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Le baiser dans la nuque
Date de parution : 07/07/2011
Éditeurs :
Pocket

Le baiser dans la nuque

Date de parution : 07/07/2011

Bientôt Fanny sera sourde. Bientôt elle n'entendra plus les pleurs des enfants qu'elle aide à mettre au monde. Pourtant, avant que le silence ne se referme sur sa vie, la...

Bientôt Fanny sera sourde. Bientôt elle n'entendra plus les pleurs des enfants qu'elle aide à mettre au monde. Pourtant, avant que le silence ne se referme sur sa vie, la jeune femme décide de prendre des cours de piano.
Louis, son professeur, elle l'a croisé à la maternité. Un homme solitaire...

Bientôt Fanny sera sourde. Bientôt elle n'entendra plus les pleurs des enfants qu'elle aide à mettre au monde. Pourtant, avant que le silence ne se referme sur sa vie, la jeune femme décide de prendre des cours de piano.
Louis, son professeur, elle l'a croisé à la maternité. Un homme solitaire et secret, doux et blessé. Au fil des leçons, une complicité pudique s'installe entre eux. Peu de mots, quelques gestes, des regards, et puis la musique. Pour affronter et surmonter la maladie, qui progresse, mais aussi, surtout, pour se soutenir mutuellement.

Cet ouvrage a reçu le prix Emmanuel-Roblès

« Léger comme une chanson, sombre comme un requiem. » Christine Ferniot – Télérama

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EAN : 9782266221535
Code sériel : 13055
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 224
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266221535
Code sériel : 13055
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 224
Format : 108 x 177 mm

Ils en parlent

« (...) léger comme une chanson, sombre comme un requiem. »

