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L'Écroulement de la Baliverna
Michel Breitman (traduit par)
Collection : Pavillons Poche
Date de parution : 06/10/2022
Éditeurs :
Robert Laffont

L'Écroulement de la Baliverna

Michel Breitman (traduit par)
Collection : Pavillons Poche
Date de parution : 06/10/2022
La Baliverna, énorme bâtisse de pierre lugubre juchée sur une colline brûlée par le soleil italien, s’est écroulée sur ses habitants, causant une hécatombe. Dans quelques jours se tiendra le... La Baliverna, énorme bâtisse de pierre lugubre juchée sur une colline brûlée par le soleil italien, s’est écroulée sur ses habitants, causant une hécatombe. Dans quelques jours se tiendra le procès. Seul dans sa chambre, le narrateur revient sur ce dimanche après-midi où, grimpant sur la paroi, il lui aura... La Baliverna, énorme bâtisse de pierre lugubre juchée sur une colline brûlée par le soleil italien, s’est écroulée sur ses habitants, causant une hécatombe. Dans quelques jours se tiendra le procès. Seul dans sa chambre, le narrateur revient sur ce dimanche après-midi où, grimpant sur la paroi, il lui aura suffi d’un geste pour tout détruire.
Cette nouvelle éponyme et les suivantes entraînent le lecteur dans un monde étrange, au charme déstabilisant, où, en quelques lignes, la frontière entre plaisir et effroi s’efface ou se dessine.

