Lisez! icon: Search engine
Le Triomphe de l'oeuf
Henry Muller (traduit par)
Collection : Pavillons Poche
Date de parution : 21/01/2021
Éditeurs :
Robert Laffont

Le Triomphe de l'oeuf

Henry Muller (traduit par)
Collection : Pavillons Poche
Date de parution : 21/01/2021

Sherwood Anderson déploie tout son talent de conteur dans ce recueil de vingt-neuf nouvelles sélectionnées dans ses oeuvres complètes et parfaitement représentatives de son univers. Observateur hors pair de la...

Sherwood Anderson déploie tout son talent de conteur dans ce recueil de vingt-neuf nouvelles sélectionnées dans ses oeuvres complètes et parfaitement représentatives de son univers. Observateur hors pair de la vie sociale, il pénètre avec clairvoyance et précision jusqu’au tréfonds de l’âme de ses personnages.
Ces courts récits racontent souvent, sans...

Sherwood Anderson déploie tout son talent de conteur dans ce recueil de vingt-neuf nouvelles sélectionnées dans ses oeuvres complètes et parfaitement représentatives de son univers. Observateur hors pair de la vie sociale, il pénètre avec clairvoyance et précision jusqu’au tréfonds de l’âme de ses personnages.
Ces courts récits racontent souvent, sans tabous ni détails superflus, le quotidien d’hommes et de femmes issus de milieux défavorisés, à la psychologie complexe et torturée, des personnages en quête d’accomplissement dont le désir n’est jamais assouvi. Les nouvelles possèdent également un côté plus lumineux : l’auteur évoque sa propre vie de vagabond, son désir d’ailleurs et de voyages, cette perception aiguisée que l’on développe quand on est étranger dans une ville ou un pays. La plupart ont d’ailleurs une forte dimension autobiographique et beaucoup sont écrites à la première personne. Bien que le recueil se caractérise par une forte unité stylistique, chaque nouvelle est différente des autres et se déguste doucement, de Telle une reine qui parle d’une femme qui a connu beaucoup d’hommes mais a compté d’une manière particulière dans la vie de chacun, au Triomphe du moderne, dont le protagoniste est un peintre raté qui écrit une lettre extraordinaire à sa vieille tante malade et se retrouve désigné héritier de sa fortune par la simple puissance de ses mots... Un petit bijou d’humanité.

Lire la suite
En lire moins
EAN : 9782221248232
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 546
Format : 122 x 182 mm
EAN : 9782221248232
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 546
Format : 122 x 182 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • SZRAMOWO 14/02/2023
    Encore une découverte suite à la lecture de la liste de Wellibus2, "Le cénacle de nos auteurs oubliés" Longue préface, inutile et fastidieuse, de Maxwell Geismar, qui nous explique en long en large et en travers, que ces nouvelles ne sont pas à la hauteur du roman à succés de l'auteur Winesburg, Ohio publié en 1919. Pour autant poursuit-il, ces nouvelles ne sont pas à jeter, et présentent un intérêt littéraire certain...Bla...Bla...Bla... Cette façon intrusive d'orienter le lecteur tout en dévoilant des pans entiers des histoires qu'il va découvrir doit l'inciter à fuir cette préface et au mieux à y revenir à la fin de sa lecture. Conseil gratuit et désintéressé... Les nouvelles construites à partir des souvenirs de l'auteur traitent des difficultés de la relation adolescents/adultes, des déceptions, voir plus, ressenties face à la duplicité, au cynisme et à l'hypocrisie des adultes . Certains récits traitent de l'univers du cheval, des courses, des métiers réservés aux noirs et ceux réservés aux blancs, des paris et de l'admiration du narrateur pour ceux qui réussissent dans le domaine. Le mensonge devient une règle de conduite quand l'absence de moyens matériels justifie tous les expédients pour ne pas décevoir. Les adultes ne cachent-ils pas aux yeux