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La Compagnie des menteurs
Fabrice Pointeau (traduit par)
Date de parution : 01/09/2011
Éditeurs :
Pocket

La Compagnie des menteurs

Fabrice Pointeau (traduit par)
Date de parution : 01/09/2011

1348. La peste s’abat sur l’Angleterre. Rites païens, sacrifices rituels et religieux : tous les moyens sont bons pour tenter de conjurer le sort. Dans le pays en proie à...

1348. La peste s’abat sur l’Angleterre. Rites païens, sacrifices rituels et religieux : tous les moyens sont bons pour tenter de conjurer le sort. Dans le pays en proie à la panique et à l’anarchie, un petit groupe de neuf personnes réunies par le plus grand des hasards essaie de...

1348. La peste s’abat sur l’Angleterre. Rites païens, sacrifices rituels et religieux : tous les moyens sont bons pour tenter de conjurer le sort. Dans le pays en proie à la panique et à l’anarchie, un petit groupe de neuf personnes réunies par le plus grand des hasards essaie de gagner le Nord, afin d’échapper à la contagion. Bientôt, l’un d’eux est retrouvé pendu…
Alors que la mort rôde, les survivants vont devoir résoudre l’énigme de ce décès avant qu’il ne soit trop tard…

« Il vous sera difficile de vous interrompre dans la lecture de ce roman très noir. »
Psychologies

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EAN : 9782266207522
Code sériel : 14510
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 672
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266207522
Code sériel : 14510
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 672
Format : 108 x 177 mm

Ils en parlent

« Il vous sera difficile de vous interrompre dans la lecture de ce roman très noir. Sorcellerie, croyances, foi et mœurs d’un autre temps nous accompagneront longtemps. » Psychologies Magazine
« Karen Maitland signe un formidable roman noir, qui brille autant par sa reconstitution historique que par son suspense haletant. » France Soir
« Sorte de mélange réussi entre Les Piliers de la terre de Ken Follett et les meilleurs Agatha Christie, ce roman est d’une rare puissance évocatrice qu’on ne lâche plus une fois entamé. » Mikis Fernandez - Balthazar

 

