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L'écrivain
Date de parution : 21/02/2011
Éditeurs :
Pocket

L'écrivain

Date de parution : 21/02/2011

En 1964, un enfant algérien entre dans une école militaire oranaise. Son père a pour lui les plus hautes ambitions. Excellente recrue, on se méfie cependant d'un cadet passionné par...

En 1964, un enfant algérien entre dans une école militaire oranaise. Son père a pour lui les plus hautes ambitions. Excellente recrue, on se méfie cependant d'un cadet passionné par le théâtre et la littérature. Comment le métier des armes peut-il s'accorder avec celui d'écrivain ?
Trente ans plus tard, le...

En 1964, un enfant algérien entre dans une école militaire oranaise. Son père a pour lui les plus hautes ambitions. Excellente recrue, on se méfie cependant d'un cadet passionné par le théâtre et la littérature. Comment le métier des armes peut-il s'accorder avec celui d'écrivain ?
Trente ans plus tard, le nom de Yasmina Khadra apparaît dans les librairies. Au plus fort de la tragédie algérienne, ses romans témoignent de l'horreur. Qui massacre des innocents par milliers ? Pourquoi ne veut-on pas entendre la vérité ?

« Le roman d'une enfance algérienne, bouleversant de tendresse et de vérité. » 
Yves Viollier – La Vie

