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Le Berceau du monde
Chloé Royer (traduit par)
Date de parution : 07/07/2022
Éditeurs :
Pocket

Le Berceau du monde

Chloé Royer (traduit par)
Date de parution : 07/07/2022
Un voyage palpitant au cœur des mystères de l'Afrique Australe. 
Essie Lawrence a quitté l’Angleterre pour suivre son mari, éminent archéologue, dans un campement au cœur de la brousse tanzanienne. Sur les bords du lac Natron, ils recherchent les traces... Essie Lawrence a quitté l’Angleterre pour suivre son mari, éminent archéologue, dans un campement au cœur de la brousse tanzanienne. Sur les bords du lac Natron, ils recherchent les traces d’une civilisation primaire.
Un jour, après sa rencontre avec le chef de la discrète tribu nomade des Hadzas, la chercheuse se...
Essie Lawrence a quitté l’Angleterre pour suivre son mari, éminent archéologue, dans un campement au cœur de la brousse tanzanienne. Sur les bords du lac Natron, ils recherchent les traces d’une civilisation primaire.
Un jour, après sa rencontre avec le chef de la discrète tribu nomade des Hadzas, la chercheuse se voit confier une étonnante mission : veiller sur Mara, une orpheline âgée de quelques semaines, pendant les trois mois de la saison sèche. Essie, qui n’a jamais voulu être mère, pourra-t-elle subvenir aux besoins du nourrisson ? Quelles seront les conséquences sur son couple, sur ses liens avec les autres Tanzaniens, qui semblent mal accepter la présence d’une petite Hadza à leurs côtés ?
Trois mois. Rien à l’échelle d’une vie, d’une civilisation, mais bien assez pour bousculer le monde d’Essie. Et qu’adviendra-t-il de la jeune femme et de la fillette lorsque reviendront les pluies ?
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EAN : 9782266322782
Code sériel : 18524
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 592
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266322782
Code sériel : 18524
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 592
Format : 108 x 177 mm

Ils en parlent

« L'auteure du best-seller La Reine des pluies nous entraîne dans un voyage palpitant au coeur des mystères et contradictions de l'Afrique australe. » 
Bénédicte Aubry / Femme Actuelle

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • La_miss_qui_lit 06/10/2023
    C'est un livre qui m'a fait sortir de mes sentiers battus . Extrêmement instructif sur les découvertes paléontologiques sur les premiers hommes et notamment le berceau de l'humanité en Afrique et notamment en Tanzanie. J'ai appris énormément sur les flamands roses par exemple. L'histoire se déroule dans un chantier de fouilles dans les années 30. On découvre une famille de paléontologues passionnée par son métier ,ainsi que les tribus africaines de ces terres isolées . Essie est une jeune femme mariée ,qui tout comme son mari ,a choisi de faire passer sa carrière avant tout et de ne pas avoir d'enfant . La vie est ainsi faite que même nos choix les plus sincères peuvent évoluer ... Le jour où le chef d'une tribu indigène nomade confie à Essie ,sa petite fille qui vient de perdre sa mère en couche , toute la vie du campement ,mais d'Essie s'en trouve bousculée . Cet homme lui confie pour quelques mois son bien le plus précieux ,pour qu'Essie nourrisse le bébé et lui sauve la vie . Dès que le bébé sera plus grand ,et en âge de ne plus être nourris de lait ,il retrouvera les siens et ses coutumes ancestrales . De multiples questions jaillissent alors . L'instinct maternel pour cette petite qui n'est pas la sienne va bouleverser la vie d'Essie et de son couple surtout . Ce sentiment que plus rien dans sa vie ne sera désormais pareil . Comment accepter que son conjoint évolue dans une autre direction ? Une découverte d'elle même , des siens , des drames intergénérationnels hérités de sa famille , de sa belle famille. J'ai énormément aimé ce dépaysement . Ce sentiment d'amour filial au delà des liens du sang m'a énormément touché. A la fin du livre ,l'auteur propose des questions pour animer un club de lecture. C'est assez rare et au combien précieux , car ce livre soulèvent de nombreuses questions essentielles. Bonne lectureC'est un livre qui m'a fait sortir de mes sentiers battus . Extrêmement instructif sur les découvertes paléontologiques sur les premiers hommes et notamment le berceau de l'humanité en Afrique et notamment en Tanzanie. J'ai appris énormément sur les flamands roses par exemple. L'histoire se déroule dans un chantier de fouilles dans les années 30. On découvre une famille de paléontologues passionnée par son métier ,ainsi que les tribus africaines de ces terres isolées . Essie est une jeune femme mariée ,qui tout comme son mari ,a choisi de faire passer sa carrière avant tout et de ne pas avoir d'enfant . La vie est ainsi faite que même nos choix les plus sincères peuvent évoluer ... Le jour où le chef d'une tribu indigène nomade confie à Essie ,sa petite fille qui vient de perdre sa mère en couche , toute la vie du campement ,mais d'Essie s'en trouve bousculée . Cet homme lui confie pour quelques mois son bien le plus précieux ,pour qu'Essie nourrisse le bébé et lui sauve la vie . Dès que le bébé sera plus grand ,et en âge de ne plus être nourris de lait ,il retrouvera les siens et ses coutumes ancestrales . De multiples questions...
