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Le Ventre creux - Le lundi soir aux Restos du coeur
Romain Colucci (avant-propos de)
Date de parution : 06/04/2023
Éditeurs :
Pocket

Le Ventre creux - Le lundi soir aux Restos du coeur

Romain Colucci (avant-propos de)
Date de parution : 06/04/2023
Bénévole aux Restos du Cœur, Bastien Stisi raconte son quotidien et ses rencontres avec les ignorés de l’existence.
Chaque lundi soir, Bastien est bénévole au sein de l’une des associations les plus célèbres de France : les Restos du Coeur. Sa mission et celle de ses camarades est... Chaque lundi soir, Bastien est bénévole au sein de l’une des associations les plus célèbres de France : les Restos du Coeur. Sa mission et celle de ses camarades est de distribuer des repas, du café, de la soupe et de l’attention à ceux qui en demandent. Ils sont 100,... Chaque lundi soir, Bastien est bénévole au sein de l’une des associations les plus célèbres de France : les Restos du Coeur. Sa mission et celle de ses camarades est de distribuer des repas, du café, de la soupe et de l’attention à ceux qui en demandent. Ils sont 100, 150, 200, parfois plus. Jeunes, entre deux âges, vieillards. Beaucoup d’hommes, quelques femmes. Certains dorment dans la rue, d’autres se débrouillent autrement ou possèdent un logement à eux : les normes et les logiques sociales, ici, sont bouleversées et bouleversantes.
Face aux injustices, Bastien n’a plus simplement envie de faire, il veut aussi faire savoir. Son texte est le reflet de cinq années d’échanges, de doutes, de colères, de grandes défaites et de petites victoires.
 
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EAN : 9782266331814
Code sériel : 18917
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 336
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266331814
Code sériel : 18917
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 336
Format : 108 x 177 mm

Ils en parlent

« Direct, sincère, sans tabou, son récit donne la parole à ceux que l’on contourne d’habitude et dont on feint d’ignorer l’existence. » 
L'Alsace

