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La Note américaine
Cyril Gay (traduit par)
Date de parution : 04/04/2019
Éditeurs :
Pocket

La Note américaine

Cyril Gay (traduit par)
Date de parution : 04/04/2019
1921, Oklahoma. Dépossédés de leurs terres, les Indiens Osages ont été parqués dans une réserve aride. Mais sous leurs pieds coule un océan de pétrole. De quoi rameuter, en quelques... 1921, Oklahoma. Dépossédés de leurs terres, les Indiens Osages ont été parqués dans une réserve aride. Mais sous leurs pieds coule un océan de pétrole. De quoi rameuter, en quelques mois, les vautours blancs assoiffés d’or noir. Bientôt, les membres les plus riches de la tribu disparaissent, l’un après l’autre.... 1921, Oklahoma. Dépossédés de leurs terres, les Indiens Osages ont été parqués dans une réserve aride. Mais sous leurs pieds coule un océan de pétrole. De quoi rameuter, en quelques mois, les vautours blancs assoiffés d’or noir. Bientôt, les membres les plus riches de la tribu disparaissent, l’un après l’autre. Balle dans la tête, empoisonnement, incendie…
L’État fédéral n’a d’autre choix que d’ouvrir une enquête. À sa tête : le futur directeur du FBI, l'ambitieux John Edgar Hoover, bien décidé à faire de ce dossier brûlant son marchepied vers la gloire… Il lui faudra s’associer aux Indiens s’il veut réussir à élucider l’une des affaires criminelles les plus fascinantes de l’histoire américaine.

« Une enquête époustouflante. » David Caviglioli – L’Obs

 « La Note américaine tient moins de la symphonie que du requiem pour un pays encore tenu par les lois du Far West et la violence des hommes. À la baguette, David Grann secoue les fantômes du passé pour mieux réveiller cette mémoire oubliée. » Julien Bisson – revue America (sélection des meilleurs livres de l’année)
 
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EAN : 9782266288552
Code sériel : 17373
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 432
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266288552
Code sériel : 17373
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 432
Format : 108 x 177 mm

Ils en parlent

« Une part sombre de l’histoire américaine décryptée dans un récit captivant. » Alain Frachon, Le Monde des Livres
 
« La Note américaine se lit comme l’un des grands romans vrais sur les fondements de la société américaine. En plus illustré de dizaines de photos noir et blanc absolument géniales, comme celle de la couverture, étrange et fascinante. » Bernard Poirette, RTL
 
 « Vertu documentaire, rigueur de l’investigation, intensité de l’interrogation morale, efficacité du suspense : on ne sait trop comment hiérarchiser les qualités de ce récit. » Nathalie Crom, Télérama
 
« L'auteur de Lost City of Z, star du roman-documentaire, publie une enquête époustouflante sur les Indiens Osage. » David Caviglioli – L’Obs
 
« La Note américaine de David Grann revient de façon saisissante sur un épisode sombre et véridique de l'histoire américaine vis-à-vis des Amérindiens. » L’Express
 
« La Note américaine tient moins de la symphonie que du requiem pour un pays encore tenu par les lois du Far West et la violence des hommes. À la baguette, David Grann secoue les fantômes du passé pour mieux réveiller cette mémoire oubliée. » Julien Bisson, revue America (sélection des meilleurs livres de l’année)
 
« Les amateurs de “true crime” vont se faire plaisir. Cette fabuleuse enquête, sorte de roman noir hanté de shérifs véreux, de détectives vendus, d’aventuriers vénaux et de rudes Texas Rangers, est un modèle du genre. Mais le livre de David Grann est bien plus qu’un palpitant western. À travers un chapitre délibérément occulté de l’histoire américaine, cet ouvrage hallucinant illustre également l’avènement d’un monde moderne bâti, une fois de plus, dans la violence et le sang. »  Philippe Blanchet – Rolling Stones
 
