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La Mère d'Eva
Chantal Moiroud (traduit par)
Date de parution : 03/06/2021
Éditeurs :
Pocket

La Mère d'Eva

Chantal Moiroud (traduit par)
Date de parution : 03/06/2021
Quelques mètres seulement les séparent. Entre les murs de cette clinique, Eva s’apprête à changer de sexe. Garçon prisonnier d’un corps de fille, il y a dix-huit ans qu’elle attend…
Tout...
Quelques mètres seulement les séparent. Entre les murs de cette clinique, Eva s’apprête à changer de sexe. Garçon prisonnier d’un corps de fille, il y a dix-huit ans qu’elle attend…
Tout près du bloc opératoire, sa mère, elle aussi, patiente… Comme elle l’a aimée, sa fille ! Comme une longue lettre ouverte...
Quelques mètres seulement les séparent. Entre les murs de cette clinique, Eva s’apprête à changer de sexe. Garçon prisonnier d’un corps de fille, il y a dix-huit ans qu’elle attend…
Tout près du bloc opératoire, sa mère, elle aussi, patiente… Comme elle l’a aimée, sa fille ! Comme une longue lettre ouverte qu’elle lui adresserait, la mère d’Eva se souvient. De l’enfance. De la différence. Du chemin qu’il leur a fallu faire pour accepter – pour s’accepter. Sans cacher ses doutes, ni les épreuves. Aujourd’hui, c’est un fils qui lui renaît. Elle l’aimera. Comme toutes les mères du monde aiment leur enfant. Sans conditions.
 
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EAN : 9782266317382
Code sériel : 18288
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 256
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266317382
Code sériel : 18288
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 256
Format : 108 x 177 mm

Ils en parlent

« Pudique et profond, sincère et sans détours. »