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • dansunlivreouvert 10/07/2023
    Pour cette chronique, c’est à l'auteur que j’aimerais m’adresser. Merci. Merci pour ce témoignage aussi bouleversant qu’essentiel. Merci de mettre la lumière sur ces personnes, ceux que nous appelons aux restos les Gens de la rue. Merci de parler d’eux si simplement, avec les yeux et le cœur grand ouverts, sans tomber dans le mélo ou l’apitoiement. Parce que voyez-vous, je les connais moi aussi. Depuis 4 ou 5 mois, chaque mardi, j’ai la chance d’être du côté de la table où on donne. Pour moi ce sont d’autres noms, d’autres visages, mais ce sont les mêmes problématiques. À Villeurbanne nous avons la chance de pouvoir les accueillir dans une structure couverte, avec des tables et des bancs. D’avoir une cuisine professionnelle à notre disposition pour rectifier les quantités, servir des plats qui restent chauds. Mais ce n’est pas assez. Nombreux sont les jours où ne peut pas proposer de pain, où il n’y a pas assez du plat chaud pour servir des portions convenables à des gens dont c’est le seul repas de la journée. Des fois pas assez de bénévoles pour accorder suffisamment de temps à ceux qui ont besoin de parler. Alors merci à vous d’avoir eu la force de coucher ces mots sur le papier, en plus d’être là auprès des bénéficiaires. J’ose espérer que cet appel résonnera le plus fort possible et qu’il donnera envie à des gens de s’engager, quelque soit la manière où le temps qu’ils peuvent offrir. Merci à vous, et merci aux Restos du coeur #9829;️Pour cette chronique, c’est à l'auteur que j’aimerais m’adresser. Merci. Merci pour ce témoignage aussi bouleversant qu’essentiel. Merci de mettre la lumière sur ces personnes, ceux que nous appelons aux restos les Gens de la rue. Merci de parler d’eux si simplement, avec les yeux et le cœur grand ouverts, sans tomber dans le mélo ou l’apitoiement. Parce que voyez-vous, je les connais moi aussi. Depuis 4 ou 5 mois, chaque mardi, j’ai la chance d’être du côté de la table où on donne. Pour moi ce sont d’autres noms, d’autres visages, mais ce sont les mêmes problématiques. À Villeurbanne nous avons la chance de pouvoir les accueillir dans une structure couverte, avec des tables et des bancs. D’avoir une cuisine professionnelle à notre disposition pour rectifier les quantités, servir des plats qui restent chauds. Mais ce n’est pas assez. Nombreux sont les jours où ne peut pas proposer de pain, où il n’y a pas assez du plat chaud pour servir des portions convenables à des gens dont c’est le seul repas de la journée. Des fois pas assez de bénévoles pour accorder suffisamment de temps à ceux qui ont besoin de parler. Alors merci à vous d’avoir eu la force de coucher ces mots sur le papier, en plus...
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  • LARSON41 25/06/2023
    Les restos du Cœur, derrière les paillettes et les artistes engagés, il y a les petites mains, les cœurs-gros qui font vivre au quotidien les restos. Ces bénévoles qui offrent bien plus qu’un repas, un café ou un duvet en redonnant un visage, une histoire à ceux qui viennent aux restos. Des invisibles qui dérangent. Ça pourrait être comique mais non c’est dramatique. Des histoires plurielles qui nous rappellent que la faim ça peut toucher n’importe qui. Vous, moi, ça n’est malheureusement pas réservé aux sans-abris. Une fissure dans une vie suffit. La misère est universelle. C’est donc sans fioriture que Bastien Stisi nous livre son témoignage en tant que bénévole, nous débarrassant du même coup de nos a priori. C’est poignant et sincère. Il n’en fait pas un monde rose plein de bons sentiments mais nous ouvre les yeux sur une réalité cruelle où se glissent parfois des moments précieux . Une pièce, un sandwich, un café et surtout une écoute, ça ne paraît pas grand chose et pourtant c’est déjà beaucoup. « Entendre leur parole, voir leurs yeux, c’est déjà une victoire sur l’obscurité. » Romain Colucci Alors, merci pour ce livre et merci à tous les bénévoles qui apportent chaque jour un peu de cette lumière. Les restos du Cœur, derrière les paillettes et les artistes engagés, il y a les petites mains, les cœurs-gros qui font vivre au quotidien les restos. Ces bénévoles qui offrent bien plus qu’un repas, un café ou un duvet en redonnant un visage, une histoire à ceux qui viennent aux restos. Des invisibles qui dérangent. Ça pourrait être comique mais non c’est dramatique. Des histoires plurielles qui nous rappellent que la faim ça peut toucher n’importe qui. Vous, moi, ça n’est malheureusement pas réservé aux sans-abris. Une fissure dans une vie suffit. La misère est universelle. C’est donc sans fioriture que Bastien Stisi nous livre son témoignage en tant que bénévole, nous débarrassant du même coup de nos a priori. C’est poignant et sincère. Il n’en fait pas un monde rose plein de bons sentiments mais nous ouvre les yeux sur une réalité cruelle où se glissent parfois des moments précieux . Une pièce, un sandwich, un café et surtout une écoute, ça ne paraît pas grand chose et pourtant c’est déjà beaucoup. « Entendre leur parole, voir leurs yeux, c’est déjà une victoire sur l’obscurité. » Romain Colucci Alors, merci pour ce livre et merci à tous les bénévoles qui...
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  • Les_livres_de_toutoune 30/04/2023
