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La Place du conducteur
Alain Delahaye (traduit par)
Collection : Pavillons Poche
Date de parution : 27/04/2023
Éditeurs :
Robert Laffont

La Place du conducteur

Alain Delahaye (traduit par)
Collection : Pavillons Poche
Date de parution : 27/04/2023
« Un chef-d’oeuvre à la fois traître et piquant. »
The New Yorker
Après seize ans de bons et loyaux services au sein d’un cabinet d’experts-comptables, Lise, trente-quatre ans, décide de tout abandonner et de partir seule dans le Sud, en quête de... Après seize ans de bons et loyaux services au sein d’un cabinet d’experts-comptables, Lise, trente-quatre ans, décide de tout abandonner et de partir seule dans le Sud, en quête de nouvelles sensations… et d’un homme « de son genre ». Vêtue d’un incroyable ensemble jaune, orange, mauve, bleu, rouge et... Après seize ans de bons et loyaux services au sein d’un cabinet d’experts-comptables, Lise, trente-quatre ans, décide de tout abandonner et de partir seule dans le Sud, en quête de nouvelles sensations… et d’un homme « de son genre ». Vêtue d’un incroyable ensemble jaune, orange, mauve, bleu, rouge et blanc, et au terme d’aventures tout aussi improbables, Lise finit par trouver celui qu’elle cherche : son assassin.
Paru en 1970 et adapté au cinéma avec Elizabeth Taylor dans le rôle de Lise, ce roman de Muriel Spark, l’une des plus grandes écrivaines écossaises du XXe siècle, est un petit bijou d’une grande précision, aussi extravagant qu’imprévisible.