des autres leurs passions inavouées dont l'auteur se demandent pourquoi elles ne peuvent exister au grand jour ? le narrateur vogue entre Ironie et conscience exacerbée des faiblesses humaines. La liste des caractères que le narrateur rencontre dans ses pérégrinations est aussi grande que la fausse indifférence qu'il met à ne pas paraitre jaloux ou envieux de ces adultes dont il ne sait s'il veut les fuir ou les prendre pour modèle. " (...) je me dirige en me promenant vers le studio d'un autre peintre. Il est encore à l'oeuvre et dans l'atelier, deux modèles, deux femmes nues sont assises. L'une d'elle me sourit d'un air malicieux. Mais, allons, je suis trop blasé pour ce genre de distraction." Le sommet est atteint avec la philosophie sous jacente de la nouvelle titre "Le triomphe de l'oeuf" "Tout cela est d'une incroyable complexité et sans doute beaucoup de philosophes ont-ils tiré des enseignements d'un elevage de poulets ; on espère tant d'un poulet et l'on est si affreusement déçu. Les jeunes poulets qui débutent dans la vie ont un air vif et alerte, en réalité ils sont complètement stupides ; ils ressemblent tellement aux humains qu'ils influencent le jugement de ceux-ci. Lorsque la maladie ne les tue pas, ils attendent que vous soyez plein d'espoir, alors ils se font écraser par un train et retournent à celui qui les a créé." Eloge de l'absurde, cette histoire où un homme commet un acte inavouable la veille de son mariage et vit avec ce secret qu'il ne peut partager avec personne sauf avec le lecteur... De la préface lue en postface, je retiens : Sherwood Anderson (...) se montra soucieux de" la position du petit homme dans une civilisation...qui juge tout d'après la taille." Je n'aurais pas dit mieux. Désormais je compte avec Sherwood Anderson ! Encore une découverte suite à la lecture de la liste de Wellibus2, "Le cénacle de nos auteurs oubliés" Longue préface, inutile et fastidieuse, de Maxwell Geismar, qui nous explique en long en large et en travers, que ces nouvelles ne sont pas à la hauteur du roman à succés de l'auteur Winesburg, Ohio publié en 1919. Pour autant poursuit-il, ces nouvelles ne sont pas à jeter, et présentent un intérêt littéraire certain...Bla...Bla...Bla... Cette façon intrusive d'orienter le lecteur tout en dévoilant des pans entiers des histoires qu'il va découvrir doit l'inciter à fuir cette préface et au mieux à y revenir à la fin de sa lecture. Conseil gratuit et désintéressé... Les nouvelles construites à partir des souvenirs de l'auteur traitent des difficultés de la relation adolescents/adultes, des déceptions, voir plus, ressenties face à la duplicité, au cynisme et à l'hypocrisie des adultes . Certains récits traitent de l'univers du cheval, des courses, des métiers réservés aux noirs et ceux réservés aux blancs, des paris et de l'admiration du narrateur pour ceux qui réussissent dans le domaine. Le mensonge devient une règle de conduite quand l'absence de moyens matériels justifie tous les expédients pour ne pas décevoir. Les adultes ne cachent-ils pas aux yeux des autres leurs passions...
    Lire la suite
    En lire moins
  • Laveze 03/10/2022
    LE TRIOMPHE DE L’ ŒUF de SHERWOOD ANDERSON Recueil d’une trentaine de nouvelles, souvent à caractère autobiographique. Histoires de petites gens dans l’ Ohio, tourmentés par des problèmes psychologiques, histoire plus généralement de la vie à la campagne souvent idéalisée contre la modernité galopante et envahissante de la ville. Ce sont des nouvelles qui couvrent la première guerre mondiale et la grande dépression de 29, moments de changements intenses et violents. Sherwood Anderson est né en 1876 mort en 1941, il est l’auteur de Winesburg Ohio ( présenté dans le groupe d’en face), et des auteurs comme Steinbeck Faulkner ou Hemingway revendiquent l’influence qu’il a eu sur eux.