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Nami_59 09/11/2023
    Je viens à peine de finir ce roman. Alors j'ai beaucoup hésité sur ma note mais un 3.5 me semble être pas mal. "La compagnie des menteurs" appelons ça plutôt la "La compagnie des marcheurs". Plus de la moitié du roman nous regardons juste la compagnie marcher, râler et chasser en continue. J'ai trouvé le roman très plat et sans action. Honnêtement je me suis pas attaché aux personnages, surtout le personnage principal qui est aussi important qu'une brindille à mes yeux. On suit son point de vue tout le long et pourtant c'est comme si je lisait un roman écrit à la 3e personne tellement il est fade, on ne connaît aucune de ses pensées. La fin est pour moi prévisible sur énormément de point même si je dois avouer que les dernières lignes m'ont énormément frustrée. Cependant c'était pas une catastrophe non plus, sauf que Karen est horrible de nous laisser sur une fin comme celle là.
  • Pisto333 29/10/2023
    Un petit 3, et mon 1er commentaire. Livre ni historique, ni mystérieux. On se plonge pendant quelques chapitres dans une Angleterre infesté par la peste mais j'ai personnellement trouvé une grande longueur et pas assez de rythme a cette ouvrage. En espérant trouvé d'autre titre.
  • eugenange 07/09/2023
    Un livre somptueux, qui est à la fois autant un roman historique et un road-movie. Mais ne lisez surtout pas le quatrième de couverture ! Il met une forme de sensationnalisme en avant, associé à la dimension « thriller » alors qu’il est bien plus complexe, et puissant que celles des ressorts habituels du roman policier. Après cette lecture, la comparaison que l’éditeur en faisait avec « Le nom de la rose » , qui m’avait semblé un brin osé, m’a finalement semblé tout à fait mérité. Comme le roman d’Umberto Eco, celui de Karen Mailtland place le genre moyenâgeux très haut, et en sort même, pour parler de la condition humaine.. J’en dirais le moins possible sur l’action en tant que telle. 1348 ! La peste noire balaie toute l’Europe, et touche aussi l’Angleterre. D’abord localisé, le mal s’étend dans tout le pays, déstabilise les institutions et l’ordre public. Ils sont neuf, deux femmes, une enfant, et six hommes, parmi lequel on compte le vieux narrateur de cet histoire, à prendre la route, fuyant la menace. Nous en apprendrons un peu plus sur l’un et l’autre au fil des jours, quand à leur passé, qui les conditionne, et leur personnalité. Un cheval et sa carriole pour tirer les biens de cette compagnie étrange, traversant le pays en proie à la fièvre et à la mort. Ils traverseront des landes marécageuses, dormiront dans les endroits les plus divers, affronteront 1000 dangers. La lutte pour la survie oblige à une forme d’entente forcée entre les membres de cette communauté qui ne s’entendraient guère en temps ordinaire, et où des rixes éclatent, potentialisés par quelques personnalités pathologiques, et manipulatrices. Néanmoins, tout est fragile, dans cette lutte au jour le jour, et les tensions s’exacerbent entre les membres du clan. On pense évidemment aux grands livres écrits sur les pandémies, tel « Le hussard sur le toit », le formidable livre de Jean Giono, ou « la peste » de Camus. Ces livres nous disent que la survie tient à la capacité des individus à trouver des ressources en eux pour survivre. Les catastrophes et les accidents de la vie, font tomber les individus dans des puits sans fond, mais révèlent les individus à eux mêmes. Dans la noirceur, curieusement, les moments de bonheur n’en prennent que plus d’éclat. Tout est exacerbé. Le roman explore intensément ces dimensions existentielles, qu’on trouve dans les livres les plus sombres, tel que « Si c’est un homme » de Primo Levi, où l’auteur Italien évoquait son expérience des camps de la mort. Sans doute que l’ordinaire moyenâgeux, où la vie était bien précaire, forçait les hommes à envisager déjà d’autres formes de bonheur que celle de la vie sur terre, à une époque où la religion conditionnait tout, et où dieu était la seule forme de sécurité sociale. La peur de se damner, en n’observant pas les préceptes de l’église, et ses lois et interdits, font que ces individus, même dans ces circonstances où la représentation de la loi n’existe pratiquement plus, restent soumis à un ordre moral et à ses préceptes. Ce libre arbitre conditionne en effet l’accès au paradis ou du moins au purgatoire. C’est la différence que l’on peut faire avec les acteurs des dystopies actuelles, où dieu est mort. Je pense par exemple au roman crépusculaire de Cormac Mac Carthy. « La route » . Un roman en fait bien plus désespéré que celui ci, car ce road-movie d’un père et de son fils poussant un chariot de supermarché où ils ont entassé leurs maigres affaires, se passe dans un univers où la nature est morte, et où les oiseaux ne chantent plus. Dans ce roman, les forces de la terre restent par contre intactes. L’homme se fait encore tout petit dans une nature qu’il ne maîtrise pas. Le sens de la fragilité du destin est déjà lié à l’issue d’un simple accouchement. Celui que Karen Maitland évoque dans ce roman et est un très grand moment du livre. Nul doute qu’il faut être femme pour parvenir à rendre si prégnant un tel moment au lecteur, avec la vie et la mort qui semble représentés pour débattre des chances de survie du bébé et de sa mère, et même au-delà du groupe, de