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Le dîner
Isabelle Rosselin (traduit par)
Date de parution : 03/01/2013
Éditeurs :
10/18

Le dîner

Isabelle Rosselin (traduit par)
Date de parution : 03/01/2013

Deux frères se donnent rendez-vous avec leur épouse dans un restaurant branché d'Amsterdam. Hors-d'œuvre : le maître d'hôtel s'affaire. Plat principal : on parle de tout, des films à l'affiche,...

Deux frères se donnent rendez-vous avec leur épouse dans un restaurant branché d'Amsterdam. Hors-d'œuvre : le maître d'hôtel s'affaire. Plat principal : on parle de tout, des films à l'affiche, des vacances. Dessert : piques et banalités. On évite soigneusement le véritable enjeu de ce dîner à huis clos :...

Deux frères se donnent rendez-vous avec leur épouse dans un restaurant branché d'Amsterdam. Hors-d'œuvre : le maître d'hôtel s'affaire. Plat principal : on parle de tout, des films à l'affiche, des vacances. Dessert : piques et banalités. On évite soigneusement le véritable enjeu de ce dîner à huis clos : leurs fils respectifs ont commis un acte d'une violence inouïe. Jusqu’au couperet de l’addition...

« Une des paraboles les plus impitoyables qu'on ait lues depuis longtemps, des plus noires aussi. Rien d'étonnant à ce que le livre soit placé, dès l'épigraphe, sous le haut patronage de Tarantino ! »
Jean-Claude Perrier - Livres Hebdo

Traduit du néerlandais
par Isabelle Rosselin

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EAN : 9782264057815
Code sériel : 4626
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 360
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782264057815
Code sériel : 4626
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 360
Format : 108 x 177 mm

Ils en parlent

Le dîner commence doucement, presque léger, un peu grinçant mais quand on comprend enfin de quelle situation les protagonistes essaient de se dépêtrer, tout ce qu’on avait pris pour de l’humour est en fait un cynisme épouvantable des personnages et une satire cruelle et brillante de l’auteur. Ce roman est une claque et on le termine complètement déboussolé avec mille questions en tête.
Alexandra Charroin Spangenberg / Librairie de Paris

