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Le Métier de mourir
Date de parution : 16/09/2021
Éditeurs :
Pocket

Le Métier de mourir

Date de parution : 16/09/2021
1985, sous le soleil brûlant au sud du Liban. Qui est ce soldat énigmatique qui se fait appeler Belleface ? Et quel est le secret qu’il dissimule à ses hommes... 1985, sous le soleil brûlant au sud du Liban. Qui est ce soldat énigmatique qui se fait appeler Belleface ? Et quel est le secret qu’il dissimule à ses hommes ? Rescapé du camp de Treblinka, ancien légionnaire en Indochine, légende de l’armée israélienne, il commande un avant-poste constitué de... 1985, sous le soleil brûlant au sud du Liban. Qui est ce soldat énigmatique qui se fait appeler Belleface ? Et quel est le secret qu’il dissimule à ses hommes ? Rescapé du camp de Treblinka, ancien légionnaire en Indochine, légende de l’armée israélienne, il commande un avant-poste constitué de miliciens libanais.
Lorsqu’un jeune Français, ardent et idéaliste, arrive au sein de cette communauté confinée dans une attente insoutenable, une relation particulière, semblable à celle qui lie un père et son fils, se noue entre les deux hommes. Et fait apparaître le mystère de la vie de Belleface, héros inconnu dont l’Histoire n’a pas retenu le nom...
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EAN : 9782266320368
Code sériel : 18391
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 256
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266320368
Code sériel : 18391
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 256
Format : 108 x 177 mm

Ils en parlent

« Conçu comme une tragédie en trois jours et trois actes, ce beau roman sur la fraternité virile trouve ses racines chez Malraux et Kessel. »
Jean-Claude Perrier / Livres Hebdo