« Un livre passionnant de bout en bout. » Pierre Maury - Le Soir
 
« On peut lire La Note américaine comme un thriller, et ce serait déjà suffisamment passionnant. Mais c'est d'abord et avant tout un grand livre politique sur ce sur quoi les États-Unis sont fondés : le meurtre, la discrimination. » Nelly Kaprielian – Les Inrockuptibles
 
« Dans un exceptionnel ouvrage de "narrative non-fiction", David Grann fait la lumière sur les meurtres d’Amérindiens osages au XIXe siècle. » Pascal Ruffenach - La Croix
 

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • MaudServignat 03/11/2022
    Dans ce récit parfaitement documenté, écrit d’une plume directe et addictive, l’auteur nous éclaire sur l’une des affaires criminelles les plus fascinantes de l’histoire américaine. Celle qui vit la création du FBI par J. Edgard Hoover. En 1921, en Oklahoma, débute une série de meurtres perpétrés sur les indiens de la tribu Osage. Naîtra alors une période de 6 ans nommée «#8201;Le règne de la terreur#8201;» jusqu’à trouver les responsables. Quelques années plus tôt, les indiens furent chassés de leurs terres riches du Kansas par les colons pour être parqués dans une réserve aride de l’Oklahoma. Ce que ces derniers n’avaient pas envisagé était que cette terre, pauvre en apparences, regorgeait de pétrole. Elle fit la richesse des Indiens Osage, mais excita la convoitise des colons blancs. Plusieurs membres d’une même famille ainsi que d’autres indiens fortunés furent assassinés : empoisonnements, exécutions à l’arme à feu, explosions. Des détectives, des agents sous couvertures furent employés et certains disparurent sans laisser de traces. Cette enquête aux relents de corruption, de bassesse humaine, de tromperie affective, de manque d’empathie et d’appât du gain prouve encore une fois que l’homme est un loup pour l’homme. Les États-Unis, tels que nous les connaissons, se sont-ils construits uniquement... Dans ce récit parfaitement documenté, écrit d’une plume directe et addictive, l’auteur nous éclaire sur l’une des affaires criminelles les plus fascinantes de l’histoire américaine. Celle qui vit la création du FBI par J. Edgard Hoover. En 1921, en Oklahoma, débute une série de meurtres perpétrés sur les indiens de la tribu Osage. Naîtra alors une période de 6 ans nommée «#8201;Le règne de la terreur#8201;» jusqu’à trouver les responsables. Quelques années plus tôt, les indiens furent chassés de leurs terres riches du Kansas par les colons pour être parqués dans une réserve aride de l’Oklahoma. Ce que ces derniers n’avaient pas envisagé était que cette terre, pauvre en apparences, regorgeait de pétrole. Elle fit la richesse des Indiens Osage, mais excita la convoitise des colons blancs. Plusieurs membres d’une même famille ainsi que d’autres indiens fortunés furent assassinés : empoisonnements, exécutions à l’arme à feu, explosions. Des détectives, des agents sous couvertures furent employés et certains disparurent sans laisser de traces. Cette enquête aux relents de corruption, de bassesse humaine, de tromperie affective, de manque d’empathie et d’appât du gain prouve encore une fois que l’homme est un loup pour l’homme. Les États-Unis, tels que nous les connaissons, se sont-ils construits uniquement sur le sang#8201;? Beaucoup d’évènements du passé resteront pour toujours impunis. David Grann a voulu éclairer ce «#8201;Règne de la Terreur#8201;». Ce livre est aussi important pour les descendants, car aujourd’hui encore, ils portent en eux la trace indélébile de ces années terribles.
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  • SalomeSrz 18/10/2022
    Coup de coeur. Ce livre-enquête se lit comme un Polar, comme un thriller. Tout au long de notre lecture, on enrage de ne pas mettre la main sur le ou les coupables. On enrage de voir comment le peuple Osage est traité par les autorités et le gouvernement Américain ! Et comment celui-ci gère lamentablement la situation. Un récit qui vous tient en haleine tout le long ! L’auteur a mené un travail gargantuesque pour regrouper archives, dossiers et documents d’époque pour faire de ce roman une pépite du genre « True crime ». Intrigues, rebondissements, Far West sauvage, mon tout premier David Grann et j’ai adoré !
