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Légendes d'automne - Nouvelle traduction
François Busnel (préface de), Brice Matthieussent (traduit par, préface de), Brice Matthieussent (traduit par, préface de)
Date de parution : 03/11/2022
Éditeurs :
10/18

Légendes d'automne - Nouvelle traduction

François Busnel (préface de), Brice Matthieussent (traduit par, préface de), Brice Matthieussent (traduit par, préface de)
Date de parution : 03/11/2022
L’œuvre majeure de Jim Harrison, à re-lire pour la première fois !
Légendes d’automne est un recueil de trois novellas publié en 1981 dans une traduction de Serge Lenz. Ce livre compte avec Dalva parmi les plus gros succès de Jim Harrison.... Légendes d’automne est un recueil de trois novellas publié en 1981 dans une traduction de Serge Lenz. Ce livre compte avec Dalva parmi les plus gros succès de Jim Harrison. Brice Matthieussent, le traducteur de l’essentiel de son œuvre, nous propose aujourd’hui une nouvelle traduction.

 « Les trois longues nouvelles de...
Légendes d’automne est un recueil de trois novellas publié en 1981 dans une traduction de Serge Lenz. Ce livre compte avec Dalva parmi les plus gros succès de Jim Harrison. Brice Matthieussent, le traducteur de l’essentiel de son œuvre, nous propose aujourd’hui une nouvelle traduction.

 « Les trois longues nouvelles de Légendes d’automne occupent une place singulière dans l’œuvre de Jim Harrison. Chacune d’elles a la dureté limpide et tranchante d’un cristal de roche arraché tel quel aux profondeurs de la psyché humaine. Jamais sans doute l’écrivain ne retrouva ensuite la pureté et la puissance de ces nouvelles compactes, marquées au sceau de l’excès et de la démesure. La vengeance est l’obsession de la première, la métamorphose le thème élégiaque de la deuxième, un destin tragique irrigue la dernière. Jamais non plus dans la production ultérieure, certes prolixe et généreuse de Jim Harrison, la folie, la mort, les carnages, les délires, l’errance et le vice, la cupidité et l’égoïsme, les aberrations du comportement et de l’Histoire ne s’entrelaceront avec autant de violence et de grâce aux beautés chatoyantes des êtres et du paysage américain. » Brice Matthieussent
 
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EAN : 9782264081643
Code sériel : 99999
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 336
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782264081643
Code sériel : 99999
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 336
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • MartinEden87 31/01/2024
    Tout commence par la description du vol circulaire d'un vautour qui guette sa proie. Puis notre regard de lecteur, est progressivement invité à se poser sur le corps nu d'un homme, abandonné dans le désert. Une introduction très cinématographique pour débuter la nouvelle « Une vengeance...» - celle qui introduit le recueil de trois nouvelles intitulé « Légendes d'automne » de Jim Harrison. Comme son nom l'indique tout débute par un récit de vengeance. Cochran est laissé pour mort en plein désert, pour avoir noué une liaison avec la femme de Tibey, baron de la drogue mexicain. Une fois sauvé et remis de ses blessures, il partira en quête du mari bafoué et tentera de retrouver son amante, qui fut défigurée sous ses yeux. Un récit assez linéaire digne d'un revenge movie, ou pointe une lueur de rédemption. « L'homme qui abandonna son nom » ou l'histoire de Nordstrom, un homme que la vie a comblé, maritalement et professionnellement, mais lorsque sa femme demande le divorce, il va vivre une crise existentielle au point de remettre en question tous les aspects de sa vie. L'amenant, notamment, à flirter avec la violence. Des trois nouvelles il s'agit de celle qui est la plus emprunte du style de Jim Harrison. Une thématique qui rappelle « Nord-Michigan » pour son côté « crise de la quarantaine », ainsi que