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Le plaisir au Moyen Age
Date de parution : 18/02/2010
Éditeurs :
Perrin

Le plaisir au Moyen Age

Date de parution : 18/02/2010

Tout sur le plaisir au Moyen Age : la sexualité, les plaisirs de la table et du vin, les fêtes, la sociabilité...

Chaque époque a ses plaisirs, ou du moins sa façon de les accommoder. Ainsi, au Moyen Age, la jouissance sexuelle n'allait pas sans trouble ni ruse, en raison du contrôle...

Chaque époque a ses plaisirs, ou du moins sa façon de les accommoder. Ainsi, au Moyen Age, la jouissance sexuelle n'allait pas sans trouble ni ruse, en raison du contrôle exercé par l'Eglise prompte à réprimer des pratiques réputées sataniques. La bonne chère aussi était à l'honneur, sous des formes...

Chaque époque a ses plaisirs, ou du moins sa façon de les accommoder. Ainsi, au Moyen Age, la jouissance sexuelle n'allait pas sans trouble ni ruse, en raison du contrôle exercé par l'Eglise prompte à réprimer des pratiques réputées sataniques. La bonne chère aussi était à l'honneur, sous des formes aujourd'hui surprenantes quant à la nature et à la quantité des mets consommés, en particulier le vin coulant à flots jusque dans les réfectoires des monastères.
Aux danses et chansons des fêtes populaires s'ajoutaient des arts de cour de plus en plus raffinés, ainsi que des exercices physiques parfois très violents, comme les tournois et les joutes. Nourri d'exemples vivants pris dans tous les milieux, l'ouvrage de Jean Verdon donne du plaisir au Moyen Age une image singulière et, somme toute, joyeuse.

Jean Verdon a notamment publié La Nuit au Moyen Age et Information et Désinformation au Moyen Age.

" Dans cet ouvrage instructif mais jamais ennuyeux, avec des exemples précis et variés, on comprend mieux les moeurs de l'époque médiévale. "
Christine Guimonnet, HISTORIENS ET GÉOGRAPHES

