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La Métallo
Date de parution : 29/04/2021
Éditeurs :
Pocket

La Métallo

Date de parution : 29/04/2021
Si Yvonnick a un prénom et des bras d’homme, c’est grâce à sa mère qui lui a appris à se défendre des coups. Et ces bras, elle en a bien... Si Yvonnick a un prénom et des bras d’homme, c’est grâce à sa mère qui lui a appris à se défendre des coups. Et ces bras, elle en a bien besoin depuis que son mari, qui travaillait aux forges de Basse-Indre, n’est plus là. Yvonnick est veuve, au bord de... Si Yvonnick a un prénom et des bras d’homme, c’est grâce à sa mère qui lui a appris à se défendre des coups. Et ces bras, elle en a bien besoin depuis que son mari, qui travaillait aux forges de Basse-Indre, n’est plus là. Yvonnick est veuve, au bord de l’expulsion, et mère d’un enfant fragile. Lorsqu’on lui propose de prendre la relève du brave homme dans ce fleuron de la sidérurgie, elle se retrousse les manches, et devient métallo. Une vie ouvrière de lutte qui ne l’empêche pas de se faire respecter des hommes ni de gagner son indépendance, et surtout, d’être fière de son travail à l’usine et de sa communauté solidaire…
 
 « Un témoignage passionnant. » Le Républicain lorrain
 
« Authentique, brillant, admirable, féministe, engagé, historique, à lire pour ne jamais les oublier. » Dealer de lignes
 
Cet ouvrage a reçu le Prix Ouest
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EAN : 9782266298155
Code sériel : 17669
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 304
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266298155
Code sériel : 17669
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 304
Format : 108 x 177 mm