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EAN : 9782266204927
Code sériel : 11485
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 288
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266204927
Code sériel : 11485
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 288
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • nico60 11/08/2023
    cc les amis , ce livre est un bonheur a lire . il raconte la jeunesse de l'auteur dans l'Algérie des années 60-70 , cet auteur est un des meilleurs auteurs algérien et je comprend maintenant pourquoi , car quand j'ai lu ce livre j'ai vu le décors du livre , j'ai vu les personnages du livre, j'ai vu la beauté du livre et plus je tournai les pages plus j'étais plongé dedans . l'écriture est du beauté et la lecture est super agréable . l'auteur dans ce livre nous d'une chose que l'on c'est tous posé , qu'allons faire de notre avenir et que va ton choisir entre le plaisir et la raison et le personnage du livre se trouve se dilemme que nous et nos enfants ont connus quand nos parents ou nous ont a posé cette question fatidique, et après tu fais quoi ? si vous ne connaissait pas cet auteur n'hésité pas a le découvrir et a lire ce livre car il est génial . bonne lecture les amis
  • fredbologsen 25/03/2023
    L'enfance algérienne. Une enfance algérienne, celle de l'auteur, Yasmina Kadra, de son vrai nom Mohamed Moulessehoul, que son père, militaire de carrière, place chez les cadets de l'armée, dès son plus jeune âge. Car il le destine à la même carrière, l'ambition en plus. L'enfant, contrairement à un autre tout aussi célèbre, n'a pas à choisir entre le Rouge ou le Noir, mais entre l'armée et son envie, besoin, rêve, de devenir écrivain. Il se cherche, veut impressionner, même si l'important est d'intimider et non d'impressionner. De petites victoires en défaites annoncées, dans un milieu hostile où subsistent des "poches d'air et de survie", il va tenter de faire son bonhomme de chemin. Tout en devant faire face aux coutumes de son pays et à un père qui répudie sa première femme. Tout auteur en herbe ou en rêve de le devenir pourrait se retrouver dans cet enfant, qui cherche peut-être à copier un style particulier, à imiter un auteur connu et/ou à succès, chose à ne pas faire, évidemment. Un auteur en herbe qui pense que l'emploi de mots peu utilisés et comlexes de la langue française peut contribuer à le faire émerger. C'est son combat, envers et contre tous, de celui qu'on mène en solitaire et qu'on ne peut que gagner si l'on veut montrer qu'on ne sait pas trompé et que c'est la bonne direction et voie que l'on a empruntées. Petit détail, car je sortais juste de la lecture de "La cousine K", qui m'a donné envie de lire autre chose de cet auteur. Dans ce roman, cette cousine apparaît comme fière, hautaine, et elle semble le mener en bourrique. Dans "L'écrivain", au contraire, il parlera d'elle comme étant amoureuse de lui, prévenante à son égard,, la montrant sous un jour opposé. Un style fluide, parfois haché par des mots un peu trop pompeux et inutiles dans le contexte d'une telle hsitoire. J'ai acheté "L'attentat". Prochaine lecture après "Les âmes grises" de Claudel que je viens de commencer. L'enfance algérienne. Une enfance algérienne, celle de l'auteur, Yasmina Kadra, de son vrai nom Mohamed Moulessehoul, que son père, militaire de carrière, place chez les cadets de l'armée, dès son plus jeune âge. Car il le destine à la même carrière, l'ambition en plus. L'enfant, contrairement à un autre tout aussi célèbre, n'a pas à choisir entre le Rouge ou le Noir, mais entre l'armée et son envie, besoin, rêve, de devenir écrivain. Il se cherche, veut impressionner, même si l'important est d'intimider et non d'impressionner. De petites victoires en défaites annoncées, dans un milieu hostile où subsistent des "poches d'air et de survie", il va tenter de faire son bonhomme de chemin. Tout en devant faire face aux coutumes de son pays et à un père qui répudie sa première femme. Tout auteur en herbe ou en rêve de le devenir pourrait se retrouver dans cet enfant, qui cherche peut-être à copier un style particulier, à imiter un auteur connu et/ou à succès, chose à ne pas faire, évidemment. Un auteur en herbe qui pense que l'emploi de mots peu utilisés et comlexes de la langue française peut contribuer à le faire émerger. C'est son combat, envers et contre tous, de celui qu'on mène en...
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  • Denis3 25/02/2023
    Une vie coupée, et les ciseaux comme béquilles OU Les canaris ne chantent qu'en cage . Ceci est une autobiographie très partielle : nous suivons l'auteur de l'âge de neuf à dix-huit ans. Yasmina raconte comment, pendant cette période, il est devenu écrivain: comment écrire a été son salut. Le père de Khadra était orphelin de mère et membre d'une fratrie aussi nombreuse que pauvre. A douze ans, il travaillait à la mine, pour récolter quelques sous et ainsi acheter un peu de reconnaissance... Rien à faire, les temps sont trop durs, les coeurs aussi : " si la cupidité durcit le coeur, la famine le fossilise". La guerre d'indépendance en fait un combattant, doué, puisqu'il devient officier, sans autre formation que le combat lui-même. Après-guerre, cet homme cherchera auprès des femmes la mère qu'il n'a jamais eu. Et bien que l'Islam lui en autorise jusqu'à quatre simultanément, et qu'il ne se prive pas de répudier celles qui le décoivent, jamais il ne trouvera celle qui sache résoudre ce puzzle infernal : un homme adulte, un officier aguérri, mais aussi un enfant orphelin : comment l'aimer ? Est c'est ainsi que la mère de Yasmina - la première femme de son père - est repudiée, et se retrouve dans un taudis avec ses trois enfants. Sans formation et sans profession, dépendante d'une maigre pension alimentaire payée irrégulièrement par l'ex. L'année d'avant, Yasmina avait déjà été éjecté vers une