 
Florence Courriol-Seita / Le Monde des livres

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Laura2RC 15/09/2022
    Un livre touchant qui vous donnera des frissons à la fin. Silvia Ferreri aborde très bien le sujet de la dysphorie de genre, ses différentes étapes de transformation et le combat d'une mère qui veux essayer de comprendre, d'accompagner et de s'investir dans le combat de sa fille Eva. Un livre pleins d'émotions.
  • SofiaA81 09/06/2022
    TOUCHANT: L'amour maternel est plus fort que la nature. C'est un très beau témoignage de tolérance et d'amour. Pour le bonheur, le bien-être et la survie de son enfant, une mère est prête à tous les sacrifices. Merci pour cette leçon de courage.
  • Nad_aime_les_livres 22/01/2022
    Lettre ouverte d'une mère. La mère d'Eva qui attend la (re)naissance d'Alessandro après des années de combat. Elle vient d'une famille de filles, son enfant unique n'y a pas échappé non plus, pourtant très tôt Eva va se démarquer des petites filles. Ce roman , car oui c'est un roman est une introspection magnifique des dix-huit dernières années faite par la mère d'Eva. Elle nous dévoile les premiers signes du mal-être de son enfant, mais aussi ses réactions , à elle et à son mari, questionnements, déni, incompréhension, colère, acceptation, accompagnement. Dans cette histoire, on découvre aussi et surtout un combat, celui d'Eva et de la dysphorie de genre . Ses douleurs, son combat, sa détermination, les démarches que, si jeune, elle entreprend pour enfin vivre en accord avec ce qu'elle est. c'est la Première fois que je lis un livre sur ce sujet relaté du point de vue de la mère, cela m'a un peu dérouté au début, je l'avoue, je l'ai même trouvé égoïste pendant un temps. Mais elle aussi souffre en même temps que son enfant, j'ai fini par comprendre car cette souffrance a également résonné dans mon coeur et mon ventre de mère.  Cette histoire est très... Lettre ouverte d'une mère. La mère d'Eva qui attend la (re)naissance d'Alessandro après des années de combat. Elle vient d'une famille de filles, son enfant unique n'y a pas échappé non plus, pourtant très tôt Eva va se démarquer des petites filles. Ce roman , car oui c'est un roman est une introspection magnifique des dix-huit dernières années faite par la mère d'Eva. Elle nous dévoile les premiers signes du mal-être de son enfant, mais aussi ses réactions , à elle et à son mari, questionnements, déni, incompréhension, colère, acceptation, accompagnement. Dans cette histoire, on découvre aussi et surtout un combat, celui d'Eva et de la dysphorie de genre . Ses douleurs, son combat, sa détermination, les démarches que, si jeune, elle entreprend pour enfin vivre en accord avec ce qu'elle est. c'est la Première fois que je lis un livre sur ce sujet relaté du point de vue de la mère, cela m'a un peu dérouté au début, je l'avoue, je l'ai même trouvé égoïste pendant un temps. Mais elle aussi souffre en même temps que son enfant, j'ai fini par comprendre car cette souffrance a également résonné dans mon coeur et mon ventre de mère.  Cette histoire est très juste, très bien écrit sans voyeurisme aucun et d'une grande poésie. Un vrai cris du coeur, de vie et d'amour.
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  • Delphine-Olympe 16/01/2022
    Une femme est assise dans le couloir d’un hôpital. Elle a plusieurs heures devant elle. Dans le bloc opératoire qui lui fait face se trouve sa fille Eva. Ainsi qu’elle lui en a fait la promesse, elle ne la quittera pas un seul instant pendant que l’équipe médicale accomplit son geste. Est-elle à sa place ? N’a-t-elle commis aucune erreur ? A-t-elle aimé son enfant comme il le fallait ? Pendant ces longues heures d’attente et d’angoisse, la mère convoque ses souvenirs. De la petite fille qui refusait de porter des robes et aimait se déguiser en Superman à l’adolescente qui se bandait les seins et s’affublait d’un accessoire en caoutchouc pour uriner comme un homme, c’est toute la jeune vie d’Eva qu’elle passe en revue. Eva qui, lorsqu’on lui demandait ce qu’elle voulait devenir lorsqu’elle serait grande, répondait : « un garçon ». Mais la petite fille a grandi. Elle a compris qu’elle n’obtiendrait sa transformation qu’au prix d’un combat sans relâche. Sa détermination est sans faille face à ses parents qui voulurent d’abord croire que tout finirait par « rentrer dans l’ordre », comme certains médecins l'avaient prétendu, puis qui tentèrent de cacher une différence qu’ils peinaient à accepter... Une femme est assise dans le couloir d’un hôpital. Elle a plusieurs heures devant elle. Dans le bloc opératoire qui lui fait face se trouve sa fille Eva. Ainsi qu’elle lui en a fait la promesse, elle ne la quittera pas un seul instant pendant que l’équipe médicale accomplit son geste. Est-elle à sa place ? N’a-t-elle commis aucune erreur ? A-t-elle aimé son enfant comme il le fallait ? Pendant ces longues heures d’attente et d’angoisse, la mère convoque ses souvenirs. De la petite fille qui refusait de porter des robes et aimait se déguiser en Superman à l’adolescente qui se bandait les seins et s’affublait d’un accessoire en caoutchouc pour uriner comme un homme, c’est toute la jeune vie d’Eva qu’elle passe en revue. Eva qui, lorsqu’on lui demandait ce qu’elle voulait devenir lorsqu’elle serait grande, répondait : « un garçon ». Mais la petite fille a grandi. Elle a compris qu’elle n’obtiendrait sa transformation qu’au prix d’un combat sans relâche. Sa détermination est sans faille face à ses parents qui voulurent d’abord croire que tout finirait par « rentrer dans l’ordre », comme certains médecins l'avaient prétendu, puis qui tentèrent de cacher une différence qu’ils peinaient à accepter et qui s’efforcèrent de la protéger des moqueries lorsque Eva exigeait de se faire appeler Alessandro. Mais le chemin fut encore long avant qu'ils comprennent que leur enfant ne connaîtrait pas la paix tant qu’il serait prisonnier d’une enveloppe qui lui était étrangère. Au fil d’un monologue rythmé par le flux de ses souvenirs, la mère révèle le douloureux parcours d’une enfant déterminée à s’arracher à sa condition, mais aussi celui de parents dont le bonheur s’est peu à peu mué en incompréhension et en détresse. Le texte dit les rêves évanouis et la difficulté à affronter le regard des autres. Il ne cache rien des tensions qui traversent le couple, ni des moments de rage et de désespoir que connaissent les uns et les autres. Mais l’auteure ne sombre jamais dans l’emphase ni dans le pathos. Les mots sont au contraire simples pour dire l’amour bousculé, l’amour malmené, mais l’amour viscéralement lové au fond de soi. Les mots peuvent se faire crus aussi pour masquer le sentiment d’impuissance et exprimer la révolte face à ce qui semble inconcevable. Et de ces mots sans détour et sans fausse pudeur naît une force qui prend le lecteur aux tripes. Jusqu’où peut-on aimer son enfant lorsqu’il veut se défaire ce qu’on lui a donné, lorsqu’il s’oppose à tout ce qu’on avait imaginé pour lui ? Est-on prêt à se dépouiller de tous les rêves et de tous les projets qu’on avait formés ? Peut-on accepter son enfant et l'aider à s'accomplir de manière inconditionnelle ? Des questions que le percutant premier roman de Silvia Ferreri pose avec autant de justesse que de sensibilité.
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  • seb_ply 02/01/2022
    Eva est une jeune fille qui compose durant son enfance avec une dysphorie de genre, c’est à dire le fait de ressentir un profond mal être avec son sexe d’origine. C’est sa mère qui relate au fil du roman comment grandit sa fille et à quel point elle va rencontrer des difficultés pour faire accepter autour d’elle ce qu’elle souhaite. La famille proche tout comme l’environnement scolaire va lui renvoyer à plusieurs reprises des jugements violents qui vont mener à l’exclusion et à la marginalité. Ce roman fort et qui touche le lecteur est aussi un roman sur ce que représente la maternité et comment l’on peut se situer par rapport aux souhaits et aux envies de ses enfants. C’est à la fois une réflexion sur le genre et sur ce que peut représenter le fait d’être parent. Un roman très bien amené et qui fait réfléchir.
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