    🌺Le ventre creux🌺 de Bastien Stisi. - 336 pages. - 8,30€ Bastien Stisi, journaliste est bénévole tous les lundis soirs au « resto du cœur . Un livre dans la réalité du quotidien d’un nombre impressionnant de personnes en difficulté. Qui n’a pas croisé un sans domicile fixe ? Qui n’a pas entendu parler de ses familles qui n’arrivent pas à boucler leur fin de mois, de ses étudiants qui ne mangent pas à laveurs faims, de ses retraités avec leurs petites retraites… ? Cela pourrait être un collègue, un proche que vous ne voyez plus, un ami de vos enfants, vous, moi. Tout peut tellement arriver vite, un monde qui s’écroule. L’auteur raconte leur quotidien. Ce sont des femmes, des hommes, des personnes entre deux âges, des retraités, des personnes avec des troubles psychologiques. Des belles rencontres, des moments difficiles, des personnes agressives, des personnes cultivées, des pleurs, des rires, des histoires dures. Ils s’appellent Jeanne, Ali, Patrick, Jean Jacques, Sylvie, Claude…. Un récit très intéressant qui nous parle malheureusement d’un problème de société qui n’est pas la priorité des politiques. Peut-être que demain, une majorité de personnes lèveront la tête pour leur dire bonjour plutôt que de les ignorer. Un livre évidemment touchant.
  • ProfesseurDan 18/01/2023
    Un essai aussi réaliste que bouleversant sur une réalité que seuls ceux qui la côtoient peuvent vraiment décrire. Bastien Stisi réussit à reconstituer en détail le parcours (vécu) d'un bénévole aux Restos du Cœur, de ses débuts balbutiants, jusqu'aux plus grandes responsabilités, avec toutes les craintes que cela peut comporter, de la peur de mal faire aux grandes peurs liées notamment au Covid. Il nous fait également un portrait pour le moins touchant des bénéficiaires qu'il a pu croiser : de ceux qui dorment dans la rue et n'ont de contacts sociaux que grâce aux distributions de repas, dont il décrit le rude quotidien, ceux qui ne sont jamais contents, etc. mais aussi des bénévoles, des bénévoles de longue date aux débutants, en passant par les bénévoles d'un soir qui ont "envie de voir ce que ça fait"... Un livre indispensable pour vraiment se rendre compte de l'investissement qu'est celui des bénévoles des Restos
  • camati 19/03/2022
    Le Ventre Creux du titre, c'est celui des gens qui vivent dans la rue ou dont le salaire ne leur permet pas de vivre décemment. Parce qu'ils ont faim, ils viennent aux distributions des Restos du Coeur. Ils sont jeunes, vieux, hommes, femmes, ont un emploi ou pas, alcooliques ou pas, en quête de nourriture mais aussi d'écoute, de lien social. Bastien Stisi, bénévole, est rédacteur à Radio Nova. Après des mois de distribution le lundi soir à St Lazare, il a voulu porter son engagement plus haut encore, il a voulu faire savoir au monde ce que c'est que d'être bénéficiaire (quelqu'un qui, un jour, a été quelqu'un comme vous et moi !) ou bénévole (pas un héros pour autant). Dans ce récit, il partage ses craintes, ses doutes, ses joies, ses rencontres, son questionnement. Car le Ventre Creux interroge sur l'injustice de ne pas manger à sa faim, mais aussi sur le bénévolat. Pourquoi décide-t-on de donner de son temps plutôt que de son argent ? Qu'y cherche-t-on ? Qu'y trouve-t-on ? Que reçoit le bénéficiaire bien sûr, mais que reçoit le bénévole aussi ? Bastien Stisi le dit page 302 : « Faire du bénévolat, c'est autant donner que recevoir ». Je partage totalement cette opinion. Quelles qualités sont-elles nécessaires pour être bénévole aux Restos ? Tout le monde peut-il être bénévole ? A travers de nombreux portraits et dialogues, l'auteur nous emmène à la découverte du monde de la rue dans un livre qui ne peut laisser indifférent, qui fait mal au coeur, qui fait parfois sourire voire rire, qui secoue, qui donne envie d'agir et de faire toujours plus, tellement la misère est grande, même si on tente de la cacher. Bref, habillez-vous chaudement et emboîtez le pas de Bastien Stisi en lisant ce livre. Alors vous comprendrez ce que je veux dire, et peut-être ne regarderez-vous plus les hommes et les femmes qui vivent dans la rue ou la grande précarité de la même façon, car ce regard ou cette absence de regard fait souvent si mal. Merci à Babelio et aux Editions Alisio de m'avoir permis de lire Le Ventre Creux. Le Ventre Creux du titre, c'est celui des gens qui vivent dans la rue ou dont le salaire ne leur permet pas de vivre décemment. Parce qu'ils ont faim, ils viennent aux distributions des Restos du Coeur. Ils sont jeunes, vieux, hommes, femmes, ont un emploi ou pas, alcooliques ou pas, en quête de nourriture mais aussi d'écoute, de lien social. Bastien Stisi, bénévole, est rédacteur à Radio Nova. Après des mois de distribution le lundi soir à St Lazare, il a voulu porter son engagement plus haut encore, il a voulu faire savoir au monde ce que c'est que d'être bénéficiaire (quelqu'un qui, un jour, a été quelqu'un comme vous et moi !) ou bénévole (pas un héros pour autant). Dans ce récit, il partage ses craintes, ses doutes, ses joies, ses rencontres, son questionnement. Car le Ventre Creux interroge sur l'injustice de ne pas manger à sa faim, mais aussi sur le bénévolat. Pourquoi décide-t-on de donner de son temps plutôt que de son argent ? Qu'y cherche-t-on ? Qu'y trouve-t-on ? Que reçoit le bénéficiaire bien sûr, mais que reçoit le bénévole aussi ? Bastien Stisi le dit page 302 : « Faire du bénévolat, c'est autant donner...
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