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • annec44 04/08/2023
    Dans un grand restaurant d'Amsterdam, deux couples passent une soirée sous haute tension. Un huis clos étouffant et dérangeant, un roman coup de poing qui dresse un portrait à la fois ridicule et glaçant d'une bourgeoisie prête à renoncer à toutes ses valeurs morales. Dans un restaurant chic d'Amsterdam, de nos jours. Paul se rend à contre-cœur avec sa femme, Claire, au restaurant choisi par son frère Serge, politicien charismatique et futur candidat au poste de premier ministre. Avec un retard soigneusement calculé, Serge et Babette, son épouse, font leur entrée. Le dîner peut commencer. La conversation s'installe péniblement, ponctuée par les demandes d'autographes des autres convives et les commentaires aussi ridicules que guindés du maître d'hôtel sur la nourriture. Serge parle sans discontinuer, Babette éclate en sanglots, Paul s'éclipse, Claire tente de calmer le jeu. C'est alors que, juste avant le dessert, Serge annonce qu'il compte retirer sa candidature aux élections. Et pour cause... Car est enfin mis sur la table ce que Claire savait déjà, ce que Paul vient d'apprendre et ce qui explique les larmes de Babette: leurs fils respectifs ont violemment agressé une clocharde. La scène a été filmée par des caméras de surveillance, la police a fait un appel... Dans un grand restaurant d'Amsterdam, deux couples passent une soirée sous haute tension. Un huis clos étouffant et dérangeant, un roman coup de poing qui dresse un portrait à la fois ridicule et glaçant d'une bourgeoisie prête à renoncer à toutes ses valeurs morales. Dans un restaurant chic d'Amsterdam, de nos jours. Paul se rend à contre-cœur avec sa femme, Claire, au restaurant choisi par son frère Serge, politicien charismatique et futur candidat au poste de premier ministre. Avec un retard soigneusement calculé, Serge et Babette, son épouse, font leur entrée. Le dîner peut commencer. La conversation s'installe péniblement, ponctuée par les demandes d'autographes des autres convives et les commentaires aussi ridicules que guindés du maître d'hôtel sur la nourriture. Serge parle sans discontinuer, Babette éclate en sanglots, Paul s'éclipse, Claire tente de calmer le jeu. C'est alors que, juste avant le dessert, Serge annonce qu'il compte retirer sa candidature aux élections. Et pour cause... Car est enfin mis sur la table ce que Claire savait déjà, ce que Paul vient d'apprendre et ce qui explique les larmes de Babette: leurs fils respectifs ont violemment agressé une clocharde. La scène a été filmée par des caméras de surveillance, la police a fait un appel à témoin. Si personne n'a encore identifié les fils Lohman, les vidéos ont été postées sur internet par quelqu'un qui menace de révéler toute la vérité. Se taire ou dénoncer les enfants ? Terrible dilemme, dans lequel sacrifice, compassion et sincérité n'entrent pas forcément en ligne de compte...
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  • JulienL0710 16/01/2023
    Assez rapidement, on sent une atmosphère dérangeante dans le roman d’Herman Koch, une apparence qui incite à rester sur nos gardes. Un quelque chose qui nous maintient en alerte dans ce huis clos intriguant. L’auteur ne cherche pas à dissimuler la source de ce malaise car assez rapidement, on sait qu’il est en rapport avec le fils du protagoniste. Les relations qu’entretiennent les 4 acteurs de ce dîner sont à la base de la multitude de questions que se pose le lecteur. Le frère tout d’abord, Serge, en passe de devenir le nouveau Premier ministre, nous paraît un peu rustre, sexiste. Sa femme Babette, elle, nous semble mondaine bien que soumise à la réussite de son époux. Claire, la femme du narrateur, idolâtrée par ce dernier et enfin Paul notre personnage central. Tout au long du roman on constate l’attachement que Paul porte pour sa femme et on sait que cet attachement n’est pas anodin, qu’il les sauvera tôt au tour. Car le scandale, nous le savons vite, est à la hauteur du faste des lieux. Le couple n’ayant qu’un enfant, Michel, celui-ci représente tout pour eux. Et c’est lui qui commettra l’irréparable avec son cousin, le fils de Serge... Assez rapidement, on sent une atmosphère dérangeante dans le roman d’Herman Koch, une apparence qui incite à rester sur nos gardes. Un quelque chose qui nous maintient en alerte dans ce huis clos intriguant. L’auteur ne cherche pas à dissimuler la source de ce malaise car assez rapidement, on sait qu’il est en rapport avec le fils du protagoniste. Les relations qu’entretiennent les 4 acteurs de ce dîner sont à la base de la multitude de questions que se pose le lecteur. Le frère tout d’abord, Serge, en passe de devenir le nouveau Premier ministre, nous paraît un peu rustre, sexiste. Sa femme Babette, elle, nous semble mondaine bien que soumise à la réussite de son époux. Claire, la femme du narrateur, idolâtrée par ce dernier et enfin Paul notre personnage central. Tout au long du roman on constate l’attachement que Paul porte pour sa femme et on sait que cet attachement n’est pas anodin, qu’il les sauvera tôt au tour. Car le scandale, nous le savons vite, est à la hauteur du faste des lieux. Le couple n’ayant qu’un enfant, Michel, celui-ci représente tout pour eux. Et c’est lui qui commettra l’irréparable avec son cousin, le fils de Serge et Babette. Le père, Paul ne cesse de répéter tout au long du roman, dans ses nombreuses réflexions, font-ils parti lui, sa femme et son fils de ces « familles heureuses » ? Et pour l’être, tout est alors permis comme la violence du père pour défendre son fils mais aussi la détermination outrancière de la mère. Jusqu’à la dernière ligne du roman, le lecteur se laisse emporter par l’enjeu d’un dîner qui n’a rien d’anodin.
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  • luis1952 04/12/2022
    Deux frères Paul et Serge accompagnés de leurs épouses Babette et Claire se donnent rendez-vous dans un restaurant branché d'Amsterdam, Les hommes comme les femmes sont fort différents, déjà par leurs accoutrement ; Claire est habillée simplement tandis que Babette elle, doit montrer ses orteils dépassants de ses sandales tropéziennes. Voilà un roman habilement construit : un huis-clos oppressant, des chapitres qui se divisent par le nombre de plats que les couples consomment et des révélations qui arrivent au compte goutte. Les personnages sont tous complexes, sombres, plein de secrets et cachent pas mal de leurs vies respectives et. ce roman m'a fait penser à aucun autre et je comprend maintenant le succès de ce livre au Pays-Bas.
  • perlederosee28 14/09/2022
    Je suis entrée tout de suite dans cette histoire caustique. Elle est très bien construite et très bien écrite si bien qu'on ne lâche plus le livre jusqu'à la dernière page tant la tension est palpable. Ce n'est pas une partie de plaisir, c'est plutôt une grosse claque. La violence est très présente et parfois j'avais envie de me cacher les yeux pour ne pas voir la scène (oui je sais c'est un livre !) C'est une longue scène au restaurant entrecoupée de plusieurs flash-backs. C'est un thriller psychologique qui remet beaucoup de choses en question, la morale, le rôle de la société et des parents et là en l’occurrence nous avons des parents qui défendent leur enfant envers et contre tout.
  • stoner 19/08/2022
    Deux frères, bataves de leur état, se retrouvent avec leurs femmes dans un bon resto amstellodamois. C'est un souper qui va partir en vrille après le pousse-café car le dernier sujet de discussion, qu'on ne voit pas du tout arriver, va dynamiter la soiree. "Le dîner" commence comme une comédie de boulevard grinçante où deux couples règlent leurs comptes et se termine par l'évocation d'un secret terrifiant. Intelligent, drôle et à la fois caustique et désabusé, ce dîner-là n'est pas facile à digérer.
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