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Le soufre et le moisi
Date de parution : 18/02/2010
Éditeurs :
Perrin

Le soufre et le moisi

Date de parution : 18/02/2010

Un pan de l'histoire littéraire d'après guerre, côté "rive droite", fondé sur l'étonnante alliance entre deux "grognards" ostracisés et les jeunes "hussards" des années 50.

A la Libération, Jacques Chardonne et Paul Morand semblent devenus infréquentables. Placés tous les deux sur la liste noire des auteurs "collabos", démodés à l'heure de l'existentialisme, le subtil romancier...

A la Libération, Jacques Chardonne et Paul Morand semblent devenus infréquentables. Placés tous les deux sur la liste noire des auteurs "collabos", démodés à l'heure de l'existentialisme, le subtil romancier du couple et l'ancien prince des années folles doivent, à soixante ans passés, repartir de zéro.
Pour reconquérir leur statut,...

A la Libération, Jacques Chardonne et Paul Morand semblent devenus infréquentables. Placés tous les deux sur la liste noire des auteurs "collabos", démodés à l'heure de l'existentialisme, le subtil romancier du couple et l'ancien prince des années folles doivent, à soixante ans passés, repartir de zéro.
Pour reconquérir leur statut, ces deux brillants écrivains que tout opposait nouent un véritable pacte de survie. Divine surprise : ils vont trouver un soutien inespéré chez les fringants écrivains de droite apparus dans les années 50, qu'on appelle les "hussards". Roger Nimier, Antoine Blondin, Michel Déon, Jacques Laurent, François Nourissier - et aussi Bernard Frank, Jean-Louis Bory, Matthieu Galey - remettent à l'honneur les deux grognards indésirables. En décryptant, grâce à des archives et des lettres peu connues, les dessous de cette étrange alliance, François Dufay brosse une histoire non conformiste de la République des lettres.

Normalien, agrégé, François Dufay était rédacteur en chef adjoint au Point. Il a publié Le Voyage d'automne, traduit en allemand et adapté à la télévision.

" Etourdissante plongée dans le petit milieu de la droite littéraire d'après-guerre. "
Jérôme Dupuis, L'EXPRESS 

" C'est passionnant, très intelligent. Empathique et critique. "
Jean-Paul Enthoven, LE POINT

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EAN : 9782262032166
Code sériel : 312
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 256
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782262032166
Code sériel : 312
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 256
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Charybde2 19/03/2013
    Page intéressante d'histoire littéraire, et rappel salutaire sur le sens du statut de l'écrivain... Dans cet essai de 2006, s'appuyant notamment sur un épluchage minutieux de correspondances, dont beaucoup inédites ou publiées depuis peu, François Dufay ne dressait pas tant le portrait de la « droite littéraire après 1945 » (comme l'indique de façon un peu trop ambitieuse le sous-titre), mais plutôt celui des stratégies, manœuvres et collusions diverses tentées ou mises en œuvre par Jacques Chardonne et Paul Morand pour « survivre » ou raviver leur statut littéraire lourdement flétri à l'issue de la Seconde Guerre Mondiale et des faits de collaboration qui leur furent reprochés. La manière dont les passions et les intérêts de ces deux gloires ternies et ceux des tout jeunes « hussards » (au premier rang desquels Roger Nimier) s'allièrent dans les années 50, puis au-delà, pour, tout en luttant contre la gauche littéraire, exister à nouveau, constitue un récit plutôt passionnant. Tout aussi passionnante est la démonstration que la revendication du style, de l'esprit et de la qualité d'écriture, à l'exclusion de tout « engagement », est bien loin d'être toujours innocente (bien que position souvent adoptée au nom d'un indéniable « snobisme littéraire »)... et que cette mécanique fut utilisée de manière souvent cynique pour parvenir à la partielle « réhabilitation » recherchée... Passionnant aussi, à sa manière, le recensement (loin d'être exhaustif toutefois) des innombrables bassesses, vacheries et piques dont ces esprits acérés étaient tout sauf avares, y compris à l'égard de leurs soutiens (notamment au sein de l'abondante correspondance entre Chardonne et Morand jusqu'au décès du premier en 1968). Une page fort intéressante d'histoire littéraire, et un rappel salutaire, malgré tout, sur ce que le statut de l'écrivain a pu signifier, ou peut signifier encore... Page intéressante d'histoire littéraire, et rappel salutaire sur le sens du statut de l'écrivain... Dans cet essai de 2006, s'appuyant notamment sur un épluchage minutieux de correspondances, dont beaucoup inédites ou publiées depuis peu, François Dufay ne dressait pas tant le portrait de la « droite littéraire après 1945 » (comme l'indique de façon un peu trop ambitieuse le sous-titre), mais plutôt celui des stratégies, manœuvres et collusions diverses tentées ou mises en œuvre par Jacques Chardonne et Paul Morand pour « survivre » ou raviver leur statut littéraire lourdement flétri à l'issue de la Seconde Guerre Mondiale et des faits de collaboration qui leur furent reprochés. La manière dont les passions et les intérêts de ces deux gloires ternies et ceux des tout jeunes « hussards » (au premier rang desquels Roger Nimier) s'allièrent dans les années 50, puis au-delà, pour, tout en luttant contre la gauche littéraire, exister à nouveau, constitue un récit plutôt passionnant. Tout aussi passionnante est la démonstration que la revendication du style, de l'esprit et de la qualité d'écriture, à l'exclusion de tout « engagement », est bien loin d'être toujours innocente (bien que position souvent adoptée au nom d'un indéniable « snobisme littéraire »)... et que...
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