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Cannetille 21/06/2022
    Printemps 1985. Israël s’est retiré du Liban après en avoir expulsé l’OLP, gardant le contrôle d’une zone tampon avec l’aide de l’Armée Sud du Liban. L’avant-poste de Ras-el-Bayada y a été placé sous le commandement du très respecté vétéran Belleface. D’origine polonaise, ce rescapé du camp de Treblinka a passé sa vie à combattre, d’abord comme légionnaire en Indochine, puis dans l'armée israélienne où il s’est élevé au rang de colonel. A cinquante-huit ans, le voilà à la tête d’une dizaine de miliciens, à surveiller route et mer par où peuvent à tout instant survenir les attaques terroristes du Hezbollah. Sur ce bout de territoire chauffé à blanc par le soleil, entre poussière du désert et éclat aveuglant de la mer, le temps s’écoule au ralenti d’une interminable attente, passée en alerte permanente. Chaque fois qu’il prend son tour de garde à la barrière du check-point, chacun de ces combattants sait que le pire peut arriver, caché sous les apparences les plus banales. C’est donc avec au ventre la peur de l’imprévisible et la hantise de l’imparable, que l’on se laisse enfermer dans le huis-clos d’un drame annoncé, sous la menace d’un ennemi d’autant plus terrifiant qu’invisible et impalpable. Dans cette fournaise qui ne demande qu’à exploser, les esprits gambergent. Favrier, un jeune engagé français fasciné par l’imposante aura de Belleface, s’attire la sympathie du vieux guerrier qui se plaît bientôt à projeter en lui le fils qu’il n’a jamais eu. Peu à peu se révèle le parcours douloureux et secret de ce personnage taciturne, inspiré de l’histoire vraie racontée à l’auteur par son grand-père, lui-même militaire de carrière. Cet homme, demeuré anonyme, prend au fil du récit la dimension d’un héros digne et courageux, incroyable trompe-la-mort désespérément condamné à la solitude par son exceptionnelle longévité dans le « métier de mourir », mais aussi sage et fataliste témoin de l’éternelle et folle faiblesse humaine, tragiquement soulignée par la litanie de ses références bibliques, extraites de l’Ecclésiaste. La narration, puissante et sobre, exsude l’amour profond de l’auteur pour le Liban et témoigne de sa connaissance fine du contexte du pays. Casque bleu dans cette zone en 1985, il a lui-même assisté à cette guerre d’usure silencieuse, qui, à force d’attaques sporadiques et terriblement meurtrières, très souvent sous la forme d’attentats à la voiture piégée, a fini par permettre au Hezbollah de récupérer le terrain abandonné par les forces armées israéliennes. Et, alors qu’il est issu d’une famille de militaires, son livre est aussi une réflexion sur les valeurs qui motivent des hommes à s’engager dans le métier de soldat, par vocation et par idéal, parce qu’à leurs yeux leur vie vaut d’être donnée pour la cause qu’ils défendent. En mêlant les accents antiques d’une tragédie grecque aux sonorités modernes d’une guerre contemporaine, ce livre bâti tout en tension et profondeur, comme un fatidique compte à rebours vers ce que l’on devine d’emblée une dramatique explosion finale, fait résonner avec beaucoup de tristesse l’apparente infinitude des conflits qui embrasent le Proche-Orient, épicentre de nos civilisations, de nos religions, mais aussi d’une violence dont les vagues n’ont pas fini d’ébranler le monde. Printemps 1985. Israël s’est retiré du Liban après en avoir expulsé l’OLP, gardant le contrôle d’une zone tampon avec l’aide de l’Armée Sud du Liban. L’avant-poste de Ras-el-Bayada y a été placé sous le commandement du très respecté vétéran Belleface. D’origine polonaise, ce rescapé du camp de Treblinka a passé sa vie à combattre, d’abord comme légionnaire en Indochine, puis dans l'armée israélienne où il s’est élevé au rang de colonel. A cinquante-huit ans, le voilà à la tête d’une dizaine de miliciens, à surveiller route et mer par où peuvent à tout instant survenir les attaques terroristes du Hezbollah. Sur ce bout de territoire chauffé à blanc par le soleil, entre poussière du désert et éclat aveuglant de la mer, le temps s’écoule au ralenti d’une interminable attente, passée en alerte permanente. Chaque fois qu’il prend son tour de garde à la barrière du check-point, chacun de ces combattants sait que le pire peut arriver, caché sous les apparences les plus banales. C’est donc avec au ventre la peur de l’imprévisible et la hantise de l’imparable, que l’on se laisse enfermer dans le huis-clos d’un drame annoncé, sous la menace d’un ennemi d’autant plus terrifiant qu’invisible et impalpable. Dans cette fournaise...
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  • telle17 30/12/2021
    Roman immobile, un soleil de plomb, l'attente, une ambiance, une atmosphère trop calme et 2 personnages que l'on va découvrir pendant 3 jours seulement 3 petits jours. Un roman dense ou sont abordé l'engagement, la transmission, la religion dans un contexte de guerre du Liban.
  • Librincanto 21/11/2021
    Le parcours de deux hommes enrôlés au Liban, en 1985. Deux hommes au parcours différents, tout comme les raisons qui les ont menés au front. Un combat qui se traduit en fait par une longue attente, interminable. Mais plus que d'un front meurtrier et combatif, il s'agit en fait d'une attente pernicieuse, le danger pouvant survenir à tout moment, inattendu. Au fil de la lecture, j'ai partagé les trois longues journées de ces deux soldats, Belleface et Favrier. J'ai appris à les connaître en même temps qu'eux-mêmes se découvrent l'un l'autre, bien qu'il leur soit difficile de se livrer sur leur passé. Leur histoire nous permet de nous évader du Liban et de passer par l'Indochine ou les campagnes du Tsahal. Une lecture poignante et empreinte d'une intensité dramatique prégnante où la mort est omniprésente. Bien que l'on sache pertinemment qu'elle emportera l'un ou l'autre, c'est une évidence et une fatalité (je n'en dévoilerai pas plus volontairement), la tristesse nous atteint malgré tout. Un livre orignal qui mérite d'être découvert.
