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Le Montespan
Date de parution : 05/03/2009
Éditeurs :
Pocket

Le Montespan

Date de parution : 05/03/2009

Au temps du Roi-Soleil, avoir sa femme dans le lit du monarque était pour les nobles une source de privilèges inépuisable. Le jour où Louis XIV jeta son dévolu sur...

Au temps du Roi-Soleil, avoir sa femme dans le lit du monarque était pour les nobles une source de privilèges inépuisable. Le jour où Louis XIV jeta son dévolu sur Mme de Montespan, chacun, à Versailles, félicita le mari. C’était mal connaître Louis-Henri de Pardaillan, marquis de Montespan…

Passionnément amoureux de...

Au temps du Roi-Soleil, avoir sa femme dans le lit du monarque était pour les nobles une source de privilèges inépuisable. Le jour où Louis XIV jeta son dévolu sur Mme de Montespan, chacun, à Versailles, félicita le mari. C’était mal connaître Louis-Henri de Pardaillan, marquis de Montespan…

Passionnément amoureux de son épouse, Louis-Henri prit très mal la chose. Il orna son carrosse de cornes gigantesques, entreprit de mener une guerre impitoyable contre celui qui profanait une union si parfaite, et poursuivit de sa haine l’homme le plus puissant de la planète pour tenter de récupérer sa femme…

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EAN : 9782266186742
Code sériel : 13872
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 320
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266186742
Code sériel : 13872
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 320
Format : 108 x 177 mm

Ils en parlent

« Un tableau débridé, hallucinant, hilarant et émouvant de l’envers du Grand Siècle. »