« Dans la vie, Muriel Spark était un peu devin, un peu médium, un peu sorcière… et bien sûr elle l’était plus encore en tant qu’auteur. »
Christine Jordis
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EAN : 9782221268827
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 160
Format : 122 x 182 mm
EAN : 9782221268827
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 160
Format : 122 x 182 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Prailie 13/11/2023
    Quel étrange petit livre, aussi étrange que son héroïne ! Lise est une presque vieille fille anglaise passablement dérangée (en tout cas, elle n’a vraiment pas le sens des couleurs!), qui organise méthodiquement, avec une précision d’horlogerie, la rencontre qui lui sera fatale. On est dans une sorte d’absurde, avec une série de situations cocasses que l’auteure nous détaille sans jamais se départir d’une imperturbable objectivité. Puis, sur la fin , lorsque le récit se se retourne comme un gant, on touche carrément au fantastique . Cela ne m’a pas paru aussi drôle que les deux autres romans de Muriel Spark que j’ai lus, mais c’est vraiment très,très étonnant.
  • MademoiselleMaeve 06/11/2023
    Alors, je sais que je dis souvent que les livres courts ne me plaisent pas plus que ça, que je n’ai pas le temps d’entrer dans l’histoire et bla, bla, bla. Mais il faut bien que de temps en temps un roman me fasse penser tout le contraire. Pour celles et ceux qui me prendraient pour une girouette, sachez qu’après de savants calculs, les romans courts ne me plaisent pas à 99,2% (faux, je n’ai fait aucun calcul, mais il est très rare que j’aime un livre de moins de 200 pages). Pour que cela arrive, il faut vraiment qu’il soit différent, bien ficelé et terriblement bien écrit. Ce qui est le cas de La place du conducteur de Muriel Spark. Ce roman a été publié en 1970 et j’aime bien quand les éditeurs republient des romans ou vont chercher des romans plus anciens et non traduits – afin de nous faire découvrir des auteurs à côté desquels on a pu passer. Et je ne connaissais pas Muriel Spark, mais j’ai bien envie d’approfondir mes connaissances de son œuvre en lisant Le bel âge de Miss Brodie (le roman qui l’a fait connaître). Et aussi d’en savoir plus sur elle, car elle a l’air d’avoir eu une sacrée vie – notamment travaillé pour les services secrets avant d’être anoblie avec le titre de Dame de l’ordre de l’Empire britannique. Lise, trente-quatre ans, a une vie tranquille, convenue. Enfin jusqu’à ce qu’elle quitte le cabinet d’experts-comptables pour partir dans le sud. Il est temps pour elle de changer de vie et de rencontrer un homme. Un homme en particulier, elle ne sait pas encore lequel, mais elle saura quand elle croisera son regard. Un homme « de son genre », enfin qui ira avec son nouveau genre. Avant de prendre l’avion, elle a acheté des vêtements aux couleurs audacieuses, particulièrement voyants. Et à l’image de sa nouvelle tenue, son comportement est aussi étrange qu’excentrique. Car qui chercherait à rencontrer son assassin ? J’aime bien de temps en temps lire des romans plus vieux que moi – et ce n’est pas pour me sentir plus jeune. Je suis dépaysée et j’apprécie. Les codes littéraires ne sont pas les mêmes que ceux d’aujourd’hui. Un Agatha Christie n’a rien à voir avec un Ruth Ware (par exemple). Et un Muriel Spark pourrait se rapprocher d’un Catherine Arley. Et j’aime Catherine Arley. Je vous conseillerais bien de lire Muriel Spark. Au moins pour vous faire une idée, pour la découvrir si ce n’est pas encore le cas. Et comme La place du conducteur est un roman court, au pire sa lecture ne vous prendra pas trop de temps. Et au mieux, vous avez un coup de cœur comme moi. Vous ne risquez pas grand chose ! Et la sublime couverture de ce roman, on en parle ?Alors, je sais que je dis souvent que les livres courts ne me plaisent pas plus que ça, que je n’ai pas le temps d’entrer dans l’histoire et bla, bla, bla. Mais il faut bien que de temps en temps un roman me fasse penser tout le contraire. Pour celles et ceux qui me prendraient pour une girouette, sachez qu’après de savants calculs, les romans courts ne me plaisent pas à 99,2% (faux, je n’ai fait aucun calcul, mais il est très rare que j’aime un livre de moins de 200 pages). Pour que cela arrive, il faut vraiment qu’il soit différent, bien ficelé et terriblement bien écrit. Ce qui est le cas de La place du conducteur de Muriel Spark. Ce roman a été publié en 1970 et j’aime bien quand les éditeurs republient des romans ou vont chercher des romans plus anciens et non traduits – afin de nous faire découvrir des auteurs à côté desquels on a pu passer. Et je ne connaissais pas Muriel Spark, mais j’ai bien envie d’approfondir mes connaissances de son œuvre en lisant Le bel âge de Miss Brodie (le roman qui l’a fait connaître). Et aussi d’en savoir plus sur elle, car...
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  • CarlmariaB 22/04/2020
    Un personnage féminin de Jacques Tati dans une narration portée par la couleur et le son. Comme dans le cinéma de Tati, le dialogue est une simple composante du son d'ambiance. Le dialogue est aussi obsessionnel que les personnalités compulsives des personnages. Ce que les personnages diront est aussi prévisible que le son du bus qui passe. C'est une dame étrange - sa sélection de robes signale sa folie dès le début - qui se lance dans un voyage absurde, le plus souvent dans les voitures des autres. Est-ce marrant? Parfois, mais pas aussi souvent que les films de Tati. Il y a du Beckett. Est-ce ennuyeux? Oui, à plusieurs reprises. Cela m'a rappelé une courte histoire de Capote sur une femme schizophrène, mais Capote sait mieux remonter le ressort d'une intrigue. Assassiné par soi-même ou par quelqu'un d'autre, quelle différence? Quelques moments brillants rattrapent ce court roman que Capote aurait pu écrire en sirotant un sirop d'orgeat au lieu de son JB habituel et de ses pilules.
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