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La Mer
Michèle Albaret-Maatsch (traduit par)
Collection : Pavillons Poche
Date de parution : 21/10/2021
Éditeurs :
Robert Laffont

La Mer

Michèle Albaret-Maatsch (traduit par)
Collection : Pavillons Poche
Date de parution : 21/10/2021

Le chef-d'œuvre de John Banville, couronné du prestigieux Prix Booker en 2005.

Peu de temps après la mort de sa femme, Max revient dans la petite station balnéaire où, enfant, il a passé l’été qui a façonné sa vie. Ce séjour à...

Peu de temps après la mort de sa femme, Max revient dans la petite station balnéaire où, enfant, il a passé l’été qui a façonné sa vie. Ce séjour à Ballymoins, c’est une retraite contre la colère et la douleur causées par la perte d’Anna. Mais c’est aussi un retour...

Peu de temps après la mort de sa femme, Max revient dans la petite station balnéaire où, enfant, il a passé l’été qui a façonné sa vie. Ce séjour à Ballymoins, c’est une retraite contre la colère et la douleur causées par la perte d’Anna. Mais c’est aussi un retour sur les lieux où, cinquante ans plus tôt, Max a rencontré les Grace. Cette riche famille bourgeoise avait loué la villa des Cèdres, qui subjuguait le garçon pauvre qu’il était alors. Auprès d’elle, il expérimenta, pour la première fois, l’étrange proximité de l’amour et de la mort…
Magistralement composé et écrit, La Mer est un roman d’une beauté envoûtante, mélancolique et sensuelle, sur l’amour, la perte et le pouvoir de la mémoire. 

« Si la mer sied si bien à l’un des sommets de Debussy – à une belle chanson de Trenet, aussi –, elle sera désormais associée à un roman inoubliable. » L’Express

