La Femme à 1000°

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

• Alain514 28/04/2023

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  Une sorte de biographie romancée, où l’on passe de la 2e Guerre Mondiale à la situation contemporaine de l’Islande et la crise financière qui a secoué ce pays en 2008. Des petits chapitres courts, avec beaucoup de jeux de mots, de calembours. Et ici de grandes félicitations au traducteur qui a su donner tout le sens humoristique malgré la grande différence entre le français et l’islandais. En fait, n’eut été de la qualité de la traduction, j’aurais peut-être abandonné la lecture de ce pavé de plus de 600 pages. Avec 155 chapitres, il y en a qui sont nécessairement plus intéressants que d’autres! Mais le traducteur sait nous intéresser et susciter la curiosité du lecteur. On doit « sauter » par dessus les nombreux mots en islandais impossibles à prononcer (ou alors se munir d’une carte géographique) mais ça nous replonge dans l’exotisme de ce pays. J’ai aussi appris plein de choses sur le Danemark, sur les îles Frisons, sur la Pologne, etc. 9/10
• josette-costeux 01/11/2022

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  Découverte d'un auteur islandais ! Description de l'Islande d'une manière inhabituelle par les confidences d'une vieille dame, malade, en fin de vie, qui vit seule dans un garage On est très loin des beaux paysages et on plonge plutôt sans les noirceurs de la vie , de l'Histoire. Le portrait d'Herra est très particulier et son parcours est plus que surprenant. Herra semble seule, abandonnée mais elle a plus d'un tour dans son sac pour peupler ses jours (et ses nuits ) : elle surfe sur internet avec une audace et un aplomb extraordinaire et elle se confie. Ses souvenirs sont très décousus (on passe sans cesse du présent au passé) et l'ordre chronologique , un peu chaotique, m'a déroutée à plusieurs reprises. Et là, j'ai été complètement bluffée par son histoire familiale. l'auteur fait preuve d'originalité en mêlant fiction et réalité et son imagination n'a pas de limites ! je suis passée par diverses émotions car il est impossible de rester de marbre devant un tel destin. Malgré le côté tragique, l'auteur a placé des notes d'humour bien spécifiques ( et là, on se régale!) Humour au second degré, humour caustique, ironie, autodérision... Un seul regret : la longueur du texte. Je pense que, vouloir bien surprendre, l'auteur en a fait trop et, à plusieurs reprises, j'ai trouvé le texte lassant et j'ai voulu abandonner! Mais Herra a réussi à captiver mon attention et à me culpabiliser : je ne pouvais quand même pas l'abandonner dans des situations incertaines ! j'ai donc continué ma lecture et j'ai accompagné Herra jusqu'au bout et, finalement, j'ai bien fait et je ne le regrette pas ! Découverte d'un auteur islandais ! Description de l'Islande d'une manière inhabituelle par les confidences d'une vieille dame, malade, en fin de vie, qui vit seule dans un garage On est très loin des beaux paysages et on plonge plutôt sans les noirceurs de la vie , de l'Histoire. Le portrait d'Herra est très particulier et son parcours est plus que surprenant. Herra semble seule, abandonnée mais elle a plus d'un tour dans son sac pour peupler ses jours (et ses nuits ) : elle surfe sur internet avec une audace et un aplomb extraordinaire et elle se confie. Ses souvenirs sont très décousus (on passe sans cesse du présent au passé) et l'ordre chronologique , un peu chaotique, m'a déroutée à plusieurs reprises. Et là, j'ai été complètement bluffée par son histoire familiale. l'auteur fait preuve d'originalité en mêlant fiction et réalité et son imagination n'a pas de limites ! je suis passée par diverses émotions car il est impossible de rester de marbre devant un tel destin. Malgré le côté tragique, l'auteur a placé des notes d'humour bien spécifiques ( et là, on se régale!) Humour au second degré, humour caustique, ironie, autodérision... Un seul regret ...

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• Ivah 26/07/2022

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  J'ai vraiment aimé ce livre plein de surprises pour quiconque ne connaît pas l'Islande et c'est mon cas .L'histoire de ce pays, durant les années de guerre, la nature et le caractére des Islandais. Un beau récit à la fois plein d'humour, de sérieux, de dramatique d'une vie trés remplie . La narratrice a 80 ans elle est aujourd'hui à la porte de la mort et comme elle n'a plus rien à perdre elle raconte crument et quelquefois poétiquement sa vie et ses rencontres. sans rien cacher.
• Aproposdelivres 01/03/2020

