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Le Courage des autres
Date de parution : 18/03/2021
Éditeurs :
Pocket

Le Courage des autres

Date de parution : 18/03/2021
Il y a quinze ans, tout juste ceinture noire de karaté, Hugo Boris est témoin d’une altercation dans les transports en commun. Paralysé, il se contente de tirer la sonnette... Il y a quinze ans, tout juste ceinture noire de karaté, Hugo Boris est témoin d’une altercation dans les transports en commun. Paralysé, il se contente de tirer la sonnette d’alarme. Ce manque de courage l’obsède. Est-ce un trait de son caractère ou une peur universelle d’affronter l’autre, l’inconnu, au... Il y a quinze ans, tout juste ceinture noire de karaté, Hugo Boris est témoin d’une altercation dans les transports en commun. Paralysé, il se contente de tirer la sonnette d’alarme. Ce manque de courage l’obsède. Est-ce un trait de son caractère ou une peur universelle d’affronter l’autre, l’inconnu, au quotidien ?
Intrigué, il se met à observer ses contemporains dans le métro et le RER, tranches de vies entre parenthèses, rencontres fugaces, purs instants d’humanité. Il consigne sur le vif des situations d’effroi mais aussi le ravissement d’un dialogue, l’humour d’un échange imprévu. Il se demande si le courage est contagieux…
 
 
 « Il fallait un certain courage pour se dépeindre ainsi en dégonflé ordinaire, et un certain talent pour rendre vivants et touchants ces moments de vie que nous ne regardons même pas tant ils sont quotidiens. Hugo Boris a eu les deux. » Marianne

« La plume d’Hugo Boris trempe dans le mercure. » Livres Hebdo
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EAN : 9782266312745
Code sériel : 18050
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 160
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266312745
Code sériel : 18050
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 160
Format : 108 x 177 mm

Ils en parlent

« La plume d'Hugo Boris trempe dans le mercure, son écriture est labile. »
Livres Hebdo

