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Le clan des Médicis
Collection : Tempus
Date de parution : 12/04/2012
Éditeurs :
Perrin

Le clan des Médicis

Collection : Tempus
Date de parution : 12/04/2012

La peinture violente et raffinée de la Renaissance italienne à travers l’exercice du pouvoir des Médicis à Florence.

A l’inverse d’autres villes italiennes, Florence, type même de la cité « libre », fleuron des arts et des lettres à la Renaissance, ne va pas confier pendant deux siècles...

A l’inverse d’autres villes italiennes, Florence, type même de la cité « libre », fleuron des arts et des lettres à la Renaissance, ne va pas confier pendant deux siècles ses destinées à un condottiere, mais à un clan de simples citoyens. Longtemps obscurs, suffisamment habiles pour survivre aux convulsions...

A l’inverse d’autres villes italiennes, Florence, type même de la cité « libre », fleuron des arts et des lettres à la Renaissance, ne va pas confier pendant deux siècles ses destinées à un condottiere, mais à un clan de simples citoyens. Longtemps obscurs, suffisamment habiles pour survivre aux convulsions d’une cité en proie aux pires désordres, les Médicis unissent leur destinée à celle de la ville et la portent à la quintessence de la culture dans tous les domaines. Derrière une peinture violente et raffinée de l’époque, l’auteur décrit l’ascension, la grandeur et la faillite de cette famille de changeurs devenus princes sans titre de Florence.

Jacques Heers, professeur émérite à la Sorbonne, a notamment publié chez Perrin Les Négriers en terre d’islam, VIIe-XVIe siècle, Chute et mort de Constantinople, Le Moyen Age, une imposture et La Naissance du capitalisme au Moyen Age.

