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Le fossé
Isabelle Rosselin (traduit par)
Date de parution : 18/03/2021
Éditeurs :
10/18

Le fossé

Isabelle Rosselin (traduit par)
Date de parution : 18/03/2021
Dans la veine du Dîner, une comédie noire au suspense redoutable où il est question – entre autres – des affres de la vie conjugale, de la disparition d’un chat, de préjugés racistes, d’un François Hollande en goguette, de la finitude de l’univers, de tri des déchets… le tout sur fond de satire sociale acerbe.
Maire respecté d'Amsterdam, père et époux comblé, Robert est homme heureux. Jusqu'au jour où il aperçoit sa femme rire à gorge déployée avec son adjoint. Tiens, il ne les savait... Maire respecté d'Amsterdam, père et époux comblé, Robert est homme heureux. Jusqu'au jour où il aperçoit sa femme rire à gorge déployée avec son adjoint. Tiens, il ne les savait pas si proches. Et si... Non, impossible. D'ailleurs, Sylvia se comporte de manière on ne peut plus normale ces derniers... Maire respecté d'Amsterdam, père et époux comblé, Robert est homme heureux. Jusqu'au jour où il aperçoit sa femme rire à gorge déployée avec son adjoint. Tiens, il ne les savait pas si proches. Et si... Non, impossible. D'ailleurs, Sylvia se comporte de manière on ne peut plus normale ces derniers temps. On pourrait même dire qu'elle n'a jamais été aussi normale. Mais justement, ne devrait-il pas s'en inquiéter ? Et voilà, le doute s'installe, le fossé se creuse. Et tandis que ses parents lui annoncent leur décision de mettre fin à leurs jours, c'est tout son équilibre - et sa belle assurance - qui menacent de voler en éclats.

« Herman Koch tire à vue tous azimuts dans cette satire drôle et grinçante. » L’Express
« Une écriture légère et ironique pour dépeindre un homme qui oscille entre folie douce et paranoïa, c’est irrésistible. » Madame Figaro
« Herman Koch déjoue les attentes et trace des lignes de fuite inattendues. » Le Canard enchaîné