  • MozzaBasilic 09/10/2022
    La note américaine c'est l'histoire vraie et tragique d'un pan de l'Histoire américaine sur les assassinats d'un peuple amérindien, les Osages et qui sera appelé le Règne de la Terreur. Les indiens Osages sont des amérindiens (au même titre que les Cherokees, Cheyennes, Sioux pour ne citer qu'eux) qui vivent dans l'Oklahoma. Initialement basés dans le Kansas, ils sont forcés de vendre leurs terres pour les ressources qui se cachent dans leur sous-sol. le Congrès américain les déplace alors dans l'actuel Oklahoma sur des terres arides sans valeurs. Sauf que sous ces terres sèches et peu fertiles sera finalement trouvé l'un, si ce n'est le plus gros, gisement de pétrole des États-Unis d'Amérique ! Cette découverte fera des Osages un peuple riche, ayant même des domestiques Blancs dans cette Amérique post Far West. Elle fera aussi de ce peuple une cible de choix pour les américains Blancs ayant plus de droits que les Indiens. Ne pouvant pas gérer et dépenser leurs finances à leur guise, les amérindiens sont soumis à des curateurs qui feront cette gestion à leur place. Dans les années 1920 plusieurs Osages meurt. Par balle, par empoisonnement ou par attentat à la bombe. Mais qui est derrière tous... La note américaine c'est l'histoire vraie et tragique d'un pan de l'Histoire américaine sur les assassinats d'un peuple amérindien, les Osages et qui sera appelé le Règne de la Terreur. Les indiens Osages sont des amérindiens (au même titre que les Cherokees, Cheyennes, Sioux pour ne citer qu'eux) qui vivent dans l'Oklahoma. Initialement basés dans le Kansas, ils sont forcés de vendre leurs terres pour les ressources qui se cachent dans leur sous-sol. le Congrès américain les déplace alors dans l'actuel Oklahoma sur des terres arides sans valeurs. Sauf que sous ces terres sèches et peu fertiles sera finalement trouvé l'un, si ce n'est le plus gros, gisement de pétrole des États-Unis d'Amérique ! Cette découverte fera des Osages un peuple riche, ayant même des domestiques Blancs dans cette Amérique post Far West. Elle fera aussi de ce peuple une cible de choix pour les américains Blancs ayant plus de droits que les Indiens. Ne pouvant pas gérer et dépenser leurs finances à leur guise, les amérindiens sont soumis à des curateurs qui feront cette gestion à leur place. Dans les années 1920 plusieurs Osages meurt. Par balle, par empoisonnement ou par attentat à la bombe. Mais qui est derrière tous ces meurtres ? Qaunt à la raison, elle est froidement simple : par cupidité. J. Edgar Hoover bureaucrate au sein du BOI Bureau of Investigation va transformer cette agence en machine à enquêter, le célèbre FBI, qui sera en charge d'éclairer cette sombre histoire où la corruption est omniprésente à tous les étages. Il enverra sur le terrain Tom White pour mener à bien cette mission qui pourrait servir de vitrine à sa toute nouvelle agence. David Grann nous relate ces faits à travers une enquête journalistique un peu romancée mais pas inventée et illustrée de photos de l'époque, citant toutes ses sources en fin de livre. Passionnante, humiliante et écoeurante cette histoire passée un temps dans l'oubli, méritait bien qu'on s'y repenche dessus. C'était il y a à peine 100 ans ou déjà 100 ans, ça dépend sous quel angle on le voit, que cette Amérique des Cow-Boys et des Indiens est révolue mais pourtant les stigmates sont toujours présents dans la société actuelle. J'ai maintenant hâte de voir l'adaptation cinématographique du grand Martin Scorsese avec Di Caprio et De Niro dans Killers of the Flower Moon qui devrait sortir en salle en 2023.
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  • Laveze 19/09/2022
