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Le peuple du vent
L'épopée des Normands de Sicile
Collection : Polar
Date de parution : 16/03/2006
Éditeurs :
10/18

Le peuple du vent

L'épopée des Normands de Sicile

Collection : Polar
Date de parution : 16/03/2006

En ce mois de septembre 1155, la Mort s'invite au château de Pirou. Tancrède et son maître Hugues de Tarse sauront-ils démasquer le mystérieux assassin ? Tancrède verra-t-il se réaliser...

En ce mois de septembre 1155, la Mort s'invite au château de Pirou. Tancrède et son maître Hugues de Tarse sauront-ils démasquer le mystérieux assassin ? Tancrède verra-t-il se réaliser la prophétie : " Vous irez loin, fort loin, messire. Par terre et par mer, vers des pays où les...

En ce mois de septembre 1155, la Mort s'invite au château de Pirou. Tancrède et son maître Hugues de Tarse sauront-ils démasquer le mystérieux assassin ? Tancrède verra-t-il se réaliser la prophétie : " Vous irez loin, fort loin, messire. Par terre et par mer, vers des pays où les femmes sont si belles qu’on les enferme, vous serez prince parmi les princes, et mendiant aussi… " ?


« Un personnage attachant, qui n’a sûrement pas fini d’étonner les lecteurs »
Michel Parouty, Les Échos