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  • fabienne2909 20/02/2022
    Si vous aimez les romans-saga, l’Afrique, et l’anthropologie (trois éléments pas forcément évidents à réunir dans un même roman), alors « Le berceau du monde » est fait pour vous ! Dans ce roman, Essie Lawrence assiste son mari Ian et sa belle-mère Julia, deux paléoanthropologues renommés, dans les fouilles qu’ils mènent sur le camp de Magadi, en Tanzanie, à la recherche d’ossements venant prouver que la région a bien été le « berceau du monde » en accueillant les premiers hominidés (le roman se passe au début des années 1970 et les grandes découvertes ne seront pas faites, si j’ai bien compris, avant 1974 avec Lucy). La découverte se fait attendre, et le campement n’a plus son lustre d’antan, l’argent étant proche de manquer. Un jour, lors de ses recherches, Essie fait la rencontre de membres de la tribu hadza, un peuple autochtone nomade, qui lui arrachent la promesse de prendre soin d’un de leurs nourrissons (une petite fille), pendant le temps de la saison sèche. Réticente au début, Essie noue très rapidement des liens intenses avec la petite fille, ce qui viendra complètement bouleverser sa vie et la manière dont elle l’envisage… « Le berceau du monde » est un livre que j’ai beaucoup aimé, notamment parce qu’il m’a complètement dépaysée, avec cependant quelques réserves plus ou moins grandes. Le sujet de la paléoanthropologie est un domaine que je ne connaissais pas vraiment, en dehors de quelques grandes lignes, et Katherine Scholes est très pédagogue dans ses explications, plutôt nombreuses, car le sujet n’est pas du tout traité de manière anecdotique. Petit bémol : il est expliqué en avant-propos que le roman reflète les connaissances de l’époque mais quand on ne maîtrise pas le sujet, il est peu évident de remarquer les points obsolètes. Mais je chipote sûrement un peu 😉. J’ai également aimé en apprendre plus sur la tribu Massaï et découvrir les Hadzas, ce peuple autochtone méprisé des autres ethnies locales. On les voit à travers l’œil bienveillant et ouvert d’Essie, que je soupçonne quand même, vu l’époque où se déroule le roman et quelques allusions (les réactions des Tanzaniens face au dépouillage systématique des découvertes partant en Grande-Bretagne, le manque de respect d’Ian face aux croyances locales, son comportement de maître des lieux etc.), de se détacher de la masse de ses compatriotes. Mais c’est un aspect édulcoré, voire gommé… Car voilà pour moi l’une des faiblesses de ce roman : son côté un peu naïf et bon enfant, particulièrement dans le traitement de son personnage principal, Essie. En s’occupant du bébé hadza, c’est avec elle-même qu’Essie va faire connaissance. Elle va progressivement affirmer ses choix et mieux définir son ambition de vie, qui va bientôt différer totalement de son mari. Si elle est admirable dans cette évolution, en revanche qu’est-ce qu’elle est oie blanche ! Cela m’a agacée de voir son comportement si soumis vis-à-vis de son mari, d’être si lente dans sa perception de celui-ci, alors qu’on comprend assez bien que ce qu’il apprécie dans sa femme, c’est d’avoir une assistante docile et admirative, qui ne pose pas de questions (le personnage d’Ian est assez détestable, d’ailleurs). De plus, au contact du bébé, comme par miracle, lui reviennent des souvenirs refoulés de son enfance, et là, d’un coup, elle comprend les traumatismes de sa vie. Comme si c’était si facile ! De même, alors que les Hadzas sont très mal vus, tous les employés du campement vont l’accepter sans questions, parce que c’est un bébé. Un bébé de deux mois qui a par ailleurs les capacités d’un enfant de six mois (à se demander si Katherine Scholes a déjà approché un bébé de cet âge, en fait…). En outre, quelques rebondissements dans l’intrigue sont un peu téléphonés [masquer], à l’image de la grotte rupestre qu’Essie découvre : comme par hasard, c’est là que le squelette de Robbie, l’enfant que Julia a perdu alors qu’il avait 3 ans et que personne n’a jamais retrouvé, qui se trouve, qui plus est, placé sur un squelette – roulement de tambour – d’hominidé ! Et que cette découverte ne sera finalement jamais attestée, parce que, manque de chance, le volcan au pied duquel se trouve la grotte, entrera en éruption alors que n’est pas