Traduit du néerlandais par Isabelle Rosselin
 
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EAN : 9782264076151
Code sériel : 5540
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 360
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782264076151
Code sériel : 5540
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 360
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • FG37 12/12/2023
    Un roman satirique sur la société néerlandaise contemporaine, écrit à la première personne par le maire (fictif) d’Amsterdam. C’est bien écrit, tour à tour drôle, grinçant, pathétique, avec ce qu’il faut d’autodérision pour rendre le personnage central sympathique. Un regard et une réflexion justes et intéressants sur la vie de couple, les obligations d’un personnage politique, la fin de vie, les préjugés envers les étrangers, le poids du hasard dans nos vies, qui auraient pu prendre une autre tournure.
  • moussk12 15/04/2023
    Un personnage atypique que ce maire d’Amsterdam. Tout lui sourit, une belle épouse, une fille adorable et adorée, un métier qui lui va comme un gant tant il a de charisme. D’ailleurs, les habitants le définissent comme un maire « humain » car chaque émotion se lit sur son visage. Incapable de faire semblant, ses interlocuteurs savent de suite à quoi s’en tenir et s’ils sont appréciés de lui ou non. Pourtant, un détail va tout faire chavirer. Lors d’une réception, il voit sa femme rire face à l’homme qui lui parle, son adjoint. De sombres pensées s’insinuent dans son esprit et une jalousie perfide commence à s’installer alors qu’il est heureux en couple depuis plus de trente ans. Ses cogitations vont s’enchaîner jusqu’à en devenir une obsession. L’écoulement limpide de sa vie va se transformer en torrents de suspicion, de non-dits, d’accusations silencieuses. Complètement déstabilisé, il sera également confronté à la volonté de son père âgé de 95 ans, de mettre fin à ses jours à lui et à son épouse du même âge. Partir dignement avant qu’ils ne soient plus capables de réfléchir ou de mettre leur plan à exécution. Des sujets lourds, graves, pour ce roman qui m’a tenu en haleine. La dérision côtoie la gravité. Herman Koch a le don d’accrocher le lecteur. A chaque moment qui paraît délicat ou lorsqu’on attend de connaître le déroulement ou la parole attendue, soudain, le protagoniste part dans ses souvenirs. Par ce procédé, l’auteur fait monter la pression, tire sur le fil, le tend, prêt à se rompre, contrarie le lecteur avant de le soulager en dévoilant la suite. C’est assez tordu, comme l’est le personnage principal, et c’est jubilatoire. J’ai terminé la lecture un soir, sans avoir bien compris la fin. Mais que venait y faire le beau-frère ? Le lendemain, au réveil, tilt ! Et tout a été remis en question. J’avais déjà beaucoup aimé « Le dîner », son premier livre ; celui-ci me conforte dans l’idée du réel talent de l’auteur. Un roman mêlant le politique et la fiction, où les personnages font preuve d’intelligence, leur personnalité est suffisamment fouillée pour nous les rendre attachants et où leur dérive nous les font paraître fragiles. Un personnage atypique que ce maire d’Amsterdam. Tout lui sourit, une belle épouse, une fille adorable et adorée, un métier qui lui va comme un gant tant il a de charisme. D’ailleurs, les habitants le définissent comme un maire « humain » car chaque émotion se lit sur son visage. Incapable de faire semblant, ses interlocuteurs savent de suite à quoi s’en tenir et s’ils sont appréciés de lui ou non. Pourtant, un détail va tout faire chavirer. Lors d’une réception, il voit sa femme rire face à l’homme qui lui parle, son adjoint. De sombres pensées s’insinuent dans son esprit et une jalousie perfide commence à s’installer alors qu’il est heureux en couple depuis plus de trente ans. Ses cogitations vont s’enchaîner jusqu’à en devenir une obsession. L’écoulement limpide de sa vie va se transformer en torrents de suspicion, de non-dits, d’accusations silencieuses. Complètement déstabilisé, il sera également confronté à la volonté de son père âgé de 95 ans, de mettre fin à ses jours à lui et à son épouse du même âge. Partir dignement avant qu’ils ne soient plus capables de réfléchir ou de mettre leur plan à exécution. Des sujets lourds,...
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  • christinebeausson 27/12/2022
    Herman Koch, un auteur découvert comme tout le monde avec « le dîner », lecture plaisante qui m’a donné envie de poursuivre ma découverte de son univers. Ce sera « le fossé ». Un début difficile, des chapitres bavards qui jouent avec nous pour nous dissimuler la nationalité de la femme du narrateur ! Comme si c’est ce qui est important ! Tout est prétexte pour se trainer, nous traîner entre diverses banalités. La suite s’enchaîne, l’écriture est plaisante, l’humour essaie de se faire un peu de place au milieu de supputations les plus diverses. La vie d’un néerlandais quelconque, même s’il est maire d’une grande ville, n’est pas d’un intérêt majeur, et la façon dont il gère son couple, sa fille, ses parents et ses amis ne constitue pas des événements majeurs à ne pas ignorer ! Lecture reposante, mais pas vraiment indispensable. Ma curiosité me poussera à rechercher « jours de Finlande », une œuvre présentée comme étant autobiographique et présentée comme étant une belle ode à l’écriture et à la lecture.
  • luis1952 22/12/2022
    Un excellent roman qui se passe pas si loin de chez moi, à Amsterdam. Robert est maire d'Amsterdam et sa vie s'écoule sans aucun problèmes : il a une jolie femme et une charmante fille. Jusqu'au jour où quelque chose va basculer ; lors de son discours annuel il remarque sa femme dans l'assemblée, bien vêtue , ses orteils dépassants de ses sandales tropéziennes rire aux éclats avec un de ses conjoint de la mairie. Dès lors il a des soupçons sur son épouse , la confiance n'y est plus, et un fossé se creuse.
  • Nessbhlit 13/01/2022
    out allait bien pour Robert, comblé par une vie de famille épanouie, respecté en tant que Maire d’Amsterdam, aucune ombre au tableau. Mais voilà qu’un jour, un moment d’hilarité entre sa femme et son adjoint vient mettre un grain de sable dans les rouages parfaitement huilés de sa vie. Depuis quand sont-ils si proches ? Et si… Non, inconcevable. Robert doute puis se raisonne puis re-doute…entre les deux son cœur et son équilibre vacillent. Dans une moindre lignée de Le diner (que j’ai adoré), voilà un roman drôlement grinçant de cynisme. La plume toujours aussi alerte et acérée, débute par une idée assez originale autour d’un homme à qui tout réussit et qui sombre insidieusement dans le doute, creusant un fossé entre lui et les autres. Tous les ingrédients sont réunis pour en faire un roman magistral : un soupçon d'humour noir, un brin de suspense et des moments aussi cocasses que réalistes. Cependant, à la trame principale, plusieurs thèmes viennent se greffer sans réellement de liens et sans être plus approfondis, restant à l’état d’anecdotes… Petit bémol qui m’a empêché de savourer à 100% le roman, dommage…
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