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La Colline aux esclaves
Marie-Axelle de La Rochefoucauld (traduit par)
Date de parution : 07/04/2016
Éditeurs :
Pocket

La Colline aux esclaves

Marie-Axelle de La Rochefoucauld (traduit par)
Date de parution : 07/04/2016
États-Unis, 1791. Lavinia, jeune orpheline irlandaise, se retrouve domestique dans une plantation de tabac. Placée avec les esclaves noirs de la cuisine, sous la protection de Belle, la fille illégitime... États-Unis, 1791. Lavinia, jeune orpheline irlandaise, se retrouve domestique dans une plantation de tabac. Placée avec les esclaves noirs de la cuisine, sous la protection de Belle, la fille illégitime du maître, elle grandit dans la tendresse de cette nouvelle famille.
Cependant, Lavinia ne peut faire oublier la blancheur de sa...
États-Unis, 1791. Lavinia, jeune orpheline irlandaise, se retrouve domestique dans une plantation de tabac. Placée avec les esclaves noirs de la cuisine, sous la protection de Belle, la fille illégitime du maître, elle grandit dans la tendresse de cette nouvelle famille.
Cependant, Lavinia ne peut faire oublier la blancheur de sa peau : elle pénètre peu à peu dans l'univers de la grande maison et côtoie deux mondes que tout oppose. Jusqu’au jour où une histoire d’amour fait tout basculer… Le petit monde de la plantation est mis à feu et à sang, de dangereuses vérités sont dévoilées, des vies sont menacées…

« Deux beaux portraits de femmes opprimées, courageuses et touchantes. Passionnant. » Version Femina

« Impossible de lâcher ce roman magnifique, plein de souffle et de péripéties avant d'avoir tourné enfin la toute dernière page. À quand le film ? » Florence Dalmas – Le Dauphiné
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EAN : 9782266259705
Code sériel : 16376
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 528
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266259705
Code sériel : 16376
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 528
Format : 108 x 177 mm

Ils en parlent

"Oubliez Autant en emporte le vent... voici une histoire qui captive le lecteur et exige d'être dévorée."  Minneapolis Star Tribune
"Deux beaux portraits de femmes opprimées, courageuses et touchantes. Passionnant." Version femina
"Cette épopée rapportée à travers les yeux d'une blanche au temps de l'esclavage produit un conte touchant." Femme Actuelle
"Impossible de lâcher ce roman magnifique, plein de souffle et de péripéties avant d'avoir tourné enfin la toute dernière page. À quand le film ?" Florence Dalmas - Le Dauphiné
"Drame, mélodrame et espoirs fous... Ça vous tient en haleine." Avantages
"Une belle histoire de femme..." Le Progrès
"Si l'univers dépeint a toute la brutalité de la vérité historique, il porte aussi toute l'intensité d'une grande fresque romanesque, sur les thèmes de la justice et de la liberté." Carrefour Savoirs

