c’est...
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  • Korax 11/04/2021
    Retour sur les années quatre-vingt. Les années fric. Une période, certes, qui avait ses antécédents et qui s’est prolongée sous des formes, en définitive, guère différentes, mais qui apparaît comme l’un des acmés du capitalisme financier triomphant. De plus, ici, on est à Manhattan et la séquence racontée par Goolrick – l’essor fulgurant suivi de la chute brutale d’un « golden boy » – est celle d’un archétype exacerbé. Rarement livre n’a joué aussi copieusement avec le cynisme. Ce monde est cynique, les personnages rencontrés sont tous aussi cyniques les uns que les autres, et la description qu’en donne Goolrick atteint des sommets de cynisme. (Un seul exemple, parmi tant d’autres, à la page 167 : « J’adorais ce type. Il était d’une lucidité absolue, avait des manières douces, des vestes en tweed, et le sida. ») Cocktails à en dégobiller, médocs et cocaïne pour tenir le coup, sexe pour se défouler : le trader fréquente plus souvent les soirées torrides et alcoolisées que les salles de marché. C’est d’ailleurs le principal reproche que je ferais à ce roman où l’activité financière des personnages est presque complétement passée sous silence (à croire que l’auteur ne souhaitait pas s’embarquer dans un domaine trop complexe…), au profit de leurs dépenses pharamineuses et de leurs plaisirs effrénés. Par ailleurs, je n’ai pas bien vu l’intérêt de recourir à de nombreux flash-backs : une narration chronologique – de l’ascension à la disgrâce – aurait été préférable ; enfin, me semble-t-il. Mais le récit n’en est pas moins percutant et la critique du système, décoiffante. Retour sur les années quatre-vingt. Les années fric. Une période, certes, qui avait ses antécédents et qui s’est prolongée sous des formes, en définitive, guère différentes, mais qui apparaît comme l’un des acmés du capitalisme financier triomphant. De plus, ici, on est à Manhattan et la séquence racontée par Goolrick – l’essor fulgurant suivi de la chute brutale d’un « golden boy » – est celle d’un archétype exacerbé. Rarement livre n’a joué aussi copieusement avec le cynisme. Ce monde est cynique, les personnages rencontrés sont tous aussi cyniques les uns que les autres, et la description qu’en donne Goolrick atteint des sommets de cynisme. (Un seul exemple, parmi tant d’autres, à la page 167 : « J’adorais ce type. Il était d’une lucidité absolue, avait des manières douces, des vestes en tweed, et le sida. ») Cocktails à en dégobiller, médocs et cocaïne pour tenir le coup, sexe pour se défouler : le trader fréquente plus souvent les soirées torrides et alcoolisées que les salles de marché. C’est d’ailleurs le principal reproche que je ferais à ce roman où l’activité financière des personnages est presque complétement passée sous silence (à croire que l’auteur ne souhaitait pas s’embarquer dans un...
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Voyagez hors des sentiers battus, loin d'une littérature conventionnelle et attendue…