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EAN : 9782262037611
Code sériel : 449
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 384
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782262037611
Code sériel : 449
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 384
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Levant 29/08/2014
    Voilà un ouvrage d’une richesse documentaire remarquable, sur fond de lutte entre Guelfes et Gibelins. Il nous montre comment la prise de pouvoir des Médicis, à Florence à partir du 14ème siècle, a été le fruit d’une intelligence prédatrice. Même s’ils n’ont jamais constitué une famille de va-t-en-guerre, la violence n’était pas exclue des rivalités dans leur conquête du pouvoir. C’est toutefois à leur habilité en politique, mais surtout à leur sens des affaires, qu’ils doivent leur mainmise sur la capitale toscane, et bien au-delà. Une banque Médicis n’a-t-elle pas été ouverte à Bruges. Complots et intrigues sont le lot de ces gens de pouvoir, fervents chrétiens, humanistes et grands mécènes, lors de ces années de grâce pour l’art dans ce qui n’est pas encore l’Italie. Côme, Pierre dit le goutteux, puis Laurent dit le Magnifique seront les artisans de cette fabuleuse ascension sociale à la tête de la prestigieuse Florence. Ils lui conféreront la splendeur qu’on lui connaît encore de nos jours. Avec une arrière-pensée égoïstement chauvine, j’ai regretté de ne pas trouver dans cet ouvrage le prolongement de l’histoire en notre pays, avec les deux filles du clan des Médicis, toutes deux nées à Florence, devenues reines de France (car épouses de rois) puis régentes, Catherine et Marie. Catherine, arrivée à Marseille en 1533 pour y épouser le fils de François 1er, le futur Henri II. Elle a marqué l’histoire de notre pays de son austère souveraineté. Elle qui a poussé son fils Charles IX à engager bien malgré lui le fameux massacre des protestants lors de la terrible Saint-Barthélemy en 1572. Marie de Médicis, la seconde épouse d’Henri IV, au destin moins noir et que notre histoire retient comme la mère de Louis XIII. Voilà un ouvrage d’une richesse documentaire remarquable, sur fond de lutte entre Guelfes et Gibelins. Il nous montre comment la prise de pouvoir des Médicis, à Florence à partir du 14ème siècle, a été le fruit d’une intelligence prédatrice. Même s’ils n’ont jamais constitué une famille de va-t-en-guerre, la violence n’était pas exclue des rivalités dans leur conquête du pouvoir. C’est toutefois à leur habilité en politique, mais surtout à leur sens des affaires, qu’ils doivent leur mainmise sur la capitale toscane, et bien au-delà. Une banque Médicis n’a-t-elle pas été ouverte à Bruges. Complots et intrigues sont le lot de ces gens de pouvoir, fervents chrétiens, humanistes et grands mécènes, lors de ces années de grâce pour l’art dans ce qui n’est pas encore l’Italie. Côme, Pierre dit le goutteux, puis Laurent dit le Magnifique seront les artisans de cette fabuleuse ascension sociale à la tête de la prestigieuse Florence. Ils lui conféreront la splendeur qu’on lui connaît encore de nos jours. Avec une arrière-pensée égoïstement chauvine, j’ai regretté de ne pas trouver dans cet ouvrage le prolongement de l’histoire en notre pays, avec les deux filles du clan des Médicis, toutes deux nées à Florence, devenues reines de...
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  • fabienlac 30/10/2013
    Jacques Heers relate avec brio comment Florence cessa d’être une République pour tomber sous la coupe des Medicis... Dès les premiers chapitres de ce livre une question se pose : comment une ville en proie à un tel chaos politique a pu connaître un tel essor des arts ? Car Jacques Heers, au rebours des chroniqueurs florentins de la Renaissance, dresse un portrait peu flatteur de ce que fut la République florentine. La cité-état de Florence était une bien étrange ville, livrée aux factions rivales gibelines et guelfes. Elle convulsait sous les émeutes et les bannissements. On élevait des tours (jusqu’à deux cents) aussi vite qu’elles étaient démolies, au gré des revers de fortune des puissants. Heers puise chez Machiavel et Guichardin la chronique des violences inouïes de cette guerre civile quasi-permanente qui dura de 1100 jusqu’au règne de Côme l’Ancien en 1434. Une large place est aussi faite à l’inventivité politique. Des formes archaïques de démocratie naissaient à travers des institutions comme les contradas-unités administratives et militaires regroupées autour d’un quartier-les arti-corporations de métiers- et le podestat-un arbitre étranger à la cité qui devait se tenir au dessus des factions. L’idée noble d’un arbitre étranger ne résiste pas à ce que fut la réalité de cette institution : le podestat vivait reclus dans un des palais, unanimement détesté, et devait bien souvent quitter la ville à la hâte. Comment ne pas considérer dès lors, que le règne de Côme l’Ancien, le premier Médicis qui contrôla Florence, fut bénéfique ? C’est la position de Heers, qui rappelle combien ce tyran donna une stabilité au pouvoir et maintint la paix dans et à l’extérieur de Florence. Les Medicis régnèrent sans le dire, en conservant les instituions proto-républicaines, mais en les tournant à leur avantage grâce à une clientèle d’affiliés. Jacques Heers souligne la spécificité de Côme qui choisit pour imposer son pouvoir, non pas le fracas des armes, mais une tactique pour se concilier le plus grand nombre dans une ville où l’émeute était toujours latente. Le Prince se fit donc populaire en distribuant les honneurs et en embellissant Florence. C’est dans cette stratégie du pouvoir du prince prodigue que se trouve sans doute un des éléments qui permit à Florence l’essor des arts et des savoirs. Fabien LACOSTE Jacques Heers relate avec brio comment Florence cessa d’être une République pour tomber sous la coupe des Medicis... Dès les premiers chapitres de ce livre une question se pose : comment une ville en proie à un tel chaos politique a pu connaître un tel essor des arts ? Car Jacques Heers, au rebours des chroniqueurs florentins de la Renaissance, dresse un portrait peu flatteur de ce que fut la République florentine. La cité-état de Florence était une bien étrange ville, livrée aux factions rivales gibelines et guelfes. Elle convulsait sous les émeutes et les bannissements. On élevait des tours (jusqu’à deux cents) aussi vite qu’elles étaient démolies, au gré des revers de fortune des puissants. Heers puise chez Machiavel et Guichardin la chronique des violences inouïes de cette guerre civile quasi-permanente qui dura de 1100 jusqu’au règne de Côme l’Ancien en 1434. Une large place est aussi faite à l’inventivité politique. Des formes archaïques de démocratie naissaient à travers des institutions comme les contradas-unités administratives et militaires regroupées autour d’un quartier-les arti-corporations de métiers- et le podestat-un arbitre étranger à la cité qui devait se tenir au dessus des factions. L’idée noble d’un arbitre étranger ne résiste pas à...
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