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L'art de la fugue
Marie-Caroline Aubert (traduit par)
Date de parution : 27/01/2004
Éditeurs :
10/18

L'art de la fugue

Marie-Caroline Aubert (traduit par)
Date de parution : 27/01/2004

Patrick a la trentaine, un travail qui l’ennuie prodigieusement, des parents épuisants et un amant terriblement équilibré, Arthur, avec lequel il entretient une relation routinière. Lorsque son frère Tony, sur...

Patrick a la trentaine, un travail qui l’ennuie prodigieusement, des parents épuisants et un amant terriblement équilibré, Arthur, avec lequel il entretient une relation routinière. Lorsque son frère Tony, sur le point de se marier, lui confie qu’il est amoureux d’une autre femme et lui demande des conseils, c’est l’occasion...

Patrick a la trentaine, un travail qui l’ennuie prodigieusement, des parents épuisants et un amant terriblement équilibré, Arthur, avec lequel il entretient une relation routinière. Lorsque son frère Tony, sur le point de se marier, lui confie qu’il est amoureux d’une autre femme et lui demande des conseils, c’est l’occasion pour lui d’interroger sa propre vie. L’heure est venue de faire des choix, mais Patrick sait très bien comment s’y prendre pour échapper avec élégance et humour aux pesantes responsabilités… C’est tout l’art de la fugue !

« Un regard caustique sur les antihéros désabusés, quelques étincelles de tendresse et un humour corrosif qui leur maintient constamment la tête hors de l’eau : le second roman de Stephen McCauley est un cocktail décapant et divertissant à consommer sans modération. »
Alexis Lorca, Lire

Traduit de l’anglais (États-Unis) et révisé
par Marie-Caroline Aubert

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EAN : 9782264038289
Code sériel : 2939
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 480
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782264038289
Code sériel : 2939
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 480
Format : 108 x 177 mm

Ils en parlent

« Depuis son premier roman, on sait qu'il existe un ton, un savoir-faire McCauley, unique ; une attention extrême portée aux petits détails de l'existence, aux choses de la vie, à ces riens qui nous perturbent ou nous enchantent, à cette solitude, cette mélancolie qui ronge même les plus solides. McCauley sait voir et écouter. Ses dialogues sont justes, percutants. »
Bruno Corty, Le Figaro littéraire

« Il faut le reconnaître, les bons narrateurs sont rares dans la littérature romanesque : ceux qui savent créer des personnages auxquels on s'attache tout de suite, qui dessinent des décors où l'on se reconnaît avec plaisir, qui écrivent des dialogues justes et efficaces. Les livres qu'on lit en maudissant le coup de téléphone qui vous interrompt ou les obligations qui vous retardent exigent qu'on les signale sur-le-champ. Par charité littéraire. »
René de Ceccatty, Le Monde