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EAN : 9782264040480
Code sériel : 3890
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 288
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782264040480
Code sériel : 3890
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 288
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • lcath 19/10/2023
    Le froid ne devrait pas tarder encercler le château de Pirou en ce début d'hiver 1155. Tancrède et son maître Hugues sont de passage. Ils vont observer les intrigues qui se croisent autour de la mort de la soeur du seigneur du lieu. Mort suspecte qui fait apparaître des personnages oubliés, redistribue les cartes familiales et permet surtout de planter le décor, l'époque et les caractères des deux héros. C'est un petit polar historique honnête qui ouvre une longue saga. Il n'est pas inoubliable mais l'époque, les lieux me donnent très envie de continuer cette histoire des Vikings en Sicile. De plus le Cotentin étant une de mes régions préférée j'ai beaucoup apprécié de la voir décrite dans sa "tenue" médiévale.
  • Lucilou 20/08/2023
    Un bon roman policier historique pendant les vacances, c'est un peu -pour moi- un passage obligé, une tradition, un rituel. Pour une fois, je me déleste de mon snobisme, de ma quête de style, d'émotions, de poésie, de sens et je ne cherche que le plaisir. Celui de se plonger dans une autre époque, dans une ambiance... et celui de me perdre dans une enquête que j'espère à chaque fois tortueuse Cet été, c'est sur "Le Peuple du Vent" trouvé dans une boîte à livres que j'ai choisi de jeter mon dévolu, attirée que je fus par sa couverture et son résumé. Et puis, je fais pleinement confiance aux éditions 10/18 pour étancher ma soif de mystère et de voyage dans le temps! Après tout, on leur doit pas mal de classiques en la matière... D'emblée, j'ai été séduite par le lieu du drame, celui du crime et de secrets qui espèrent se confondre avec la brume. Le château de Pirou, où se passe donc notre histoire, est de ces lieux sombres et romanesques qui abondent en terres celtes et océanes, terres du nord et terre de froid. Pirou, c'est un château qui se dresse sur le rivage normand, à pic et flanc de falaise, d'une terre de sel battue par les vents, le sel et la tempête. Les rubans de brume s'y accrochent, les corbeaux y jettent des hurlements néfastes et les fantômes ont le cœur aussi tourmenté que les habitants… En ces jours noirs de gel, le seigneur des lieux reçoit sa sœur, aussi belle que fragile, son époux un triste sire qui confond l'amour avec la possession et leurs deux enfants dont l'une est vive comme le feu follet tandis que l'autre a tout du trouvère en devenir. La famille ne serait pas complète sans la cousine, fière et blonde amazone sans beauté mais non sans charisme et le châtelain d'airain qui n'en finit pas de regretter la noyade de son fils chéri. Quant à la maisonnée, elle compte entre autres comparses un pêcheur fou d'amour, un faiseur de miel sage et blanchi, une commère compatissante et, enfouis sous les pierres noires de la chapelle, non-dits à la pelle. C'est dans ce décor prompt à nourrir les contes et légendes les plus cruels que se présentent Hugues de Tarse, oriental lettré autant que fine lame et son pupille, le jeune Tancrède dont on comprend qu'il est en quête de ses origines, origines dont son maître semble vouloir le préserver... C'est dans ce décor également que s'invite la Mort qui s'en vient prendre, après une énième crise de haut mal la maîtresse des lieux, Muriel... C'est enfin dans ce décor que surgit un étrange cavalier noir rôdant sur les grèves et dans la lande... Voilà, c'est ainsi que tous les ingrédients sont réunis pour concocter un sortilège qui ne prendra sans doute pas sur tout le monde mais qui a su m'ensorceler. Le décor et l'époque y sont sans doute pour beaucoup. J'ai toujours aimé les terres à la Tintagel, les rivages, les falaises qui déchiquètent le paysage et j'ai pour le Moyen-Age un amour qui remonte à mes lectures d'enfance (souvenirs d'Evelyne Brisou-Pellen...). Certes, certains personnages sont sans doute un peu caricaturaux et le mystère voire le mysticisme de certaines scènes un peu forcés pour aboutir au malaise recherché (mais auquel j'ai adhéré) mais j'ai pris plaisir à ce récit, cette enquête qui sans être foncièrement originale m'a captivée par sa noirceur qui au-delà de son aspect policier sonde les profondeurs de l'âme humaine. Je ne sais pas si je lirai les autres romans qui mettent en scène Tancrède et Hugues et dont "Le Peuple du Vent " est le premier volume car je me suis davantage intéressée aux habitants de Pirou qu'à ces deux-là... De plus, d'expérience, je sais que je suis souvent déçue quand je reviens à un auteur, des personnages d'une série policière... J'ai souvent l'impression que l'écrivain répète une recette sans chercher à lui donner ce petit quelque chose qui ferait la différence... Pour autant, c'est une hypothèse que je n'exclus pas non plus complètement... Cela dépendra sans doute du contexte autour des personnages, mais en attendant, j'ai beaucoup aimé cette parenthèse normande à la noirceur revendiquée, cette ambiance pesante (plus que l'enquête policière d'ailleurs, même si j'ai apprécié de me faire mener en bateau!) qui a rafraîchit mon été bien trop chaleureux. Un bon roman policier historique pendant les vacances, c'est un peu -pour moi- un passage obligé, une tradition, un rituel. Pour une fois, je me déleste de mon snobisme, de ma quête de style, d'émotions, de poésie, de sens et je ne cherche que le plaisir. Celui de se plonger dans une autre époque, dans une ambiance... et celui de me perdre dans une enquête que j'espère à chaque fois tortueuse Cet été, c'est sur "Le Peuple du Vent" trouvé dans une boîte à livres que j'ai choisi de jeter mon dévolu, attirée que je fus par sa couverture et son résumé. Et puis, je fais pleinement confiance aux éditions 10/18 pour étancher ma soif de mystère et de voyage dans le temps! Après tout, on leur doit pas mal de classiques en la matière... D'emblée, j'ai été séduite par le lieu du drame, celui du crime et de secrets qui espèrent se confondre avec la brume. Le château de Pirou, où se passe donc notre histoire, est de ces lieux sombres et romanesques qui abondent en terres celtes et océanes, terres du nord et terre de froid. Pirou, c'est un château qui se dresse sur le rivage normand, à pic et flanc de...