arrivé depuis des lustres [/masquer], ce qui a plutôt amoindri le plaisir de lecture. En conclusion, un roman un peu inégal, mais qui constituera une lecture idéale pour les vacances ou entre deux ouvrages plus exigeants.Si vous aimez les romans-saga, l’Afrique, et l’anthropologie (trois éléments pas forcément évidents à réunir dans un même roman), alors « Le berceau du monde » est fait pour vous ! Dans ce roman, Essie Lawrence assiste son mari Ian et sa belle-mère Julia, deux paléoanthropologues renommés, dans les fouilles qu’ils mènent sur le camp de Magadi, en Tanzanie, à la recherche d’ossements venant prouver que la région a bien été le « berceau du monde » en accueillant les premiers hominidés (le roman se passe au début des années 1970 et les grandes découvertes ne seront pas faites, si j’ai bien compris, avant 1974 avec Lucy). La découverte se fait attendre, et le campement n’a plus son lustre d’antan, l’argent étant proche de manquer. Un jour, lors de ses recherches, Essie fait la rencontre de membres de la tribu hadza, un peuple autochtone nomade, qui lui arrachent la promesse de prendre soin d’un de leurs nourrissons (une petite fille), pendant le temps de la saison sèche. Réticente au début, Essie noue très rapidement des liens intenses avec la petite fille, ce qui viendra complètement bouleverser sa vie et la manière dont elle l’envisage… « Le berceau du monde » est un...
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  • alapagedesuzie 28/09/2021
    J’ai découvert la plume de Katherine Scholes en 2017 avec son roman Leopard Hall. Je dois avouer que j’en suis ressortie quelque peu déçue. Par contre, en lisant le synopsis de La Reine des pluies, je me suis risquée et j’en suis ressortie conquise! Allais-je être déçue ou conquise à la lecture de ce nouveau roman? Le synopsis m’a charmé, mais il m’en fallait plus pour me convaincre! Eh bien, je peux vous confirmer que je ressors totalement séduite par cette lecture. Soit mes goûts littéraires ont changé depuis 2017, soit l’auteure a su perfectionner son style et sa plume. Toujours est-il que ce roman-ci est mon favori jusqu’à maintenant. Je peux même vous avouer qu’à certains endroits, l’auteure a réussi à me faire venir les larmes aux yeux. Ce fut un dépaysement total que de me plonger au sein de ce roman. J’ai adoré découvrir le métier d’archéologue, mais également la Tanzanie et ses habitants. Malgré que certains éléments soient fictifs, il n’en reste pas moins que l’auteure s’est basée sur des faits réels. Ce fut réellement intéressant! Quant à l’intrigue en elle-même, j’ai apprécié les liens que l’auteure a su faire avec la maternité et le féminisme. Il faut se resituer dans les années 70… je réalise que cinquante années ont passé et que les mœurs ont bien changé. Essie décide de prendre son destin en main et j’ai bien aimé l’évolution de son personnage. Bref, j’ai quitté la Tanzanie avec le cœur gros. Il est certain que je lirai le prochain roman que cette auteure publiera. Encore une fois, un livre de la collection Le Cercle a su me charmer et me faire vivre de belles émotions. J’ai découvert la plume de Katherine Scholes en 2017 avec son roman Leopard Hall. Je dois avouer que j’en suis ressortie quelque peu déçue. Par contre, en lisant le synopsis de La Reine des pluies, je me suis risquée et j’en suis ressortie conquise! Allais-je être déçue ou conquise à la lecture de ce nouveau roman? Le synopsis m’a charmé, mais il m’en fallait plus pour me convaincre! Eh bien, je peux vous confirmer que je ressors totalement séduite par cette lecture. Soit mes goûts littéraires ont changé depuis 2017, soit l’auteure a su perfectionner son style et sa plume. Toujours est-il que ce roman-ci est mon favori jusqu’à maintenant. Je peux même vous avouer qu’à certains endroits, l’auteure a réussi à me faire venir les larmes aux yeux. Ce fut un dépaysement total que de me plonger au sein de ce roman. J’ai adoré découvrir le métier d’archéologue, mais également la Tanzanie et ses habitants. Malgré que certains éléments soient fictifs, il n’en reste pas moins que l’auteure s’est basée sur des faits réels. Ce fut réellement intéressant! Quant à l’intrigue en elle-même, j’ai apprécié les liens que l’auteure a su faire avec la maternité et le féminisme. Il faut se resituer...
