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La haine et la honte
Journal d'un aristocrate allemand, 1936-1944
Collection : Tempus
Date de parution : 02/02/2017
Éditeurs :
Perrin

La haine et la honte

Journal d'un aristocrate allemand, 1936-1944

Collection : Tempus
Date de parution : 02/02/2017
Un des écrits clairement contestataires les plus importants écrit par un Allemand au cœur des années sombres.
Ce Journal d’un homme désespéré (traduction littérale du titre original), tenu entre mai 1936 et octobre 1944 par Friedrich Reck-Malleczewen, est le plus manifeste des écrits de cet « émigré de l’intérieur » : il... Ce Journal d’un homme désespéré (traduction littérale du titre original), tenu entre mai 1936 et octobre 1944 par Friedrich Reck-Malleczewen, est le plus manifeste des écrits de cet « émigré de l’intérieur » : il s’y insurge ouvertement et crûment contre un régime qu’il exècre, crie la haine que les nazis lui inspirent et sa... Ce Journal d’un homme désespéré (traduction littérale du titre original), tenu entre mai 1936 et octobre 1944 par Friedrich Reck-Malleczewen, est le plus manifeste des écrits de cet « émigré de l’intérieur » : il s’y insurge ouvertement et crûment contre un régime qu’il exècre, crie la haine que les nazis lui inspirent et sa honte devant ce qu’ils font de l’Allemagne et des Allemands. Incroyable de prescience, il annonce que la défaite est inéluctable. Arrêté pour ne pas avoir accepté de s’enrôler dans la Volkssturm, il est emprisonné puis interné à Dachau où il meurt en janvier 1945.
 
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EAN : 9782262065027
Code sériel : 669
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 352
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782262065027
Code sériel : 669
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 352
Format : 108 x 177 mm

Ils en parlent

Retrouvé enfoui dans le jardin de son auteur, mort à Dachau, le 16 février 1945, ce journal secret est sans équivalent.
figaro histoire