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • sehnzen492711 07/04/2024
    Livre poignant, qui se lit d'une traite, à la croisée entre "L'esclave libre " de Robert Penn Warren et de "L'enfant loué" de Joan Brady. Le roman retrace l'histoire d'une plantation et de ses habitants à travers le récit de deux personnes : Lavinia, une blanche "achetée" ou "sous contrat" alors qu'elle était enfant, et Belle, la fille illégitime d'un blanc. A cette lecture, on ne peut qu'être sidérée par tant d'horreur générée par l'esclavage et l'ignoble système de castes mis en place en Amérique du Nord et dans les Caraïbes. Et il y a suffisamment de témoignages et d'archives pour savoir que cela fut ainsi. Mais comment nos ancêtres ont-ils pu traverser ce système ? Commeent ont-ils pu s'en accomoder ? Comment ont-ils pu asservir des noirs, faire usage de tant de violence sur leur prochain, tout en violant leurs femmes et en leur faisant des métis ? Dans "La colline aux esclaves", les principaux personnages blancs sont veules, faibles, succombent au système. Les noirs donnent de l'amour. Mais au bout d'un moment, qui est "noir", qui est "blanc" ? Tout se lie. Et finalement, appuyée par la droiture et la bonté d'âme de quelques blancs que l'on voit aussi dans "La colline aux esclaves", c'est peut-être ce qui a fait s'écrouler le système. J'ai beaucoup aimé aussi le personnage de Meg, la jeune fille qui se passionne pour la botanique et les études et n'a aucune envie de faire ce que la société attend d'elle : se marier et tenir un salon, "prendre sa place dans le monde". Elle aussi, à sa manière, défend l'indépendance et la liberté.Livre poignant, qui se lit d'une traite, à la croisée entre "L'esclave libre " de Robert Penn Warren et de "L'enfant loué" de Joan Brady. Le roman retrace l'histoire d'une plantation et de ses habitants à travers le récit de deux personnes : Lavinia, une blanche "achetée" ou "sous contrat" alors qu'elle était enfant, et Belle, la fille illégitime d'un blanc. A cette lecture, on ne peut qu'être sidérée par tant d'horreur générée par l'esclavage et l'ignoble système de castes mis en place en Amérique du Nord et dans les Caraïbes. Et il y a suffisamment de témoignages et d'archives pour savoir que cela fut ainsi. Mais comment nos ancêtres ont-ils pu traverser ce système ? Commeent ont-ils pu s'en accomoder ? Comment ont-ils pu asservir des noirs, faire usage de tant de violence sur leur prochain, tout en violant leurs femmes et en leur faisant des métis ? Dans "La colline aux esclaves", les principaux personnages blancs sont veules, faibles, succombent au système. Les noirs donnent de l'amour. Mais au bout d'un moment, qui est "noir", qui est "blanc" ? Tout se lie. Et finalement, appuyée par la droiture et la bonté d'âme de quelques blancs que l'on voit...
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  • nathmichau 03/02/2024
    Je viens de finir La Colline aux Esclaves de Kathleen Grissom aux Editions Pocket, un livre qui prend aux tripes et je suis dans un état second. L’histoire est prenante, forte, pleine d’émotions. On ne peut pas lâcher ce livre, on veut savoir ce qu’il va arriver à Lavinia, Belle, Mama Mae, Papa Georges, Jamie et les autres. Ce magnifique roman parle de l’esclavage en Virginie de 1791 à 1810, mais contrairement à la très belle sage Louisiane de Maurice Denuzière ou Autant en Emporte le vent de Margaret Mitchell, le point de vue est, comme celui de La case de l’oncle Tom de Harriet Beecher Stowe, du côté des esclaves. On est avec eux tout le long du livre et on voit comme ils subissent leur condition et dépendent des blancs. On déteste Marshall et son manque d’humanité, la vision des femmes blanches dont Laviana élevée parmi les noirs, mais ensuite épouse de blanc, fait partie, les montre soumises et faibles. Les femmes noires sont fortes et essaient de faire avec alors qu’elles sont à la merci de leur propriétaire qui leur vole leurs enfants, tue leurs proches, les viole sans cesse. Le thème est donc lourd mais la bonté de ces personnages, la façon dont ils se comportent sont pleine d’espoir et ces femmes et ces hommes sont très attachants. Les chapitres sont courts, le livre se lit facilement car le style est simple. On alterne sans arrêt entre deux points de vue : celui d’une esclave Belle et de Lavinia, ce qui est très intéressant. Je conseille vraiment cette lecture que j’ai dévorée et dont on ne sort pas indemne. Avez-vous lu ce livre ? Avez-vous lu la suite Les Larmes de la liberté ?Je viens de finir La Colline aux Esclaves de Kathleen Grissom aux Editions Pocket, un livre qui prend aux tripes et je suis dans un état second. L’histoire est prenante, forte, pleine d’émotions. On ne peut pas lâcher ce livre, on veut savoir ce qu’il va arriver à Lavinia, Belle, Mama Mae, Papa Georges, Jamie et les