école militaire, où les gosses sont transformés en automates à coup de gourdin et d'humiliations. Très vite ses deux frères, encore plus jeunes que lui, le rejoindront. Au moins auront ils le toit et trois repas par jour. Une école où, par ailleurs, personne ne les visite, le dimanche, au parloir. Quand, après plusieurs mois, le père passe par là, c'est pour constater qu'il "est en de bonnes mains",puis, aller boire le thé avec un collègue officier, avant de poursuivre son chemin. Là, Yasmine s'est senti perdu : pas de père, plus de père, plus personne sur qui compter, plus de repères. Et c'est là qu'il a commencé à lire, et à noircir des cahiers. Pour ne pas couler à pic. Bien que ce lycée militaire soit une école-prison, le niveau est bon, excellent même. Le taux de réussite au Bac y est le plus élevé de toute l'Algérie. L'étude et le sport sont les deux seules activités possibles, et ceci explique cela. Yasmina est bon élève ( sauf en sciences) et devient un virtuose du verbe. Au point que sa prof. de français ne veut plus lire ses dissertations, illisibles sans allers-retours incessants entre copie et dictionnaire. Désormais elle ne le lira plus, et lui collera d'office un treize sur vingt, alors qu'il est habitué à bien plus. Un écrivain doit savoir rester lisible, la complexité seule n'est pas évidence de talent... Heureusement des amis l'aideront à se ratrapper. C'est qu'il voulait éblouir, triompher, transcender. Bon an mal an - en fait ils sont tous mauvais - le temps passe quand même, et Yasmina, quant à lui, passe son Bac. Vient alors le moment des grandes décisions. Le fil de sa vie a été tranché à l'age de neuf ans,quand il est passé en une journée de l'innocence enfantine à la prison pour orphelins militaires . Ce qui lui a permis de rester debout, ce sont la colère, la rage d'avoir été ainsi abandonné, et l'ivresse des lettres. Les deux béquilles gràce auxquelles il marche, s'appuyant d'abord sur l'une, puis sur l'autre. Doit-il faire candidature à l'académie militaire et rejoindre cette armée qui l' a tant fait souffrir, mais qui a quand même été sa bouée de sauvetage? Doit-il devenir écrivain ( oui !) mais comment être écrivain dans une institution totalitaire comme l'est l'armée ? Comment, enfin, pourrait-il devenir écrivain sans s'appuyer sur cette même institution qui lui assure le gîte et le couvert ? L'armée et l'écriture, une autre paire de béquilles, ou la même, et à nouveau la menace de séparation, d'exclusion ...La vie de Yasmina est tissée de ces tensions, de ces contradictions qui se subliment. Après avoir lu Les Hirondelles de Kabul, je me suis demandé comment un ancien officier du Renseignement Militaire avait pu écrire cela. Voici donc la réponse...Voici aussi un exemple des tensions qui habitent une vie, et qui peuvent d'ailleurs dépasser le cadre d'une seule génération. J'en reviens à la question que je m'étais posée en écrivant mon profil : "qu'est-ce que l'homme?". Et bien, pour commencer, chacun de nous est au moins autant le produit de ceux qui l'ont précédé, et de ceux qui l'environnent, que de sa propre volonté... C'est déjà un début de réponse. Un bon livre, écrit par un homme qui mérite sympathie, respect et bien des lecteurs. Mais ce n'est ni Balzac ni Zweig. Il y a encore trop de spécificité pour réellement atteindre à l'universel, et La Pléiade. Une vie coupée, et les ciseaux comme béquilles OU Les canaris ne chantent qu'en cage . Ceci est une autobiographie très partielle : nous suivons l'auteur de l'âge de neuf à dix-huit ans. Yasmina raconte comment, pendant cette période, il est devenu écrivain: comment écrire a été son salut. Le père de Khadra était orphelin de mère et membre d'une fratrie aussi nombreuse que pauvre. A douze ans, il travaillait à la mine, pour récolter quelques sous et ainsi acheter un peu de reconnaissance... Rien à faire, les temps sont trop durs, les coeurs aussi : " si la cupidité durcit le coeur, la famine le fossilise". La guerre d'indépendance en fait un combattant, doué, puisqu'il devient officier, sans autre formation que le combat lui-même. Après-guerre, cet homme cherchera auprès des femmes la mère qu'il n'a jamais eu. Et bien que l'Islam lui en autorise jusqu'à quatre simultanément, et qu'il ne se prive pas de répudier celles qui le décoivent, jamais il ne trouvera celle qui sache résoudre ce puzzle infernal : un homme adulte, un officier aguérri, mais aussi un enfant orphelin : comment l'aimer ? Est c'est ainsi que la mère de Yasmina - la première femme...
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  • Balthazar21 28/07/2021
    Mohamed est un enfant normal, insouciant, adulant son père ... jusqu'au jour où ce dernier le fait engager à l'école militaire des cadets, sans préavis. Pour se débarrasser de lui, de sa femme, de ses frères et sœurs? Pourquoi? Pour une autre femme? Certes, il va pouvoir bénéficier d'une excellente éducation, mais son monde s'écroule ... Veut-il devenir officier? Non, sa vocation, se sont les lettres, les mots, l'écriture ... pas la discipline, les ordres et la guerre. Ce roman nous plonge dans la jeunesse et génèse de l'Ecrivain qu'il est devenu ... une belle autobiographie. Comme toujours avec Yasmina Khadra (pseudo emprunté à sa femme), c'est bien écrit, poétique, riche en vocabulaire !
  • edith54 05/12/2020
    Dans une Algérie tourmentée des années 60-70, le jeune puis adulte Mohammed est enrôlé de force chez les militaires par son père qui rêve de le voir devenir officier. C'est au cours de permissions confisquées que Mohammed s'arrache de son terrible quotidien en découvrant la bibliothèque, la lecture éclectique de très nombreux auteurs du monde, dans les deux langues -arabe et français-, passion qui conduira le futur Yasmina Khadra à sa vocation d'écrivain. Une nouvelle et superbe découverte pour moi de cet auteur que j'aime tant.
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