l’espèce humaine. L’amour et le dépassement des égos baigne ce moment d’anthologie. Les causes de la peste noire de 1358 sont vues à l’époque comme une épreuve envoyée par dieu, pour laver les péchés. Si la leçon est dure a accepter, l’homme se soumet, mais espère s’en sortir, utilisant des stratagèmes liés à la superstition et à la magie, et trouvant parfois des boucs émissaires pour exorciser le mal. Des réflexes ataviques que notre époque soit disant moderne et éclairée, à l’épreuve de la crise du covid, a d’ailleurs ressuscité. A ce titre, ce roman écrit il y a 15 ans sera sans doute lu d’une autre façon qu’à l’époque de sa parution. La dimension onirique puissante du moyen âge, où les gens voyaient des dragons, des loups garous, des sirènes et autres manifestations diaboliques, dont il fallait se protéger, en trouvant des intercesseurs, sous forme de conjurations, ou de reliques de saints, ou supposés telles, est omniprésente dans ce roman. Il faut féliciter l’autrice d’avoir semé le texte de ces évocations de contes à la fois fantastiques, livrés par les acteurs les soirs de veillée. Ils apparaissent à la fois comme des confessions, ou des rêves fabuleux, utiles à éclairer une route si sombre, nous faisant rentrer dans l’imaginaire du moyen âge. Pourtant au-delà des ces histoires fabuleuses, consolations offertes, tenant de de Merlin l’enchanteur et de Tristan et Yseut, ces menteurs ne pouvant trop en dire, ne mentent qu’à demi ! Ce qui les oblige à avoir un supplément d’âme, pour exorciser l’horreur, le péché, et le mal, et tenter de comprendre ce qui est à priori incompréhensible. Certains sont doués en empathie, et d’autres en manipulation. C’est la différence entre ceux qui consolent, se font soignants, et aidants, et ceux qui cherchent tous les prétextes pour exploiter les failles, et asseoir leur pouvoir sur leurs compagnons. Et c’est ainsi, cahin-caha qu’ils cheminent, poursuivis pendant tout ce trajet, par le hurlement glacial d’un loup chaque soir, dont il faut trouver la forme et le sens. Un livre somptueux, qui est à la fois autant un roman historique et un road-movie. Mais ne lisez surtout pas le quatrième de couverture ! Il met une forme de sensationnalisme en avant, associé à la dimension « thriller » alors qu’il est bien plus complexe, et puissant que celles des ressorts habituels du roman policier. Après cette lecture, la comparaison que l’éditeur en faisait avec « Le nom de la rose » , qui m’avait semblé un brin osé, m’a finalement semblé tout à fait mérité. Comme le roman d’Umberto Eco, celui de Karen Mailtland place le genre moyenâgeux très haut, et en sort même, pour parler de la condition humaine.. J’en dirais le moins possible sur l’action en tant que telle. 1348 ! La peste noire balaie toute l’Europe, et touche aussi l’Angleterre. D’abord localisé, le mal s’étend dans tout le pays, déstabilise les institutions et l’ordre public. Ils sont neuf, deux femmes, une enfant, et six hommes, parmi lequel on compte le vieux narrateur de cet histoire, à prendre la route, fuyant la menace. Nous en apprendrons un peu plus sur l’un et l’autre au fil des jours, quand à leur passé, qui les conditionne, et leur personnalité. Un cheval et...
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  • ElBaathory 30/08/2023
    Après deux précédentes revisites historiques, j’étais encore plus impatient de retrouver la percutante et immersive plume de Karen Maitland avec La Compagnie des Menteurs mettant à l’honneur, cette fois-ci, la trouble période liée à l’arrivée de l’épidémie de peste en Angleterre. Une fois n’est pas coutume, j’ai été embarqué dans un voyage à travers les siècles plus que convaincant et réussi. Il faut dire que cette fois-ci, l’ambiance sombre et pestilentielle se démontre des plus convaincante et pertinente à s’imprégner. Bien que la maladie et la mort s’emparent des terres et des hommes, l’auteure parvient à dessiner un envoûtant atmosphère, baigné de traditions et d’un folklore païen faisant tant partie des coutumes de l’époque que la limite entre réalité et futilité se veut d’une finesse exquise et savoureuse. A tel point que j’ai été assez souvent perplexe face aux péripéties déroulées et je ne savais plus si ce qui m’était conté était réalité ou superstition. Ce séduisant phénomène est avant tout dû à la force narrative de ce roman, laissant le lecteur en compagnie d’un conteur hors pair et des plus captivant. Sans ancrage ni filet, ce dernier m’a plongé au cœur d’un palpitant récit que je n’ai pu lâcher. L’intrigue se dessine de chapitre en chapitre et les premières pages laissent parfois confus quant à la tournure que prendront les événements tant l’intrigue peut paraître assez floue et maladroite au préalable, tout en se révélant des plus pertinente une fois en plein de ce récit, étrange et saisissant mélange d’intérêts historique et quelque peu policier. Le tout porté par une troupe de protagonistes des plus singuliers et atypiques à rencontrer, bien loin des conventions et des plus marginaux. Ces portraits se révèlent également un atout majeur quant à cette œuvre mettant à l’honneur de parfaits antihéros auxquels il est parfois difficile de s’attacher, tant leurs comportement et leurs rationalités laissent parfois à désirer, mais dont les réactions se veulent cohérentes au vu de la période dévoilée et de ses us et coutumes. Des comportements