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EAN : 9782221257968
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 288
Format : 135 x 215 mm
EAN : 9782221257968
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 288
Format : 135 x 215 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • BillDOE 27/02/2024
    Un décès comme un électrochoc, l’occasion de faire le point et de se rappeler... Max vient de perdre sa femme Anna, morte des suites d’un cancer. Il en profite pour retourner dans la station balnéaire de son enfance en compagnie de sa fille Claire. Les souvenirs surgissent de sa mémoire, ceux d’un autre drame... Paradoxalement ses souvenirs à lui concernent plus les vacances qu’il passait avec ses parents dans un bungalow rustique dans cette petite ville côtière et moins les moments heureux aux côtés de sa femme (y en a-t-il eu, on se le demande). « La mer » ne se raconte pas, on suit les pensées du narrateur. C’est comme un recueil de sensations, de sentiments, d’impressions. L’auteur nous enchante par son vocabulaire étoffé, son lyrisme et les descriptions oniriques des paysages et de ses personnages. Son écriture est élaborée. On est porté comme dans un songe, écartelé entre les souvenirs d’enfance et les derniers mois de l’épouse du narrateur jusqu’au dénouement où la tragédie nous est révélée. Une belle lecture et une curiosité éditoriale. Traduction de Michèle Albaret-Maatsch. Editions Robert Laffont, Pavillons Poche, 272 pages.
  • StCyr 14/02/2024
    Encore ébranlé par la perte de son épouse, des suites "d'une longue maladie", un sexagénaire s'installe dans une pension tenue par une vieille fille, dans une petite ville sur la côte. Plus qu'une mise au vert c'est une forme de retour aux sources. Ni la bourgade, ni la demeure, ne lui sont en effet inconnues. Un demi-siècle plus tôt, dans cette modeste station balnéaire, il y a tissé des liens avec une famille d'un milieu plus aisé que le sien, occupant la dite bâtisse pour leur villégiature. C'est sur trois temporalités que se déroule ce roman absolument sublime, jouant tel un pianiste concertiste virtuose, sur toute la gamme des émotions. On partage le désarroi d'un vieil homme face à l'inéluctabilité de la maladie de son épouse, son séjour morose d'homme veuf dans une maison transformée en pension pour troisième âge, et toutes les réminiscences que ce lieu et cette mer éveillent en lui, à l'époque reculée et incertaine de l'enfance, riche en émois, où les émotions laissent de profondes marques sur le cachet de cire de l'âge tendre qui prend en se refroidissant. Récompensé par le très prestigieux et ô combien mérité Booker price en 2005, ce roman est tout simplement époustouflant. Spirituel, subtil, très souvent désopilant, il désarme aussi par sa dimension tragique. On passe par tous les états. Digne de figurer dans les "Livres pour une île déserte" de notre bien-aimé site. Rien lu d'aussi jubilatoire depuis un beau brin de temps. Difficile de ne pas verser dans le dithyrambe. L'œuvre qu'on voudrait écrire avant de refermer sur soi le caveau familial. Lisez-le. Vite.Encore ébranlé par la perte de son épouse, des suites "d'une longue maladie", un sexagénaire s'installe dans une pension tenue par une vieille fille, dans une petite ville sur la côte. Plus qu'une mise au vert c'est une forme de retour aux sources. Ni la bourgade, ni la demeure, ne lui sont en effet inconnues. Un demi-siècle plus tôt, dans cette modeste station balnéaire, il y a tissé des liens avec une famille d'un milieu plus aisé que le sien, occupant la dite bâtisse pour leur villégiature. C'est sur trois temporalités que se déroule ce roman absolument sublime, jouant tel un pianiste concertiste virtuose, sur toute la gamme des émotions. On partage le désarroi d'un vieil homme face à l'inéluctabilité de la maladie de son épouse, son séjour morose d'homme veuf dans une maison transformée en pension pour troisième âge, et toutes les réminiscences que ce lieu et cette mer éveillent en lui, à l'époque reculée et incertaine de l'enfance, riche en émois, où les émotions laissent de profondes marques sur le cachet de cire de l'âge tendre qui prend en se refroidissant. Récompensé par le très prestigieux et ô combien mérité Booker price en 2005, ce roman est tout...
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  • Myriam3 30/07/2023
    Pour comprendre pourquoi Max, veuf depuis peu, éprouve le besoin impérieux de retourner sur le lieu de ses vacances d'enfance, il faut lire le roman jusqu'au bout. C'est là, dans les dernières pages, qu'il prend toute sa splendeur, un peu comme le soleil après l'orage. Mais la mer, dans ce roman, est angoissante dès le début: "gonflée comme une ampoule", s'aventurant là où elle n'arrive jamais, d'un bleu intense sous un ciel laiteux. Et quand le tout jeune Max et les deux amis qu'il a rencontrés, Chloé et Myles, passent leurs journées près des vagues, on ne peut s'empêcher de ressentir un malaise. Chloé et Myles: frère et soeur jumeaux, lui muet, elle un peu sournoise, passant leurs vacances dans la villa des Cèdres que Max connaît bien, en tant que vacancier plus pauvre séjournant dans l'un des bungalows un peu plus loin. Max est tout de suite attiré par la famille Grace et très vite entre dans l'intimité de la famille. Ces souvenirs de vacances, qui remontent à la surface lors de son séjour dans la villa plus de cinquante ans plus tard, font écho à la dernière année d'Anna, sa femme, atteinte d'un cancer incurable. Et ce séjour est peut-être le moyen pour lui de surmonter son chagrin, replongeant dans ce lointain été