Joëlle Chevé ? ELLE

PRESSE

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Yaya_Fox 09/05/2023
    On retrouve, dans ce roman décalé historique, la verve et la plume enjouée de Jean Teulé qui nous emmène à la rencontre du Montespan. Nous y découvrons la vie bouleversée (et bouleversante) du marquis de Montespan lorsque son épouse, qu’il aimait follement, devint la favorite de Louis XIV. Un livre qui met en exergue toute l’hypocrisie de la cour et nous instruit sur les mœurs de l’époque. J’ai été touchée par l’entêtement du marquis qui continuera, seul contre tous, à se battre pour sa liberté de penser.
  • NathalieFerron 08/05/2023
    roman historique / Grand Prix du roman historique et le Prix Maison de la Presse Voici le récit de la vie d'un des plus grands cocus de l’Histoire : Louis-Henri de Pardaillan de Gondrin, marquis de Montespan et d'Antin, seigneur d'Épernon. En tombant fou amoureux et en épousant Françoise Athénaïs de Rochechouart de Mortemart, ce pauvre Louis-Henri ne savait pas que cette belle deviendrait dame d’honneur à la cour, et que, le roi Louis XIV en ferait sa favorite. À l’époque c’était tout un honneur que sa femme soit choisit pour être la maîtresse du roi ! Mais Louis-Henri refuse tous les privilèges que le roi lui accorde, fait fi des menaces répétées, des procès, des emprisonnements, … il tente de récupérer sa femme par tous les moyens. Roman passionnant, où l'on trouve beaucoup d’humour. Pour moi qui ne connaissait pas ce fameux Monsieur de Montespan, ce fut une découverte. Que c’est bon d’apprendre en s’amusant …. Très bon Teulé!
  • BazaR 30/04/2023
    Corbleu ! Quelle histoire ! Quelle histoire, que la vie de Montespan mâle, si les faits rapportés par monsieur Teulé sont véridiques. Et si vous m’en croyez – ou si vous en croyez Wikipedia – tout ou presque est avéré. Monsieur Teulé n’avait plus qu’à envelopper les choses dans une verve cocasse, polissonne et scatologique, ce qui n’est pas à la portée du premier baveur d’encre venu. Un naïf incorruptible, un amoureux inlassable, un affronteur de moulins vindicatif. Ainsi était Louis-Henri de Pardaillan incidemment surnommé Le Montespan, de par le destin funeste qui lui valut d’épouser Madame Françoise de Rochechouart de Mortemart. Et pourtant ils étaient heureux au début, dans leur appartement loué rue Taranne. Mais la dame se lassa de sa condition disetteuse, des dettes de son époux et de sa guigne à la guerre. Ne mentons pas : madame de Montespan était une des perles de France et une langue de vipère talentueuse, toutes facultés qui ne pouvaient que plaire aux girafes en grande tenue de la Cour et au roi en personne. Monsieur de Montespan ne vit rien, ne crut rien, mit un temps infini à voir ces cornes qui lui poussaient sur le front. Jamais il ne cessa... Corbleu ! Quelle histoire ! Quelle histoire, que la vie de Montespan mâle, si les faits rapportés par monsieur Teulé sont véridiques. Et si vous m’en croyez – ou si vous en croyez Wikipedia – tout ou presque est avéré. Monsieur Teulé n’avait plus qu’à envelopper les choses dans une verve cocasse, polissonne et scatologique, ce qui n’est pas à la portée du premier baveur d’encre venu. Un naïf incorruptible, un amoureux inlassable, un affronteur de moulins vindicatif. Ainsi était Louis-Henri de Pardaillan incidemment surnommé Le Montespan, de par le destin funeste qui lui valut d’épouser Madame Françoise de Rochechouart de Mortemart. Et pourtant ils étaient heureux au début, dans leur appartement loué rue Taranne. Mais la dame se lassa de sa condition disetteuse, des dettes de son époux et de sa guigne à la guerre. Ne mentons pas : madame de Montespan était une des perles de France et une langue de vipère talentueuse, toutes facultés qui ne pouvaient que plaire aux girafes en grande tenue de la Cour et au roi en personne. Monsieur de Montespan ne vit rien, ne crut rien, mit un temps infini à voir ces cornes qui lui poussaient sur le front. Jamais il ne cessa d’aimer son épouse. Toujours il tenta de causer du tort au monarque margoulin, tentant même d’attraper la vérole auprès de prostituées pour le contaminer via l’interposition de son épouse. Assumant, il fit ajouter de grands bois de cerf à ses armoiries et à sa voiture. Il fut moqué, humilié en public. Il subit sans broncher les tentatives de corruption – car s’il avait accepté la situation, il serait devenu l’un des plus riches nobles de France – puis les foudres d’un roi agacé jusqu’à la fureur. Monsieur Teulé nous en fait un portrait pathétique et magnifique à la fois. Le portrait bénéficie de la présence de succulents seconds rôles. Tel Cartet, le concierge du château de Bonnefont et ex-maréchal des logis aux ordres de Montespan, les moustaches « retroussées en croc avec un fer à friser », sur lequel je n’ai pu m’empêcher de coller le portrait de Noël Roquevert. Telles la cuisinière à la langue bien pendue Mme Larivière et sa fille la discrète Dorothée. Tels Marie-Christine de Pardaillan, la fantomatique fille des Montespan et leur fils Louis-Antoine, pisse-verglas dans la canicule, accapareur de merde d’abeilles, poltron et méchant. Et tel ce jeune Charles II d’Espagne qui ne tient pas debout et dont l’esprit semble aussi fragile que celui d’un octogénaire atteint de la maladie d’Alzheimer. Petits et grands, aristocrates et vilains, tous sont ramenés à la même poussière, à la même matière fécale et à la même volonté de copuler. Personne ne tient sur un piédestal. Et c’est drôle. Monsieur Teulé a l’impertinence génétiquement assujettie à sa plume. Assurément, si d’aventure notre regretté auteur croise dans les Champs Élysées le roi-Soleil, ce dernier l’enverra tout de go à la prison de la Vallée de la Misère. Mais gageons que l’écrivain mettra l’expérience à profit comme de son vivant, donnant naissance à un grand roman qui fera se bidonner les anges.
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  • Mousse74 21/04/2023