Ils en parlent

« Un témoignage passionnant. »
Le Républicain lorrain

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Tristale 14/08/2019
    MON AVIS: Très peu vu sur les réseaux de lecteurs, je trouve que ce livre mérite vraiment d'être lu. Je l'ai acquis lors des nocturnes littéraires 2019 à Josselin et j'ai été profondément émue par la narration de ces vies ouvrières.Au nom du profit, le marché a détruit et continue de détruire le sens du mot travail.Il n'y a plus de solidarité et l'humain est remplacé par les machines.Est-ce une raison pour cesser de lutter? Surement pas. Au contraire il faut garder les yeux ouverts et en lisant ce livre, entre autre, vous verrez. Vous verrez ce qui nous avale, ce que nous avons perdu. RÉSUMÉ:"Si Yvonnick a un prénom et des bras d'homme, c'est grâce à sa mère qui lui a appris à se défendre des coups. Et ces bras d'homme, Yvonnick en a bien besoin depuis que son mari, qui travaillait à J.J. Carnaud et forges de Basse-Indre, l'ancêtre d'Usinor puis d'Arcelor, n'est plus là. En acceptant de prendre sa relève à la forge, la jeune veuve et mère d'un enfant fragile, élevée dans le marais salant breton, devient métallo. Une vie ouvrière de lutte qui ne l'empêche pas de se faire respecter des hommes ni de gagner son indépendance, et surtout, d'être fière de son travail à l'usine et de sa communauté solidaire. Mais cette fierté, menacée dès 1968, se rompt au fil du temps, les notions de rentabilité, de courbes et de tableaux de chiffres chassant l'idée d'un combat pour une vie meilleure. Inspiré d'un authentique témoignage, le destin d'Yvonnick fait revivre un monde aujourd'hui disparu. De l'apogée de l'industrie française dans les années 50 à son déclin en 1980, Catherine Ecole-Boivin trace, dans ce roman d'une vie peuplée d'étincelles, le portrait empreint d'humanité du monde ouvrier. MON AVIS: Très peu vu sur les réseaux de lecteurs, je trouve que ce livre mérite vraiment d'être lu. Je l'ai acquis lors des nocturnes littéraires 2019 à Josselin et j'ai été profondément émue par la narration de ces vies ouvrières.Au nom du profit, le marché a détruit et continue de détruire le sens du mot travail.Il n'y a plus de solidarité et l'humain est remplacé par les machines.Est-ce une raison pour cesser de lutter? Surement pas. Au contraire il faut garder les yeux ouverts et en lisant ce livre, entre autre, vous verrez. Vous verrez ce qui nous avale, ce que nous avons perdu. RÉSUMÉ:"Si Yvonnick a un prénom et des bras d'homme, c'est grâce à sa mère qui lui a appris à se défendre des coups. Et ces bras d'homme, Yvonnick en a bien besoin depuis que son mari, qui travaillait à J.J. Carnaud et forges de Basse-Indre, l'ancêtre d'Usinor puis d'Arcelor, n'est plus là. En acceptant de prendre sa relève à la forge, la jeune veuve et mère d'un enfant fragile, élevée dans le marais salant breton, devient métallo. Une vie ouvrière de lutte qui ne l'empêche pas de se faire respecter des hommes ni de gagner son...
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  • Clytemnestre 30/07/2019
    Je n'apprécie que moyennement la littérature dite de terroir; ce livre découvert lors d'une table ronde consacré au monde ouvrier dans un salon du livre me semblait en être issu. En effet l'auteure évoque la vie d'une jeune femme dans les années 50 et 60 ouvrière dans une aciérie nantaise. Mais s'il s'agit d'une histoire personnelle - réelle, vécue - l'auteure la transfigure grâce à une plume formidable. Au delà de la vie de Yvonnick le Bihan, c'est le monde du travail dans ces années d'après-guerre qui y est évoqué. Et être une femme métallo est une gageure: interdiction de porter le pantalon, rémunération inférieure (bien sûr) ou encore quolibets quotidiens (avant les posters pornographiques). Il faut assurément une force de caractère pour supporter ces conditions mais pas de misérabilisme! L'héroïne assume cet emploi (proposé après le décès accidentel de son mari). Elle y trouve aussi de la camaraderie, le plaisir du travail bien fait et le sens du collectif. Enrichissant.
  • violaine124 25/04/2019
