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Le chant de Salomon
Jean Guiloineau (traduit par)
Date de parution : 22/05/2008
Éditeurs :
10/18

Le chant de Salomon

Jean Guiloineau (traduit par)
Date de parution : 22/05/2008

Héritier de la tradition orale et des légendes africaines, Le chant de Salomon est un retour aux sources de l’odyssée du peuple noir. Entre rêve et réalité, cette fresque retrace...

Héritier de la tradition orale et des légendes africaines, Le chant de Salomon est un retour aux sources de l’odyssée du peuple noir. Entre rêve et réalité, cette fresque retrace la quête mythique de Macon Mort, un adolescent désabusé parti dans le Sud profond chercher d’hypothétiques lingots d’or. Mais le...

Héritier de la tradition orale et des légendes africaines, Le chant de Salomon est un retour aux sources de l’odyssée du peuple noir. Entre rêve et réalité, cette fresque retrace la quête mythique de Macon Mort, un adolescent désabusé parti dans le Sud profond chercher d’hypothétiques lingots d’or. Mais le véritable trésor qu’il découvrira sera le secret de ses origines. 

Sur un air d’éternité, Toni Morrison tisse les voix ancestrales des esclaves pour composer un hymne à la mémoire afro-américaine.

Traduit de l’anglais (États-Unis) 
par Jean Guiloineau

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EAN : 9782264047984
Code sériel : 2509
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 480
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782264047984
Code sériel : 2509
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 480
Format : 108 x 177 mm

Ils en parlent

« Toni Morrison, dans cet épais roman, nous plonge dans l'univers des Noirs américains du début du siècle, dans leurs souvenirs, leur vie mouvementée et leurs passions. C'est une saga, traversée d'humour et de violence, dans laquelle on entre avec curiosité et où l'on se perd bientôt avec délices. [...] Une figure incontournable de la littérature noire américaine et de la littérature américaine tout court. »
Revue Sépia

« La Chanson de Salomon emprunte à un mélange de folklore et de merveilleux, tout en épinglant la bourgeoisie noire. »
Claire Devarrieux, Libération

« Avec La Chanson de Salomon (Grand prix de la critique 1977), Morrison est devenue une espèce de déesse incarnée que ses admirateurs veulent embrasser dans la rue. »
Valerie Hanotel, Madame figaro

«
C'est avec La chanson de Salomon que Toni Morrison commence à atteindre la célébrité : "Les deux premiers tiers sont simplement merveilleux. Les cent dernières pages sont un triomphe", écrira un critique du New York Times. »
Le Monde des Livres

« Au travers des aventures du jeune homme, au travers aussi de ces légendes africaines qui survivent, à peine transformées, dans les croyances des Noirs américains, c'est à une véritable épopée du peuple noir qu'on assiste, depuis l'esclavage jusqu'aux mouvements pour les droits civiques des années 1960. »
Eliane Vipois, Lire