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • cmpf 09/05/2019
    Voici un commentaire du livre trouvé sur A… avant de commencer ma lecture de La haine et la honte. “Le thème du livre, qui est un témoignage sur l'Hitlerisme, est plutôt intéressant. Mais le style assez grossier m'a mise mal à l'aise. A chaque fois qu'il s'agit de parler d'une femme, c'est une 'femelle' et toujours assez répugnante... En conclusion, je trouve que l'auteur est un 'mâle' médiocre, plein de misogynie.” Je n’ai pas pour habitude de dénigrer les critiques des autres, mais je trouve dommage de n’avoir vu dans ce témoignage que cela. D’autant que les images d’alors donnent en effet l’impression de “femelles hystériques” au passage du Führer. Que Reck-Malleczewen ait été sympathique ou pas n’est pas important, ce qui l’est c’est que cet homme ait été clairvoyant et opposé à Hitler même si éventuellement c’est pour de mauvaise raisons de notre point de vue. Il rappelle qu’il ya eu “l”émigration intérieure”. Quelques unes de ses réflexions interpellent, comme par exemple en 1938 sur le résultat officiel de la consultation qui donnait une approbation totale du peuple quand lui, sa famille et plusieurs de ses connaissances avait voté contre. Les notations sont très irrégulières, souvent trois à quatre fois par an, sauf en 1944 où elles sont plus nombreuses . Ce genre de témoignage sur la pensée des Allemands est rassurant. Voici un commentaire du livre trouvé sur A… avant de commencer ma lecture de La haine et la honte. “Le thème du livre, qui est un témoignage sur l'Hitlerisme, est plutôt intéressant. Mais le style assez grossier m'a mise mal à l'aise. A chaque fois qu'il s'agit de parler d'une femme, c'est une 'femelle' et toujours assez répugnante... En conclusion, je trouve que l'auteur est un 'mâle' médiocre, plein de misogynie.” Je n’ai pas pour habitude de dénigrer les critiques des autres, mais je trouve dommage de n’avoir vu dans ce témoignage que cela. D’autant que les images d’alors donnent en effet l’impression de “femelles hystériques” au passage du Führer. Que Reck-Malleczewen ait été sympathique ou pas n’est pas important, ce qui l’est c’est que cet homme ait été clairvoyant et opposé à Hitler même si éventuellement c’est pour de mauvaise raisons de notre point de vue. Il rappelle qu’il ya eu “l”émigration intérieure”. Quelques unes de ses réflexions interpellent, comme par exemple en 1938 sur le résultat officiel de la consultation qui donnait une approbation totale du peuple quand lui, sa famille et plusieurs de ses connaissances avait voté contre. Les notations sont très irrégulières, souvent trois à quatre fois par an, sauf en...
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  • Nikoz 23/03/2019
    Un cri, un long cri salutaire. Un témoignage à découvrir absolument.
  • ratatouille2 27/10/2018
    Cinq étoiles car il n'est pas possible d'en mettre 6 ! Le journal de Reck-Malleczewen est tout à la fois un miracle et extraordinaire. Un miracle si l'on songe qu'il l'écrivit tout au long de la guerre depuis l'intérieur du système nazi, profitant de ce qu'il possédait une grande propriété de plusieurs hectares pour l'enterrer de nuit dans le parc, bien à l'abri dans des boîtes en fer que sa veuve put déterrer après la chute du nazisme. Extraordinaire à plusieurs niveaux : d'abord parce que ce type de témoignage est rarissime. Ensuite parce que son auteur était écrivain et possédait un style remarquable, violent, moderne et drôle, que l'on ne s'attend pas vraiment à trouver chez un aristocrate réactionnaire et monarchiste ! Extraordinaire encore par l'immense culture de son auteur, qui fut capable quelques années auparavant d'exhumer la tragédie de Münster au XVIème siècle, où un anabaptiste illuminé plongea cette ville dans une tyrannie barbare préfigurant étrangement le nazisme naissant, dans le récit « Bockelson » que la censure nazie, d'une crasse ignorance, laissa passer ! Extraordinaire enfin par le courage de son auteur, qui finira par payer de sa vie sa lucidité et sa franchise. Reck-Malleczewen mourut à Dachau, en février 1945, probablement du typhus. De fait, il était déjà mort depuis quelques mois, car, sentant proche la chute d'Hitler, qu'il haïssait tant, entraînant avec lui l'Allemagne dans le chaos et les ruines, il savait qu'après cela l'Allemagne qui renaîtrait de ses cendres ne serait pas pour lui, qui déjà portait dans son cœur, depuis des années, la nostalgie d'un ancien monde que les nazis avaient remplacé par leur odieuse dictature. Je ne pouvais, en lisant les dernières pages, ne pas penser au vieux prince Salina du Guépard qui sait devoir s'effacer pour qu'un nouveau monde advienne. Un ouvrage remarquable qui devrait orner fièrement toutes