Christine Ferniot - Télérama

PRESSE

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Danage 27/12/2023
    Fanny, sage-femme, mère-courage, fume des Dunhill, souffre d’o-to-spongiose. « Une maladie de femmes. Qui se déclare pendant la première grossesse, gagne du terrain à chaque enfant. L’étrier qui se calcifie doucement, tout doucement ». Elle a deux enfants. Ses deux oreilles sont touchées. *** Louis, jeune homme solitaire, prof de piano, vient de perdre son frère, mort dans un accident de voiture. Il accompagne sa belle-sœur à la maternité, et y rencontre Fanny. *** Fanny se rend chez Louis, et lui demande de lui apprendre à jouer du piano, avant qu’il ne soit trop tard. « Pire qu’un audiogramme, un clavier ». « La leçon terminée, ils évitent de parler, avec cette sensation désagréable de la salle qui se rallume » *** C’est l’histoire d’un flirt, ce flirt avec toi, pour lequel je ferais n’importe quoi, l’histoire d’enfants, ces enfants que nous faisons et qui nous font… une histoire d’une originalité folle, avec, au centre, les oreilles de Fanny, qu’elle déshabille, et ces quatre-vingt-huit touches qui rappellent, évidemment, parce que le style est tout aussi délicat, le héros d’Alessandro Baricco, Novecento, , né sur un bateau, où il joue du piano, bateau qu’il ne quitte pas, piano qu’il ne quitte pas (« La Terre, c'est un bateau trop grand pour moi. C'est un trop long voyage. Une femme trop belle. Un parfum trop fort. Une musique que je ne sais pas jouer. Pardonnez-moi. Mais je ne descendrai pas ». ) *** Hugo Boris commence son roman par les deux sens du mot portée (celle des petits mammifères, celle d’une partition), et entrecoupe ses chapitres de vers de Rimbaud. C’est… trop beau. Fanny, sage-femme, mère-courage, fume des Dunhill, souffre d’o-to-spongiose. « Une maladie de femmes. Qui se déclare pendant la première grossesse, gagne du terrain à chaque enfant. L’étrier qui se calcifie doucement, tout doucement ». Elle a deux enfants. Ses deux oreilles sont touchées. *** Louis, jeune homme solitaire, prof de piano, vient de perdre son frère, mort dans un accident de voiture. Il accompagne sa belle-sœur à la maternité, et y rencontre Fanny. *** Fanny se rend chez Louis, et lui demande de lui apprendre à jouer du piano, avant qu’il ne soit trop tard. « Pire qu’un audiogramme, un clavier ». « La leçon terminée, ils évitent de parler, avec cette sensation désagréable de la salle qui se rallume » *** C’est l’histoire d’un flirt, ce flirt avec toi, pour lequel je ferais n’importe quoi, l’histoire d’enfants, ces enfants que nous faisons et qui nous font… une histoire d’une originalité folle, avec, au centre, les oreilles de Fanny, qu’elle déshabille, et ces quatre-vingt-huit touches qui rappellent, évidemment, parce que le style est tout aussi délicat, le héros d’Alessandro Baricco, Novecento, , né sur un bateau, où il joue du piano, bateau qu’il ne quitte pas, piano qu’il ne quitte pas (« La Terre,...
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  • beauvaisedith 16/10/2023
    A la veille d'être à nouveau grand mère ceci est un pur bonheur. A conseiller aux parents qui recherchent les prénoms idoines. Je me suis délectée de cette histoire où surdité, musique, naissance, amour, sincérité font un fabuleux roman.
  • Sallyrose 25/01/2023
    Fanny, sourde en devenir, demande à Louis de lui donner des cours de piano avant qu’il ne soit trop tard. Se noue entre eux une relation sensuelle autour de la musique jusqu’à ce que les non-dits fassent exploser le duo. Le métier de Fanny, sage-femme, occupe également une grande place dans la narration et le lien qui se créé entre les deux personnages. De belles pages sur la beauté de la naissance. L’auteur a une plume très fluide qui s’harmonise très bien avec les partitions musicales. La relation virevolte autour des deux sujets centraux et le lecteur est pris dans le tourbillon des pensées des protagonistes. La fin, très surprenante, est un hommage à l’amour pur, celui que les enfants éprouvent pour leurs parents, inconditionnel, et que certains adultes chanceux retrouvent parfois. Musique, poésie, amour, naissance, des pages de bonheur que je vous conseille sans modération.
  • polarjazz 21/01/2023
    C'est l'histoire d'une rencontre, une femme, sage-femme dans une maternité qui rencontre un homme qui accompagne une femme sur le point d'accoucher. Cette rencontre nait d'un malentendu. L'homme n'est pas le père de l'enfant. Il est l'oncle. Son frère est mort quelques semaines plus tôt. La sage-femme, mère de deux enfants, s'appelle Fanny. Lui, professeur de piano, c'est Louis. C'est une naissance douloureuse, il y a à la fois perte et conquête de la vie. Perte aussi pour Fanny qui s'abîme, jour après jour, dans la surdité : otospongiose. Avant de perdre totalement l'ouïe, Fanny désire apprendre le piano. Au fil des jours, au rythme de la musique, la relation entre l'élève et le professeur s'approfondit. A travers les silences, la parole se libère même si parfois ils ne disent pas les mots qu'il faut. C'est un beau roman, soigné. J'ai aimé son atmosphère. Peut-être que le style était un peu faible.
  • Ephonyel 12/10/2022
    Il y a parfois des surprises auxquelles on ne s’attend pas. C’est le cas avec ce roman choisi au hasard au détour d’une boîte à livres. D’abord l’originalité de la couverture, ensuite la découverte de cette histoire, peu banale. Puis, au fil des pages, une douceur inexprimable comme la mélodie des notes de musique dont l’héroïne, qui peu à peu perd l’ouïe, ne veut pas se défaire. Un roman (à tort) inconnu dont on se délecte et dont on se nourrit, page après page, et qui n’a rien à envier aux best-sellers que l’on referme à la hâte et qui ne nous frappent pas de leur empreinte indélébile. Un récit très juste sur l’absurdité de la vie et sur sa furtivité, les rencontres improbables desquelles découlent les plus belles relations, le handicap ainsi que son acceptation, et surtout la résilience.
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