PRESSE

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • MathouPatou 30/11/2023
    C'est toujours un plaisir de découvrir un nouveau récit de Toni Morrison ! À travers la Chanson de Salomon, c'est l'histoire d'un souvenir, d'un héritage de mémoire passé de génération en génération. Le récit se perd, et il n'en reste que quelques mots, une rumeur, un nom qui contient toute cette histoire. Un personnage qui se questionne d'abord sur lui-même puis sur ceux et celles qui l'entourent, sur ces privilèges et sur tout ce qu'il croit de lui-même et des autres. Un vrai voyage à travers les Etats-Unis, l'Histoire et les drames familiaux qui tisse le parcours des personnages de ce roman.
  • SebastienFritsch 19/11/2023
    Épique, poétique, rythmé, sensuel, cruel, ce roman est surtout profondément ancré dans une terre, un peuple, son histoire, ses souffrances et ses désirs polymorphes : émancipation, réussite sociale, fraternité, richesse, reconnaissance, vengeance, retour aux origines, amour ou simplement une once de tendresse. Quoi qu'il en soit, le style est fabuleux, la construction sans faille, le suspense et l'émotion puissants et les protagonistes offrent à chaque page leur chair, leur sang, leurs âmes. Un roman grandiose. Une autrice majeure.
  • LouDeBergh 14/11/2022
    J'ai pensé à ma fille, âgée de deux ans, lorsqu'en terminant Un don de Toni Morrison, j'ai eu immédiatement envie de poursuivre mon chemin dans les pas de l'autrice américaine. Mon aînée a en effet cette faculté incroyable, lorsque nous terminons ensemble la lecture d'un album de T'choupi – c'est sa marotte par les temps qui courent –, de demander à ce que l'on en lise un autre, puis un autre et encore un, à peine le livre refermé. Comme s'il ne fallait pas rompre l'enchantement, comme s'il était vital de continuer à chevaucher l'air soulevé par ses mots. Ainsi, en refermant Un don la semaine passée, j'ai ressenti comme un besoin irrépressible de m'emparer d'un autre roman de Toni Morrison. Il me fallait goûter son verbe une fois encore, m'enivrer du suc de ses phrases, me perdre dans les méandres de son intelligence. J'avais déjà lu L'oeil le plus bleu, Beloved, Love et Un don, et c'est tout naturellement que j'ai attrapé dans ma bibliothèque mon vieil exemplaire acheté d'occasion il y a plusieurs années du Chant de Salomon. Je dois avouer que, plus que tous les autres livres de Toni Morrison, ce roman a franchement déstabilisé la lectrice que je suis. Et si je commence à « connaître » la langue de l'autrice, son phrasé si plein d'hier et d'aujourd'hui, d'ici et d'ailleurs, les thèmes qui lui sont chers et dont elle fait Littérature avec une maestria qui n'est pas à démontrer, je reconnais avoir eu quelques difficultés à entrer dans cette odyssée exceptionnelle. Pas que je ne comprenais pas ce qui se tramait sous mes yeux, mais parce que j'avais le sentiment de passer à côté de quelque chose. Comme si mon regard refusait de voir ce que j'avais pourtant sous le nez. Mais je me suis accrochée. Parce qu'on ne démissionne pas d'un Toni Morrison si facilement d'abord et surtout qu'à chaque fois que j'hésitais franchement à refermer le livre pour ne le rouvrir que dans quelques années, une phrase, un paragraphe, une page, m'alpaguait et m'incitait à y revenir. Et grand bien m'en a fait ! Car si le Chant de Salomon n'a rien de facile, d'accessible et de tout cuit dans le bec, il est construit sur un déferlement de rages et de grandeurs. Il y est question de vie et de mort bien sûr, d'amour (sous toutes ses formes, les plus destructrices notamment, les plus dévoyées) et de haine, et du fatalisme du nom que l'on porte, souvent malgré soi, lorsque l'on a été coupé de ses racines. À l'individualisme bourgeois s'oppose l'idéal du peuple noir, de la communauté rêvée, du féminin ancré dans les traditions, à la grandeur du baptême répond le vide (ou le trop-plein) laissé par l'illettrisme, le non-choix, la soumission, et face au manichéisme s'élève la complexité et le temps long. C'est un texte exceptionnel que voilà, si riche qu'une seule lecture ne pourrait le contenir à elle seule, permettre d'en prendre la vraie mesure, plus lourde de multiples sens qu'aucun autre texte de Toni Morrison. Chaque personnage est une énigme en soi, chaque prénom une histoire emmêlée de drames, chaque péripétie un évènement à part entière, résonnant avec la précédente de la plus admirable des manières. Un récit à mettre dans des mains prêtes à réfléchir quelque peu et se laisser porter beaucoup. J'ai pensé à ma fille, âgée de deux ans, lorsqu'en terminant Un don de Toni Morrison, j'ai eu immédiatement envie de poursuivre mon chemin dans les pas de l'autrice américaine. Mon aînée a en effet cette faculté incroyable, lorsque nous terminons ensemble la lecture d'un album de T'choupi – c'est sa marotte par les temps qui courent –, de demander à ce que l'on en lise un autre, puis un autre et encore un, à peine le livre refermé. Comme s'il ne fallait pas rompre l'enchantement, comme s'il était vital de continuer à chevaucher l'air soulevé par ses mots. Ainsi, en refermant Un don la semaine passée, j'ai ressenti comme un besoin irrépressible de m'emparer d'un autre roman de Toni Morrison. Il me fallait goûter son verbe une fois encore, m'enivrer du suc de ses phrases, me perdre dans les méandres de son intelligence. J'avais déjà lu L'oeil le plus bleu, Beloved, Love et Un don, et c'est tout naturellement que j'ai attrapé dans ma bibliothèque mon vieil exemplaire acheté d'occasion il y a plusieurs années du Chant de Salomon. Je dois avouer que, plus que tous les autres livres de Toni Morrison, ce roman a franchement déstabilisé la lectrice...