  • SBys 10/01/2019
    Il est vrai que Sherwood Anderson n'est pas le plus connu des écrivains américains, même plutôt l'inverse. Mais pourtant, comme indiqué sur le 4e de couverture « il ouvre la voie à un Hemingway, à un Faulkner. » Rien que ça ! Pour ma part, je l'avais repéré chez Bukowski qui, dans ses derniers livres, parlait d'Anderson, au côté de Céline et Fante. Rien que ça ! S'il est vrai que l'on retrouve plusieurs des mêmes thèmes que ces écrivains, courses de chevaux, vie dans les petites bourgades du sud, l'alcool frelaté, la solitude, les forêts, les bordels, parler d'Hemingway, de Faulkner ou de Bukowski nous mène sur une fausse piste. Si l'on veut absolument trouver une comparaison, je dirais Carson McCullers (qui vient aussi après). Il a une tendresse, une douceur, pour presque chacun de ses personnages. Ils triment dure, ne méritent pas les malheurs qu'ils leur arrivent, mais ils encaissent, en silence. On l'aura compris, Anderson arrive avant tout ce beau monde, vers 1920. À cet époque, il a déjà plus de 40 balais, il abandonne femme, boulot, famille pour se lancer dans l'écriture. Le triomphe de l'oeuf, recueil de 4 recueils de nouvelles - 1921, 1923, 1933, 1947 (posthume) - nous donne un véritable aperçu de la palette de l'auteur. Si au départ, cette trentaine de nouvelles semble traiter de thèmes différents, il existe néanmoins une véritable continuité dans la manière de dire Anderson. Il hésite, surtout au début, il nous dit ce qu'il va nous raconter, s'excuse lorsqu'il digresse, s'égare, il prend soin de son lecteur. Puis, au fil des années, sa prose se resserre, il fait moins de pirouettes, s'en tient à l'essentiel, nous raconte des histoires d'amour, des histoires tristes, des histoires ordinaires qui viennent nous toucher par leur sincérité.Il est vrai que Sherwood Anderson n'est pas le plus connu des écrivains américains, même plutôt l'inverse. Mais pourtant, comme indiqué sur le 4e de couverture « il ouvre la voie à un Hemingway, à un Faulkner. » Rien que ça ! Pour ma part, je l'avais repéré chez Bukowski qui, dans ses derniers livres, parlait d'Anderson, au côté de Céline et Fante. Rien que ça ! S'il est vrai que l'on retrouve plusieurs des mêmes thèmes que ces écrivains, courses de chevaux, vie dans les petites bourgades du sud, l'alcool frelaté, la solitude, les forêts, les bordels, parler d'Hemingway, de Faulkner ou de Bukowski nous mène sur une fausse piste. Si l'on veut absolument trouver une comparaison, je dirais Carson McCullers (qui vient aussi après). Il a une tendresse, une douceur, pour presque chacun de ses personnages. Ils triment dure, ne méritent pas les malheurs qu'ils leur arrivent, mais ils encaissent, en silence. On l'aura compris, Anderson arrive avant tout ce beau monde, vers 1920. À cet époque, il a déjà plus de 40 balais, il abandonne femme, boulot, famille pour se lancer dans l'écriture. Le triomphe de l'oeuf, recueil de 4 recueils de nouvelles - 1921, 1923, 1933, 1947 (posthume)...
    Lire la suite
    En lire moins
  • sweetie 08/06/2015
    Décidément, ce genre littéraire ne me satisfait pas; j'avais lu précédemment Pauvre blanc de Sherwood Anderson avec grand intérêt, mais ce regroupement de nouvelles m'apporte toujours ce sentiment de « coq-à-l'âne », d'inachevé, d'un tas de personnages non aboutis. Malgré cela, son écriture est simple et belle et évoque bien le climat régnant dans les années 1920 dans les petites villes du Middle West américain (puritanisme, industrialisation, alcoolisme, pauvreté).