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  • Palinette 13/09/2021
    Le berceau du monde, de Katherine Scholes 04.09.2021 #x1f476;Lecture terminée#x1f476; L'histoire: Années 1970, dans la Tanzanie profonde. Essie fait équipe avec son mari, Ian, archéologue de renom. Avant même leur mariage, ils étaient sur la même longueur d'onde, amis, amants et collègues. Jamais de désaccord, leur vie était réglée comme du papier à musique. Mais un jour, un africain de la tribu nomade des Hadzas demande à Essie de prendre soin d'un nouveau-né, la mère étant morte en donnant la vie. Pendant 3 mois seulement, le temps que la saison sèche se termine. Contrainte, Essie n'arrive pas à refuser. Mais ce petit être va bouleverser la vie du camp et la vie d'Essie, tant sur le plan professionnel que personnel, et c'est l'effet papillon. Mon avis: J'ai été assez mitigée par cette lecture. J'y ai trouvé des points positifs, mais aussi des points négatifs. J'ai beaucoup aimé l'idée de départ, une histoire de tolérance et d'amour, à une époque où ceci n'était sûrement pas banal. Essie est une archéologue, une femme épanouie et heureuse de sa vie. Du moins, c'est ce que l'on croit au départ . Puis quand Mara entre dans sa vie, elle réalise finalement que tout n'est pas si parfait, et change, elle évolue. J'ai beaucoup aimé la relation qu'elle entretient avec Mara, l'amour qu'elle lui porte, malgré l'univers qui les sépare. J'ai également apprécié la relation Essie-Simon, et la manière dont elle évolue, entre respect et amitié. L'auteure nous donne aussi l'impression de pénétrer au cœur de la Tanzanie, avec parfois cette sensation poussiéreuse de chaleur étouffante. Les paysages sont décrits si justement que l'on a l'impression d'y être. Point négatif, j'ai ressenti trop souvent des longueurs dans le texte, des descriptions parfois trop longues, qui avaient pour effet de m'ennuyer et de me donner envie de sauter le paragraphe. Cela reste une jolie lecture malgré tout, une magnifique ôde à l'amour, peu importe les obstacles. Le berceau du monde, de Katherine Scholes 04.09.2021 #x1f476;Lecture terminée#x1f476; L'histoire: Années 1970, dans la Tanzanie profonde. Essie fait équipe avec son mari, Ian, archéologue de renom. Avant même leur mariage, ils étaient sur la même longueur d'onde, amis, amants et collègues. Jamais de désaccord, leur vie était réglée comme du papier à musique. Mais un jour, un africain de la tribu nomade des Hadzas demande à Essie de prendre soin d'un nouveau-né, la mère étant morte en donnant la vie. Pendant 3 mois seulement, le temps que la saison sèche se termine. Contrainte, Essie n'arrive pas à refuser. Mais ce petit être va bouleverser la vie du camp et la vie d'Essie, tant sur le plan professionnel que personnel, et c'est l'effet papillon. Mon avis: J'ai été assez mitigée par cette lecture. J'y ai trouvé des points positifs, mais aussi des points négatifs. J'ai beaucoup aimé l'idée de départ, une histoire de tolérance et d'amour, à une époque où ceci n'était sûrement pas banal. Essie est une archéologue, une femme épanouie et heureuse de sa vie. Du moins, c'est ce que l'on croit au départ . Puis quand Mara entre dans sa vie, elle réalise finalement que tout n'est pas si parfait, et change,...