    Certains livres sont particulièrement utiles pour rappeler à nos bons souvenirs que nous sommes l'humanité ! Catherine Ecole-Boivin nous propose d'entrer dans la vie d'une femme, Yvonnick. C'est une femme ordinaire à qui le destin va jouer un drôle de tour. Elle va affronter des événements aussi terribles que durs tout en gardant toujours son incroyable féminité. Yvonnick va devoir aller à l'usine remplacer son mari qui vient de décéder. Elle est un peu une pionnière en la matière puisqu'il s'agit d'un monde en majorité masculin. Elle va avoir pour objectif de se faire une place, d'arriver à percer dans ce milieu un peu hostile au début. Et puis au fil du récit nous la verrons évoluer que ce soit dans sa carrière professionnelle mais aussi dans sa vie personnelle. C'est une femme qui n'a jamais été épargnée par les drames mais elle a su les affronter. L'histoire ne se déroule pas à notre époque, où on peut penser que la femme a gagné une place plus respectée dans notre société, non ! Le récit est situé des années 60 à 80 et la femme avait encore un vaste chantier devant elle pour gagner en égalité. J'ai parfois du mal à lire les récits de vie jusqu'au bout parce que parfois je perds l'intérêt, soit c'est lié à la personne dont il est question soit parce que l'écriture n'arrive pas à me happer. Si j'ai choisi de lire Catherine Ecole-Boivin c'est parce que je connais la texture de ses écrits. Ils sont brillants et passionnants. J'ai été surprise de me voir accrocher autant à Yvonnick. C'est une femme qui n'est pas féministe spécialement, elle a juste su comment faire naturellement pour montrer qu'elle valait autant qu'un homme et qu'elle pouvait assurer dans la vie. Je suis admirative de son parcours car il démontre que souvent les limites que nous nous fixons sont parfois guidées par nos peurs et Yvonnick nous prouve qu'elles sont toutes franchissables. La lecture de ce roman est un moment très agréable que vous pouvez prévoir à n'importe quel moment. Il est percutant et particulièrement bien écrit pour vous donner l'impression d'être face à Yvonnick et que sa vie déroule sous vos yeux sans efforts à fournir. Au travers des yeux de son auteure, Yvonnick passionnera par sa spontanéité, son courage, son optimisme, son naturel. C'est une héroïne du quotidien qui prouve que ce qui compte dans la vie c'est d'avoir du cœur, tout le reste est somme toute futile ! Certains livres marquent car ils sont ancrés dans le réel et qu'ils rendent compte de ce qu'est la vie. J'ai besoin de lire pour me détendre et pour rêver mais j'ai aussi besoin qu'on me dise, qu'on me transmette, une culture, une histoire, l'amour de notre prochain, la connaissance de mon pays et surtout de ceux qui le façonne. C'est tout ce que je retrouve dans les ouvrages de Catherine et c'est pour cela que je m'y attache particulièrement. C'est surement pour toutes ces qualités, entre autres, que Catherine Ecole-Boivin a reçu le Prix Ouest lors du Printemps du livre à Montaigu en avril 2019 !Certains livres sont particulièrement utiles pour rappeler à nos bons souvenirs que nous sommes l'humanité ! Catherine Ecole-Boivin nous propose d'entrer dans la vie d'une femme, Yvonnick. C'est une femme ordinaire à qui le destin va jouer un drôle de tour. Elle va affronter des événements aussi terribles que durs tout en gardant toujours son incroyable féminité. Yvonnick va devoir aller à l'usine remplacer son mari qui vient de décéder. Elle est un peu une pionnière en la matière puisqu'il s'agit d'un monde en majorité masculin. Elle va avoir pour objectif de se faire une place, d'arriver à percer dans ce milieu un peu hostile au début. Et puis au fil du récit nous la verrons évoluer que ce soit dans sa carrière professionnelle mais aussi dans sa vie personnelle. C'est une femme qui n'a jamais été épargnée par les drames mais elle a su les affronter. L'histoire ne se déroule pas à notre époque, où on peut penser que la femme a gagné une place plus respectée dans notre société, non ! Le récit est situé des années 60 à 80 et la femme avait encore un vaste chantier devant elle pour gagner en égalité. J'ai parfois du mal à lire les récits...
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  • Jazzynewyork 14/11/2018
