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La France ne sera plus jamais une grande puissance ? Tant mieux !
Et quelques autres (bonnes) raisons de ne pas désespérer
Date de parution : 16/03/2017
Éditeurs :
La Découverte

La France ne sera plus jamais une grande puissance ? Tant mieux !

Et quelques autres (bonnes) raisons de ne pas désespérer

Date de parution : 16/03/2017
5 millions d’inscrits à Pôle emploi, la désindustrialisation qui s’aggrave, des inégalités qui se creusent : les Français ont le blues, souvent à raison. Guillaume Duval, qui s’est fait une spécialité de tordre le cou aux idées reçues qui traînent dans le débat économique et social, montre ici que ce déclin incontestable n’a pourtant, en soi, rien de catastrophique. La France dispose de nombreux atouts pour s'insérer positivement dans l’économie mondiale.
Les Français ont le blues. Avec plus de 6 millions d’inscrits à Pôle emploi, la désindustrialisation qui s’aggrave et les inégalités qui se creusent, les raisons de s’inquiéter ne manquent... Les Français ont le blues. Avec plus de 6 millions d’inscrits à Pôle emploi, la désindustrialisation qui s’aggrave et les inégalités qui se creusent, les raisons de s’inquiéter ne manquent pas. Ce blues n’en est pas moins excessif. Il s’explique notamment par le sentiment d’un déclin ininterrompu du pays, par... Les Français ont le blues. Avec plus de 6 millions d’inscrits à Pôle emploi, la désindustrialisation qui s’aggrave et les inégalités qui se creusent, les raisons de s’inquiéter ne manquent pas. Ce blues n’en est pas moins excessif. Il s’explique notamment par le sentiment d’un déclin ininterrompu du pays, par rapport à un « âge d’or » fantasmé où la France était un modèle pour le reste du monde.
Pour Guillaume Duval, il faut se rendre à l’évidence : avec moins de 1% de la population mondiale, la France n’a aucune chance de redevenir une grande puissance. Ce déclin incontestable n’a pourtant rien de catastrophique : on peut vivre – et bien vivre – sans avoir besoin de s’imposer au reste du monde. Avec sa démographie équilibrée, ses infrastructures et sa protection sociale de qualité, ses salariés productifs et motivés, ses scientifiques bien formés ou encore ses espaces agricoles importants et ses rapports privilégiés avec le sud de la Méditerranée, la France dispose de nombreux atouts pour s’insérer dans l’économie de demain. D’autant que l’ère de la mondialisation sauvage, qui a sérieusement mis à mal le modèle social français, pourrait bien s’achever. À condition, toutefois, que la France parvienne à surmonter ses antagonismes traditionnels pour mobiliser ses énergies, réformer son État, rattraper son retard en matière d’écologie et rassembler autour d’elle pour construire une Europe plus solidaire.
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EAN : 9782707195760
Code sériel : 468
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 224
Format : 125 x 190 mm
EAN : 9782707195760
Code sériel : 468
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 224
Format : 125 x 190 mm

Ils en parlent

Sous un titre provocant, un livre optimiste dont chaque chapitre se lit comme une petite leçon d'économie contemporaine.
Gérard Moatti / Le Echos

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • ileana 04/06/2017
    Un essai d'économie sorti en 2015. L'auteur est rédacteur en chef du mensuel Alternatives économiques. C'est instructif, pas de langue de bois, ni de positionnement idéologique qui risque de me rendre a priori méfiante. Pour résumer le propos dans l'ensemble : « Les Français ont intégré l'idée que la FR serait devenue l'homme malade de l'EU. Qu'elle serait le pays qui souffre le plus de graves problèmes structurels, celui dont la dérive inexorable menacerait l'avenir même de l'euro et de la construction européenne. Or cette idée est fausse. [Cette idée] conduit malheureusement à mettre en oeuvre des politiques nuisibles tant pour l'Hexagone que pour l'Europe ». p110 Cependant, parfois l'auteur avance des choses auxquelles je n'adhère pas du tout ; d'autres fois il met en lumière des situations où je me dis : c'est bien vu. Je vais montrer ces deux positions. Deux exemples où je ne suis pas d'accord Le titre d'un sous chapitre : « On peut en finir avec les paradis fiscaux », p40. Son argumentation : La banque UBS a aidé les citoyens américains à échapper à la fiscalité en déposant leur épargne cachée en Suisse. Pour combattre ce phénomène, les USA ont mis en place une loi (FATCA) en 2014 afin de rendre transparents les comptes détenus par les américains à l'étranger, ce qui a fait sauter le secret bancaire suisse, chasse gardée depuis un siècle. Cet acte isolé de volonté politique n'arrive pas à me convaincre. Moi je dis ON NE PEUT PAS en finir avec les paradis fiscaux. Le titre d'un autre sous chapitre : « La FR a sauvé l'euro », p110. Son argumentation : la monnaie unique doit une fière chandelle à la bonne tenue de l'économie française au sens où les Français ont continué à consommer même après la crise de 2008, en faisant en quelque sorte office de « consommateurs en dernier ressort » (un peu comme aux USA). En même temps, la demande intérieure chez nos voisins a été touchée par la crise. Eh bien, je ne suis pas d'accord, cela ne suffit pas pour titrer « La FR a sauvé l'euro ». A mon avis c'est une démarche de journaliste qui ne craint pas la polémique lorsqu'il avance des contrevérités. Des prises de position que j'approuve, deux exemples : « La construction européenne telle qu'elle s'est déroulée, autour d'une Europe-marché, a en effet exacerbé la concurrence de tous contre tous », p 65 « Nous ne savons plus ce qu'est une véritable démocratie parlementaire : dans la Ve République, une fois que le président de la République a décidé quelque chose avec ses homologues européens, plus personne ne discute réellement sa décision dans l'Hexagone. Mais, ailleurs en Europe, l'exécutif ne peut pas décider seul sans en référer, avant et après les discussions, au Parlement et aux partis qui le soutiennent. C'est le cas en particulier en Allemagne ». p85 Bref, dans l'ensemble, à mes yeux, il y a du bon et du mauvais. Au lecteur de se forger sa propre opinion. Un essai d'économie sorti en 2015. L'auteur est rédacteur en chef du mensuel Alternatives économiques. C'est instructif, pas de langue de bois, ni de positionnement idéologique qui risque de me rendre a priori méfiante. Pour résumer le propos dans l'ensemble : « Les Français ont intégré l'idée que la FR serait devenue l'homme malade de l'EU. Qu'elle serait le pays qui souffre le plus de graves problèmes structurels, celui dont la dérive inexorable menacerait l'avenir même de l'euro et de la construction européenne. Or cette idée est fausse. [Cette idée] conduit malheureusement à mettre en oeuvre des politiques nuisibles tant pour l'Hexagone que pour l'Europe ». p110 Cependant, parfois l'auteur avance des choses auxquelles je n'adhère pas du tout ; d'autres fois il met en lumière des situations où je me dis : c'est bien vu. Je vais montrer ces deux positions. Deux exemples où je ne suis pas d'accord Le titre d'un sous chapitre : « On peut en finir avec les paradis fiscaux », p40. Son argumentation : La banque UBS a aidé les citoyens américains à échapper à la fiscalité en déposant leur épargne cachée en Suisse. Pour combattre ce phénomène, les USA ont mis en place une loi (FATCA)...
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