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Le chef du contre-espionnage nazi parle
Clément Tibère (présenté par)
Collection : Tempus
Date de parution : 13/01/2022
Éditeurs :
Perrin

Le chef du contre-espionnage nazi parle

Clément Tibère (présenté par)
Collection : Tempus
Date de parution : 13/01/2022
Le maître-espion du IIIe Reich.
Les Mémoires du Brigadeführer-SS Walter Schellenberg, dernier chef du renseignement extérieur de Hitler, constituent un témoignage de première main sur les arcanes les plus méconnues du régime nazi.
Ouvrant les sinistres...
Les Mémoires du Brigadeführer-SS Walter Schellenberg, dernier chef du renseignement extérieur de Hitler, constituent un témoignage de première main sur les arcanes les plus méconnues du régime nazi.
Ouvrant les sinistres portes du Sicherheitsdienst (SD), le service de renseignement de la SS, ils nous guident au travers des actions clandestines et...
Les Mémoires du Brigadeführer-SS Walter Schellenberg, dernier chef du renseignement extérieur de Hitler, constituent un témoignage de première main sur les arcanes les plus méconnues du régime nazi.
Ouvrant les sinistres portes du Sicherheitsdienst (SD), le service de renseignement de la SS, ils nous guident au travers des actions clandestines et des coups de main les plus spectaculaires fomentés par les dirigeants du IIIe Reich, partout dans le monde, en amont et durant la guerre. Ils analysent la politique étrangère nazie, ses secrets et ses soubresauts au fil du temps : l'invasion de la Pologne, l'enlèvement manqué du duc de Windsor, la disparition de Hess, l'assassinat de Heydrich, l'affaire Cicéron, les négociations d'Himmler avec le comte Bernadotte, etc. Enfin, ils offrent un éclairage sur les principaux hiérarques du Reich et sur le fonctionnement interne du régime, véritable nid de scorpions au sein duquel se combattent hommes et institutions.
Mais ces Mémoires sont aussi la voix d’un homme aussi mystérieux que le service qu’il a dirigé. Protégé de Heydrich, favori d’Himmler, Schellenberg fait aussi partie de ceux qui, plus tôt que les autres, ont compris la faillite programmée du régime hitlérien. Dès lors, désireux de sauver ce qui pouvait l’être, il a tenté de négocier une paix de compromis avec les puissances occidentales. De cette lucidité prématurée, il a tiré une justification face à l’Histoire, au travers de ce texte posthume qui sait admirablement jouer des demi-vérités.
Ce document essentiel, complété d’une introduction et d’un appareil critique de premier ordre, sort enfin de l’oubli. 
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EAN : 9782262099473
Code sériel : 861
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 480
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782262099473
Code sériel : 861
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 480
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • PG35 12/04/2022
    Les mémoires du Brigadeführer-SS Walter Schellenberg ont été publiées en 1956 par un éditeur anglais dans une relative indifférence. Une traduction française est parue l’année suivante. Cette traduction est heureusement republiée aujourd’hui. Elle est remarquablement présentée et annotée par l’énigmatique Clément Tibère – « haut cadre de la communauté française du renseignement » qui a eu le bon goût de choisir comme pseudonyme le nom du personnage incarné par Lino Ventura dans un excellent film d’espionnage. Schellenberg, proche de Heinrich Himmler, est un haut fonctionnaire nazi, chef du renseignement extérieur de la SS (SD-Ausland du RSHA) à partir de 1941, sous l’autorité directe de Reinhard Heydrich puis d’Ernst Kaltenbrünner. Il a rédigé ses mémoires d’après les notes qu’il a prises pendant son incarcération, en vue de son procès à Nüremberg – il sera condamné à six ans de réclusion et libéré en 1950, puis décèdera en 1952. Ce livre est d’un grand intérêt historique. Schellenberg éclaire la politique étrangère du Reich, avec ses contradictions, ses incohérences et ses volte-face. Il apporte des informations inédites sur les étonnantes connexions entre les Japonais et la résistance polonaise ou les tentatives d’alliance basculantes et éphémères entre le Japon, l’Union soviétique, l’Allemagne et la Chine. L’incident de Venlo en novembre 1939, au cours duquel deux agents britanniques furent kidnappés par les Allemands en territoire hollandais, fait l’objet