qui n’ont, d’ailleurs, cessé de me rappeler ceux de ces dernières années lors de la crise liée à la covid, entre affabulations et colporteurs de prémonitions, régnait un étrange et terrifiant climat à l’image de ce roman. Comme quoi et peu importe les âges, l’être humain n’a de cesse d’inventer et de s’attacher à d’improbables superstitions afin de tenter de percer les mystères qui l’entourent. Qui ne se souvient pas de histoires de groupe sanguin ou de nicotine censé protéger de cette maladie lors de notre dernière épidémie ? Ainsi et bien que couvrant une période historique des plus lointaine, il est incroyable comment cette lecture s’est démontrée des plus moderne quant aux comportements humains en situations de crises sanitaires. Entre superstitions et autres légendes farfelues, j’ai eu l’impression de revivre l’épidémie de covid en d’anciens et sombres temps, accompagnés de singuliers et mystérieux percutants personnages. Karen Maitland signe donc un autre ouvrage de qualité et des plus immersif.Après deux précédentes revisites historiques, j’étais encore plus impatient de retrouver la percutante et immersive plume de Karen Maitland avec La Compagnie des Menteurs mettant à l’honneur, cette fois-ci, la trouble période liée à l’arrivée de l’épidémie de peste en Angleterre. Une fois n’est pas coutume, j’ai été embarqué dans un voyage à travers les siècles plus que convaincant et réussi. Il faut dire que cette fois-ci, l’ambiance sombre et pestilentielle se démontre des plus convaincante et pertinente à s’imprégner. Bien que la maladie et la mort s’emparent des terres et des hommes, l’auteure parvient à dessiner un envoûtant atmosphère, baigné de traditions et d’un folklore païen faisant tant partie des coutumes de l’époque que la limite entre réalité et futilité se veut d’une finesse exquise et savoureuse. A tel point que j’ai été assez souvent perplexe face aux péripéties déroulées et je ne savais plus si ce qui m’était conté était réalité ou superstition. Ce séduisant phénomène est avant tout dû à la force narrative de ce roman, laissant le lecteur en compagnie d’un conteur hors pair et des plus captivant. Sans ancrage ni filet, ce dernier m’a plongé au cœur d’un palpitant récit que je n’ai pu lâcher. L’intrigue se...
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  • Thrillarhist 13/09/2022
    À quel point détestez-vous les mensonges ? Qu'êtes-vous prêt à faire pour qu'on ne découvre pas les vôtres ? Bienvenue dans « La Compagnie des Menteurs » de Karen Maitland ! C'est une lecture que j'ai vraiment adorée sur plusieurs points, bien que la fin m'ait légèrement déçue et qu'en y réfléchissant j'aurais voulu plus approfondi ! Compliqué tout ça xD C'est un livre dense avec beaucoup de points importants, j'essaierai de ne pas m'épancher. L'ambiance de ce roman est incroyable ! La tension autour de la peste, qu'on fuit beaucoup, le froid de l'Angleterre (haha), les assombrissements brutaux au fur et à mesure que le roman devient un polar, la plume descriptive est sombre, fluide, addictive... WOW ! Vous comprendrez qu'on ne s'ennuie pas, même si l'enquête arrive tard pour moi. Mais parlons personnages ! On suit le point de vue de Camelot, grâce à un narrateur à la première personne vraiment génial en immersion et en tension. Mais on découvre les 8 autres personnages de la compagnie, tous très bien caractérisés et suivis dans leurs développements. MÊME SI, xD, avec 9 personnages à développer en 650 pages, on sent que certains sont vites passés et plus prétextes pour l'intrigue plutôt que personnages complexes, ça se voit et c'est dommage. Aussi, la fin ne m'a pas convaincue à leur niveau, on a des changements à 180#8304; qui ne sont pas expliqués, ce qui m'a frustrée ! Malgré les folles révélations des 200 dernières pages, j'ai fini ma lecture avec un « Meh », sentiment d'inachevé. Mais ça n'empêche pas l'incroyable qualité d'une grande partie des personnages et de l'ambiance ! Je conseille quand même ce roman si vous voulez enquêter et découvrir les secrets avant le narrateur. En LC c'est plus drôle !À quel point détestez-vous les mensonges ? Qu'êtes-vous prêt à faire pour qu'on ne découvre pas les vôtres ? Bienvenue dans « La Compagnie des Menteurs » de Karen Maitland ! C'est une lecture que j'ai vraiment adorée sur plusieurs points, bien que la fin m'ait légèrement déçue et qu'en y réfléchissant j'aurais voulu plus approfondi ! Compliqué tout ça xD C'est un livre dense avec beaucoup de points importants, j'essaierai de ne pas m'épancher. L'ambiance de ce roman est incroyable ! La tension autour de la peste, qu'on fuit beaucoup, le froid de l'Angleterre (haha), les assombrissements brutaux au fur et à mesure que le roman devient un polar, la plume descriptive est sombre, fluide, addictive... WOW ! Vous comprendrez qu'on ne s'ennuie pas, même si l'enquête arrive tard pour moi. Mais parlons personnages ! On suit le point de vue de Camelot, grâce à un narrateur à la première personne vraiment génial en immersion et en tension. Mais on découvre les 8 autres personnages de la compagnie, tous très bien caractérisés et suivis dans leurs développements. MÊME SI, xD, avec 9 personnages à développer en 650 pages, on sent que certains sont vites passés et plus prétextes pour l'intrigue plutôt que personnages complexes, ça...
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