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  • Tannen 30/10/2022
    Je suis embêté avec ce livre... Sa lecture m'a beaucoup plu, mais je suis incapable d'en dire quoi que ce soit ! Plusieurs fois pendant que je lisais je me demandais "que vais-je pouvoir en dire ?" Et maintenant que je l'ai fini, je ne suis pas plus avancé. J'ai suivi les parcours des personnages avec intérêt, mais aucun ne m'a véritablement touché, à l'exception peut-être de Pilate. J'ai trouvé le style de Morrison très agréable, mais pour autant aucune phrase, aucun paragraphe ne m'a marqué plus qu'un autre (d'ailleurs je n'ai posté sur le site aucune citation). On ne peut pas dire que l'intrigue soit très riche en événements et en retournements de situation, mais on se laisse aller et je ne me suis jamais ennuyé au cours de ces presque 500 pages. Ressort donc de tout ça une impression générale un peu étrange ! J'imagine que cela constitue en soi une critique.
  • bgbg 24/08/2022
    Roman d’abord avec un personnage central et des personnages secondaires, saga ou épopée du peuple noir, le Chant de Salomon, malgré son ambition, est tout sauf un manifeste antiraciste : en effet, c’est avec tact, délicatesse et sans ostentation qu’il distille dans le récit les constituants de l’antiracisme. Macon Mort, dit Laitier car il a tété jusque tard, est le personnage principal du roman : il est né à l’hôpital, ce qui est une première pour un bébé noir - on est dans les années 1920. Sa mère, Ruth, est elle-même la fille d’un médecin noir, chose également rare. Son père, qui porte le même patronyme, Macon Mort, est une sorte de promoteur immobilier qui achète et gère des logements et ramasse les loyers. Laitier a deux sœurs plus âgées que lui. On est chez des bourgeois noirs et ils ont les mêmes tares que les bourgeois blancs. Heureusement, il y a Pilate, la soeur de Macon Mort père - ils se détestent mutuellement - donc la tante paternelle de Laitier : chez elle, ce dernier se sent à l’aise. Elle tient une sorte de buvette et fabrique son vin. Le père de Pilate et Macon père été tué par des Blancs. Malgré. ce traumatisme initial, les deux enfants ont divergé, Macon Mort père est devenu ce bourgeois noir investisseur immobilier florissant que veut fuir Macon Mort fils, dit Laitier, qui déserte chez Pilate. Le fils accepte néanmoins de travailler pour son père un certain temps. Laitier déambule dans cette ville du Michigan avec Guitare, bien plus radical que lui : pour lui, tuer gratuitement un Blanc est une représaille juste au meurtre d’un Noir. C’est la règle dans ce groupe auquel il appartient : Guitare est assigné à commettre « son » éventuel crime un jour précis de la semaine, désigné d’avance. Il s’agit de montrer que l’Amérique doit prendre conscience que la vie d’un Noir n’est pas inférieure à celle d’un Blanc. Et, plus dur à admettre, qu’aucun Blanc n’est innocent, car potentiel meurtrier. Laitier séduit la petite fille de Pilate, Agar, qui meurtrie d’être ensuite abandonnée, tente à plusieurs reprises de tuer Laitier. Elle mourra de cette impuissance. Puis Laitier et Guitare se mettent en tête de récupérer un trésor abandonné par Pilate dans un grotte lors de ses premières pérégrinations, en Virginie, dans le Sud profond. Ce voyage initiatique se révèlera être un retour aux origines, celles de la famille de Laitier et celles de l’esclavage. Point de trésor, mais une plongée dans une Amérique africaine dont on perçoit la profondeur de la culture par des légendes colportées depuis cette la terre d’origine. Les fils de Salomon forment une communauté qui permet à Laitier de préciser sa personnalité propre. Les enfants forment une ronde et entonnent ce chant de Salomon qui demande à être décrypté. Guitare, toujours branché sur la recherche du trésor, devient un concurrent qui peut être redoutable. Roman puissant, roman sur l’identité noire, roman sur les origines du peuplement africain des États-Unis, mais aussi roman sur le sentiment de rester étranger, mal accepté sur la terre où on a été transplanté, et sur la nécessité d’approfondir la recherche de ses origines. Et cela servi par la plume alerte de Toni Morrison, son style élégant, sa construction parfois baroque et qui peut dérouter quand on ne s’y attend pas.Roman d’abord avec un personnage central et des personnages secondaires, saga ou épopée du peuple noir, le Chant de Salomon, malgré son ambition, est tout sauf un manifeste antiraciste : en effet, c’est avec tact, délicatesse et sans ostentation qu’il distille dans le récit les constituants de l’antiracisme. Macon Mort, dit Laitier car il a tété jusque tard, est le personnage principal du roman : il est né à l’hôpital, ce qui est une première pour un bébé noir - on est dans les années 1920. Sa mère, Ruth, est elle-même la fille d’un médecin noir, chose également rare. Son père, qui porte le même patronyme, Macon Mort, est une sorte de promoteur immobilier qui achète et gère des logements et ramasse les loyers. Laitier a deux sœurs plus âgées que lui. On est chez des bourgeois noirs et ils ont les mêmes tares que les bourgeois blancs. Heureusement, il y a Pilate, la soeur de Macon Mort père - ils se détestent mutuellement - donc la tante paternelle de Laitier : chez elle, ce dernier se sent à l’aise. Elle tient une sorte de buvette et fabrique son vin. Le père de Pilate et Macon père été tué par des...
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Voyagez hors des sentiers battus, loin d'une littérature conventionnelle et attendue…