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EAN : 9782262032203
Code sériel : 314
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 256
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782262032203
Code sériel : 314
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 256
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Sarindar 24/05/2017
    Personne comme Jean Verdon ne sait nous familiariser avec nos ancêtres des temps féodaux et mieux nous affranchir des images et clichés véhiculés à propos du Moyen-Âge. Il nous le prouve à travers cet ouvrage qui, s'inscrivant - partiellement - en faux contre la représentation d'une ténébreuse période encadrée par deux époques lumineuses - l'Antiquité et la Renaissance - où l'on aurait donné libre cours à toutes les formes de jouissance, montre au contraire que les hommes et femmes du Moyen Âge surent trouver eux aussi, à leur manière, les chemins du plaisir. Les séquences en tranches chronologiques marquées sont donc à la fois une réalité et une pure convention, pour ne pas dire une invention : il n'y a pas une Antiquité avec des mœurs totalement débridées, un Moyen Âge grave, austère et étouffant et une Renaissance joyeuse et sans scrupules ; les frontières sont parfois floues, et les humains trouvent les moyens d'exister et de bien vivre, quelle que soit la période. L'ouvrage se découpe en trois parties, où sont traités les thèmes suivants : - Faire l'amour (y compris en tenant compte des déviances et du masochisme) ; - L'Église et le refus du plaisir (preuve que cela n'est pas facile et qu'il faut résister - mais pourquoi ? - à des tendances naturelles) ; - Plaisirs en tous sens (avec les sous-divisions traitant de la Table, des Distractions, de la Beauté et de la Culture) et se termine par une conclusion sur l'art de beaucoup sublimer qui fut particulier au Moyen Âge, et dont il nous reste quelque chose, en dépit des apparences. Une bibliographie sommaire complète l'ensemble, qui se lit sans difficulté aucune. François Sarindar, auteur de : Jeanne d'Arc, une mission inachevée (2015)Personne comme Jean Verdon ne sait nous familiariser avec nos ancêtres des temps féodaux et mieux nous affranchir des images et clichés véhiculés à propos du Moyen-Âge. Il nous le prouve à travers cet ouvrage qui, s'inscrivant - partiellement - en faux contre la représentation d'une ténébreuse période encadrée par deux époques lumineuses - l'Antiquité et la Renaissance - où l'on aurait donné libre cours à toutes les formes de jouissance, montre au contraire que les hommes et femmes du Moyen Âge surent trouver eux aussi, à leur manière, les chemins du plaisir. Les séquences en tranches chronologiques marquées sont donc à la fois une réalité et une pure convention, pour ne pas dire une invention : il n'y a pas une Antiquité avec des mœurs totalement débridées, un Moyen Âge grave, austère et étouffant et une Renaissance joyeuse et sans scrupules ; les frontières sont parfois floues, et les humains trouvent les moyens d'exister et de bien vivre, quelle que soit la période. L'ouvrage se découpe en trois parties, où sont traités les thèmes suivants : - Faire l'amour (y compris en tenant compte des déviances et du masochisme) ; - L'Église et le refus du plaisir (preuve que cela n'est pas...
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  • stefmet 21/04/2014
    Aucun titre n'aurait put être plus explicite que celui là. Jean Verdon nous propose effectivement une analyse du plaisir au Moyen Âge. Je suis de nature assez sceptique avec les livres thématiques sur ce Moyen Âge car il me semble difficile d'avoir une vision "homogène" des moeurs et coutumes d'époques s'étalant du VIe au XVe siècle. Mais connaissant déjà le travail de cet historien, je me suis laissé tenter. Durant la lecture de cet ouvrage on s'instruit souvent, on s'amuse un peu, on s'étonne parfois, on s'offusque aussi. L'auteur s'appuie sur les oeuvres des lettrés (médecins, religieux, auteurs et trombadours) pour évoquer les plaisirs de l'amour,du sexe, et des sens. Sans oublier la pression morale de la Religion. Si l'on s'amuse, c'est en lisant les analyses des médecins sur le corps humains et son fonctionnement. Mais qui dit que dans quelques siècles nos descendants ne riront pas également de nos indéniables certitudes médicales d'aujourd'hui? Si l'on s'offusque, c'est en se rappelant l'état de grande infériorité des plus humbles et des femmes. Si l'on est comme moi aussi hermétique, voire même réfractaire, à la morale religieuse et à son emprise sur la société, on pourra aussi sentir poindre un certain dégoût de cette pression moralisatrice qui n'a pour but que d'interdire toute sorte de plaisir terrestre, dans l'espoir du plaisir éternel dans un très hypothétique au-delà. Que penser de ces lourdes condamnations par la Religion de tout manière d'agir hors de ses règles. Personnellement, j'ai pu constater que si la forme a certes un peu changé, le fond de leurs discours n'ont guère évolué. Toujours est il que j'ai assez apprécié ce livre, même si je l'ai trouvé de lecture inégale. Autre petit bémol: je trouve que la troisième partie qui traite des «plaisirs en tous sens» (la table, les distractions, la beauté et la culture), qui fait quasiment la moitié du livre, n'est qu'un condensé d'un autre livre de J. Verdon «S'Amuser au Moyen Âge». ( aussi paru sous le titre «Les loisirs au Moyen Âge»). Pourquoi, dans ce cas, ne pas faire un seul et unique livre? Une logique commerciale plutôt qu'une logique de savoir?Aucun titre n'aurait put être plus explicite que celui là. Jean Verdon nous propose effectivement une analyse du plaisir au Moyen Âge. Je suis de nature assez sceptique avec les livres thématiques sur ce Moyen Âge car il me semble difficile d'avoir une vision "homogène" des moeurs et coutumes d'époques s'étalant du VIe au XVe siècle. Mais connaissant déjà le travail de cet historien, je me suis laissé tenter. Durant la lecture de cet ouvrage on s'instruit souvent, on s'amuse un peu, on s'étonne parfois, on s'offusque aussi. L'auteur s'appuie sur les oeuvres des lettrés (médecins, religieux, auteurs et trombadours) pour évoquer les plaisirs de l'amour,du sexe, et des sens. Sans oublier la pression morale de la Religion. Si l'on s'amuse, c'est en lisant les analyses des médecins sur le corps humains et son fonctionnement. Mais qui dit que dans quelques siècles nos descendants ne riront pas également de nos indéniables certitudes médicales d'aujourd'hui? Si l'on s'offusque, c'est en se rappelant l'état de grande infériorité des plus humbles et des femmes. Si l'on est comme moi aussi hermétique, voire même réfractaire, à la morale religieuse et à son emprise sur la société, on pourra aussi sentir poindre un certain dégoût de cette pression...
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