    LA NOTE AMÉRICAINE de DAVID GRANN Le peuple Osage a été repoussé de terres fertiles en terres incultivables jusqu’à des tas de cailloux aux confins de l’ Oklahoma. La routine de l’époque qui consistait à parquer les indiens et les abandonner. Problème ? L’intégralité de leur désormais territoire s’avère être un des plus riches en pétrole. Et contractuellement, le sous sol et ses produits extraits sont la propriété des Osage. On est au début du 20 ème siècle et un certain nombre de morts assez peu naturelles surviennent au sein de la population Osage, désormais riche, dont les enfants fréquentent les meilleures universités et qui ont des employés de maison blancs! Juste retour de l’histoire. Mais bien sûr les rapaces veillent et feront tout pour récupérer des dollars. Travail de journaliste et de romancier, vous ne lirez pas ce livre pour sa qualité littéraire mais pour cette passionnante enquête, qui , si elle ne lève pas intégralement le voile sur cette affaire qui durera des dizaines d’années, mettra en lumière cette histoire de la seule tribu indienne devenue hyper riche. Autre intérêt de ce livre, c’est que l’enquête policière de l’époque ayant été tellement lamentable, minée par les enquêteurs locaux aux ordres... LA NOTE AMÉRICAINE de DAVID GRANN Le peuple Osage a été repoussé de terres fertiles en terres incultivables jusqu’à des tas de cailloux aux confins de l’ Oklahoma. La routine de l’époque qui consistait à parquer les indiens et les abandonner. Problème ? L’intégralité de leur désormais territoire s’avère être un des plus riches en pétrole. Et contractuellement, le sous sol et ses produits extraits sont la propriété des Osage. On est au début du 20 ème siècle et un certain nombre de morts assez peu naturelles surviennent au sein de la population Osage, désormais riche, dont les enfants fréquentent les meilleures universités et qui ont des employés de maison blancs! Juste retour de l’histoire. Mais bien sûr les rapaces veillent et feront tout pour récupérer des dollars. Travail de journaliste et de romancier, vous ne lirez pas ce livre pour sa qualité littéraire mais pour cette passionnante enquête, qui , si elle ne lève pas intégralement le voile sur cette affaire qui durera des dizaines d’années, mettra en lumière cette histoire de la seule tribu indienne devenue hyper riche. Autre intérêt de ce livre, c’est que l’enquête policière de l’époque ayant été tellement lamentable, minée par les enquêteurs locaux aux ordres de politiciens plus véreux les uns que les autres, s’est créé aux alentours de 1935 ce que nous connaissons sous le nom FBI et dont le tout puissant patron était déjà J E Hoover! David GRANN est journaliste et romancier né en 1967 à New York. Ce livre a été finaliste du National Book Award.
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  • Takalirsa 03/09/2022
    J’avais abandonné ce livre à la première lecture, mais comme entre temps j’ai découvert d’autres titres sur la conquête de l’Ouest américain et que j’ai désormais quelques références, je me suis dit que ça passerait mieux. En réalité, cela n’a pas changé grand-chose. Il s’agit non pas d’un roman mais d’un fait divers sur lequel l’auteur a enquêté : des meurtres d’Indiens osages dans une réserve dont les terrains regorgent de pétrole… Le contexte est bien expliqué, rappelant la (mauvaise) influence américaine sur les peuples autochtones : accaparation des terres (« en finir avec la vie communautaire et faire des Indiens des propriétaires »), processus d’acculturation (les prénoms changés, les traditions gommées, l’école catholique obligatoire, la langue imposée, etc. pour « assimiler la société des Blancs »), et mise sous contrôle des ressources attribuées (« Ils firent en sorte que personne ne revende ses parts, on ne pouvait qu’en hériter »). Malgré tout, les Osages sont d’habiles négociateurs et savent rentabiliser le pétrole découvert après qu’on les a parqués dans la réserve (c’est ballot pour les Américains). Ils ne tardent pas à prospérer, ce qui agace bien sûr les Blancs. Ceux-ci ripostent avec la mise sous tutelle, « une loi attribuant un tuteur à tous les Indiens que le ministère de... J’avais abandonné ce livre à la première lecture, mais comme entre temps j’ai