d’une description détaillée car Schellenberg y a joué un rôle actif. Certains dossiers anecdotiques prêtent à sourire, comme le projet d’enlèvement du duc de Windsor ou la tentative d’empoisonnement d’Otto Strasser. En fin d’ouvrage, Schellenberg se donne beaucoup de mal pour raconter les efforts frénétiques qu’il déploya, en avril-mai 1945, pour négocier vainement la reddition des troupes d’occupation allemandes en Norvège. Le livre nous laisse parfois sur notre faim. Il se montre quelque peu superficiel sur certaines affaires, ainsi l’Orchestre rouge ou l’Affaire Cicéron. Par ailleurs il ne dit pas un mot sur le réseau Rado, ni sur le décryptage des messages Enigma – peut-être Schellenberg n’en était-il pas informé en 1945. On peut comprendre que, compte tenu de sa détention et des délais requis pour préparer sa défense, il a manqué de recul et n’a pu compter que sur sa seule mémoire. Les notes de Tibère viennent heureusement compléter et corriger certaines lacunes ou erreurs. L’un des principaux intérêts de ces mémoires réside dans la description sévère des principaux responsables nazis auxquels Schellenberg a eu affaire. Heydrich apparaît comme un chef manipulateur, pervers et cruel. Kaltenbrünner et Heinrich « Gestapo » Müller comme des brutes bornées. Ribbentrop est un fanatique stupide et incompétent. Himmler est dépeint comme hésitant et manipulable. Les hiérarques du Reich sont engagés dans une lutte d’influence sans merci autour d’Hitler et imposent le silence sur toute information risquant de lui déplaire. Ce dernier se croit investi par la Providence en vue d’accomplir de grandes choses pour le peuple allemand et sombre progressivement dans un délire pathologique. Seul l’amiral Canaris, collègue de Schellenberg au service de renseignement de la Wehrmacht, se montre sous un jour plutôt sympathique et humain (il n’était pas nazi), mais peu efficace. Dans ce panier de crabes, l’auteur semble tirer son épingle du jeu avec habileté. Sans se mettre trop en avant, il se faufile entre les intérêts divergents des uns et des autres et réussit souvent à faire valoir ses vues. Certaines de ses analyses sont pertinentes, ainsi il dit avoir compris dès la fin de 1942 qu’une victoire de l’Allemagne était impossible et s’être efforcé progressivement de rechercher une paix de compromis avec les anglo-saxons. La principale réserve que l’on peut formuler tient au fait que ces mémoires présentent Schellenberg de façon totalement aseptisée. L’auteur, qui fut le plus jeune général de la SS, laisse de côté toutes les atrocités dont il a eu connaissance à défaut d’y avoir été personnellement mêlé - exactement comme Albert Speer dans Au cœur du IIIe Reich. Pas un mot sur les camps d’extermination ou sur les massacres commis par les Einsatzgruppen. Pas un mot sur les propres convictions de l’auteur. Son adhésion au nazisme est justifiée par sa réussite professionnelle et sa volonté d’accéder aux plus hautes responsabilités. Là-dessus il a fait son travail, c’est tout. Les mémoires du Brigadeführer-SS Walter Schellenberg ont été publiées en 1956 par un éditeur anglais dans une relative indifférence. Une traduction française est parue l’année suivante. Cette traduction est heureusement republiée aujourd’hui. Elle est remarquablement présentée et annotée par l’énigmatique Clément Tibère – « haut cadre de la communauté française du renseignement » qui a eu le bon goût de choisir comme pseudonyme le nom du personnage incarné par Lino Ventura dans un excellent film d’espionnage. Schellenberg, proche de Heinrich Himmler, est un haut fonctionnaire nazi, chef du renseignement extérieur de la SS (SD-Ausland du RSHA) à partir de 1941, sous l’autorité directe de Reinhard Heydrich puis d’Ernst Kaltenbrünner. Il a rédigé ses mémoires d’après les notes qu’il a prises pendant son incarcération, en vue de son procès à Nüremberg – il sera condamné à six ans de réclusion et libéré en 1950, puis décèdera en 1952. Ce livre est d’un grand intérêt historique. Schellenberg éclaire la politique étrangère du Reich, avec ses contradictions, ses incohérences et ses volte-face. Il apporte des informations inédites sur les étonnantes connexions entre les Japonais et la résistance polonaise ou les tentatives d’alliance basculantes et éphémères entre le Japon, l’Union soviétique, l’Allemagne et la Chine. L’incident de...
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