autres. Ce magnifique roman parle de l’esclavage en Virginie de 1791 à 1810, mais contrairement à la très belle sage Louisiane de Maurice Denuzière ou Autant en Emporte le vent de Margaret Mitchell, le point de vue est, comme celui de La case de l’oncle Tom de Harriet Beecher Stowe, du côté des esclaves. On est avec eux tout le long du livre et on voit comme ils subissent leur condition et dépendent des blancs. On déteste Marshall et son manque d’humanité, la vision des femmes blanches dont Laviana élevée parmi les noirs, mais ensuite épouse de blanc, fait partie, les montre soumises et faibles. Les femmes noires sont fortes et essaient de faire avec alors qu’elles sont à la merci de leur propriétaire qui leur vole leurs enfants, tue leurs proches, les viole sans cesse. Le thème est donc lourd mais la bonté de ces personnages, la...
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  • Cricri08 18/10/2023
    Nous sommes en Virginie à la fin du XVIIIe siècle. Dans cette plantation, une petite fille arrive : Lavinia, petite orpheline irlandaise, se retrouve intégrée à la domesticité, ses parents étant décédés avant de pouvoir rembourser la dette de leur traversée. Les esclaves noires l'accueillent comme un nouveau membre de leur famille et la petite grandit tiraillée entre ses sentiments et sa couleur de peau. Ce roman choral nous permet de vivre entre 1791 et 1810 le quotidien de cette plantation de tabac grâce aux voix de Lavinia et de Belle, une esclave métisse fruit des amours du maître des lieux avec une esclave. Les personnages sont attachants et réalistes. J'ai beaucoup aimé le personnage de Lavinia, notamment parce qu'en tant qu'enfant, elle garde une certaine naïveté et met de nombreuses années à comprendre la réalité sordide des relations entre les esclaves et leurs maîtres. Cette innocence est contrebalancée par les chapitres de Belle qui elle, hélas, n'est en aucune façon protégée de la réalité. Elle subit de plein fouet à la fois son statut d'esclave et le fait d'être la fille du propriétaire, entrainant une haine féroce de la part de son épouse. Je suis restée accrochée à ce roman, impatience de découvrir le destin de tous les personnages. C'est un roman très émouvant, mettant en lumière des valeurs très fortes comme l'amitié qui peut exister entre les enfants ou la chaleur des "mères de substitution".Nous sommes en Virginie à la fin du XVIIIe siècle. Dans cette plantation, une petite fille arrive : Lavinia, petite orpheline irlandaise, se retrouve intégrée à la domesticité, ses parents étant décédés avant de pouvoir rembourser la dette de leur traversée. Les esclaves noires l'accueillent comme un nouveau membre de leur famille et la petite grandit tiraillée entre ses sentiments et sa couleur de peau. Ce roman choral nous permet de vivre entre 1791 et 1810 le quotidien de cette plantation de tabac grâce aux voix de Lavinia et de Belle, une esclave métisse fruit des amours du maître des lieux avec une esclave. Les personnages sont attachants et réalistes. J'ai beaucoup aimé le personnage de Lavinia, notamment parce qu'en tant qu'enfant, elle garde une certaine naïveté et met de nombreuses années à comprendre la réalité sordide des relations entre les esclaves et leurs maîtres. Cette innocence est contrebalancée par les chapitres de Belle qui elle, hélas, n'est en aucune façon protégée de la réalité. Elle subit de plein fouet à la fois son statut d'esclave et le fait d'être la fille du propriétaire, entrainant une haine féroce de la part de son épouse. Je suis restée accrochée à ce...
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  • MaarTo 15/09/2023
    Que dire de cette lecture ? Je suis toujours sensible à ces histoires qui nous rappellent la terrible réalité de l'esclavage, ces romans sont importants pour conserver la mémoire et pour nous rappeler de quoi les Hommes sont capables. J'ai donc déjà lu plusieurs romans traitant ce sujet, et celui-ci n'est pour moi pas le meilleur : aussi bien en ce qui concerne l'histoire que pour l'écriture en elle-même. Le récit est fluide, il raconte le parcours de Lavinia à partir de son arrivée sur une plantation dans laquelle elle intègre l'équipe des domestiques. Elle est blanche, contrairement à tous les autres et découvre avec son regard d'enfant la différence de traitement que lui offre sa couleur de peau. Elle saisie des opportunités et améliore grandement son statut, mais sans en comprendre les conséquences. Lavinia est une jeune femme ingénue, et j'ai trouvé ce trait de caractère insupportable dans les conditions de vie de la plantation. Son personnage me fait penser à Scarlett O'Hara dans Autant en emporte le vent. Cependant, malgré mon aversion pour le personnage principal du roman, j'ai pris plaisir à découvrir chacun des personnages interagissant avec la grande maison. Je