« Le Passage de la nuit est un beau roman sur le regard en biais, sur le coup dil, sur les yeux qui sattardent. [
] Et Murakami sait comment rendre la nuit : avec la justesse des profondeurs égarées à la surface des choses. »
Nils C. Ahl, Le Monde
« Haruki Murakami excelle à assembler des récits à la mécanique sophistiquée. [...] Sur fond de ténèbres percées de néons au couleurs criardes, les solitudes s'entrechoquent [...] les destins se frôlent [...] les dialogues se nouent timidement au-dessus d'un néant urbain propice à ces variations esthétiques lustrées. La souffrance n'interdit pas le glamour. Le Japon est indémodable, Murakami aussi. »
Agnès Séverin, Le Figaro
« Sans jamais forcer le trait, Haruki Murakami nous précipite dans un univers nimbé d'une violence douce. Le désarroi qui hante ses personnages est à l'image de leurs existences : lisse et silencieux. Ainsi va le monde moderne, semble-t-il dire, ce royaume des solitudes. »
Bernard Geniès, Le Nouvel Observateur
« Un vertigineux récit, qui est à la fois une dérive fantasmatique, un tableau du Tokyo nocturne, une exploration des ténèbres de nos inconscients et un road movie au pays des songes. »
André Clavel, LExpress
« Dans un Tokyo morne et noir, des êtres se croisent, se frôlent... Une belle fable postmoderne du subtil écrivain japonais Haruki Murakami. »
Michel Schneider, Le Point
« À mi-chemin de Lost in Translation et de l'univers de David Lynch, Murakami prouve que le fantastique est la meilleure façon d'être réaliste. Il tisse des liens invisibles entre une jeune fille mutique et une prostituée maltraitée, un joueur de trombone et un mannequin dans le coma. On se réveille de ce livre comme après un rêve envoûtant. Tout semble clair et obscur à la fois. »
Patrick Williams, Elle
« Les romans de Murakami sont comme les chansons : ils portent en eux leur époque et une intemporalité. Ils possèdent surtout cette musique qui leur donne une force émotionnelle indéchiffrable. »
Thierry Guichard, Le Matricule des Anges