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La veuve
Lori Saint-Martin (traduit par), Paul Gagné (traduit par)
Date de parution : 19/05/2011
Éditeurs :
10/18

La veuve

Lori Saint-Martin (traduit par), Paul Gagné (traduit par)
Date de parution : 19/05/2011

La fuite éperdue d’une femme dans le grand nord américain du début du XXe siècle. Un premier roman puissant et envoûtant.

A 19 ans, Mary Boulton est une fugitive : elle vient de tuer son mari. Dans sa cavale fiévreuse, la silhouette frêle et sombre n’a qu’une légère avance sur ses...

A 19 ans, Mary Boulton est une fugitive : elle vient de tuer son mari. Dans sa cavale fiévreuse, la silhouette frêle et sombre n’a qu’une légère avance sur ses poursuivants, deux géants roux assoiffés de vengeance, ses beaux-frères. En ce début de XXe siècle, au cœur de la nature...

A 19 ans, Mary Boulton est une fugitive : elle vient de tuer son mari. Dans sa cavale fiévreuse, la silhouette frêle et sombre n’a qu’une légère avance sur ses poursuivants, deux géants roux assoiffés de vengeance, ses beaux-frères. En ce début de XXe siècle, au cœur de la nature indomptée des Rocheuses de l’Alberta, "la veuve", à la lisière de la folie, devra apprendre à survivre. Et à se découvrir… Un western au féminin, épique, poétique.


« La Veuve est un roman tout simplement superbe. (…) Le suspense de ce livre est tel que l’on en ressent physiquement la tension, un effet produit uniquement par les meilleurs romans. »
Jim Harrison