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  • Marie-Nel 10/09/2021
    J'ai découvert Katherine Scholes l’année dernière avec son roman La Reine des pluies que j'avais énormément aimé. Ce fut une lecture totalement dépaysante et j’étais vraiment  enchantée par la plume de l'autrice. J'avais donc très envie de lire ce nouveau roman, Le berceau du monde, pour repartir en voyage et être à nouveau dépaysée par ma lecture. Je suis à nouveau conquise par Katherine Scholes et par sa façon de m'emmener dans son monde.   Ce roman m’a fait voyager jusqu'en Tanzanie, un pays d’Afrique que j’ai très peu l’habitude de rencontrer dans mes lectures. J’ai fait la connaissance du couple Lawrence, Essie et Ian. Ils sont Anglais d'origine, et archéologues réputés. Ils vivent en Tanzanie, au pied d'un volcan où ils mènent des fouilles approfondies à la recherche des origines de l'Homme. Ils sont entourés et aidés par des indigènes de tribus locales, dont les Massaïs. Ian se consacre entièrement à son travail. Julia, sa mère vit avec eux, elle-même a été mariée à un archéologue célèbre. Un drame dans l’enfance de Ian les a endurcis tous deux et fait que Ian n'a pas la vision classique du couple. Il ne veut pas d'enfants, et souhaite se consacrer avec sa femme à ses recherches. Essie, justement, plus effacée et discrète, partage l'avis de son mari, elle travaille, entretient une relation cordiale avec sa belle-mère et ne dit jamais rien contre son mari. Tout va être changé et bouleversé dans sa vie suite à une rencontre avec une tribu nomade, les Hadzas. Le chef va lui faire une demande particulière, celle de garder pendant trois mois un de leurs bébés. La petite fille n'a que quelques semaines, sa mère est morte et il n'y a personne pour s'en occuper. Bien que réticente, Essie accepte, plus ou moins forcée d'ailleurs. Elle qui ne voulait pas d'enfant, la voilà avec un bébé à charge. En plus, l’arrivée du nourrisson est très mal vue par Ian, il ne compte pas aider Essie et celle-ci va devoir jongler entre son travail, les soins du bébé et sa vie de couple. Et petit à petit, elle va s'attacher à elle. Au début, elle était contente de ne garder Mara, nom qu'elle a donné à la petite, que trois mois, mais au fur et à mesure du temps qui passe, que l'attachement se fait plus fort, le temps semble aller trop vite pour Essie et elle voudrait garder Mara avec elle…mais elle a promis aux Hadzas, elle a approuvé le marché, il faut donc qu'elle s’y tienne…   L’arrivée du bébé Hadza va changer la perception des autres tribus face à Essie. Celle-ci va pouvoir compter sur l'aide précieuse de Simon, un homme issu aussi des Hadzas mais qui veut vivre avec le temps moderne. On va voir évoluer petit à petit Essie, elle va prendre de la maturité, ses réflexions vont changer, son comportement face à son mari aussi, ce qui provoquera pas mal de heurts entre eux. Surtout qu’une autre femme, soi-disant bienfaitrice, envie le poste de Essie. Elle va à la fois utiliser les méthodes modernes pour élever Mara et se rendre compte que les femmes des tribus ont elles aussi des méthodes d’éducation très efficaces, surtout quand on habite dans la jungle.   Je me suis très vite attachée à Essie, j'ai aimé la voir changer, la voir se révéler en tant que femme, car elle avait légèrement tendance à s'oublier avec une présence masculine trop forte qu’est son mari. Je me suis souvent mise à sa place et demandé comment moi-même j'aurais réagi. Me connaissant, je me serais très vite attachée au bébé, et j'aurais sûrement très mal vécu de ne la garder que 3 mois. J’ai trouvé Essie très courageuse. Ian, quant à lui, est un personnage qui m'a énervée, je l'ai trouvé imbu de sa personne, et en même temps, il a toujours été honnête dans ce qu'il voulait faire de sa vie. Sa décision de ne pas avoir d’enfants se comprend vu le drame de son enfance. Il est vrai qu’Essie savait tout ça en se mariant, mais on se rend compte de ses véritables désirs parfois trop tard.   