  • Titine75 23/10/2012
    Sherwood Anderson (1876-1941) est un écrivain américain méconnu en France mais qui a inspiré des auteurs comme Steinbeck, Hemingway ou Faulkner. Son parcours est atypique. Issu d’une famille rurale pauvre, il réussit à devenir directeur d’une usine. Mais il quitta tout, travail aussi bien que famille, du jour au lendemain pour se consacrer à l’écriture. Il est essentiellement connu pour ses nouvelles dont le plus célèbre recueil est « Winesburg, Ohio ». « Le triomphe de l’œuf » se compose de presque trente nouvelles tirées de recueils différents allant de 1921 à 1947. A travers elles, on retrouve les thématiques chères à l’auteur. Témoin des bouleversements dus à l’industrialisation croissante de la fin du 19ème siècle jusqu’au début de la 2ème Guerre Mondiale, Sherwood Anderson est très attentif aux laissés-pour-compte de la croissante économique. Il donne vie à de petites gens, d’origines modestes broyés par la misère. C’est la cas dans « La mort dans les bois » où une vieille femme est obligée de mendier pour nourrir sa famille pendant que son mari se saoule. Deux mondes s’opposent clairement dans les nouvelles. Celui de la campagne qui incarne une pureté originelle, une liberté et qui est symbolisé par le cheval (« Je voudrais savoir pourquoi », « Je suis un imbécile », « L’homme qui devient femme », etc… où le cheval et l’hippodrome ont une place centrale). Face à cela, il y a la ville qui représente l’industrialisation, une forme de modernité écrasante. Et pourtant la nécessité oblige les personnages de Sherwood Anderson à s’y rendre, c’est le cas dans « Dans une ville étrangère » ou dans « Les trompettistes tristes ». C’est alors la solitude, le désespoir qui s’abattent sur eux. Les femmes ne sont pas très bien traitées chez Anderson. Leurs rôles se limitent souvent à deux positions : elles sont soit intimidantes comme dans « Je suis un imbécile » ou castratrices comme dans « Le tiroir de sa commode » où une femme envahit progressivement tous les espaces occupés par son mari. Une petite pointe de misogynie qui est néanmoins tempéré par de beaux portraits de femme comme dans « Telle une reine » où il est question d’une femme qui a marqué tous les hommes qui ont croisé sa route. Sherwood Anderson brasse d’autres thèmes comme celui de l’artiste à la recherche de l’œuvre parfaite ou celui de l’adolescent ayant du mal à devenir adulte. Le recueil est dense et j’avoue n’avoir pas apprécié toutes les nouvelles. Certaines m’ont laissé perplexe mais cela m’arrive toujours avec les recueils de nouvelles ! En revanche, d’autres m’ont beaucoup plu. Mes deux préférées sont « Ma sœur, la mort » et « L’œuf ». Elles sont extrêmement différentes : la première touchante parle d’un enfant malade et la seconde est très drôle avec un personnage que l’ascension sociale rend fou. « Le triomphe de l’œuf » rend compte d’un changement de société à travers ceux qu’il touchera le plus. Il témoigne également de la naissance de la littérature américaine moderne et vaut le coup d’être ouvert pour ces deux raisons.Sherwood Anderson (1876-1941) est un écrivain américain méconnu en France mais qui a inspiré des auteurs comme Steinbeck, Hemingway ou Faulkner. Son parcours est atypique. Issu d’une famille rurale pauvre, il réussit à devenir directeur d’une usine. Mais il quitta tout, travail aussi bien que famille, du jour au lendemain pour se consacrer à l’écriture. Il est essentiellement connu pour ses nouvelles dont le plus célèbre recueil est « Winesburg, Ohio ». « Le triomphe de l’œuf » se compose de presque trente nouvelles tirées de recueils différents allant de 1921 à 1947. A travers elles, on retrouve les thématiques chères à l’auteur. Témoin des bouleversements dus à l’industrialisation croissante de la fin du 19ème siècle jusqu’au début de la 2ème Guerre Mondiale, Sherwood Anderson est très attentif aux laissés-pour-compte de la croissante économique. Il donne vie à de petites gens, d’origines modestes broyés par la misère. C’est la cas dans « La mort dans les bois » où une vieille femme est obligée de mendier pour nourrir sa famille pendant que son mari se saoule. Deux mondes s’opposent clairement dans les nouvelles. Celui de la campagne qui incarne une pureté originelle, une liberté et qui est symbolisé par le...
    Lire la suite
    En lire moins
Abonnez-vous à la newsletter Robert Laffont
Les Éditions Robert Laffont publient de la littérature française et étrangère, des biographies, des témoignages, des mémoires, des romans policiers et d'espionnage, des livres de spiritualité ou encore des livres pratiques.
Chaque mois, recevez toutes les actualités de la maison en vous abonnant à notre newsletter.