pour son style fait d'ellipses. L'auteur s'en amuse d'ailleurs en brisant le quatrième mur : « Nous revenons maintenant à notre point de départ et le récit devient chronologique, une illusion bien rassurante pour ces gens qui demeurent encore soumis aux notions du passé, du présent et du lendemain. » J'avais sans doute encore trop en tête les éléments qui composent l'adaptation cinématographique de « Légendes d'automne » - la nouvelle qui donne son nom au recueil-, pour l'apprécier pleinement. On en vient vite à jouer au jeu des comparaisons. Ce qui peut devenir lassant, et nous faire sentir spectateur plutôt qu'impliqué émotionnellement dans l'histoire. On retrouve la fratrie Ludlow qui part sur le front en 1914. Quand survient la mort du cadet, Samuel. Un drame qui va hanter Tristan, le plus impétueux des frères, pourtant promis à une vie sans histoire avec sa fiancée Susannah. Il va déchaîner durant son existence tout un cycle autodestructeur et les membres de sa famille en seront les victimes collatérales. Il n'y a pas de doute, au fil des pages, nous rencontrons la quintessence du style et des thèmes chers à Jim Harrison : un peu de nature writing, des individus qui questionnent leur place et les choix de vie qui s'offrent à eux. Et n'hésitant pas à jouir des plaisirs de la vie même si cela doit les mener à flirter avec la mort. Un classique intemporel et indémodable. Probablement une des meilleures portes d'entrée pour le découvrir.Tout commence par la description du vol circulaire d'un vautour qui guette sa proie. Puis notre regard de lecteur, est progressivement invité à se poser sur le corps nu d'un homme, abandonné dans le désert. Une introduction très cinématographique pour débuter la nouvelle « Une vengeance...» - celle qui introduit le recueil de trois nouvelles intitulé « Légendes d'automne » de Jim Harrison. Comme son nom l'indique tout débute par un récit de vengeance. Cochran est laissé pour mort en plein désert, pour avoir noué une liaison avec la femme de Tibey, baron de la drogue mexicain. Une fois sauvé et remis de ses blessures, il partira en quête du mari bafoué et tentera de retrouver son amante, qui fut défigurée sous ses yeux. Un récit assez linéaire digne d'un revenge movie, ou pointe une lueur de rédemption. « L'homme qui abandonna son nom » ou l'histoire de Nordstrom, un homme que la vie a comblé, maritalement et professionnellement, mais lorsque sa femme demande le divorce, il va vivre une crise existentielle au point de remettre en question tous les aspects de sa vie. L'amenant, notamment, à flirter avec la violence. Des trois nouvelles il s'agit de celle qui est la plus emprunte...
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  • elobook86 18/12/2023
    C'est un recueil de 3 nouvelles dont legendes d'automne. J'ai vu et revu le film et je l'ai adoré. Mon avis : Comme le dit si bien François Busnel dans la préface Jim Harrison explore comme personne les paradoxes de l'existence. C'est un très beau livre qui amène à beaucoup de reflexion.
  • read_to_be_wild 10/11/2023
    « Lorsqu’elle s’était approchée de lui près de la bibliothèque, il avait eu pour la première fois l’occasion de lui parler seul à seule. Elle releva le livre qu’il tenait entre ses mains, puis en lut le titre à l’envers. Elle sourit et cita Lorca : Quiero dormir el sueño de las manzanas, alejarme del tumulto de las cementerios… (Je désire dormir du sommeil des pommes, loin du tumulte des cimetières) » Légendes d’automne, Jim Harrison @jimharrisonauthor @editions1018 #paldautomne Légendes d’automne, c’est ce film sublime avec Brad Pitt que l’on a tous déjà vu au moins une fois dans sa vie… Mais c’est avant tout un recueil de trois novellas, une des plus belles œuvres de Big Jim! La première s’intitule Vengeance et le sujet dont elle traite semble assez limpide… mais au-delà de la vengeance en tant que telle il y a une histoire d’amour