    #8233;« On l'appelait Mézioù, une forte en gueule. On n'avait pas intérêt d'y approcher les pattes car elle cartonnait des bras autant que nous. Sinon, durant nos dimanches copains à vélo elle était increvable. Après son départ, des comme elle, y'en a plus eu dans nos ateliers. Les femmes coquettes nouvellement embauchées demandaient à travailler dans les bureaux. Faut dire, on rapportait l'usine avec nous à la maison, dans nos cheveux et jusqu'à dans nos slips quand on avait été de corvée de bacs à graisse du laminoir. Yvonnick, c'était un homme comme nous. » #8233;#8233;Yvonnick n'est pas une femme comme les autres. En plus d'avoir un prénom et des bras d'homme, elle a une force de caractère extraordinaire. Et elle en a bien besoin pour affronter cette vie difficile. Depuis le départ de son homme, elle a repris sa place à la forge. #8233;” Je ne veux plus devenir secrétaire, passer une blouse blanche pour travailler. Je veux des marques d'ouvrier sur moi et de l'huile de moteur sous mes semelles. “ #8233;#8233; Jeune veuve et mère d'un enfant fragile, elle devient métallo. Commence alors une lutte ouvrière où elle devra se faire respecter par les hommes. #8233;” J'invente la posture de la courageuse, la virile. Je n'ai pas de couilles mais j'ai de la place pour en avoir. “ #8233; Jour après jour, son courage force le respect, elle est fière de son travail et de sa communauté solidaire. Hélas une nouvelle menace se pointe en 1968, il est dorénavant question de rentabilité, de chiffres d'affaires, de restructuration... #8233;#8233; ” J'ignore comment nous allons garder notre histoire, notre mémoire à tous et celle de tous ceux venus poser leur existence pénible et parfois heureuse ici. “ #8233; Ce que j'en dis :#8233; Malgré une couverture qui ne rend pas justice à ce récit, il serait dommage que vous passiez votre chemin, car derrière se cache une pépite littéraire qui rend hommage à toute une génération d'ouvriers hors du commun. #8233;Inspiré d'un authentique témoignage, l'auteure Catherine Ecole-Boivin nous offre le destin d'une femme, Yvonnick.#8233;#8233; C'est aussi l'histoire de celles et de ceux qui ont ont travaillé pour l'industrie Française dans les années 50, de son apogée jusqu'à son déclin dans les années 80. #8233;” Il ne reste rien de nous si personne ne nous raconte quelque part. “ #8233;Une plume de caractère ciselée dans l'acier métallique, aussi étincelante qu'une usine en pleine nuit où brille le feu du brasier, aussi brûlante que les flammes des hauts-fourneaux, aussi travaillée et puissante que le courage de ces ouvriers qui acceptaient tant pour des salaires de misère. #8233;Homme ou femme, même combat et pourtant salaires inégaux pour tâches identiques, apparemment certaines choses ne changeront jamais, mise à part le hashtag #balancetonporc ou #balancetonpatron inexistant à l'époque. #8233; Un récit qui défend également la cause des femmes qui ont combattu à tous les niveaux autant à la maison que sur leur lieu de travail pour se faire une place et gagner le respect. #8233;Comme le dit si bien Bernard Lavilliers dans son texte Fench Vallée, ici pas de place pour les manchots, les shootés du désespoir fument la came par les cheminées et les usines désossées ont rencard avec la mort...mais c'est bien plus sa magnifique chanson Les mains d'or, qui résonne entre ces pages.#8233; Rarement un récit m'a autant touché par l'humanité qu'il dégage, par la puissance de l'écriture et l'hommage extraordinaire rendu à ce peuple ouvrier dont mon père a fait partie. #8233;#8233; " L'histoire vraie des hommes, des femmes et des enfants remarquables qui n'auront jamais leurs noms dans les livres d'histoires. " #8233;Authentique, brillant, admirable, féministe, engagé, historique, à lire pour ne jamais les oublier.#8233;. Je remercie les éditions Albin Michel pour ce livre en hommage à toutes les mains d'or. #8233; #8233;« On l'appelait Mézioù, une forte en gueule. On n'avait pas intérêt d'y approcher les pattes car elle cartonnait des bras autant que nous. Sinon, durant nos dimanches copains à vélo elle était increvable. Après son départ, des comme elle, y'en a plus eu dans nos ateliers. Les femmes coquettes nouvellement embauchées demandaient à travailler dans les bureaux. Faut dire, on rapportait l'usine avec nous à la maison, dans nos cheveux et jusqu'à dans nos slips quand on avait été de corvée de bacs à graisse du laminoir. Yvonnick, c'était un homme comme nous. » #8233;#8233;Yvonnick n'est pas une femme comme les autres. En plus d'avoir un prénom et des bras d'homme, elle a une force de caractère extraordinaire. Et elle en a bien besoin pour affronter cette vie difficile. Depuis le départ de son homme, elle a repris sa place à la forge. #8233;” Je ne veux plus devenir secrétaire, passer une blouse blanche pour travailler. Je veux des marques d'ouvrier sur moi et de l'huile de moteur sous mes semelles. “ #8233;#8233; Jeune veuve et mère d'un enfant fragile, elle devient métallo. Commence alors une lutte ouvrière où elle devra se faire respecter par les hommes. #8233;” J'invente...
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