Traduit de l'anglais (Canada)
par Lori Saint-Martin et Paul Gagné

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EAN : 9782264050922
Code sériel : 4452
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 432
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782264050922
Code sériel : 4452
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 432
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • lectrice45 18/01/2024
    Très bien écrit. Ecriture poétique. Captivant. Romanesque et historique en partie J'ai passé un très bon moment de lecture avec cette femme, la Veuve, ses déboires, son évolution intérieure, son humanité. Reste à lire la suite…
  • Marylou26 11/03/2023
    C’est en grande partie parce que le roman a été traduit par Lori Saint-Martin (en tandem avec son mari Paul Gagné), décédée subitement en octobre 2022, que j’ai eu envie de lire La Veuve, le premier roman de Gil Adamson, un western littéraire au féminin se passant dans l’Ouest canadien en 1903. Très tôt dans le roman on apprend pourquoi Mary, « la veuve » telle que la désigne l’auteure, une jeune femme de dix-neuf ans, est engagée dans une fuite aussi éperdue pour laquelle elle n’est pas du tout préparée, poursuivie telle qu’elle l’est et sans relâche par les frères de son mari qui veulent venger la mort de ce dernier, dont elle est responsable... Gil Adamson réussit dans ce roman qui traite de l’émancipation d’une femme et dans lequel elle introduit des faits réels – William Moreland a existé, de même que l’éboulement survenu dans la ville de Frank en avril 1903 – à brosser tout autant un portrait de la vie au début du XXe siècle qu’une galerie de personnages complexes et attachants. L’écriture, très descriptive, et que j’ai trouvé par moment trop dense au point de ne pas avoir toujours envie de m’y replonger, est empreinte de beaucoup de poésie, et elle est originale dans les images qu’elle convoque. L’auteure a publié une suite en 2020, Le Fils de la veuve, que je lirai sûrement.C’est en grande partie parce que le roman a été traduit par Lori Saint-Martin (en tandem avec son mari Paul Gagné), décédée subitement en octobre 2022, que j’ai eu envie de lire La Veuve, le premier roman de Gil Adamson, un western littéraire au féminin se passant dans l’Ouest canadien en 1903. Très tôt dans le roman on apprend pourquoi Mary, « la veuve » telle que la désigne l’auteure, une jeune femme de dix-neuf ans, est engagée dans une fuite aussi éperdue pour laquelle elle n’est pas du tout préparée, poursuivie telle qu’elle l’est et sans relâche par les frères de son mari qui veulent venger la mort de ce dernier, dont elle est responsable... Gil Adamson réussit dans ce roman qui traite de l’émancipation d’une femme et dans lequel elle introduit des faits réels – William Moreland a existé, de même que l’éboulement survenu dans la ville de Frank en avril 1903 – à brosser tout autant un portrait de la vie au début du XXe siècle qu’une galerie de personnages complexes et attachants. L’écriture, très descriptive, et que j’ai trouvé par moment trop dense au point de ne pas avoir toujours envie de m’y...
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  • emma_x 10/09/2020
    La veuve - Gil Adamson Lecture de ma première semaine de confinement, je pensais naïvement qu’une épopée au milieu d’un Canada encore sauvage (début du XXè siècle) serait une bonne idée. J’ai été attirée par ce roman grâce à la critique de Jim Harrison, écrivain que j’apprécie beaucoup, et par le sujet aussi : poursuivie par deux hommes brutaux et assoiffés de vengeance (des beaux frères), une jeune veuve à moitié folle fuit et traverse les Rocheuses pour sauver sa vie. Elle rencontre de l’aide sur sa route (une vieille femme, un homme qui a décidé de fuir la société et qui vit tel un ermite dans la forêt, un révérend et un nain un peu trafiquant - rien que ça). Je me suis sentie enfermée dans ce livre, une impression de pesanteur et de murs autour de moi qui va à l’encontre du sujet. Je ne sais pas si c’est dû aux circonstances dans lesquelles je l’ai lu (peut être cela a-t’il joué), mais je n’ai pas pu me défaire d’un sentiment profond de malaise pendant toute la lecture. Je n’ai pas non plus réussi à m’attacher aux personnages, tant la personne de Mary, « la veuve », que les personnages secondaires sont un peu caricaturaux. Je suis donc déçue, mais convaincue que c’est sûrement une rencontre au mauvais moment.La veuve - Gil Adamson Lecture de ma première semaine de confinement, je pensais naïvement qu’une épopée au milieu d’un Canada encore sauvage (début du XXè siècle) serait une bonne idée. J’ai été attirée par ce roman grâce à la critique de Jim Harrison, écrivain que j’apprécie beaucoup, et par le sujet aussi : poursuivie par deux hommes brutaux et assoiffés de vengeance (des beaux frères), une jeune veuve à moitié folle fuit et traverse les Rocheuses pour sauver sa vie. Elle rencontre de l’aide sur sa route (une vieille femme, un homme qui a décidé de fuir la société et qui vit tel un ermite dans la forêt, un révérend et un nain un peu trafiquant - rien que ça). Je me suis sentie enfermée dans ce livre, une impression de pesanteur et de murs autour de moi qui va à l’encontre du sujet. Je ne sais pas si c’est dû aux circonstances dans lesquelles je l’ai lu (peut être cela a-t’il joué), mais je n’ai pas pu me défaire d’un sentiment profond de malaise pendant toute la lecture. Je n’ai pas non plus réussi à m’attacher aux personnages, tant la personne de Mary, « la veuve », que les personnages secondaires sont...
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  • ConfidencesLitteraires 12/08/2020
    La veuve fuit ses deux beaux-frères. La veuve fuit son crime, à travers la forêt et la montagne, à travers les villages. Tiraillée par la faim et les blessures, sentant mauvais et apeurée. Mais la veuve, heureusement, tombe sur de bonnes âmes qui prennent soin d’elle… jusqu’à la prochaine fuite. On est dans un roman d’ambiance, un roman de nature writing. C’est un roman résolument « masculin », avec des silences bourrus et des odeurs de tabac. Et pourtant on a une héroïne qui coud ses habits, qui fait des erreurs au milieu d’une nature qui ne pardonne pas et qui ne s’en laisse pas conter malgré les épreuves. Il n’y a pas beaucoup d’actions, ni même beaucoup de dialogues, mais les 400 pages de ce roman se lisent très bien. Tout est dans l’atmosphère et les relations humaines. J’aime toujours autant les histoires de survie et ici, ce qui change, c’est qu’elle se passe en 1903 et qu’on a affaire à une jeune femme novice. J’ai trouvé cet angle très original et je me suis laissée portée par les aventures de Mary, cette jeune veuve qui cherche un foyer où vivre en paix. Une belle histoire de femme forte, dans un cadre sauvage et dominé par les hommes : ce fut une bien jolie lecture, que j’ai dévorée ! La veuve fuit ses deux beaux-frères. La veuve fuit son crime, à travers la forêt et la montagne, à travers les villages. Tiraillée par la faim et les blessures, sentant mauvais et apeurée. Mais la veuve, heureusement, tombe sur de bonnes âmes qui prennent soin d’elle… jusqu’à la prochaine fuite. On est dans un roman d’ambiance, un roman de nature writing. C’est un roman résolument « masculin », avec des silences bourrus et des odeurs de tabac. Et pourtant on a une héroïne qui coud ses habits, qui fait des erreurs au milieu d’une nature qui ne pardonne pas et qui ne s’en laisse pas conter malgré les épreuves. Il n’y a pas beaucoup d’actions, ni même beaucoup de dialogues, mais les 400 pages de ce roman se lisent très bien. Tout est dans l’atmosphère et les relations humaines. J’aime toujours autant les histoires de survie et ici, ce qui change, c’est qu’elle se passe en 1903 et qu’on a affaire à une jeune femme novice. J’ai trouvé cet angle très original et je me suis laissée portée par les aventures de Mary, cette jeune veuve qui cherche un foyer où vivre en paix. Une belle histoire de femme...
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  • pompimpon 10/10/2018
    Je comprends que certaines maladresses ( de traduction ?) puissent agacer, et détourner de la lecture de La Veuve. "Mary, installée sur les marches, les genoux contre la poitrine, vint tenir compagnie au révérend pendant qu'il fumait sa pipe", piqué au hasard, présente en effet un problème de chronologie... Mais cela ne m'a pas arrêtée, ce qui n'est pas fréquent. J'ai cavalé sur quelques quatre-cents pages derrière cette gamine de 19 ans toute encombrée de ses jupes de veuve, dans sa fuite éperdue à travers l'Alberta, pour sauver sa vie, instinctivement. Devant moi, derrière elle, ses deux beaux-frères lancés à sa poursuite, fusil en bandoulière, vengeance au bout du canon. Les paysages sont grandioses, la nature souvent rugueuse. Mary s'y perd, s'y trouve, se découvre une vie, exigeante autant que cet environnement hostile aux hommes de l'Ouest canadien au début du XXe siècle. C'est un roman superbe, au souffle épique.
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