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Le mystère d'Edwin Drood
Jean-Pierre Croquet (préface de), Paul Kinnet (traduit par)
Date de parution : 04/04/2012
Éditeurs :
Archipoche

Le mystère d'Edwin Drood

Jean-Pierre Croquet (préface de), Paul Kinnet (traduit par)
Date de parution : 04/04/2012
Le Mystère d'Edwin Drood est le dernier roman de Charles Dickens, mort en 1870 avant d'avoir pu l'achever. La narration est centrée sur la disparition inexpliquée du jeune Edwin Drood,... Le Mystère d'Edwin Drood est le dernier roman de Charles Dickens, mort en 1870 avant d'avoir pu l'achever. La narration est centrée sur la disparition inexpliquée du jeune Edwin Drood, en apparence comblé par son oncle John Jasper, maître de choeur à la cathédrale de Cloisterham, ainsi que par la... Le Mystère d'Edwin Drood est le dernier roman de Charles Dickens, mort en 1870 avant d'avoir pu l'achever. La narration est centrée sur la disparition inexpliquée du jeune Edwin Drood, en apparence comblé par son oncle John Jasper, maître de choeur à la cathédrale de Cloisterham, ainsi que par la perspective d'un mariage avec l'orpheline Rosa Bud.Jasper mène tout d'abord l'enquête, mais suscite bien vite les soupçons du lecteur, car il mène une double vie, opiomane à ses heures et amoureux de Rosa. De surcroît, Jasper ignorait qu'Edwin et Rosa avaient rompu leurs fiançailles, la veille même de la disparition... Le texte de Dickens s'arrête avec l'apparition d'un détective prétendant s'appeler Datchery, dont la crinière blanche laisse à penser qu'il est, sous un déguisement, un personnage déjà connu du lecteur...Depuis plus d'un siècle, lecteurs, écrivains et critiques tentent d'élucider l'énigme. Edwin Drood a-t-il simulé sa propre disparition ? S'il est mort, qui l'a tué ? Qui est Dick Datchery ? Qui Rosa choisira-t-elle d'épouser ? Une suite est publiée aux États-Unis dès 1871, une autre deux ans plus tard en Angleterre, écrite « par l'intermédiaire d'un médium ». Plusieurs fins ont été proposées, notamment par Chesterton, Jean-Pierre Ohl, Jean Ray ou Dan Simmons (Drood, Robert Laffont, 2011). C'est la solution de l'écrivain belge Paul Maury (publiée en 1956), alias Paul Kinnet, auteur de polars, que reproduit la présente édition.
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EAN : 9782352873044
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 497
Format : 110 x 178 mm
EAN : 9782352873044
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 497
Format : 110 x 178 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Bibliorium 13/05/2021
    Je crois qu'inconsciemment j'aime me faire du mal, ce qui m'a poussé à jeter mon dévolu sur cette oeuvre même pas achevée, Dickens ayant eu la mauvaise idée de mourir avant de terminer son feuilleton pile poil au moment où il s'essayait à un nouveau genre: jeu de chaises musicales amoureux, soupçon de meurtre, disparition inexpliquée. En termes de mystère, il n'y a pas à dire, Dickens a fait fort puisqu'il n'a pas laissé le moindre petit indice quant à la résolution de l'histoire. Heureusement, une bonne âme (le traducteur) a essayé d'avancer une piste en fin d'ouvrage, mais bon, c'est pas du cru. Mis à part ce détail que l'on ne peut pas vraiment reprocher à l'auteur, et malgré le changement de genre, le "style Dickens" reste bien palpable: atmosphère feutrée de l'Angleterre du 19e, personnages bien campés et critique de la société à travers les haut-placés qui en prennent pour leur grade. Par contre, pas de fresque historique avec personnages à foison éclatés sur le territoire: ici, le nombre restreint de personnages se concentre dans une petite ville qui ne paie pas de mine, avant que l'action ne se transporte tout entière à Londres. Et ça fait du bien de ne pas retrouver exactement un auteur là où on l'attendait. Je crois qu'inconsciemment j'aime me faire du mal, ce qui m'a poussé à jeter mon dévolu sur cette oeuvre même pas achevée, Dickens ayant eu la mauvaise idée de mourir avant de terminer son feuilleton pile poil au moment où il s'essayait à un nouveau genre: jeu de chaises musicales amoureux, soupçon de meurtre, disparition inexpliquée. En termes de mystère, il n'y a pas à dire, Dickens a fait fort puisqu'il n'a pas laissé le moindre petit indice quant à la résolution de l'histoire. Heureusement, une bonne âme (le traducteur) a essayé d'avancer une piste en fin d'ouvrage, mais bon, c'est pas du cru. Mis à part ce détail que l'on ne peut pas vraiment reprocher à l'auteur, et malgré le changement de genre, le "style Dickens" reste bien palpable: atmosphère feutrée de l'Angleterre du 19e, personnages bien campés et critique de la société à travers les haut-placés qui en prennent pour leur grade. Par contre, pas de fresque historique avec personnages à foison éclatés sur le territoire: ici, le nombre restreint de personnages se concentre dans une petite ville qui ne paie pas de mine, avant que l'action ne se transporte tout entière à Londres. Et ça fait du...