lirais avec plaisir la suite que l'auteur a donné à ce roman. On y retrouve un personnage de la colline aux esclaves dans les années qui suivent le prés. Que dire de cette lecture ? Je suis toujours sensible à ces histoires qui nous rappellent la terrible réalité de l'esclavage, ces romans sont importants pour conserver la mémoire et pour nous rappeler de quoi les Hommes sont capables. J'ai donc déjà lu plusieurs romans traitant ce sujet, et celui-ci n'est pour moi pas le meilleur : aussi bien en ce qui concerne l'histoire que pour l'écriture en elle-même. Le récit est fluide, il raconte le parcours de Lavinia à partir de son arrivée sur une plantation dans laquelle elle intègre l'équipe des domestiques. Elle est blanche, contrairement à tous les autres et découvre avec son regard d'enfant la différence de traitement que lui offre sa couleur de peau. Elle saisie des opportunités et améliore grandement son statut, mais sans en comprendre les conséquences. Lavinia est une jeune femme ingénue, et j'ai trouvé ce trait de caractère insupportable dans les conditions de vie de la plantation. Son personnage me fait penser à Scarlett O'Hara dans Autant en emporte le vent. Cependant, malgré mon aversion pour le personnage principal du roman, j'ai pris plaisir à découvrir chacun des personnages interagissant avec la grande maison. Je lirais avec plaisir la suite que l'auteur a donné à...
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  • Livre_o_vert 31/08/2023
    Depuis 2015, vous avez sans doute remarqué ce roman, publié notamment par les éditions Charleston et Pocket. Bien que cette version ne soit plus disponible en format broché "charleston", j'ai pu le trouver d'occasion . L'histoire m'a profondément touché. Les destins entremêlés, la construction soignée du récit, l'immersion rapide dans les lieux, les personnages et leurs émotions, tout est impressionnant. L'autrice ne néglige aucune scène, même les plus difficiles. Il serait facile de croire que les blancs échapperaient aux difficultés, laissant les noirs confrontés aux problèmes. Mais en réalité, chacun est touché à sa manière. L'autrice ne cherche pas à offrir un réconfort, mais à nous secouer. Son objectif est atteint : elle peint une réalité rude, complexe, inhumaine. Les événements reflètent la dure vérité vécue par les populations noires à cette époque. L'esclavagisme est une honte persistante. L'humanité semble incapable d'apprendre de ses fautes, du moins pour la plupart des puissants. Les intérêts tels que les profits, le pouvoir, le sexe et la possession prévalent pour bon nombre, reléguant l'apprentissage et l'évolution morale au second plan. Lavinia est perdue entre la grande maison et les cases. Elle peine à trouver sa place, ce qui soulève la question : pourquoi l'avoir fait vivre dès son plus jeune âge avec les esclaves, si c'était pour la faire évoluer ultérieurement dans le cercle des maîtres blancs ? J'ai été captivé par ses réflexions, ses incertitudes et ses appréhensions. Ses efforts pour défendre une justice à son niveau m'ont touché. Lavinia démontre une force, forgée par ceux qui l'ont élevée. Les esclaves, dotés de générosité, sont des individus exceptionnels. Leur compréhension profonde des rouages de l'esclavagisme les rend capables de naviguer dans des épreuves plus aisément que les blancs. Cette aptitude à surmonter les obstacles découle de leur désir de survivre avec dignité face à un monde qui ne veut pas d'eux.Depuis 2015, vous avez sans doute remarqué ce roman, publié notamment par les éditions Charleston et Pocket. Bien que cette version ne soit plus disponible en format broché "charleston", j'ai pu le trouver d'occasion . L'histoire m'a profondément touché. Les destins entremêlés, la construction soignée du récit, l'immersion rapide dans les lieux, les personnages et leurs émotions, tout est impressionnant. L'autrice ne néglige aucune scène, même les plus difficiles. Il serait facile de croire que les blancs échapperaient aux difficultés, laissant les noirs confrontés aux problèmes. Mais en réalité, chacun est touché à sa manière. L'autrice ne cherche pas à offrir un réconfort, mais à nous secouer. Son objectif est atteint : elle peint une réalité rude, complexe, inhumaine. Les événements reflètent la dure vérité vécue par les populations noires à cette époque. L'esclavagisme est une honte persistante. L'humanité semble incapable d'apprendre de ses fautes, du moins pour la plupart des puissants. Les intérêts tels que les profits, le pouvoir, le sexe et la possession prévalent pour bon nombre, reléguant l'apprentissage et l'évolution morale au second plan. Lavinia est perdue entre la grande maison et les cases. Elle peine à trouver sa place, ce qui soulève la question : pourquoi l'avoir fait vivre...
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