qui marque le début de ses émois amoureux et sexuels. Tout au long du roman, le ton détaché voire un peu cru du narrateur provoque un certain trouble dérangeant, auquel se mêle les réminiscences mélancoliques de la maladie d'Anna. Ce que j'ai préféré, finalement, est cette fascinante présence de la mer, immense et silencieuse. Pour comprendre pourquoi Max, veuf depuis peu, éprouve le besoin impérieux de retourner sur le lieu de ses vacances d'enfance, il faut lire le roman jusqu'au bout. C'est là, dans les dernières pages, qu'il prend toute sa splendeur, un peu comme le soleil après l'orage. Mais la mer, dans ce roman, est angoissante dès le début: "gonflée comme une ampoule", s'aventurant là où elle n'arrive jamais, d'un bleu intense sous un ciel laiteux. Et quand le tout jeune Max et les deux amis qu'il a rencontrés, Chloé et Myles, passent leurs journées près des vagues, on ne peut s'empêcher de ressentir un malaise. Chloé et Myles: frère et soeur jumeaux, lui muet, elle un peu sournoise, passant leurs vacances dans la villa des Cèdres que Max connaît bien, en tant que vacancier plus pauvre séjournant dans l'un des bungalows un peu plus loin. Max est tout de suite attiré par la famille Grace et très vite entre dans l'intimité de la famille. Ces souvenirs de vacances, qui remontent à la surface lors de son séjour dans la villa plus de cinquante ans plus tard, font écho à la dernière année d'Anna, sa femme, atteinte d'un cancer incurable. Et ce séjour...
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  • Christian_Attard 18/04/2023
    Ma mémoire n’a pas d’amarres. Comme celle de l’auteur, elle navigue sur l’océan incertain de mon passé entre tempêtes et tourments, houles et calmes pas vraiment plats. Comme lui, j’ai vu mourir en une seule année ma compagne d’un même cancer impitoyable et comme lui, je retourne dans le passé lorsque le présent ne m’accroche pas de ses tumultes ou de ses bonheurs. Je ne connaissais pas le talent de John Banville, c’est en fouinant dans la liste des « 1001 livres qu’il faudrait avoir lus » que je suis tombé sur celui-ci qui semblait tant faire écho en moi. J’admire sa sincérité car j’ai cru que tout ce qu’il nous narre est vrai et je veux encore le croire. J’admire aussi son ironie et cette autodérision si britannique, dit-on. J’admire enfin cette liberté de ton et de style. Je lis que son ouvrage « La lumière des étoiles mortes » semble construit sur les mêmes bases mémorielles : drames croisés, premier amour pour une femme plus âgée. Le livre a déjà rejoint ma chère liseuse…
  • Catherinedenanc 16/04/2023
    Après la mort de sa femme, un homme, Max, éprouve le besoin de retourner dans le lieu où il a passé un été déterminant dans sa vie. Ballyless, petite station balnéaire familiale. Eté de son enfance durant lequel il s’est éveillé à l’amour et à la sensualité. Le narrateur entremêle le passé, son enfance pauvre et lourde avec des parents malheureux ; son travail et celui de sa femme, leur rencontre et la vie qu’ils ont menée jusqu’à cette année de souffrance. Le présent hanté par le chagrin et la douleur causés par la perte de sa femme Anna, qu’il a du mal à accepter. Les relations tendues avec sa fille unique inquiète pour son papa, les autres pensionnaires des Cèdres et leur histoire tourmentée. Mais surtout les souvenirs de cet été qui remontent à la surface. L’auteur parvient à faire naviguer le lecteur entre ses trois espaces temps avec grâce par le choix d’un vocabulaire riche et harmonieux, qui bénéficie d’une traduction remarquable. Le narrateur se retire aux Cèdres, cette même maison bourgeoise qui fut louée cet été là par une riche famille bourgeoise dont il a fait rapidement connaissance des Jumeaux mystérieux, Chloé et Myles, un garçon énigmatique, considéré comme muet. Ils ont sensiblement le même âge que lui. Il y a aussi leur gouvernante, Rose, une jolie jeune fille et les parents, Carlo et Constance Grace, femme pulpeuse et séduisante. Max le narrateur, se remémore au plus près les lieux, les sensations, la lumière, les sons, les paroles et les gestes échangés avec les membres de la maisonnée jusqu’à élucider la raison tragique pour laquelle cet été lui a laissé une empreinte indélébile et a façonné l’homme qu’il est devenu. Un livre magnifique, qui laisse au lecteur conquis, un parfum tendre, mélancolique et nostalgique. Après la mort de sa femme, un homme, Max, éprouve le besoin de retourner dans le lieu où il a passé un été déterminant dans sa vie. Ballyless, petite station balnéaire familiale. Eté de son enfance durant lequel il s’est éveillé à l’amour et à la sensualité. Le narrateur entremêle le passé, son enfance pauvre et lourde avec des parents malheureux ; son travail et celui de sa femme, leur rencontre et la vie qu’ils ont menée jusqu’à cette année de souffrance. Le présent hanté par le chagrin et la douleur causés par la perte de sa femme Anna, qu’il a du mal à accepter. Les relations tendues avec sa fille unique inquiète pour son papa, les autres pensionnaires des Cèdres et leur histoire tourmentée. Mais surtout les souvenirs de cet été qui remontent à la surface. L’auteur parvient à faire naviguer le lecteur entre ses trois espaces temps avec grâce par le choix d’un vocabulaire riche et harmonieux, qui bénéficie d’une traduction remarquable. Le narrateur se retire aux Cèdres, cette même maison bourgeoise qui fut louée cet été là par une riche famille bourgeoise dont il a fait rapidement connaissance des Jumeaux mystérieux, Chloé et Myles, un garçon énigmatique, considéré...
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