belle et sauvage qui voit le jour autour d’un livre… il y a le déchaînement des passions, la brutalité de l’homme, le déferlement de haine et ce qu’il engendre… Et parfois, dans cette noirceur, un peu de beauté volée au temps qui passe! La seconde a pour titre L’homme qui renonça à son nom, titre somme toute énigmatique et qui ne permet pas d’imaginer le fil du récit… un homme qui « décida qu’il avait envie, non pas de fuir le monde, mais de s’enfuir dans le monde : son existence n’avait rien de particulièrement détestable ni de répugnant, mais elle souffrait d’une certaine absence d’épaisseur et d’intensité; il craignait de se contenter de rêver sa vie jusqu’à sa mort, telle une modeste rivière qui traverse lentement un pré vers un grand fleuve situé juste derrière une haie d’arbres. » Enfin, la troisième, Légendes d’automne, ma préférée! Dans celle-ci, on retrouve le talent de l’auteur dans toute sa splendeur! Que dire? La beauté de la nature, les peuples autochtones, l’Histoire, des personnages sombres, torturés, l’implacable destin… Il y a dans cette histoire une profondeur et une beauté philosophique peu communes! « Il saisit la selle de Samuel comme s'il tenait la fatalité elle-même entre ses mains, la destinée occupant toujours les profondeurs les plus ténébreuses de l'âme féminine. Pandore, Méduse, les Bacchantes, les Furies sont certes des déesses qui transcendent la notion de sexe, mais femmes avant toute chose. À quoi bon tenter de raisonner avec la mort? Autant vouloir peser la terre ou le cœur de la beauté! » Ce que j'aime dans ce texte c'est la sauvagerie humaine qui se mêle à la nature indomptée, c'est la fougue de Tristan qui s'exprime à travers des rites des peuples premiers comme à travers des actes que l'on peut juger insensés ou fous, c'est sa férocité rebelle, son insoumission qui nous galvanisent et nous émeuvent tout à la fois! Tristan frappé par le sort, Tristan l'aventurier sauvage, celui qui est autant un enfant de la terre, élevé par Un-Coup, qu'un enfant blanc qui souhaite s'affranchir de la norme, du chemin tracé pour lui... Tristan est comme Ulysse, il fait un long voyage... « La vie de Tristan semblait se dérouler par périodes de sept années. Il devait maintenant connaître sept années de grâce, un moment de sa vie d'un bonheur si parfait que, bien des années plus tard, il s'en remémorerait tous les détails, reconstituant sans peine le livre des jours et revivant cette chronique sacrée avec une telle lenteur que chaque page en était tournée d'une main légèrement impatiente. » ... mais les Erinyes ne sont jamais loin! Et la fatalité s'acharne... inéluctable! La plume de Big Jim atteint son apogée dans ce texte, d'une grâce et d'une splendeur infinies! Une ode à l'Amérique authentique!« Lorsqu’elle s’était approchée de lui près de la bibliothèque, il avait eu pour la première fois l’occasion de lui parler seul à seule. Elle releva le livre qu’il tenait entre ses mains, puis en lut le titre à l’envers. Elle sourit et cita Lorca : Quiero dormir el sueño de las manzanas, alejarme del tumulto de las cementerios… (Je désire dormir du sommeil des pommes, loin du tumulte des cimetières) » Légendes d’automne, Jim Harrison @jimharrisonauthor @editions1018 #paldautomne Légendes d’automne, c’est ce film sublime avec Brad Pitt que l’on a tous déjà vu au moins une fois dans sa vie… Mais c’est avant tout un recueil de trois novellas, une des plus belles œuvres de Big Jim! La première s’intitule Vengeance et le sujet dont elle traite semble assez limpide… mais au-delà de la vengeance en tant que telle il y a une histoire d’amour belle et sauvage qui voit le jour autour d’un livre… il y a le déchaînement des passions, la brutalité de l’homme, le déferlement de haine et ce qu’il engendre… Et parfois, dans cette noirceur, un peu de beauté volée au temps qui passe! La seconde a pour titre L’homme qui renonça à son nom, titre somme...