Comme avec La reine des pluies, j’ai énormément appris sur la vie en Tanzanie, sur les paysages, sur la façon de vivre des tribus nomades ou des Massaïs, leurs rites, et aussi leur philosophie de vie qui sont sur certains points très beaux. Ils vivent dans le présent, ne regardent pas derrière eux et continuent d'avancer, même s'ils vivent des drames, même s'ils pleurent, ils tirent toujours du positif de leurs situations. Ils pourraient nous apprendre beaucoup, et on ferait bien d'appliquer certains de leurs principes, notre vie n'en serait que meilleure. Par exemple, une jeune Massaï dit à Essie, au sujet du bébé : « Tu es sa mère en ce moment. Le futur est un autre temps. » Quelle richesse dans ces paroles ! Ou encore, comme dit Kisani, l'un des personnages, « il faut laisser le passé derrière soi pour que quelque chose de nouveau puisse commencer. » Des phrases que l'on devrait appliquer, même si c’est très difficile…revenir à plus de simplicité.   J'ai également effectué un merveilleux voyage dans un pays que je ne connais pas. Les décors sont très bien décrits par l'autrice, avec beaucoup de beauté et de délicatesse, sans alourdir pour autant le texte. L'ambiance est très bien décrite aussi, j'ai réussi à ressentir la chaleur du soleil, à voir la couleur de la terre, à ressentir les différentes odeurs chaudes, épicées. J'arrivais à tout m'imaginer, à voir défiler les images devant mes yeux. Je verrais bien ce livre adopter en film, un peu dans la même veine que Out of Africa, inspiré d'un roman de Karen Blixen.   Tout ceci est magnifié grâce au très bon style de Katherine Scholes. Elle a une plume si fluide que la lecture se fait aisément, sans heurts. Les phases descriptives  ne sont pas lourdes et ne ralentissent pas la lecture. Elle sait immerger le lecteur dès le début et ne le lâcher qu’à la toute fin. Je n'arrivais pas à quitter ma lecture tellement je me sentais bien. Les émotions sont également bien retranscrites. Le choix narratif est à la troisième personne du singulier, il m'a permis de garder une certaine distance avec les personnages, à les regarder évoluer. Mais ce n'est pas pour autant que je n'ai rien ressenti, bien au contraire. J'ai été émue plus d'une fois, j'ai même versé ma larme à un certain moment que je tairais. Je ne m'attendais pas aux événements de la fin, je ne peux bien sûr rien dire, mais j'ai été surprise tout de même, j'ai bien aimé ce que l'autrice a fait.   Je pense que vous l’aurez compris, j'ai adoré cette lecture. C’est un réel plaisir. Je vais continuer à suivre Katherine Scholes, je vais me procurer aussi ses romans précédents, il y en a un qui me tente beaucoup, Leopard Hall, qui est celui qui se rapproche le plus de l'autrice. Car elle sait de quoi elle parle, elle connaît le pays, puisqu'elle y est née. Lorsqu'elle a épousé son mari cinéaste, elle s'est intéressée aux écrivains de scénarios et essaie de se rapprocher le plus d'eux, et elle y arrive très bien. Pour écrire le personnage d'Essie, elle s'est inspirée de la vraie vie d'une paléoanthropologue Mary Leakey. J'ai aimé le dépaysement, ainsi que les messages que véhicule ce roman sur la maternité. Au travers de Julia, Essie et les femmes Massaïs et Hadzas, l'autrice nous livre des portraits différents de mères très intéressants. Je relirai avec grand plaisir Katherine Scholes et je vais continuer à la suivre de près.   Je ne peux que vous conseiller ce roman si vous aimez les histoires fortes et délicates à la fois, dépaysantes et très bien écrites. Katherine Scholes est une autrice que je vous recommande fortement. Tous ces livres sont un bonheur à lire. J'ai découvert Katherine Scholes l’année dernière avec son roman La Reine des pluies que j'avais énormément aimé. Ce fut une lecture totalement dépaysante et j’étais vraiment  enchantée par la plume de l'autrice. J'avais donc très envie de lire ce nouveau roman, Le berceau du monde, pour repartir en voyage et être à nouveau dépaysée par ma lecture. Je suis à nouveau conquise par Katherine Scholes et par sa façon de m'emmener dans son monde.   Ce roman m’a fait voyager jusqu'en Tanzanie, un pays d’Afrique que j’ai très peu l’habitude de rencontrer dans mes lectures. J’ai fait la connaissance du couple Lawrence, Essie et Ian. Ils sont Anglais d'origine, et archéologues réputés. Ils vivent en Tanzanie, au pied d'un volcan où ils mènent des fouilles approfondies à la recherche des origines de l'Homme. Ils sont entourés et aidés par des indigènes de tribus locales, dont les Massaïs. Ian se consacre entièrement à son travail. Julia, sa mère vit avec eux, elle-même a été mariée à un archéologue célèbre. Un drame dans l’enfance de Ian les a endurcis tous deux et fait que Ian n'a pas la vision classique du couple. Il ne veut pas d'enfants, et souhaite se consacrer avec sa...
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