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Nouveauté
L'Affaire Rambla ou Le fantôme de Ranucci
Date de parution : 16/03/2023
Éditeurs :
Pocket
Nouveauté

L'Affaire Rambla ou Le fantôme de Ranucci

Date de parution : 16/03/2023
La reconstitution passionnante de l'affaire Ranucci.
C’était le 3 juin 1974, à Marseille. Le chien noir, la Simca, l’homme au « pull-over rouge »… Qui, en France, a oublié l’enlèvement de la petite Marie-Dolorès Rambla, 8 ans, sous... C’était le 3 juin 1974, à Marseille. Le chien noir, la Simca, l’homme au « pull-over rouge »… Qui, en France, a oublié l’enlèvement de la petite Marie-Dolorès Rambla, 8 ans, sous les yeux de son frère ? L’encre a coulé depuis sur l’affaire Christian Ranucci, l’un des derniers guillotinés avant l’abolition de... C’était le 3 juin 1974, à Marseille. Le chien noir, la Simca, l’homme au « pull-over rouge »… Qui, en France, a oublié l’enlèvement de la petite Marie-Dolorès Rambla, 8 ans, sous les yeux de son frère ? L’encre a coulé depuis sur l’affaire Christian Ranucci, l’un des derniers guillotinés avant l’abolition de la peine de mort. Tous sont des « voleurs de vérité » aux yeux de Jean-Baptiste Rambla, le frère de la victime… C’est leur faute, dit-il devant ses juges, si pour la deuxième fois en quinze ans il a tué une femme. À eux – et à son fantôme à lui, ce pull-over rouge qui le hante depuis qu’à 6 ans le mal l’a condamné au mal, comme un passé qui ne passe pas…
 
« Quel travail de reconstitution ! Agnès Grossmann compose un livre remarquable par sa densité, la force de ses portraits. C’est une enquête de haute tenue, renversante. »
Le Figaro littéraire
 
« Passionnant. »
Midi libre
 
« Cet ouvrage se lit comme un roman. »
Elle
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EAN : 9782266331258
Code sériel : 18895
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 288
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266331258
Code sériel : 18895
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 288
Format : 108 x 177 mm

