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La princesse de Clèves
Marie-Madeleine Fragonard (préface de)
Date de parution : 21/02/2019
Éditeurs :
Pocket

La princesse de Clèves

Marie-Madeleine Fragonard (préface de)
Date de parution : 21/02/2019

LES GRANDS TEXTES DU XVIIe SIÈCLE

Chuchoté, annoncé, préparé pendant six ans, on attendait comme un chef-d’œuvre ce roman du désordre amoureux, de la passion et de la mort. Il allait...

LES GRANDS TEXTES DU XVIIe SIÈCLE

Chuchoté, annoncé, préparé pendant six ans, on attendait comme un chef-d’œuvre ce roman du désordre amoureux, de la passion et de la mort. Il allait franchir les siècles, dans son intacte perfection.
À la cour d’Henri II, Mademoiselle de Chartres rencontre le prince de Clèves et...

LES GRANDS TEXTES DU XVIIe SIÈCLE

Chuchoté, annoncé, préparé pendant six ans, on attendait comme un chef-d’œuvre ce roman du désordre amoureux, de la passion et de la mort. Il allait franchir les siècles, dans son intacte perfection.
À la cour d’Henri II, Mademoiselle de Chartres rencontre le prince de Clèves et l’épouse. Sitôt mariée, lors d’un bal à la Cour, elle tombe passionnément amoureuse du duc de Nemours. En dépit de la violence de leurs sentiments, les deux jeunes gens se taisent. Un jour, Madame de Clèves, modèle de vertu, avoue à son mari son amour coupable. Et cet aveu n’arrange rien. Torturé de soupçons et de jalousie, le prince se croit trompé. À la princesse, dorénavant, de conduire son destin...