les bibliothèques, scandaleusement méconnu. Cinq étoiles car il n'est pas possible d'en mettre 6 ! Le journal de Reck-Malleczewen est tout à la fois un miracle et extraordinaire. Un miracle si l'on songe qu'il l'écrivit tout au long de la guerre depuis l'intérieur du système nazi, profitant de ce qu'il possédait une grande propriété de plusieurs hectares pour l'enterrer de nuit dans le parc, bien à l'abri dans des boîtes en fer que sa veuve put déterrer après la chute du nazisme. Extraordinaire à plusieurs niveaux : d'abord parce que ce type de témoignage est rarissime. Ensuite parce que son auteur était écrivain et possédait un style remarquable, violent, moderne et drôle, que l'on ne s'attend pas vraiment à trouver chez un aristocrate réactionnaire et monarchiste ! Extraordinaire encore par l'immense culture de son auteur, qui fut capable quelques années auparavant d'exhumer la tragédie de Münster au XVIème siècle, où un anabaptiste illuminé plongea cette ville dans une tyrannie barbare préfigurant étrangement le nazisme naissant, dans le récit « Bockelson » que la censure nazie, d'une crasse ignorance, laissa passer ! Extraordinaire enfin par le courage de son auteur, qui finira par payer de sa vie sa lucidité et sa franchise. Reck-Malleczewen mourut à Dachau, en février 1945, probablement du typhus. De fait, il...
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  • oran 03/07/2017
    Friedrich Rek-Malleczewen naît en Prusse orientale en 1884, au sein d’une famille de propriétaires terriens nobles, des « junkers ». Médecin, il se consacre aussi, très tôt, à l’écriture : articles journalistiques, critiques littéraires, de théâtre, romans... Protestant, il se convertit en 1933 au catholicisme qui est pour lui, un rempart « contre le durcissement croissant de la société et la perte de l’individualité » . Il sera baptisé par le nonce Eugenio Pacelli, le futur pape Pie XII. (Celui-ci manifestera par la suite, une attitude plus complaisante envers le IIIe Reich que son catéchumène). Très tôt, il se présente comme un opposant à Hitler. Au fur et à mesure de la montée du nazisme, sa haine se durcit, devient de plus en plus féroce, de plus en plus virulente- « Je t’ai haï à tout instant, je te hais tellement que j’offre ma vie avec joie pour provoquer ta perte » - écrit-il en 1939. En 1937, il publie un essai-fiction historique , où il met en scène Jan Bockelson, mieux connu en France sous le patronyme de Jean de Leyde , dictateur tyrannique des anabaptistes de la ville allemande de Münster . Cette histoire qui relate une hystérie collective où règne la terreur, c’est, en fait, la diatribe la plus cinglante du Troisième Reich publiée avant le début de la guerre. Cette exécration, il va la payer de sa vie. Arrêté en décembre 1944 , transféré à Dachau il meurt le 16 février 1945, il a 60 ans. Une longue préface « Reck-Malleczewen ou le Salut par la haine », de Pierre-Emmanuel Dauzat, essayiste et traducteur, notamment du journal de Reck, (en allemand Tagebuch eines Verzweifelten) nous permet de mieux comprendre ce personnage, son engagement, sa haine inextinguible envers Hitler, jusqu’au sacrifice … Ce journal secret « d’un aristocrate allemand » que Reck enterrait dans la forêt voisine s’ouvre en mai 1936 pour se fermer en octobre 44. C’est tout à la fois, une chronique, un exutoire, l’œuvre de résistance de l’esprit d’un « émigré de l’intérieur » qui crache crûment sa haine du nazisme, et dévoile sans fausse honte son abomination envers cette Allemagne -là « qu’il faut haïr de tout son cœur, si on aime vraiment l’Allemagne » . Friedrich Rek-Malleczewen naît en Prusse orientale en 1884, au sein d’une famille de propriétaires terriens nobles, des « junkers ». Médecin, il se consacre aussi, très tôt, à l’écriture : articles journalistiques, critiques littéraires, de théâtre, romans... Protestant, il se convertit en 1933 au catholicisme qui est pour lui, un rempart « contre le durcissement croissant de la société et la perte de l’individualité » . Il sera baptisé par le nonce Eugenio Pacelli, le futur pape Pie XII. (Celui-ci manifestera par la suite, une attitude plus complaisante envers le IIIe Reich que son catéchumène). Très tôt, il se présente comme un opposant à Hitler. Au fur et à mesure de la montée du nazisme, sa haine se durcit, devient de plus en plus féroce, de plus en plus virulente- « Je t’ai haï à tout instant, je te hais tellement que j’offre ma vie avec joie pour provoquer ta perte » - écrit-il en 1939. En 1937, il publie un essai-fiction historique , où il met en scène Jan Bockelson, mieux connu en France sous le patronyme de Jean de Leyde , dictateur tyrannique des anabaptistes de la ville...
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