Ils en parlent

« Ça se lit comme un roman. » 
Elle

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Jodyane 20/01/2023
    Reconstitution passionnante de l'affaire Ranucci qui a déclenché une tempête médiatique à l'époque pour la réhabilitation de Ranucci et surtout l'abolition de la peine de mort. Mais aussi le cas du frère de la petite Marie Dolores qui devient 30 ans plus tard à son tour meurtrier. Agnès Grossman nous retrace les faits de cette affaire en respectant les familles. Elle essaie de comprendre comment un enfant ayant subi un horrible traumatisme devient à son tour assassin. Elle ne défend personne, mais nous exposent les dégâts psychologiques subit par un enfant de 8 ans sans aucun soutien et qui s'est toujours senti responsable. C'est très bien documenté et bouleversant. Pour les passionnés de criminologie
  • chuutjelis40 08/01/2023
    Énorme, ENOOOOOORME , coup de cœur! Ce livre, magnifiquement écrit et documenté , traite avec beaucoup d’intelligence « l’affaire Rambla » qui, telle un palimpseste, de superpose à celle du meurtre de Marie Dolorès Rambla par Christian Ranucci. Au terme de sa lecture, j’ai ressenti une infinie tristesse, un sentiment de grand gâchis, mais aussi de la colère, contre tous ces gens qui ont mangé sur les ruines d’une famille brisée par la perte, violente et brutale, de la fille, de la sœur chérie… C’est effrayant de voir à quel point l’opinion Un publique est manipulable, versatile, cruelle, et amnésique. C’est effrayant de voir à quelle vitesse et avec quelle facilité elle peut se retourner contre ceux qu’hier elle portait aux nues…! Un livre dont je me souviendrai longtemps et que je garderai en mémoire, tel le chien noir hantant celui à qui ce livre est consacré. A lire absolument!!!!
  • lunadark 29/09/2022
    Petite déception pour "L'affaire Rambla ou le Fantôme de Ranucci" dont j'avais entendu beaucoup de bien. Livre bien écrit, fouillé, complet sur une affaire qui a défrayé la chronique. Malgré ces qualités et l'intérêt que j'ai pour le genre- j'ai adoré "L'inconnu de la poste"- ma lecture a été très laborieuse. Un rendez-vous manqué en quelque sorte.
  • carolitne 04/06/2022
    Tout commence avec un chien noir. Un chien noir perdu, qu’un passant lui demande de l’aider à retrouver. Un chien noir qu’il ne trouvera jamais, disparu à jamais avec sa grande sœur. Emportant dans sa mort son innocence à lui. Un chien noir qui pourtant l’accompagnera toute sa vie, le suivant à la trace. L’enveloppant d’une ombre écrasante dans laquelle il se réfugiera ; l’âme oppressée de tout le poids des rêves brisés ; effacé de la société, oublié des siens. Accompagné des seuls fantômes d’une enfance disparue. Un chien aussi noir que la force destructrice qui grandit en lui, nourrie par la remise en cause de la culpabilité de celui qui lui a pris sa sœur ; alimentée par la machine politico-judiciaire qui en fait le parangon de la lutte pour l’abolition de la peine de mort ; entretenue par les médias qui transforment le statut de sa famille de victime en coupable; repue des multiples points de vue qui vont peu à peu bâillonner sa vérité. C’est la morsure d’une haine qui broie la pensée, la force de l’indignation qui étouffe la lucidité. Se déchargeant sur les autres, déversoirs d’un esprit saturé par le ressassement. C’est le chien noir qui l’accompagnera dans sa... Tout commence avec un chien noir. Un chien noir perdu, qu’un passant lui demande de l’aider à retrouver. Un chien noir qu’il ne trouvera jamais, disparu à jamais avec sa grande sœur. Emportant dans sa mort son innocence à lui. Un chien noir qui pourtant l’accompagnera toute sa vie, le suivant à la trace. L’enveloppant d’une ombre écrasante dans laquelle il se réfugiera ; l’âme oppressée de tout le poids des rêves brisés ; effacé de la société, oublié des siens. Accompagné des seuls fantômes d’une enfance disparue. Un chien aussi noir que la force destructrice qui grandit en lui, nourrie par la remise en cause de la culpabilité de celui qui lui a pris sa sœur ; alimentée par la machine politico-judiciaire qui en fait le parangon de la lutte pour l’abolition de la peine de mort ; entretenue par les médias qui transforment le statut de sa famille de victime en coupable; repue des multiples points de vue qui vont peu à peu bâillonner sa vérité. C’est la morsure d’une haine qui broie la pensée, la force de l’indignation qui étouffe la lucidité. Se déchargeant sur les autres, déversoirs d’un esprit saturé par le ressassement. C’est le chien noir qui l’accompagnera dans sa cellule, seul compagnon de l’isolement physique et mental d’un homme prisonnier éternel d’un drame. Dans une enquête précise et documentée, Agnès Grossmann analyse le parcours de Jean Rambla, frère de Marie-Dolorès, tuée à l’âge de 8 ans par un homme que l’enquête désignera comme Christian Ranucci, condamné à mort et guillotiné en 1976. Elle retrace la publique « Affaire Ranucci », machine médiatique et judiciaire, indissociable du cheminement personnel de Jean, à l’ombre de laquelle il tenta de se construire, étouffé par le deuil impossible, dévoré par la culpabilité. Lorsque Ranucci devint l’emblème de la lutte pour l’abolition de la peine de mort à la suite de la sortie de « L’homme au pull-over rouge » de Gilles Perrault, ouvrage qui remit en cause sa culpabilité. Dans un récit juste et sans parti-pris, elle explique sans excuser la métamorphose de Jean Rambla d’enfant victime à adulte meurtrier. En déconstruisant la théorie de Perrault, en analysant l’emballement médiatique qui en suivit, en disséquant les affects qui le guidèrent. En réhabilitant les nombreuses victimes de cette affaire qui déchira la France il y a près de cinquante ans.
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  • Kittiwake 03/05/2022
    Ce document qui trouve autour de l’affaire Ranucci et de ses conséquences à long terme, fait divers atroce qui a défrayé la chronique dans les années 70 m’a au départ un peu effrayé. Refaire une enquête qui a déjà fait couler tant d’encre, est-ce utile ? Eh bien oui, pour ce qui est révélé. En effet, j’en étais resté à la notion d’erreur judiciaire, ayant amené un des derniers condamnés à mort en France, à être décapité pour un crime qu’il n’avait pas commis, cet aspect des choses ayant été révélé par le best-seller de Gilles Perrault, Le pull over rouge . Première surprise donc de découvrir que le contenu de cette contre-enquête était un texte cousu de fil blanc, l’auteur ayant pris beaucoup de liberté avec les faits, jusqu’à les ré-interprèter pour finalement argumenter un procès à charge contre la peine de mort. Et c’est là qu’est le piège. Le but est louable, mais les moyens délétères, pour cette famille endeuillée qui se voit propulsée au devant de la scène politique sur un combat qui n’est pas le sien. Quant aux suites tellement dramatiques de l’affaire, deux meurtres commis par le frère de la petite victime, des années plus... Ce document qui trouve autour de l’affaire Ranucci et de ses conséquences à long terme, fait divers atroce qui a défrayé la chronique dans les années 70 m’a au départ un peu effrayé. Refaire une enquête qui a déjà fait couler tant d’encre, est-ce utile ? Eh bien oui, pour ce qui est révélé. En effet, j’en étais resté à la notion d’erreur judiciaire, ayant amené un des derniers condamnés à mort en France, à être décapité pour un crime qu’il n’avait pas commis, cet aspect des choses ayant été révélé par le best-seller de Gilles Perrault, Le pull over rouge . Première surprise donc de découvrir que le contenu de cette contre-enquête était un texte cousu de fil blanc, l’auteur ayant pris beaucoup de liberté avec les faits, jusqu’à les ré-interprèter pour finalement argumenter un procès à charge contre la peine de mort. Et c’est là qu’est le piège. Le but est louable, mais les moyens délétères, pour cette famille endeuillée qui se voit propulsée au devant de la scène politique sur un combat qui n’est pas le sien. Quant aux suites tellement dramatiques de l’affaire, deux meurtres commis par le frère de la petite victime, des années plus tard, alors que l’enfant puis le jeune adulte n’a jamais pu se défaire de la culpabilité de ne pas avoir sauvé sa soeur, la réalité dépasse la fiction ! Quelques faux pas dans les propos : "Mais il n'y a aucune certitude scientifique; On n'a pas encore découvert l'ADN" ! Si, si : en 1963 ! Par ailleurs des précisions peu contributives, l'éclipse solaire qui a lieu le jour du rapt de l'enfant. Pas forcément utile, même pour recréer le contexte. Agnès Grossman décrit l’ensemble sans pathos, avec l’objectivité d’une journaliste qui tente de faire éclater la vérité, polluée par la médiatisation de ces affaires. Si l’écriture est plutôt sobre (on n’est pas chez Jaenada) , le récit se parcourt avec intérêt, d’autant que l’affaire a de quoi laisser perplexe.
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