@ Disponible chez 12-21
L'ÉDITEUR NUMÉRIQUE

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EAN : 9782266295918
Code sériel : 6003
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 160
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266295918
Code sériel : 6003
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 160
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • ElBaathory 10/05/2023
    Voilà bien longtemps maintenant que je ne m’étais pas plongé dans de la littérature classique et encore bien moins française. J’ai donc profité de la séduisante réédition proposée par Hauteville pour enfin découvrir la plume de Madame de La Fayette et sa célèbre œuvre La Princesse de Clèves. Au vu des nombreux commentaires concernant cette œuvre, c’est avec intérêt et crainte que je me suis lancé dans cette lecture dont je ressors globalement convaincu malgré une plume bien plus qu’exigeante. En effet, le style de la romancière est des plus complexe et alambiqué qui soit et ce, dès les premières lignes de son œuvre. Sa plume demande concentration et analyse et j’admets que cela a fortement freiner mon intérêt quant aux histoires de cour et de cœur dévoilées. Bon nombre de personnages sont dévoilés et cette dernière laisse peu de répit à son lecteur pour assimiler l’important flot d’informations dévoilé au fur et à mesure de l’évolution de son œuvre. Bien qu’habituer maintenant aux délicates et anciennes plumes d’antan, celle de Madame de La Fayette m’a ainsi bien donné du fil à retordre malgré toute l’indéniable étendue de son talent. Ainsi, il est vrai que cette œuvre se veut d’une profondeur... Voilà bien longtemps maintenant que je ne m’étais pas plongé dans de la littérature classique et encore bien moins française. J’ai donc profité de la séduisante réédition proposée par Hauteville pour enfin découvrir la plume de Madame de La Fayette et sa célèbre œuvre La Princesse de Clèves. Au vu des nombreux commentaires concernant cette œuvre, c’est avec intérêt et crainte que je me suis lancé dans cette lecture dont je ressors globalement convaincu malgré une plume bien plus qu’exigeante. En effet, le style de la romancière est des plus complexe et alambiqué qui soit et ce, dès les premières lignes de son œuvre. Sa plume demande concentration et analyse et j’admets que cela a fortement freiner mon intérêt quant aux histoires de cour et de cœur dévoilées. Bon nombre de personnages sont dévoilés et cette dernière laisse peu de répit à son lecteur pour assimiler l’important flot d’informations dévoilé au fur et à mesure de l’évolution de son œuvre. Bien qu’habituer maintenant aux délicates et anciennes plumes d’antan, celle de Madame de La Fayette m’a ainsi bien donné du fil à retordre malgré toute l’indéniable étendue de son talent. Ainsi, il est vrai que cette œuvre se veut d’une profondeur et d’une finesse admirable mais cela n’a pas suffit à l’emporter, ni encore moins à m’immerger comme je pensais pourtant l’être. Le plus regrettable reste les personnages et notre Princesse qui ne sont nullement parvenus à m’émouvoir un seul instant. Quand bien même les portraits réalisés par l’auteure se veulent pertinents, attrayants et profondément établis, ces derniers m’ont semblé parfois fortement exagérés. La grossièreté de certains traits de caractères semble parfois ternir la véracité et l’authenticité de l’étude des mœurs élaborée par Madame de La Fayette. Une étude et une analyse d’ailleurs rendues possibles grâce à l’incroyable richesse de la toile tissées entre les nombreuses et importantes relations établies entre chaque personnage et dont la Princesse de Clèves se veut le protagoniste centrale. Autour de cette dernière gravite et interagit bien d’autres protagonistes essentielles à l’avancée de l’intrigue et j’ai été émerveillé par cet admirable et complexe peinture. Tous détiendront un rôle majeur et essentiel dans cette tragédie et apportera sa pierre à l’édifice. En ce qui concerne la période visitée, j’admets que c’est ce que j’ai préféré au cours de ma lecture. L’ambiance est retranscrite à merveille et les us et coutumes de l’époque sont fidèlement représentées. J’ai adoré être témoin des nombreuses scènes où les sentiments sont dévoilés avec pudeur a l’image du mode de vie bien loin d’être vertueux malgré toute la mesquinerie et les non-dits inavoués rythmant ce récit. Grand classique de la littérature française, je ne ne suis pas mécontent d’avoir pu le découvrir à mon tour malgré l’exigeante plume de Madame de La Fayette. Celle-ci demande énormément d’investissement mais offre une fine et profonde analyse des us et coutumes de l’époque dans laquelle j’aurais adoré davantage m’immerger. Cette lecture a été réalisée à l’occasion du Flowers Books Challenge – 2023 : Catégorie Coquelicot.
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  • CamilleRabelle 07/05/2023
    Comment partager une critique légitime sur un roman aussi fondateur de la littérature à la française ? C'est sublime, tout simplement. Le piège à éviter est de se contenter d'une lecture de surface car alors l'oeuvre paraît imbitable. Elle, la chère Madame de Clèves est insupportable de vertue, lui le beau duc de Nemours est lourdingue dans ses avances. Tout est complètement daté, suranné, surjoué. Mais si on lit "dans le contexte", en admettant que "autres temps, autres moeurs", alors la langue se dévoile et apparaît véritablement sublime, le jeu des quiproquos, de cache cache, d'aveux, de secrets et de symboliques est très bien ficelé façon XVIIeme siècle. La scène avec la canne enrubannée est un passage obligé ! Alors oui c'est précieux, c'est alambiqué, voilà c'est une lecture qui prend du temps et c'est très bien comme ça. A relire !
  • Zehisus 04/04/2023
    Comme pour chaque livre, la seule question qui subsite une fois la lecture achevée est de savoir s'il m'a suffisamment plu, interpellé, questionné ou émerveillé pour que je souhaite me replonger un jour dedans et parcourir une nouvelle fois ses pages. La réponse est oui, un classique qui fait plaisir à lire !
  • FydaLit 02/03/2023
    La passion amoureuse de deux êtres, la princesse de Clèves et le prince de Nemours. Il est l’un des hommes les plus en vue à la cour royale, elle est très jeune et très belle, mais aussi mariée. Un sujet intemporel ! Un cour récit dans lequel l’auteure décrit les tourments que vit cette femme car pour elle, l’infidélité est inimaginable. La plume de Madame de Lafayette est très belle, la langue est soutenue, la description de l’état psychologique des personnages est précise. Un très beau moment de lecture !
  • Herchalex 12/02/2023
    Lorsque je cite ce livre comme l'un de mes 3 livres préférés, la plupart des gens sont assez surpris. Oui, ce roman du 17ème est un peu vieillot, je n'ai rien à dire à ce sujet. Ecrit dans un français que nous n'avons plus l'habitude de lire, il est - pour l'avoir conseillé à des amis - difficile à appréhender pour des personnes qui n'ont pas vraiment l'habitude de lire. Une fois la "barrière" de la langue passée, il y a l'histoire. Et quelle belle histoire, quelle morale magnifique. C'est certainement pour cette raison que j'aime tant ce livre. C'est donc l'histoire d'une femme qui, comme toutes les femmes de son époque, doit épouser un homme du même rang qu'elle : un homme qui lui est plus ou moins imposé. Le fait est que cet homme n'est pas détestable, bien au contraire ils ont beaucoup d'affection l'un pour l'autre, et elle n'est ni triste ni déçue d'être sa femme. Mais elle est amoureuse d'un autre. Malgré cet amour fort et unique qu'elle ressent, elle sera fidèle à son mari, même après la mort de celui-ci, et elle s'empêchera toute sa vie de vivre son grand amour, simplement parce qu'elle est... Lorsque je cite ce livre comme l'un de mes 3 livres préférés, la plupart des gens sont assez surpris. Oui, ce roman du 17ème est un peu vieillot, je n'ai rien à dire à ce sujet. Ecrit dans un français que nous n'avons plus l'habitude de lire, il est - pour l'avoir conseillé à des amis - difficile à appréhender pour des personnes qui n'ont pas vraiment l'habitude de lire. Une fois la "barrière" de la langue passée, il y a l'histoire. Et quelle belle histoire, quelle morale magnifique. C'est certainement pour cette raison que j'aime tant ce livre. C'est donc l'histoire d'une femme qui, comme toutes les femmes de son époque, doit épouser un homme du même rang qu'elle : un homme qui lui est plus ou moins imposé. Le fait est que cet homme n'est pas détestable, bien au contraire ils ont beaucoup d'affection l'un pour l'autre, et elle n'est ni triste ni déçue d'être sa femme. Mais elle est amoureuse d'un autre. Malgré cet amour fort et unique qu'elle ressent, elle sera fidèle à son mari, même après la mort de celui-ci, et elle s'empêchera toute sa vie de vivre son grand amour, simplement parce qu'elle est fidèle au protocole et aux bonnes manières. Nous avons souvent l'habitude, dans les romans de cette époque, de suivre des héros/héroïnes qui veulent justement s'émanciper des règles imposées par leur condition. La Princesse de Clèves est le parfait exemple de ce qui pouvait être imposé à une femme de bonne famille et on a tendance à être horrifié qu'elle ne se rebelle pas, qu'elle ne fasse pas ce qui lui plait, qu'elle se complaise dans toutes ces obligations. Mais la réalité, c'est que c'est exactement comme cela qu'une femme devait agir à l'époque pour éviter un scandale. C'est le sacrifice de sa vie et de son bonheur au dépens de son rang et de ses devoirs.
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