  • JML38 08/11/2021
    Belleface, le « vieux », est l’archétype du soldat baroudeur, du vétéran qui a traversé toutes les guerres, grâce à un mélange de courage, de compétence, d’expérience, de chance d’avoir eu le temps d’acquérir cette expérience, et d’une farouche volonté qui lui vient de son passé. Juif polonais, il a connu l’horreur nazie. D’abord dans le ghetto de Varsovie, puis à Treblinka dont il est revenu vivant, miraculeux rescapé de la Shoah qui a anéanti toute sa famille. Légionnaire en Indochine, il a été fait prisonnier à Dien-Bien-Phu après avoir survécu à la dramatique évacuation du camp tonkinois de Cao-Bang et à la meurtrière bataille de la route coloniale n° 4. Il s’est ensuite engagé dans l’armée Israélienne, où il a atteint le grade de colonel, avant de rejoindre l’Armée du Liban Sud plutôt que de prendre sa retraite. Ses souvenirs sont remplis de fantômes : les membres de sa famille, la femme qu’il a aimée, les nombreux camarades morts au combat. Favrier est un Français récemment arrivé au sud Liban. Ses motivations sont un peu floues. Le jeune homme lui-même se demande à un moment s’il est venu pour oublier un échec sentimental ou pour savoir qui il est vraiment. Le vieux soldat se prend d’amitié pour celui en qui il voit le jeune guerrier qu’il était quelques décennies auparavant. Il a envie de le former, lui transmettre son savoir. Mais sa sensibilité s’étant exacerbée avec l’âge, il ressent même une attirance filiale, au point de le considérer comme le fils qu’il n’a jamais eu. Le récit présente une unité de lieu, Ras-El-Bayada, un check-point censé protéger Israël des attaques du Hezbollah palestinien. Il présente également une quasi-unité de temps, du 6 au 8 mai 1985. La vie du camp où Favrier côtoie diverses nationalités, se passe dans l’attente d’une éventuelle attaque, que Belleface pense imminente, rappelant tout naturellement « Le désert des Tartares ». Attaque qui, si elle paraît inéluctable, peu prendre diverses formes et venir de partout, avec cependant une forte probabilité pour la route de Tyr et des véhicules piégés, qui fait espérer à tous les soldats ne pas être de garde à la barrière à l’instant fatidique. À défaut d’action, les deux hommes échangent beaucoup, et se posent de nombreuses questions existentielles d’où la qualification de roman métaphysique. Belleface se retranche régulièrement sur des citations de « L’Ecclésiaste » qu’il répète à l’envi et qu’il tire d’une bible qui a une histoire particulière. « Le vieux » dévoile peu à peu à Favrier, soit directement soit par l’intermédiaire de tierces personnes, ce que fut son parcours jusque-là. Et ce qu’il hésite à révéler au Français, le lecteur l’apprend à travers ses réflexions personnelles. Un roman surprenant, dans lequel un vieux soldat, une légende qui n’a connu que le combat persuadé que sa condition de Juif ne l’autorisait à aucune autre alternative, essaye de transmettre à un novice de façon presque philosophique ce qu’il a retenu d’une vie et d'un métier où la mort semble être la seule des réelles certitudes. Merci à lecteurs.com et Pocket pour cette lecture.Belleface, le « vieux », est l’archétype du soldat baroudeur, du vétéran qui a traversé toutes les guerres, grâce à un mélange de courage, de compétence, d’expérience, de chance d’avoir eu le temps d’acquérir cette expérience, et d’une farouche volonté qui lui vient de son passé. Juif polonais, il a connu l’horreur nazie. D’abord dans le ghetto de Varsovie, puis à Treblinka dont il est revenu vivant, miraculeux rescapé de la Shoah qui a anéanti toute sa famille. Légionnaire en Indochine, il a été fait prisonnier à Dien-Bien-Phu après avoir survécu à la dramatique évacuation du camp tonkinois de Cao-Bang et à la meurtrière bataille de la route coloniale n° 4. Il s’est ensuite engagé dans l’armée Israélienne, où il a atteint le grade de colonel, avant de rejoindre l’Armée du Liban Sud plutôt que de prendre sa retraite. Ses souvenirs sont remplis de fantômes : les membres de sa famille, la femme qu’il a aimée, les nombreux camarades morts au combat. Favrier est un Français récemment arrivé au sud Liban. Ses motivations sont un peu floues. Le jeune homme...
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  • HolyBrius 08/10/2021
    Été 85. Belleface, juif polonais qui a survécu à Tréblinka, commandant d'un avant-poste dans une enclave démilitarisée entre le Liban et Israël, lit des versets de l'Ecclésiaste à ces hommes. « Là-Bas », dans ce désert des Tartares méditerranéen, le Hezbollah et l'armée israélienne se regardent en chien de faïence, attendant Godot, Dieu ou les « orages d'acier ». le destin va frapper. Et frapper fort. Sur Belleface, son bataillon et Paul Favier, son protégé, un jeune français idéaliste. C'est, dans des paysages de commencement du monde, au rythme des balles qui sifflent et de la lecture des Saintes Écriture, inspirée d'un personnage ayant réellement existé, l'histoire de ces amitiés folles que seule la guerre et l'aventure savent engendrer. C'est, à travers Belleface et Favier, un hommage à tant de soldats inconnus, une variation quasi mystique sur ce que Pavese appelait « l'unique et âpre métier de mourir ». Une fois le livre refermé, il est difficile d'oublier Belleface, l'un des personnages les plus puissants de la littérature contemporaine.
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