« Chacune de ces histoires est un saut périlleux, par-dessus le vide, ou l’escalade d’une face lisse, à pic et sans prises. »
Marcel Brion, de l’Académie française
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EAN : 9782221259962
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 368
Format : 122 x 182 mm
EAN : 9782221259962
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 368
Format : 122 x 182 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Lamifranz 23/10/2022
    Pour la plupart des gens (des gens bien, forcément), Dino Buzzati est l’auteur du « Désert des Tartares » (1940) qui a inspiré « Le Rivage des Syrtes » (1958) de Julien Gracq (encore un qu’on pourrait remettre en pleine lumière !) et un beau film de Valério Zurlini en 1976 (avec Jean-Louis Trintignant). Mais c’est un peu court, jeune homme ! On pourrait dire, en fait, bien des choses, en somme : par exemple, tenez : Buzzati a écrit d’autres romans qui valent le détour : « Barbabo des montagnes » (1959), « Le Secret du vieux bois » (1935), « L’Image de pierre » (1961), et « Un amour » (1964) ; un délicieux roman pour la jeunesse « La Fameuse invasion de la Sicile par les ours » … Mais surtout, surtout, et à mon avis, avec « Le Désert des Tartares », le plus grand titre de gloire de cet auteur, Buzzati est un immense auteur de nouvelles. Le plus grand, avec Pirandello, de la littérature italienne contemporaine. Trois recueils sont parus en français : « Les sept messagers » (1942) (qui comprend entre autres la nouvelle « Sept étages », dont Camus tira la pièce « Un cas intéressant », « L’écroulement de la Baliverna » (1954), qui fait l’objet de cette chronique, et enfin « Le K » (1966) (un chef d’œuvre, qui comprend plusieurs joyaux comme « Pauvre petit garçon » ou « Le Veston ensorcelé »). Buzzati, s’apparente un peu chez nous à Marcel Aymé : moins caustique, plus poétique, il partage avec lui ce « fantastique du quotidien » qui est la marque du conteur français : cette intrusion de l’étrange, de l’insolite, du bizarre, de l’anormal dans notre vie de tous les jours : « L’Ecroulement de la Baliverna » est un recueil de 32 contes qui, partant d’un fait infime ou banal, racontent l’origine d’une catastrophe, ou bien nous font pénétrer dans un monde fantastique (le nôtre, pourtant) où humains, animaux et machines se mêlent étrangement, et où les relations humaines, dans toute leur complexité, nous interpellent. Car là est le talent de Buzzati : à travers ces fables fantaisistes ou tragiques, il pose, et nous fait nous poser, les questions les plus profondes sur l’homme, sa condition, son rapport avec la nature, et ses interrogations sur son poids sur l’Histoire, sur la foi, les idéologies (on est en pleine guerre froide), ou simplement sur le sens de la vie. La première nouvelle, celle qui donne son titre au recueil, est à ce titre significative : La Baliverna est une vieille bâtisse massive, croulante et branlante. Le narrateur, voulant arracher un bout de ferraille qui dépasse, tire dessus et… toute la construction s’effondre, écrasant tous ses habitants. Arrêté, il attend son procès avec appréhension. L’auteur bien sûr ne donne aucune interprétation, à chacun d’imaginer, non pas ce qu’il a voulu dire, mais ce que cette situation évoque pour lui. Une image de l’humanité, de la civilisation ? Une image de l’homme courant à sa propre perte ? Une image de l’attente d’un jugement ? La nouvelle la plus célèbre du recueil « Le Chien qui a vu Dieu » raconte l’histoire d’un chien, que l’on suppose avoir appartenu à un saint ermite du temps passé, qui vient dans un village réputé athée, et là… Dino Buzzati ne se lit pas, il se déguste, à petites lampées. Il est possible que « Le Désert des Tartares » par sa sécheresse désertique, son hiératisme, son mystère, vous ait quelque peu déstabilisé, peut-être même un peu ennuyé. Avec les nouvelles, aucun risque. Vous en redemanderez ! Pour la plupart des gens (des gens bien, forcément), Dino Buzzati est l’auteur du « Désert des Tartares » (1940) qui a inspiré « Le Rivage des Syrtes » (1958) de Julien Gracq (encore un qu’on pourrait remettre en pleine lumière !) et un beau film de Valério Zurlini en 1976 (avec Jean-Louis Trintignant). Mais c’est un peu court, jeune homme ! On pourrait dire, en fait, bien des choses, en somme : par exemple, tenez : Buzzati a écrit d’autres romans qui valent le détour : « Barbabo des montagnes » (1959), « Le Secret du vieux bois » (1935), « L’Image de pierre » (1961), et « Un amour » (1964) ; un délicieux roman pour la jeunesse « La Fameuse invasion de la Sicile par les ours » … Mais surtout, surtout, et à mon avis, avec « Le Désert des Tartares », le plus grand titre de gloire de cet auteur, Buzzati est un immense auteur de nouvelles. Le plus grand, avec Pirandello, de la littérature italienne contemporaine. Trois recueils sont parus en français : « Les sept messagers » (1942) (qui comprend entre autres la nouvelle « Sept étages », dont Camus tira la pièce « Un...
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  • HORUSFONCK 27/03/2021
    Un de ces italiens de génie, Dino Buzzati... Bientôt cinquante ans qu'il m'emmène dans ses nouvelles qui me rappellent, parfois, les étranges tableaux du Chirico en sa première période surréaliste. Buzzati n'est plus depuis longtemps, mais L'écroulement de la Baliverna et les autres récits offerts avec continuent de vivre quelque part dans ma mémoire. comme des petits cailloux précieux qui tracent un chemin précieux. On ne guérit pas, de Dino Buzzati.
  • vincentf 22/12/2019
    Voici des récits simples – il ne s’y passe pas grand-chose – et pourtant quelque chose – quoi ? – échappe au lecteur, comme un mystère, une menace, une étrangeté. Soudain, des souris envahissent nos maisons, des gens changent sans raison, la foule se déchaîne sur une innocente. Parfois, c’est plus bizarre encore : voici une araignée géante, une machine à ralentir le temps qui tombe en panne, des extraterrestres. Pourtant, malgré l’étrangeté et la bizarrerie, tout ceci est raconté sans emphase, comme si l’extraordinaire naissait par un léger décalage de l’ordinaire, un grain de sable dans la roue trop bien huilée du quotidien, une rêverie imaginative d’un écrivain désœuvré.
  • AntonioLeite 20/12/2016
    Très moderne (La machine), très classique (Les cinq frères), très intelligent (Le dénonciateur), envoutant (L’obscurité), kafkaïen (Sic transit), lucide (Le chien qui a vu Dieu).
  • Nikoz 19/01/2015
    Comme toute épure, l'art de la nouvelle est réservé aux meilleurs... Buzzati est un maître
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