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  • Enya75 03/02/2021
    Ce roman est le dernier livre écrit mais inachevé par Charles Dickens, décédé en cours d'écriture. Si l'écrivain a emporté à jamais la véritable issue de son unique roman policier, Paul Kinnet y a apporté de sa plume une fin "probable" et plausible selon moi. Je me suis lancée dans cette lecture avec une infinie curiosité. Dans cette histoire, tous les protagonistes se connaissent et vivent dans cette petite ville de Cloisterham. John Jasper, chef des choeurs de la cathédrale, et notoirement client d'une fumerie d'opium dans le quartier de Bloomsburry à Londres, est l'oncle du jeune Edwin Drood, qui doit prochainement se marier avec Rosa Bud (fille un peu puérile que tout effarouche), encore pensionnaire d'un orphelinat. Ce mariage est un voeu de la part de leurs défunts pères respectifs, mais les tourtereaux ne sont pas vraiment amoureux. Tandis que Jasper lui, est secrètement épris de Rosa. On fait également la connaissance, entre autres personnages importants de l'histoire, de Neville et Helena Landless, frère et soeur orphelins eux aussi. Neville sera confié au chanoine Crisparkle, et Helena rejoindra l'orphelinat de Miss Twinkleton où séjourne Rosa et avec qui elle sera très vite amie. Mais Neville va se disputer avec Edwin à propos de Rosa. Jasper et le chanoine Crisparkle tenteront de réconcilier les deux jeunes hommes lors d'un diner à la veille de Noël. C'est juste après ce diner qu'Edwin disparait... Jasper, Neville, Crisparkle sont les derniers à avoir vu Edwin Drood... Ce n'est pas la première fois que je lis et apprécie une oeuvre de Dickens, mais dans ce mystère, il y a beaucoup de personnages qui se greffent à l'histoire bien avant la disparition d'Edwind Drood. J'avoue avoir pris moins de plaisir à lire "l'avant-disparition" que "l'après disparition", nettement plus intéressante, et pleine de suspense. Lorsque Paul Kinnet prend le relais, on se rend compte un petit peu de cette césure, sa plume est plus "moderne", plus épurée en quelque sorte, mais elle reste néanmoins fidèle à celle de Dickens, elle-même élégante, descriptive mais parfois un peu lourde à certains moments. Cette lourdeur octroie un manque de clarté dans la première partie de ce roman policier, surtout lors de l'introduction de chaque nouveau personnage dans l'histoire, car l'auteur raconte l'histoire du nouvel arrivant et sa psychologie. Mais on ressent pourtant une belle unité à la lecture de ce récit. En bref, j'ai bien aimé cette lecture, surtout la résolution de l'enquête qui n'arrive qu'à la moitié du livre. Et puis l'intrigue est plutôt bien tricotée... Ne lisez surtout pas la préface, vous la lirez après, quand vous aurez terminé le roman, car on y dévoile trop de choses, cela nuit au suspense et à la surprise. Je ne comprends pas qu'un éditeur puisse laisser filtrer autant d'éléments qui mettent la puce à l'oreille dans la rédaction d'une préface, c'est dommage.Ce roman est le dernier livre écrit mais inachevé par Charles Dickens, décédé en cours d'écriture. Si l'écrivain a emporté à jamais la véritable issue de son unique roman policier, Paul Kinnet y a apporté de sa plume une fin "probable" et plausible selon moi. Je me suis lancée dans cette lecture avec une infinie curiosité. Dans cette histoire, tous les protagonistes se connaissent et vivent dans cette petite ville de Cloisterham. John Jasper, chef des choeurs de la cathédrale, et notoirement client d'une fumerie d'opium dans le quartier de Bloomsburry à Londres, est