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Le passage de la nuit
Hélène Morita (traduit par), Theodore Morita (traduit par)
Date de parution : 05/06/2008
Éditeurs :
10/18

Le passage de la nuit

Hélène Morita (traduit par), Theodore Morita (traduit par)
Date de parution : 05/06/2008

Que se passe-t-il après les douze coups de minuit ? Mari rencontre un musicien dans un bar, sa sœur partage à son insu le sommeil d’un inconnu… Pour les âmes...

Que se passe-t-il après les douze coups de minuit ? Mari rencontre un musicien dans un bar, sa sœur partage à son insu le sommeil d’un inconnu… Pour les âmes solitaires d’une ville assoupie, les expériences se succèdent, entre fantasmagorie et réalité. Le lecteur, voyeur protégé par l’obscurité, palpe les...

Que se passe-t-il après les douze coups de minuit ? Mari rencontre un musicien dans un bar, sa sœur partage à son insu le sommeil d’un inconnu… Pour les âmes solitaires d’une ville assoupie, les expériences se succèdent, entre fantasmagorie et réalité. Le lecteur, voyeur protégé par l’obscurité, palpe les rêves inquiétants des acteurs de la nuit.

« Le Passage de la nuit est un beau roman sur le regard en biais, sur le coup d’œil, sur les yeux qui s’attardent. […] Et Murakami sait comment rendre la nuit : avec la justesse des profondeurs égarées à la surface des choses. »
Nils C. Ahl, Le Monde

Traduit du japonais par Hélène Morita ; avec la collaboration de Théodore Morita

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EAN : 9782264046857
Code sériel : 4136
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 240
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782264046857
Code sériel : 4136
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 240
Format : 108 x 177 mm

Ils en parlent

« Le Passage de la nuit est un beau roman sur le regard en biais, sur le coup d’œil, sur les yeux qui s’attardent. […] Et Murakami sait comment rendre la nuit : avec la justesse des profondeurs égarées à la surface des choses. »
Nils C. Ahl, Le Monde

« Haruki Murakami excelle à assembler des récits à la mécanique sophistiquée. [...] Sur fond de ténèbres percées de néons au couleurs criardes, les solitudes s'entrechoquent [...] les destins se frôlent [...] les dialogues se nouent timidement au-dessus d'un néant urbain propice à ces variations esthétiques lustrées. La souffrance n'interdit pas le glamour. Le Japon est indémodable, Murakami aussi. »
Agnès Séverin, Le Figaro

« Sans jamais forcer le trait, Haruki Murakami nous précipite dans un univers nimbé d'une violence douce. Le désarroi qui hante ses personnages est à l'image de leurs existences : lisse et silencieux. Ainsi va le monde moderne, semble-t-il dire, ce royaume des solitudes. »
Bernard Geniès, Le Nouvel Observateur

« Un vertigineux récit, qui est à la fois une dérive fantasmatique, un tableau du Tokyo nocturne, une exploration des ténèbres de nos inconscients et un road movie au pays des songes. »
André Clavel, L’Express

« Dans un Tokyo morne et noir, des êtres se croisent, se frôlent... Une belle fable postmoderne du subtil écrivain japonais Haruki Murakami. »
Michel Schneider, Le Point

« À mi-chemin de Lost in Translation et de l'univers de David Lynch, Murakami prouve que le fantastique est la meilleure façon d'être réaliste. Il tisse des liens invisibles entre une jeune fille mutique et une prostituée maltraitée, un joueur de trombone et un mannequin dans le coma. On se réveille de ce livre comme après un rêve envoûtant. Tout semble clair et obscur à la fois. »
Patrick Williams, Elle

« Les romans de Murakami sont comme les chansons : ils portent en eux leur époque et une intemporalité. Ils possèdent surtout cette musique qui leur donne une force émotionnelle indéchiffrable. »
Thierry Guichard, Le Matricule des Anges

PRESSE

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • branwyllt 19/12/2023
    Cet ouvrage semble, même après sa lecture, difficile à comprendre. Ses passages surréalistes sont, étrangement, plus simple à laisser transparaître une émotion que ceux ayant une réalité plus conforme. Deux histoires, deux jeunes femmes, deux mondes. Un lien entre sœur, et après ? Rien. Beaucoup de silence, beaucoup de temps à attendre. Et c'est dans ce calme que se trouve, selon moi, l'intérêt du roman. Dans les dialogues silencieux, les appels à l'aide muets, le temps qui s'étale... Au delà de ce message, l'écriture ne m'a pas charmé particulièrement, tout comme le cadre. Une lecture, au final, sans teinte, mais qui m'a un peu amené à réfléchir sur l'image et son pouvoir.
  • Diane2209 29/08/2023
    Encore une fois, tout au long de l'histoire, l'auteur fait cohabiter réalité et fantasmagorie et il laisse une grande place à l'imagination du lecteur. J'ai aimé passer la nuit dans l'œil d'une caméra et de découvrir les côtés solitaires de chacun des personnages, leurs pensées et leur interaction avec autrui. L'œil de la nuit. À nous d'écrire la suite....
  • Seebydelphine 17/08/2023
    Haruki Murakami entraîne son lecteur au cœur d’une nuit japonaise, en plein Tokyo, le temps d’un roman mi-réel, mi-fantastique. De minuit au lever du soleil, les heures s’égrènent lentement, l’instant présent est comme suspendu. « La nuit possède une horloge différente. » Les insomniaques, seuls au début, finissent par se confier leurs histoires. Mari, une jeune fille plutôt paumée, rencontre Takahashi, un musicien qui joue du jazz dans un sous-sol. Par le biais d’une sorte de caméra, on observe Eri, la sœur de Mari, plongée dans un inquiétant sommeil. Puis on suit les démêlés d’une agression dans un love-hotel. J’ai apprécié ce roman au goût étrange et intrigant, comme une parenthèse onirique, un voyage envoûtant dans les profondeurs de Tokyo by night #xNaN
  • ErodianWaves 08/07/2023
    Petit roman jazzy, ou on se laisse voguer dans une ambiance nocturne, aux néons criards, au travers des yeux qui s'ouvrent quand le monde s'endort. Temporalité altérée, non-dits qui s'affichent ouvertement, on traverse le quotidien de ceux qu'on ne voient pas, d'un love hôtel, au club de Jazz, en passant par des trafic plus sombres qu'en apparence (proxénètes, immigration clandestine..), pour se finir sur un matin qui allège, on sent que la nuit devenait étouffante, l'aube rafraîchit, fait du bien, les choses cachées retournent dans l'ombre pour quelques heures … Le temps n'est plus rythmé sur un tempo Jazz et impro, on laisse cette liberté à la nuit
  • Steph_K 12/02/2023
    Tokyo, une nuit. Une jeune fille dort, une autre lit dans un fast-food, une prostituée se fait agresser… images banales mais qui glissent légèrement vers le fantastique. Une écriture cinématographique, très visuelle, qui n’est pas sans rappeler les tableaux de Edward Hopper (d’ailleurs nommément cité), et qui donne au lecteur le rôle de voyeur. Un roman envoûtant et fascinant, à lire de préférence de nuit en écoutant du jazz, ou du Bach.
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