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  J'ai facilement lu le début du livre car les chapitres sont assez courts. Chaque chapitre est daté car l'histoire se déroule de 1929 année de naissance de Herra à 2009, c'est à dire de nos jours avec quelques incursions dans un passé encore plus lointain... La narratrice, Herbjörg Maria Björnsson dit Herra a 80 ans, elle termine sa vie dans un garage. Elle a un cancer et elle attend la mort, elle a même déjà pris rendez-vous pour sa crémation. Elle est seule avec son ordinateur branché sur internet et les visites quotidiennes de deux aides à domicile. Elle nous raconte sa vie à travers de nombreuses anecdotes car sa famille et sa vie sont plus qu'originales ! En même temps, le lecteur découvre l'histoire de l'Islande. Dans les 100 premières pages, le récit passe d'une année à l'autre dans un tel désordre que l'on a peine à suivre... Ensuite commence la période de la Seconde Guerre Mondiale de façon chronologique, et donc plus facile à suivre. Hella est née en Islande, elle vivra au Danemark, en Allemagne, en Pologne, à Paris, en Argentine... Elle est la petite-fils du premier président de la République d'Islande. Son père s'engage dans l'Armée Allemande. Hella aura quatre enfants, quatre maris... J'ai globalement aimé ce roman même si j'y ai trouvé quelques longueurs, j'ai appris beaucoup de choses sur l'histoire de l'Islande. Avant la Seconde Guerre mondiale, l'Islande est sous domination du Danemark, en avril 1940 le Danemark est envahi par l'Allemagne nazie donc l'Islande se retrouve sous domination de l'Allemagne. Le Royaume Uni, craignant que les Allemands occupent l'Islande, s'installe d'autorité en Islande, puis en 1941 ce sont les Américains qui les remplacent, ils ne quitteront le pays qu'en 2006... En 1944, c'est la proclamation de l'Indépendance et la création de la République d'Islande. Sveinn Björnsson (le grand-père d'Hella) devient le premier président de la République. J'ai beaucoup aimé les chapitres datés de 2009, lorsque Herra raconte son quotidien dans son garage. Elle fume cigarettes sur cigarettes, elle a toujours avec elle une vieille grenade datant de la Seconde Guerre Mondiale. Connectée à internet, elle s'invente plusieurs profils et se fait passer pour Linda une ancienne miss Monde de 1988. Le ton est grinçant, plein d'humour noir. J'ai facilement lu le début du livre car les chapitres sont assez courts. Chaque chapitre est daté car l'histoire se déroule de 1929 année de naissance de Herra à 2009, c'est à dire de nos jours avec quelques incursions dans un passé encore plus lointain... La narratrice, Herbjörg Maria Björnsson dit Herra a 80 ans, elle termine sa vie dans un garage. Elle a un cancer et elle attend la mort, elle a même déjà pris rendez-vous pour sa crémation. Elle est seule avec son ordinateur branché sur internet et les visites quotidiennes de deux aides à domicile. Elle nous raconte sa vie à travers de nombreuses anecdotes car sa famille et sa vie sont plus qu'originales ! En même temps, le lecteur découvre l'histoire de l'Islande. Dans les 100 premières pages, le récit passe d'une année à l'autre dans un tel désordre que l'on a peine à suivre... Ensuite commence la période de la Seconde Guerre Mondiale de façon chronologique, et donc plus facile à suivre. Hella est née en Islande, elle vivra au Danemark, en Allemagne, en Pologne, à Paris, en Argentine... Elle est la petite-fils du premier président de la République d'Islande. Son père s'engage dans l'Armée Allemande. Hella...

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• lolomito 01/06/2019

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  Un pavé de 632 pages dont l'héroïne principale Herra est une octogénaire au seuil de la mort, en phase terminale d'un cancer et qui nous livre au fil des pages, le parcours de sa vie entre 1929 et 2009 à travers l'histoire de son pays, l'Islande. J'avoue avoir eu un peu de mal avec les noms de lieux ou de personnages à consonances islandaises et de ce fait, j'ai parfois trouvé ce livre un peu difficile à lire mais cependant très intéressant d'un point de vue historique. J'ai aussi eu parfois le sentiment d'étouffer lors des longs chapitres qui s'attardaient sur la politique du pays mais fort heureusement, de par la construction sans continuité chronologique, je pouvais reprendre souffle au chapitre suivant, chapitre dans lequel la protagoniste nous relate ses relations virtuelles via internet, outil moderne dont la vieille dame sait se servir à merveille pour communiquer avec des pseudo prétendants auprès de qui elle se fait passer pour une autre qu'elle. C'est aussi avec beaucoup d'humour qu'elle nous parle tout au long de ce livre de la multitude d'hommes qu'elle a connu tout au long de sa vie, prenant soin de les baptiser chacun d'un surnom évocatif. J'ai mis du temps à essayer de comprendre le sens du titre et de petits indices sont donnés ça et là au fil de la lecture et lorsque l'on pense l'avoir trouvé, voilà que l'auteur nous oriente dans une toute autre direction. Finalement ce titre est donc un titre à double sens; 1000 degrés étant la température à laquelle se consument les corps en crématorium pour ceux qui font le choix de se faire incinérer, choix que fait bien entendu la vieille dame au terme de sa vie, et 1000 degrés car selon Herra, l'amour se mesure en degrés et non pas en minutes. Un livre intéressant mais oh combien difficile à lire ! Heureusement il est composé de tout petits chapitres mais il y en a 155 ! Il me tardait de passer à autre chose.Un pavé de 632 pages dont l'héroïne principale Herra est une octogénaire au seuil de la mort, en phase terminale d'un cancer et qui nous livre au fil des pages, le parcours de sa vie entre 1929 et 2009 à travers l'histoire de son pays, l'Islande. J'avoue avoir eu un peu de mal avec les noms de lieux ou de personnages à consonances islandaises et de ce fait, j'ai parfois trouvé ce livre un peu difficile à lire mais cependant très intéressant d'un point de vue historique. J'ai aussi eu parfois le sentiment d'étouffer lors des longs chapitres qui s'attardaient sur la politique du pays mais fort heureusement, de par la construction sans continuité chronologique, je pouvais reprendre souffle au chapitre suivant, chapitre dans lequel la protagoniste nous relate ses relations virtuelles via internet, outil moderne dont la vieille dame sait se servir à merveille pour communiquer avec des pseudo prétendants auprès de qui elle se fait passer pour une autre qu'elle. C'est aussi avec beaucoup d'humour qu'elle nous parle tout au long de ce livre de la multitude d'hommes qu'elle a connu tout au long de sa vie, prenant soin de les baptiser chacun d'un surnom évocatif. J'ai...

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