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  • steph_bookin 17/07/2023
    Après avoir été subjuguée par ses romans , "Dalva" et "La route du retour", quel bonheur de replonger dans l' univers de Harrison,où le désir, les paysages et la bonne chère se disputent la première place. "Légendes d'automne" est l'un des recueils de nouvelles les plus connus de Harrison, notamment si comme moi vous avez suivi de près la filmographie de Brad Pitt, et b#821;a#821;v#821;é#821; #821;d#821;e#821;v#821;a#821;n#821;t#821; admiré sa prestation dans le rôle de Tristan dans l'adaptation de la nouvelle éponyme. J'ai encore une fois été conquise par l'écriture brute et poétique de Harrison, qui forge des histoires qui bousculent, et raconte les passions et les souffrances qui fondent l'identité des Etats-Unis. Dans les trois novellas : "Vengeance", "L'homme qui changea de nom" et "Legendes d'automne", ce sont bien ces passions qui balaient tout sur leur passage, particulièrement la vengeance. Celle de trois hommes trahis par ceux qu'ils aiment, qui prennent en main leur destin et agissent pour leur liberté, souvent désireux d'un retour à la nature, à la simplicité et une propension certaine à bien profiter des plaisirs de la vie. Il y a toujours un bon petit plat qui mijote dans les pages de Harrison, une fille qui fait tourner la tête, ou une bonne bouteille qu'on s'apprête à descendre, mais il n'y a pas que ça. La profondeur des questionnements existentiels qui traversent chacun de ses textes, l'humour, et la beauté, que Harrison sait déceler dans la nature qui l'environne, font de ses textes des incontournables de ma bibliothèque. Si j'ai aimé la tension de "Vengeance" à la frontière mexicaine et l'histoire de la famille Ludlow au fin fond du Montana (le personnage de Tristan et son amitié pour Un-coup ❤️), j'ai été vraiment séduite par la 2e nouvelle, et je garderai longtemps en tête l'image de cet homme qui danse chez lui, seul. Ecrivain de la nature et de la folie de l'existence, du retour à la terre et de la bonne bouffe, j'ai déjà hâte de poursuivre la découverte de son oeuvre! Après avoir été subjuguée par ses romans , "Dalva" et "La route du retour", quel bonheur de replonger dans l' univers de Harrison,où le désir, les paysages et la bonne chère se disputent la première place. "Légendes d'automne" est l'un des recueils de nouvelles les plus connus de Harrison, notamment si comme moi vous avez suivi de près la filmographie de Brad Pitt, et b#821;a#821;v#821;é#821; #821;d#821;e#821;v#821;a#821;n#821;t#821; admiré sa prestation dans le rôle de Tristan dans l'adaptation de la nouvelle éponyme. J'ai encore une fois été conquise par l'écriture brute et poétique de Harrison, qui forge des histoires qui bousculent, et raconte les passions et les souffrances qui fondent l'identité des Etats-Unis. Dans les trois novellas : "Vengeance", "L'homme qui changea de nom" et "Legendes d'automne", ce sont bien ces passions qui balaient tout sur leur passage, particulièrement la vengeance. Celle de trois hommes trahis par ceux qu'ils aiment, qui prennent en main leur destin et agissent pour leur liberté, souvent désireux d'un retour à la nature, à la simplicité et une propension certaine à bien profiter des plaisirs de la vie. Il y a toujours un bon petit plat qui mijote dans les pages de Harrison, une fille qui fait tourner la tête,...
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  • doucetveronik 01/07/2023
    Legends of the Fall pourrait se traduit par Histoires d'une Chute. Légendes d'Automne est l'éternelle histoire de la chute d'un homme à cause d'une femme. Les trois nouvelles sont liées par ce fil tenu rouge de la vengeance dans trois univers différents où les hommes sont hyper présents, les femmes tenant un rôle secondaire mais pourtant catalyseur, la cause de l'impérieuse vengeance. A l'encontre des autres lecteurs, je n'ai pas apprécié Légendes d'Automne, ma préférée est Vengeance peut être parce que libérer de celle-ci les personnes acceptent la métamorphose de leurs sentiments, de leurs vies.
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Voyagez hors des sentiers battus, loin d'une littérature conventionnelle et attendue…