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  • qu_est_ce_que_je_lis 03/11/2020
    Au départ, je croyais qu'il s'agissait d'un tome unique, mais j'ai vu par la suite qu'il s'agit d'une trilogie. J'avais trouvé le début un peu longuet, mais puisque c'est une trilogie, la mise en place des personnages est importante. J'aurais aussi aimé un peu plus de descriptions sur les lieux et l'habillement des personnages, pour bien nous mettre dans le contexte médiéval. Car pour ce roman, c'est plutôt sur les coutumes et le langage que l'on se rends compte que cela ce déroule à cette époque.
  • BazaR 28/05/2020
    C’est pas mal, mais j’avoue que j’espérais autre chose. Étant donné la nature du héros, je m’attendais à retrouver l’atmosphère exotique et ensoleillée du royaume Normand de Sicile, si bien évoqué par Michel Subiela dans le cycle du Sang des Hauteville. Si Tancrède et son maître Hugues de Tarse semblent avoir un rapport avec ce royaume, le décor de l’action se situe en fait dans le Cotentin, près de Coutances, un retour aux sources en quelque sorte. Malgré cette première déception, Viviane Moore est parvenue à me faire apprécier ses paysages de mielles (mot issu du vieux norois pour « dunes », et de château cerné par un étang. Autre contrariété : la grande Histoire est notoirement absente de l’intrigue, elle aussi. A peine sait-on que Roger II de Sicile vient de mourir, qu’Henri II Plantagenêt est sur le trône d’Angleterre depuis peu et que son frère Geoffroy rallie pour lui contester le pouvoir. Le récit policier se centre sur le passionnel, pas sur le politique. Il y a beaucoup de jalousie, d’envie et de haine au château de Pirou. C’est très œdipien : le fils face au père, la fille face au père. Beaucoup de secrets aussi. Bref, tous les éléments que l’on retrouve dans une histoire de Hercule Poirot, par exemple. Les héros ont cet aspect étranger, coloré et exotique contrastant avec les normands du Cotentin. Le maître Hugues et l’élève Tancrède forment un duo qui rappelle Guillaume de Baskerville et Adso de Melk dans le Nom de la Rose (hormis que Tancrède a un potentiel guerrier plus développé qu’Adso). Tancrède est encore en phase d’initiation et c’est Hugues qui résout crimes et énigmes qui ne manquent pas de tomber. La mise en place des relations passionnelles est longue, il faut attendre la moitié du roman pour voir le premier sang. Les suspects sont trop souvent en état de colère à mon goût. L’histoire personnelle des deux héros va servir de fil rouge au cycle de sept romans. Hugues montre au lecteur qu’ils sont en fuite. Des chevaliers du sud croisés dans une foire l’inquiète. Le maître cache des secrets à son élève, probablement liés à son identité. Tancrède ignore beaucoup de choses sur lui-même. C’est ce mystère qui me donne envie de continuer. Et puis, peut-être que leurs voyages les mèneront vers la Sicile, voire l’Orient… Ah j’oubliais : mettre une carte en début de volume est une très bonne idée, mais Viviane Moore aurait dû éviter d’y noter l’emplacement du « lieu où on a trouvé Untel ». Car dès le début, on sait donc qu’Untel va mourir. Erreur de débutant. C’est pas mal, mais j’avoue que j’espérais autre chose. Étant donné la nature du héros, je m’attendais à retrouver l’atmosphère exotique et ensoleillée du royaume Normand de Sicile, si bien évoqué par Michel Subiela dans le cycle du Sang des Hauteville. Si Tancrède et son maître Hugues de Tarse semblent avoir un rapport avec ce royaume, le décor de l’action se situe en fait dans le Cotentin, près de Coutances, un retour aux sources en quelque sorte. Malgré cette première déception, Viviane Moore est parvenue à me faire apprécier ses paysages de mielles (mot issu du vieux norois pour « dunes », et de château cerné par un étang. Autre contrariété : la grande Histoire est notoirement absente de l’intrigue, elle aussi. A peine sait-on que Roger II de Sicile vient de mourir, qu’Henri II Plantagenêt est sur le trône d’Angleterre depuis peu et que son frère Geoffroy rallie pour lui contester le pouvoir. Le récit policier se centre sur le passionnel, pas sur le politique. Il y a beaucoup de jalousie, d’envie et de haine au château de Pirou. C’est très œdipien : le fils face au père, la fille face au père. Beaucoup de secrets aussi. Bref, tous les...
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  • aureliestrega 20/02/2020
    Bon début de saga. J'aime beaucoup cette auteur. J'aime le côté historique avec le glossaire et la liste de personnages historiques en fin de volume. J'aime cette période début 12ème. Et les décors, on est ici en Normandie en plein hiver. Un paysage froid, glaciale, hostile. Plusieurs conflits familiaux, les traditionnels secrets, complots mais avec ces deux personnages étrangers à l'affaire. Tancrède et le sire de Tarse, sortes de chevaliers errants, maitre et disciples. Ils sont aussi enquêteurs, surtout Hugues de Tarse qui observe, juge, écoute tout et en déduit beaucoup. J'ai hâte de lire la suite.
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