découvert d’autres titres sur la conquête de l’Ouest américain et que j’ai désormais quelques références, je me suis dit que ça passerait mieux. En réalité, cela n’a pas changé grand-chose. Il s’agit non pas d’un roman mais d’un fait divers sur lequel l’auteur a enquêté : des meurtres d’Indiens osages dans une réserve dont les terrains regorgent de pétrole… Le contexte est bien expliqué, rappelant la (mauvaise) influence américaine sur les peuples autochtones : accaparation des terres (« en finir avec la vie communautaire et faire des Indiens des propriétaires »), processus d’acculturation (les prénoms changés, les traditions gommées, l’école catholique obligatoire, la langue imposée, etc. pour « assimiler la société des Blancs »), et mise sous contrôle des ressources attribuées (« Ils firent en sorte que personne ne revende ses parts, on ne pouvait qu’en hériter »). Malgré tout, les Osages sont d’habiles négociateurs et savent rentabiliser le pétrole découvert après qu’on les a parqués dans la réserve (c’est ballot pour les Américains). Ils ne tardent pas à prospérer, ce qui agace bien sûr les Blancs. Ceux-ci ripostent avec la mise sous tutelle, « une loi attribuant un tuteur à tous les Indiens que le ministère de l’Intérieur jugeait « incompétents » » (autant dire : quasiment tous). Cette décision, qui les réduit à l’état de « citoyens de seconde zone », permet de garder la mainmise sur les terres et même de « saigner les Indiens à blanc » puisqu’ils ne peuvent dépenser leur argent sans l’autorisation de leur tuteur ! Les Américains ne se contentent malheureusement pas d’être des Blancs corrompus et racistes : ce sont également des meurtriers. Ils seront plusieurs représentants de l’ordre à tenter de résoudre ces affaires criminelles (24 Indiens tués au total… officiellement, car on se rendra compte plus tard que d’autres ne sont pas morts naturellement mais ont été empoisonnés). L’accent est mis sur certains d’entre eux (la famille de Mollie), ce que j’ai trouvé pertinent : cela donne un côté réel, renforcé par les nombreuses photos. Par contre je me serais passé des digressions sur les enquêteurs, plutôt ennuyeuses et inutiles, et qui m’ont embrouillée dans les différentes personnalités. La résolution viendra de Tom White, dépêché par Edgar J. Hoover à la tête du tout nouveau BIO (« Bureau of Investigation ») : c’est en effet la toute première enquête de ce que l’on appelle aujourd’hui le FBI (« Pour Hoover, cette affaire devint la vitrine du nouveau Bureau, elle venait démontrer que le pays avait besoin d’une police nationale composée de professionnels ayant suivi une formation technique et scientifique »). Tom White réalise vite qu’il se trouve au cœur d’un véritable « complot pour assassiner de riches Indiens » (et leurs héritiers) : agents doubles, hécatombe de témoins potentiels, nombreuses machinations, « conspirateurs mutiques »… Il ne sera pas simple de confondre le coupable et que justice soit faite (« Est-ce qu’un jury composé de douze hommes blancs pourrait condamner un autre Blanc pour avoir tué des Indiens ? »). Cependant l’enquête aura eu le mérite d’étaler aux yeux des Américains « ces crimes effacés de notre Histoire ». Elle apportera aussi la fin du « système pourri des tutelles ». Dans la troisième et dernière partie, que j’ai survolée, l’auteur explique sa démarche d’investigation pour recomposer les événements. Je n’y ai pas trouvé grand intérêt, à part l’évocation de sa rencontre avec la petite-fille de Mollie (« Pendant qu’elle parlait, je pris conscience d’à quel point les ravages commis pendant le Règne de la terreur avaient eu des conséquences sur des générations entières », en terme de répercussions psychologiques) et le fait que les malins Osages ont, « comme d’autres tribus, trouvé d’autres sources de revenus », notamment les parcs éoliens et les casinos (voir à ce sujet le roman « Une dose de rage » d’Angeline Boulley). Il n’empêche que les discriminations, elles, sont toujours bel et bien présentes…
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