    Voilà un roman historique savoureux, croustillant et un brin coquin ! Cela faisait longtemps que j’avais envie de découvrir la plume de Jean Teulé et je regrette d’avoir autant tardé ! Cette découverte, en livre audio, fut d’autant plus agréable qu’elle me fut contée par François d’Aubigny dont la très belle voix, le parfait phrasé et les vivantes intonations m’ont véritablement immergée dans cette histoire ! Dans ce roman où la fiction et les faits historiques s’entremêlent, nous partons à la découverte du cocu le plus connu de l’Histoire, du « cocu récalcitrant » : le marquis de Montespan ! Un homme sincèrement amoureux de sa très belle femme et qui se refusa à accepter et encore moins à tirer parti de son statut de maîtresse du Roi ! Il ira donc à l’encontre de toutes les règles de bienséance de l’époque, se rebellera ouvertement contre le Roi et ses privilèges royaux et en subira les foudres et revers. Si le sujet est original et plutôt cocasse, le roman est servi par un style intelligent autant que drôle, les références historiques sont nombreuses et racontées sans fioritures, avec humour mais aussi honnêteté : la cour et la noblesse n’y apparaissent pas à... Voilà un roman historique savoureux, croustillant et un brin coquin ! Cela faisait longtemps que j’avais envie de découvrir la plume de Jean Teulé et je regrette d’avoir autant tardé ! Cette découverte, en livre audio, fut d’autant plus agréable qu’elle me fut contée par François d’Aubigny dont la très belle voix, le parfait phrasé et les vivantes intonations m’ont véritablement immergée dans cette histoire ! Dans ce roman où la fiction et les faits historiques s’entremêlent, nous partons à la découverte du cocu le plus connu de l’Histoire, du « cocu récalcitrant » : le marquis de Montespan ! Un homme sincèrement amoureux de sa très belle femme et qui se refusa à accepter et encore moins à tirer parti de son statut de maîtresse du Roi ! Il ira donc à l’encontre de toutes les règles de bienséance de l’époque, se rebellera ouvertement contre le Roi et ses privilèges royaux et en subira les foudres et revers. Si le sujet est original et plutôt cocasse, le roman est servi par un style intelligent autant que drôle, les références historiques sont nombreuses et racontées sans fioritures, avec humour mais aussi honnêteté : la cour et la noblesse n’y apparaissent pas à leur avantage ! Car Jean Teulé ne nous épargne aucun des vices de l’époque : manque d’hygiène, de correction, abus de pouvoir, ... Et c’est à la fois repoussant et truculent ! J’avoue toutefois que mes sentiments à l’égard de celui qui se nomma toute sa vie « époux séparé quoique inséparable » sont mitigés, alternant entre la tendresse face à un tel amour, et l’agacement face à son aveuglement et son obstination à refuser de voir et accepter la trahison de sa femme. Mais j’ai adoré le style et l’humour de l’auteur, comme le sujet choisi, et j’ai passé un très bon moment avec ce roman !
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  • iz43 08/04/2023
    Quel coup de Coeur inattendu ce roman ! L'histoire se passe à l'époque du roi Soleil. Louis-Henri de Pardaillan, marquis de Montespan, est marié à Françoise, une jolie blonde avec qui il a deux enfants. Le couple est follement amoureux. Mais sans un sou. Alors que Louis Henri tente de faire fortune en menant des troupes à la guerre, il ne cesse d'accumuler les échecs et les dettes. La belle trouve l'occasion de se rapprocher de la cour. Le roi la remarque et décide d'en faire sa favorite. Louis Henri prend la chose très mal, vraiment très mal. Les autres nobles ne comprennent pas son désespoir. Au contraire c'est une chance de mettre sa femme dans le lit du roi car cela offre de fabuleux privilèges. Louis-Henri reproche au roi de lui voler sa femme. Il orne son carrosse de gigantesques cornes. Alors que sa situation financière est catastrophique, Louis-Henri refuse l'argent du roi et les privilèges. Louis-Henri va être accablé (emprisonnement, tentatives de meurtres, ruine...). Mais il ne cessera jamais de s'opposer au roi. Il ne cessera jamais d'aimer sa femme (même plus de 20 ans après leur séparation). Il ne cessera jamais de crier son amour pour Françoise et sa haine du roi. Franchement,... Quel coup de Coeur inattendu ce roman ! L'histoire se passe à l'époque du roi Soleil. Louis-Henri de Pardaillan, marquis de Montespan, est marié à Françoise, une jolie blonde avec qui il a deux enfants. Le couple est follement amoureux. Mais sans un sou. Alors que Louis Henri tente de faire fortune en menant des troupes à la guerre, il ne cesse d'accumuler les échecs et les dettes. La belle trouve l'occasion de se rapprocher de la cour. Le roi la remarque et décide d'en faire sa favorite. Louis Henri prend la chose très mal, vraiment très mal. Les autres nobles ne comprennent pas son désespoir. Au contraire c'est une chance de mettre sa femme dans le lit du roi car cela offre de fabuleux privilèges. Louis-Henri reproche au roi de lui voler sa femme. Il orne son carrosse de gigantesques cornes. Alors que sa situation financière est catastrophique, Louis-Henri refuse l'argent du roi et les privilèges. Louis-Henri va être accablé (emprisonnement, tentatives de meurtres, ruine...). Mais il ne cessera jamais de s'opposer au roi. Il ne cessera jamais d'aimer sa femme (même plus de 20 ans après leur séparation). Il ne cessera jamais de crier son amour pour Françoise et sa haine du roi. Franchement, s'opposer ainsi à un roi seul , aimer sa femme même après 20 ans de séparation, refuser beaucoup d'argent alors qu'on a à peine de quoi vivre, respect. Respect aussi pour la plume de l'auteur qui m' a conquise par son humour ! je ne me suis pas ennuyée une seconde. C'est un roman très coquin ! J'ai quand même été triste vers la fin du roman. La Montespan ne revoyait pas ses enfants et sa petite fille de 12 ans est morte de chagrin. Je ne sais pas comment on peut se séparer de ses enfants.
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