PRESSE

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • CindyArt 01/04/2022
    L'art de la fugue ou comment chaque membre d'une famille a sa propre notion de l'amour et de la vie de couple en général. Roman mettant en avant l'histoire de 3 frères et leurs vie amoureuse : -Ryan, le frère aîné, séparé de sa femme, est retourné vivre chez ses parents. -Tony, sur le point de se marier, est parti pour le travail et s'est amouraché d'une avocate qui lui fait remettre en question son couple, son avenir, ses projets, -Patrick, vit en couple avec Arthur, enfin, vivre est un bien grand terme, il survit, devenant le pro de l'esquive de tout ce qui pourrait ressembler à devoir rendre cette relation routinière concrète. Ils ont une relation à la fois proche et éloignée avec leur parents qu'ils nomment par leurs prénoms, marquant une sorte de démarcation. D'ailleurs quand ils parlent d'eux, ils disent "ta mère", "ton père", comme si leur naissance ne dépendait pas d'eux. Une lecture qui nous met devant des questionnements qui ne nous laissent pas indifférent. L'auteur utilise l'humour et porte un regard caustique sur ses antihéros désabusés.
  • Livretoi 16/12/2020
    Trois frères empêtrés dans leur vie affective du moment. Patrick, le narrateur, homosexuel, en couple avec Arthur, hésite à rompre avant que leur projet immobilier n’aboutisse. Ryan, en instance de divorce, noue bientôt une lente intrigue amoureuse avec Sharon, la meilleure amie de Patrick et collègue dans une agence de voyages. Tony sur le point de se fiancer avec Loreen, est amoureux de Vivian. Leurs propres parents donnent l’exemple d’un couple malheureux. Une comédie moderne pleine d’humour mais également surchargée de dialogues et de scènes superflues, ce qui finit par rendre la lecture fastidieuse. Avec 150 pages de moins ce roman de 470 pages aurait gagné en qualité. L'auteur a un grand talent humoristique mais succombe aux défauts de l'humour américain et en fait trop. On imagine parfaitement une version cinématographique avec des dialogues et des personnages proches de l'hystérie, parlant trop et trop vite. Heureusement l'adaptation cinématographique de Brice Cauvin est française avec Agnès Jaoui, Laurent Lafitte, Nicolas Bedos, Benjamin Biolay, etc. Je n'ai pas vu le film mais je ne doute pas qu'il soit dépouillé de ces excès et donc comparativement meilleur. Pour l'humour, voir ma sélection en "Citations".
  • jprathle 17/07/2019
    L‘étude de personnages qui constituent l’univers de L’art de la fugue est très fine. Tout le monde peut se reconnaitre dans ces personnages d’adultes fuyant la réalité. Le premier aime l’homme avec qui il vit mais est terrifié à l’idée de se dire qu’il ne rencontrera plus jamais personne, et qu’il s’installe sérieusement dans la vie. Le second tombe amoureux quelques mois avant son mariage et remet en cause tous ses projets d’un coup. Quant au troisième frère, il vient de divorcer et retourne vivre chez ses parents, revivant une crise d’adolescent et végétant sans envisager l’avenir. Sans compter sur les parents de ces trois garçons : une mère qui ne manque pas un moment de critiquer ses rejetons et de les mener à la baguette et un père qui n’arrête pas de s’engueuler avec elle pour masquer la tristesse de sa vie conjugale et les regrets qu’il a accumulé tout au long de sa vie. Cependant on rit énormément en lisant L‘art de la fugue. Stephen McCauley a l‘art d‘installer des situations totalement loufoques et d‘empêtrer ses personnages dans des histoires pas possibles, entre Patrick qui ment à son homme pour passer des week-ends de sexe avec son amant new-yorkais et sa meilleure amie Sharon complètement loufoque et en même temps foncièrement attachante. Et toutes les petites péripéties de L'art de la fugue s’agencent parfaitement les unes aux autres, on aboutit à un microcosme jouissif prêt à exploser à tout moment. L’écriture légère mais assez recherchée de l’auteur permet également une réflexion assez intéressante sur le temps qui passe, les choix que l’on fait au moment du passage à l’âge adulte et les renoncements éventuels que cela engendre. Sans prendre parti pour aucun de ses protagonistes, Stephen McCauley laisse ses lecteurs libre de s’identifier à untel, et nous amène simplement à nous poser des questions sur la vie, l’amour, (les vaches). L‘étude de personnages qui constituent l’univers de L’art de la fugue est très fine. Tout le monde peut se reconnaitre dans ces personnages d’adultes fuyant la réalité. Le