l'oncle du jeune Edwin Drood, qui doit prochainement se marier avec Rosa Bud (fille un peu puérile que tout effarouche), encore pensionnaire d'un orphelinat. Ce mariage est un voeu de la part de leurs défunts pères respectifs, mais les tourtereaux ne sont pas vraiment amoureux. Tandis que Jasper lui, est secrètement épris de Rosa. On fait également la connaissance, entre autres personnages importants de l'histoire, de Neville et Helena Landless, frère et soeur orphelins eux aussi. Neville sera confié au chanoine Crisparkle, et Helena rejoindra l'orphelinat de Miss Twinkleton où séjourne Rosa et avec qui elle sera très vite amie. Mais Neville va se disputer avec...
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  • Mousson 09/01/2021
    Le traducteur apporte une conclusion, que personnellement je n'ai pas trouvé si convaincante, à l'une des énigmes littéraires les plus connues. J'ai trouvé l'ajout superflu, bien que j'admets qu'il puisse être désagréable d'achever brutalement une lecture sans avoir de fin ; mais on le sait en commençant la lecture... Je trouve le livre inachevé, et l'énigme dans l'énigme, bien plus intéressant et marquant qu'un ajout a posteriori.
  • Valkyrie_Lectrice 23/04/2020
    J'avais une édition de 1956 qui tombait en ruine à chaque page que je tournais (héritage de la bibliothèque de mon père). L'écriture de Dickens est appréciable mais difficile à aborder. On prend le temps de voir l'intrigue, les personnages etc. La particularité et la bizarrerie de ce livre est qui n'est et ne sera jamais achevé, même si des solutions y ont été ajoutées. Elles ne sont pas rédigées de l'auteur même. C'est ce qui m'a plu et frustré à la fois. Bonne lecture.
  • Fauvine 24/03/2020
    Ce roman est le dernier de Charles Dickens, laissé inachevé puisque l'auteur est mort avant de pouvoir le terminer. À la suite de quoi plusieurs écrivains ont tenté de trouver le fin mot de l' « énigme » et d'imaginer ce qu'aurait pu être la suite, donnant ainsi naissance à la « littérature droodienne » comme l'indique le préfacier. Ici, Paul Kinnet propose une fin selon ce qui lui paraît le plus probable. Mais par pitié, ne lisez pas cette préface avant le roman (heureusement que j'ai eu l'intuition de ne pas le faire!) car tout le roman est résumé dans cette dernière ! Quelle débilité que ces préfaces qui nous font un résumé complet des romans avant leur lecture sous prétexte que ce sont des classiques ! Ils n'ont qu'à écrire des postfaces ! Alors que dire sur ce roman ? Je m'attendais à un roman policier, et j'y ai trouvé tout autre chose, en vérité. le préfacier indique d'ailleurs que c'était alors la mode des romans « à sensation », que l'on n'appelait pas encore « romans policiers ». Mais perso, je me dis que si on ne les appelait pas ainsi, c'était peut-être à juste titre… parce qu'ils n'en étaient pas vraiment. Pour moi, ce roman donne bien des « sensations », quelques frissons (et je ne doute pas qu'il en ait donné encore bien plus à l'époque où il n'existait pas encore toute la littérature horrifique ni les romans particulièrement noirs d'aujourd'hui). Mais quant au suspense, comment dire ? Je ne trouve pas qu'il y en ait vraiment. Et je n'ai pas l'impression que c'est ce que Charles Dickens cherchait non plus. En effet, très vite, une sorte de connivence s'établit entre le narrateur et le lecteur, le narrateur ne cherche pas à déjouer ses prévisions mais lui donne au contraire des indices, distille de petits commentaires éloquents sur l'attitude éminemment louche d'un certain personnage. [masquer] Que