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • essences_litteraires 21/08/2023
    Au commencement… En 2007, Hugo Boris, tout juste ceinture noire de karaté, découvre qu’il manque pourtant cruellement de courage dans certains moments violents ou anxiogènes de la vie quotidienne. Il se réfugie en effet dans un statut de spectateur, en subissant son angoisse et son incapacité d’agir. Lors de ses voyages en transports en commun, il établit alors peu à peu un « herbier » consignant ces scènes de frustration, dans lesquelles les autres font preuve de l’audace qui lui fait malheureusement défaut. Ce que j’en retiens... Outre l’introduction, le roman est une succession de petites scènes vécues dans les transports en commun. L’on y rencontre la violence, l’ivrognerie, le harcèlement, la pauvreté, les incivilités et toute une série de situations qui interrogent notre propre capacité de courage. Chaque scène est racontée en toute simplicité, avec humour, cocasserie et toujours avec empathie et humanité. Un livre terriblement addictif et trop court, qui gagne évidemment à être lu dans les transports en commun ! Une citation soulignée... « La communauté humaine qui se rassemble pour cette épopée quotidienne donne à voir le meilleur et le pire d’elle-même. Mais dans ce pire, il suffit du courage d’une seule personne pour la racheter. Il s’en trouve quelques-uns dans cet herbier, des hommes ou des femmes, pour relever tous les autres. Qu’ils soient ici célébrés ». Au commencement… En 2007, Hugo Boris, tout juste ceinture noire de karaté, découvre qu’il manque pourtant cruellement de courage dans certains moments violents ou anxiogènes de la vie quotidienne. Il se réfugie en effet dans un statut de spectateur, en subissant son angoisse et son incapacité d’agir. Lors de ses voyages en transports en commun, il établit alors peu à peu un « herbier » consignant ces scènes de frustration, dans lesquelles les autres font preuve de l’audace qui lui fait malheureusement défaut. Ce que j’en retiens... Outre l’introduction, le roman est une succession de petites scènes vécues dans les transports en commun. L’on y rencontre la violence, l’ivrognerie, le harcèlement, la pauvreté, les incivilités et toute une série de situations qui interrogent notre propre capacité de courage. Chaque scène est racontée en toute simplicité, avec humour, cocasserie et toujours avec empathie et humanité. Un livre terriblement addictif et trop court, qui gagne évidemment à être lu dans les transports en commun ! Une citation soulignée... « La communauté humaine qui se rassemble pour cette épopée quotidienne donne à voir le meilleur et le pire d’elle-même. Mais dans ce pire, il suffit du courage d’une seule personne pour la racheter. Il s’en trouve quelques-uns dans...
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  • Clem1909 11/07/2023
    Lecture dévorée en quelques heures avec délice. Malgré toute la violence et la misère qui peuvent se trouver au fil des récits de vie dans le RER ou dans le métro il m'a été impossible de lâcher ce roman. On s'imagine embarquer dans tous ces wagons et, même si parfois on se dit qu'on ne réagirait pas pareil, on ne peut pas rester indifférents à ces tranches de vie.
  • Sypossible 22/06/2023
    Il se confirme combien j’apprécie le regard que porte Hugo Boris sur nos manières d’être et de réagir au quotidien, ici dans la situation de promiscuité qu’impose les transports publics. S’appuyant sur le recueil de quinze années d’observation dans les métros et RER parisiens, c’est sur le chemin de la peur en nous et de ses conséquences, sur la singularité et l’imprévisibilité de nos réactions, et ce qu’elles créent de fierté, de regrets, de honte, de vanité et de dilemmes que l’auteur se penche d’un ton alerte qui nous avertit que l’on se tromperait à prendre son discours au premier degré. La diversité des scènes décrites avec précision et une fine perception des enjeux relationnels font de son « herbier » un recueil tour à tour troublant, irritant, touchant, surprenant jusqu’à nous rappeler combien le réel dépasse volontiers la fiction, et parfois totalement bouleversant. Le livre nous laisse avec une multitude de questions propices à dépasser le raccourci du « courage » pour prendre le temps de considérer ce qui de l’histoire de chacun.e, des circonstances et des interactions sensibles font nos réactions à un instant T de tension, d’agression ou, plus complexe encore, lorsque nous sommes en position de témoin. De quoi alimenter de réjouissantes discussions.Il se confirme combien j’apprécie le regard que porte Hugo Boris sur nos manières d’être et de réagir au quotidien, ici dans la situation de promiscuité qu’impose les transports publics. S’appuyant sur le recueil de quinze années d’observation dans les métros et RER parisiens, c’est sur le chemin de la peur en nous et de ses conséquences, sur la singularité et l’imprévisibilité de nos réactions, et ce qu’elles créent de fierté, de regrets, de honte, de vanité et de dilemmes que l’auteur se penche d’un ton alerte qui nous avertit que l’on se tromperait à prendre son discours au premier degré. La diversité des scènes décrites avec précision et une fine perception des enjeux relationnels font de son « herbier » un recueil tour à tour troublant, irritant, touchant, surprenant jusqu’à nous rappeler combien le réel dépasse volontiers la fiction, et parfois totalement bouleversant. Le livre nous laisse avec une multitude de questions propices à dépasser le raccourci du « courage » pour prendre le temps de considérer ce qui de l’histoire de chacun.e, des circonstances et des interactions sensibles font nos réactions à un instant T de tension, d’agression ou, plus complexe encore, lorsque nous sommes en position de témoin. De quoi alimenter de...
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  • MarieLivres31 19/01/2023
    Je découvre cet auteur, une affiche dans ma médiathèque habituelle invite à une rencontre dans la librairie toute proche. Je vais dans le rayon et emprunte les 3 livres en photo sur l'affiche. Essai intéressant pour celui-ci. Énumération de ce que le personnage du livre, cet habitué des transports en commun, voit et constate chaque jour. Des gens qui vivent, observent, agissent ou interagissent, avec plus ou moins de bonté, d'ignorance, de dédain ou d'empathie
  • Passemoilelivre 04/09/2022
    Ceinture noire de Karaté, le narrateur se sent armé pour intervenir en cas de conflit nécessitant de monter ses muscles. Utilisateur régulier des transports en commun et en particulier du RER, il a l’occasion d’assister à des incivilités, des comportements anormaux d’usagers fatigués, en colère ou ayant un peu abusé de la bouteille. Il observe le courage des autres dans certaines circonstances et culpabilise d’être souvent en retenue, en retrait, regrettant à posteriori son inaction. Ses observations faites sur une quinzaine d’années, nombreuses et variées sont un peu répétitives et finissent par lasser le lecteur mais leur réalité crue engrangée à la manière d’un herboriste constitue un stock pour une introspection presque maladive de l’auteur.
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