premier aime l’homme avec qui il vit mais est terrifié à l’idée de se dire qu’il ne rencontrera plus jamais personne, et qu’il s’installe sérieusement dans la vie. Le second tombe amoureux quelques mois avant son mariage et remet en cause tous ses projets d’un coup. Quant au troisième frère, il vient de divorcer et retourne vivre chez ses parents, revivant une crise d’adolescent et végétant sans envisager l’avenir. Sans compter sur les parents de ces trois garçons : une mère qui ne manque pas un moment de critiquer ses rejetons et de les mener à la baguette et un père qui n’arrête pas de s’engueuler avec elle pour masquer la tristesse de sa vie conjugale et les regrets qu’il a accumulé tout au long de sa vie. Cependant on rit énormément en lisant L‘art de la fugue. Stephen McCauley a l‘art d‘installer des situations totalement loufoques et d‘empêtrer ses personnages dans des histoires pas possibles, entre Patrick qui ment à son homme pour passer des week-ends de sexe avec son amant...
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  • Zephyrine 08/10/2016
    Trois frères sont un peu perdus dans leur vie sentimentale. Pat, homosexuel, est sur le point d'acheter une maison avec Arthur son compagnon. Tony doit épouser Loreen mais est amoureux fou de Vivian. Et Ryan est dans l'échec d'un mariage. Voilà grosso modo la situation de départ du livre. Il s'agit ensuite de voir comment ces personnages vont faire face ou non à ces situations. Choisir la facilité, se laisser porter par la vie, ou au contraire assumer ces choix et ses envies et aller contre le modèle de mariage malheureux des parents. Le sujet du livre pourrait paraître à priori pas très gai, mais l'auteur a beaucoup d'humour et c'est une véritable comédie. Je suis presque sûre que si l'auteur était une femme on aurait tendance à faire rentrer ce roman dans la catégorie chick-lit. Pour ma part, j'ai vraiment bien aimé ce livre.
  • zagzaguel 30/04/2015
    L'art de la fugue décrit les vie croisées de trois frères qui se retrouvent tous face à un choix difficile dans leur vie. Soit choisir ce qu'ils voudraient vraiment mais assumer derrière toutes les conséquences, ou choisir le moindre mal même si au fond cela veut dire s'en vouloir toute sa vie. Patrick achète une maison avec son amant, mais voilà, il sait que cela ne lui convient pas mais ne voulant faire souffrir tout le monde et lui le premier, il hésite face à la décision de signer ou non chez le notaire. Pour éviter de prendre une quelconque décision à son sujet, il tente par tous les moyens d'intervenir dans la vie de son frère Tony qui doit se marier et de celle de son autre frère Ryan dont le couple bat de l'aile. Tous les trois vivent une petite vie sans grande passion, sans grande importance, ils s'en plaigne mais s'en contentent. Cette famille ressemble un peu à toutes les familles, avec ses défauts, ses lacunes, ses petites joies, ses peines. J'ai passé un bon moment, même si j'ai trouvé parfois des longueurs au roman. Certaines scènes semblent longues, McCauley décrit avec soin la lassitude, l'ennui, le dégoût de soi qui parfois est un peu trop lourd. Heureusement Sharon, l'amie de Patrick est là pour redonner espoir, car l'espoir n'est jamais loin, il demande tellement d'efforts que Patrick l'avait oublié. L'art de la fugue décrit les vie croisées de trois frères qui se retrouvent tous face à un choix difficile dans leur vie. Soit choisir ce qu'ils voudraient vraiment mais assumer derrière toutes les conséquences, ou choisir le moindre mal même si au fond cela veut dire s'en vouloir toute sa vie. Patrick achète une maison avec son amant, mais voilà, il sait que cela ne lui convient pas mais ne voulant faire souffrir tout le monde et lui le premier, il hésite face à la décision de signer ou non chez le notaire. Pour éviter de prendre une quelconque décision à son sujet, il tente par tous les moyens d'intervenir dans la vie de son frère Tony qui doit se marier et de celle de son autre frère Ryan dont le couple bat de l'aile. Tous les trois vivent une petite vie sans grande passion, sans grande importance, ils s'en plaigne mais s'en contentent. Cette famille ressemble un peu à toutes les familles, avec ses défauts, ses lacunes, ses petites joies, ses peines. J'ai passé un bon moment, même si j'ai trouvé parfois des longueurs au roman. Certaines scènes semblent longues, McCauley décrit avec soin la lassitude, l'ennui, le dégoût de soi...
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