dire en effet de l'épisode de la crypte où l'on comprend sans l'ombre d'un doute que Jasper a saoulé Durdles pour lui subtiliser une clef ? Et de tous les passages où le narrateur affirme qu'il a l'air d'avoir un sombre dessein, frôle les murs comme un bandit et paraît amoureux de Rosa etc. ? [/masquer] le « mystère » repose plus sur la question « Edwin Drood est-t-il vraiment mort ? » que sur l'identité du coupable l'ayant tué ou ayant tenté de le faire ! Je n'y ai donc pas trouvé le suspense attendu, toutefois ce roman n'en est pas « raté » pour autant, loin de là. En lisant, je me suis dit à plusieurs reprises, moi qui n'avais pas lu de roman de Dickens depuis mon adolescence, « mais quel maître dans l'art de composer un personnage, de le rendre si réel ! Dans l'art d'observer et de savoir saisir les moindres nuances de la personnalité des gens et de savoir les croquer avec autant de vérité ! » Car vraiment, dans ses personnages, on reconnaît tellement bien certaines personnes, c'est si bien transcrit ! S'il avait été humoriste à notre époque, Dickens aurait pu faire un one man show avec tous ces protagonistes, s'il avait joué aussi bien qu'il écrit, il aurait pu les faire vivre sur scène en nous faisant rire aux éclats ! Son récit est en effet drôle, très souvent. Et parfois sa critique acerbe, sous un humour à l'ironie acérée. le personnage du philanthrope par exemple, qui donne des leçons à tout le monde, se lance sans cesse dans des polémiques contre les pensées qu'il prête aux autres et qu'ils n'ont jamais eues, qui fait des procès d'intention à chacun, déforme leurs propos, qui se voit comme un pourfendeur de l'intolérance et de la violence tout en étant lui-même le type le plus intolérant et violent qui soit, ou le personnage de Mme Billikin, qui met tous les professeurs dans le même sac parce qu'elle en a eu de mauvais... quelle peinture de certaines personnes, quelle que soit l'époque… Malgré cela, j'ai aussi trouvé certaines longueurs dans le roman sans quoi il m'aurait plu beaucoup plus. Et une partie de la fin ne me paraît pas crédible. [masquer] Sérieusement ?, avec une seule perruque, Drood devient méconnaissable ! Laissez-moi rire ! Il eût fallu un masque, ou autre chose ! [/masquer] C'est pourquoi, avec le manque de suspense, je ne mets « que » 3,5.Ce roman est le dernier de Charles Dickens, laissé inachevé puisque l'auteur est mort avant de pouvoir le terminer. À la suite de quoi plusieurs écrivains ont tenté de trouver le fin mot de l' « énigme » et d'imaginer ce qu'aurait pu être la suite, donnant ainsi naissance à la « littérature droodienne » comme l'indique le préfacier. Ici, Paul Kinnet propose une fin selon ce qui lui paraît le plus probable. Mais par pitié, ne lisez pas cette préface avant le roman (heureusement que j'ai eu l'intuition de ne pas le faire!) car tout le roman est résumé dans cette dernière ! Quelle débilité que ces préfaces qui nous font un résumé complet des romans avant leur lecture sous prétexte que ce sont des classiques ! Ils n'ont qu'à écrire des postfaces ! Alors que dire sur ce roman ? Je m'attendais à un roman policier, et j'y ai trouvé tout autre chose, en vérité. le préfacier indique d'ailleurs que c'était alors la mode des romans « à sensation », que l'on n'appelait pas encore « romans policiers ». Mais perso, je me dis que si on ne les appelait pas ainsi, c'était peut-être à juste titre… parce qu'ils n'en étaient pas vraiment. Pour moi, ce roman donne bien des « sensations »,...
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